mardi 3 octobre 2023

Un soir, à Villard-de-Lans

Le 18 septembre dernier, coucher de soleil vu de la terrasse du gîte
situé à Villard-de-Lans où nous avons passé une petite semaine. 

Je vous en dirai plus prochainement sur ce séjour mais sur mon autre blog.

lundi 25 septembre 2023

Les araignées, la rosée du matin et le chevreuil...

Un chevreuil, la tête penchée en avant,
le bout de son museau terminé par une goutte.
  Au-dessus de sa tête, ses cornes formées par les branches.
A droite, son cou et dans le prolongement du cou, son dos.
Et enfin, une patte avant formée également par une branche ?
Le voyez-vous ?  Ou ai-je vraiment beaucoup d'imagination ? 😊



Et sur les photos suivantes, quelques jolies créations naturelles...








Pour les personnes qui auraient du mal à voir le chevreuil, je rajoute la photo ci-après
sur laquelle j'ai dessiné les contours de l'animal en question. :-)

vendredi 15 septembre 2023

Laisser des traces

Laisser des traces...
Une voie toute tracée...

Une proposition de titre pour cette photo ?... :-) 

Photo faite dans ma campagne "bleue"... :-)


Vos propositions et commentaires,
merci à vous !
😊

Les sables mouvants → Biche

Chacun sa route → Célestine

Les sillons du bois → Xoulec

« Chacun suit son chemin qui n'est pareil à aucun autre et personne n'aboutit
au même lieu, ni dans la vie, ni dans la mort. » (René Barjavel)
→ Marie Spinoza

Le passage de l'aiguille de la machine à coudre sur une étoffe blanche
grandeur nature (à la lisière du bois)
→ El Linda

Empreintes de vie → Marie

Broderie matinale → Manou

Du sable, de la neige ? Peu importe, c'est beau → Petits Bonheurs

Grivages estampés → Menalque

Gribouillis de vie → Marie Minoza

Ta photo me laisse sans voie → Gitantroubadour

« Chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin » → Letienne

Un échantillon grandeur nature pour des modèles de tricot
ou de crochet
→ Marie Pascal

mercredi 13 septembre 2023

Les fils de soie

On n'aime pas les voir dans la maison les toiles d'araignée et pourtant ce ne sont que des fils de soie, et lorsqu'elles sont dehors, éclairées par la lumière du soir, ne sont-elles pas très jolies ?...

dimanche 10 septembre 2023

Cet arbre qui en dit long sur ce qu'il a vécu...

Regardez le tronc et les branches de cet arbre, il s'offre à nous comme un livre ouvert.
Il a su se défendre contre vents et tempêtes, il a su s'adapter aux assauts du temps.
Il a le dos courbé, mais ce n'est pas un signe de faiblesse,
c'est pour mieux résister, il a su s'adapter.

Cet arbre, symbole de force et de vie, se trouve dans un pré, près de la petite maison bleue.




mercredi 30 août 2023

J'étais fragile comme du papier

La découverte ce soir de ce très beau poème de Julos Beaucarne :
J'étais fragile comme du papier...
chanté par Barbara d'Alcantara, accompagnée par Julos Beaucarne.


J'étais fragile comme du papier
J'étais facile à déchirer
Le moindre petit vent contraire
M'envoyait de suite en enfer
J'étais fragile comme du cristal
Des jours très bien, des jours très mal
A la merci de l'air du temps
Un mot me griffait jusqu'au sang.

J'étais l'argile du potier
Je me laissais toujours modeler
Un jour j'ai voulu être moi
Plutôt qu'une autre sous tes doigts
J'ai voulu savoir qui j'étais
Étais-je l'algue ou la forêt
Étais-je la soie ou la laine
Le granit ou la porcelaine ?

Aujourd'hui je vais vers moi-même
Même s'il en coûte à ceux qui m'aiment
Trop habitués à me voir
Docilement suivre leurs couloirs
Aujourd'hui je me suis de près
Je ne me quitte plus jamais
Je ne m'éloigne plus de moi
J'allais de guingois, je vais droit.

Je suis subtile, je rebondis
Je suis heureuse et puis je ris
Il n'y a plus de vents contraires
Je nage au milieu de la mer
Je suis légère comme une plume
Je sors enfin de la brume
Je suis bien dans ma propre peau
Je navigue au fil de mon eau.

Julos Beaucarne

samedi 26 août 2023

L'échappée belle

Le 12 août dernier, pour fêter nos anniversaires respectifs (mon mari et moi sommes nés un 7 juin), nous avons eu envie d'une échappée belle, alors nous nous sommes élevés dans les airs !... 

Ci-dessous, les préparatifs. Tout le monde participe au montage, et les bras musclés sont les bienvenus. Moi, faute d'avoir des bras musclés, je fais des photos... 😊






Et enfin, la montgolfière prend de la hauteur, tout comme nous...



La vue est belle, le soleil se lève et pare le paysage d'une jolie lumière dorée.




Au loin, le château de Polignac






Ci-dessous, vue sur la Loire





Le voyage se termine sur l'ombre d'un coeur...



Il est temps de retrouver le contact avec le sol. 


