mardi 28 avril 2020
Le train est parti sans moi !
Le train, je ne le prends pas souvent et pourtant j'adore les trajets en train.
Je m'installe contre la vitre et je regarde défiler le paysage, je rêve, je suis bien.
Et puis cela me rappelle lorsque j'étais gamine, et que nous partions en été avec mes parents, ma soeur, mon frère, direction la petite maison bleue, pour un mois de vacances.
Mes parents faisaient partir quelques jours avant une malle avec tous nos habits et diverses choses. Une malle était nécessaire, partir un mois à cinq, il en fallait des choses !
A la gare de Retournac, un cousin venait nous chercher avec sa citroën ID et nous emmenait jusqu'à la petite maison (qui se trouvait, et se trouve toujours d'ailleurs, à environ une quinzaine de kilomètres de la gare). Quelle fête lorsque nous arrivions ! Nous étions fous de joie de retrouver la petite maison, nos cousins et nos jeux avec eux. Ce mois de vacances était synonyme de liberté !
Je ne pensais pas en postant cette photo écrire tout ce texte, mais les mots se sont alignés sans que je n'y puisse rien (sourire)
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Heureux souvenirs :)
RépondreSupprimerBonne journée Françoise.
Oui, Philippe, heureux souvenirs ! :-)
SupprimerBelle journée à toi aussi.
Je te comprends Françoise car cette photo et ton texte évoquent également pour moi pas mal de choses... mon papa était cheminot et à 14 ans je prenais le train toute seule pendant l'été, d'Aix jusqu'à Marseille, direction St Etienne dans la Loire, puis un 2e, jusqu'à Firminy, et là mon oncle et ma tante, mon cousin venaient me chercher à la gare ! Il n'y avait pas de problème à cette époque, aucun risque - maman me faisait confiance et j'étais fière de lui montrer que je me comporterai comme une adulte !
RépondreSupprimerPareil pour le retour. Nous étions en 1960 ! La liberté se trouvait derrière la vitre du train, accéléré par le bruit roulant sur les rails de la ligne de chemin de fer....
Merci à toi pour cette évocation nostalgique pour moi.
Je t'embrasse.
En 1960, je vivais encore à Ecully (Lyon), sinon tu aurais été tout près de chez moi, Den (sourire). J'habite actuellement à 15 mns en voiture de Firminy.
SupprimerLe train, avant, c'était la liberté, le voyage, l'aventure ! Et comme tu dis, il n'y avait aucun problème, ni risque à prendre le train, seule.
Merci pour cette anecdote, ma douce.
Je t'embrasse moi aussi.
Ah ! par exemple, je pensais que tu habitais dans la Haute-Loire, encore que les deux départements sont limitrophes... j'ai un souvenir extraordinaire d'un restaurant très apprécié pour ses omelettes aux champignons des forêts, où nous allions déjeuner quelquefois le dimanche... un peu baveuse comme aimait Georges mon oncle, le frère de lait de maman puisqu'elle habitait jusqu'à ses 20 ans au Chambon sur Lignon, Tence, ou aux alentours. Puis elle est descendue sur Aix où elle a rencontré celui qui est devenu mon papa... qu'elle a épousée en 1945... à la sortie de la guerre. Et je suis née l'année d'après.
Supprimermerci Françoise pour ces souvenirs qui remontent à ma mémoire et me font du bien !
Re bisou
Oui, Den, je vis en Haute-Loire mais à la limite de la Loire. Et c'est souvent que je me rends à Firminy avec une amie pour faire les magasins (enfin, pas en ce moment !...).
SupprimerQuelle jolie histoire que celle que tu nous contes ici ! Merci Den. :-)
Re-bisous aussi, et une belle fin de journée.
Elle est très belle cette photo et j'admire la facilité d'écrire.
RépondreSupprimerMoi cette photo me parle, je ferme les yeux et je voyage, je vois plein de paysages et je rencontre des tas de gens mais je suis incapable de de faire un texte avec tout cela...........
Merci Françoise de nous faire voyager !!!
L'écriture, elle vient ou elle ne vient pas, elle ne se commande pas, en tous cas pas pour moi. Si le sujet m'inspire, je peux en écrire des pages, s'il ne m'inspire pas, je reste devant une page blanche (sourire).
SupprimerMerci à toi d'avoir apprécié ce billet, gitantroubadour !
"118 JN 21" ainsi était immatriculée la Peugeot 404 en 1966...
RépondreSupprimerAvec l'âge, ces souvenirs qui nous constituent, remontent du fil de notre vie sur lequel ils étaient assoupis...
Je vois une petite maison bleue..., j'aimerais la voir !
Merci et bonne soirée Françoise
Tu veux voir la petite maison bleue ? Vas voir sur ce lien, Francis, tu la verras : https://desmotsdespensees.blogspot.com/search?q=maison
SupprimerMerci à toi, belle fin de journée.
Dès que les bons souvenirs nous reviennent à l'esprit, les mots affluent tous seuls et sont indomptables parce que dictés par l'émotion
RépondreSupprimerVoilà, les mots sont dictés par l'émotion, c'est tout à fait cela, Chinou ! :-)
SupprimerBelle journée à toi.
depuis mon premier passage j'essaye de me souvenir d'une citation d'Albertine Sarrazin dans l'Astragale qui parlait de parallèles, et d'écartèlement et qui m'a trotté dans la tête chaque fois que je vois une image comme la tienne... je continue à essayer de me la rappeler et je te dirais...
RépondreSupprimerBises Françoise
passage à niveau ? (sourire)
SupprimerOui, continue à chercher et tu me diras, Doume. Du coup, tu m'as donné l'envie de relire Albertine Sarrazin. Merci ! :-)
Bel après-midi à toi, bises.
Ô train de mon infortune, roulez vous toujours sur les rails de ma solitude?
RépondreSupprimerSymbole de la séparation. Symbole des exils.
Des départs, des larmes; je n'aime ni les trains, ni les gares.
Je comprends, Letienne. Les trains, les gares, ne ravivent pas en nous les mêmes souvenirs.
SupprimerBonne fin de journée à toi.
Deux voie qui ce croisent
RépondreSupprimeret ne font plus qu'une
une photo si pleine de sens
Allez
le feu est vert
continuons notre chemin
Une photo à plusieurs sens, selon chacun.
SupprimerMerci pour tes mots, Pascal. :-)