Le vol a duré 1h05. J'ai failli ne pas le faire, j'avais peur d'avoir le vertige, j'avais peur tout court, mais bien sûr, je n'ai pas regretté, car je n'ai ressenti aucune sensation de vertige. La montgolfière s'élève progressivement, et tout en douceur. Une très belle expérience, un moment d'émerveillement, inoubliable, une belle échappée...

mardi 22 août 2023

Se vouloir du bien et se faire du mal

Un livre en cours de lecture : Se vouloir du bien et se faire du mal, tout un programme... Très intéressant, en tous cas. 

Résumé

« L'humanité a déployé assez d'intelligence pour mettre au point des machines qui explorent Mars, mais pas pour comprendre pourquoi et comment un bouchon mal vissé peut devenir un sujet de discorde. Explorant la dispute sous toutes ses coutures, ce livre résolument optimiste peut se résumer ainsi : "aucune souffrance n'est indispensable, aucune souffrance n'est gratuite". Une magistrale remise en perspective de nos errements, de nos insuffisances et de nos idéaux. »


Extraits

« Il faut y insister, cette façon qu’ont les individus d’affirmer leur toute-puissance, irréfléchie et autoritaire, mais également sensible et vulnérable, ne vient pas d’un retour dans le temps où ils étaient réellement des enfants ; elle est l’enfance, en ceci qu’elle révèle l’extrême fragilité de tout individu en proie à une brèche. »

« La grande difficulté est qu'il existe, malheureusement, un seuil au-delà duquel la frustration liée à une interaction est si importante que c'est la brèche qui devient motrice : c'est le cas des disputes qui laissent chacun "hors de soi". Alors, l'individu adhère et s'identifie à une partie de lui-même en proie à une brèche, de sorte qu'il vit sa contrariété comme une question existentielle, c'est-à-dire comme une affaire de vie ou de mort. Cela semble toujours exagéré aux yeux des autres, mais le système individuel n'a pas complètement tort : la brèche fait tendre l'interaction vers la désorganisation, donc vers la destruction. A force de le désorganiser, la brèche prend donc le contrôle de l'individu (à ceci près qu'une brèche ne contrôle rien, elle désorganise seulement) de sorte qu'elle lui fait dire et faire n'importe quoi, y compris contre son propre intérêt. Tout son système se trouve alors entraîné vers l'instabilité, signalant que la brèche est en train de s'agrandir. »

« Quand nos interactions s’accélèrent, est-ce qu’on ne devrait pas tout simplement les ralentir ? Si l’on tenait cela pour une solution, on s’apercevrait vite que le fait d’étouffer nos élans et de bâillonner nos émotions soulève toujours plus de problèmes qu’il n’en résout. En général, il s’agit d’une violence sociale dont les effets sont en réalité catastrophiques, car la censure nuit infailliblement à ceux sur qui elle s’exerce, a fortiori lorsqu’ils l’exercent sur eux-mêmes, comme on peut le voir chez beaucoup de femmes qu’une longue tradition de silence conduit à s’enfermer dans la prison du repli, ou encore chez certains « subalternes » qui, à force de se taire, se retrouvent prisonniers de formes contemporaines d’esclavage. »

« L’idée que l’on puisse être « hypersensible » ou « pas assez sensible » fournit une variante à la culpabilisation de soi et des autres : elle consiste à refuser la dimension naturelle et logique des querelles en les situant en dehors d’une norme ou d’une moyenne où nous devrions toutes et tous nous situer. Mais enfin, comment peut-on se blâmer d’être « trop » sensible, alors que c’est par là que l’existence révèle tout son relief et que la beauté de la vie prend son sens ? Ne serait-il pas plus fécond de considérer que tous les individus humains sont sensibles, même s’ils ne le sont pas aux mêmes choses ? »

vendredi 18 août 2023

Tout est là 💓

La beauté des fleurs, la beauté des petites abeilles butineuses, la beauté de la Nature. 
Ne cherchons pas plus loin, Tout est là 💓





samedi 12 août 2023

Les chichous...

Hier matin, lors d'une balade près de chez moi, rencontre avec une BARDANE.
Vous savez, ses fruits en petits capitules, sont munis de crochets, regardez de plus près sur les photos. Ces aiguillons à la fois souples et difficiles à détacher, sont à l’origine de l’invention du velcro.
Chez moi, on appelait ces fruits, des chichous, et gamins, nous nous amusions à nous en lancer dessus. Gare lorsqu'ils s'accrochaient à nos pulls en laine... 😉




Pour en savoir davantage sur cette plante → La Bardane

mardi 8 août 2023

Tous sur le même bateau...

Tous sur le même bateau, ou plutôt... sur le même bâton !... 😉



Photos faites cet après-midi lors d'une marche aux étangs de Bas.

lundi 7 août 2023

Peter Doherty & Frédéric Lo - The Fantasy Life Of Poetry & Crime

Un coup de cœur pour cette chanson découverte cet après-midi. 

« Peter Doherty est une de ces légendes de la musique anglo-saxonne qui a acquis ses lettres de noblesse grâce à une carrière impressionnante (The Libertines, Babyshambles, Peter Doherty solo). Il s’associe aujourd’hui avec Frédéric Lo, auteur et compositeur français de renom (Daniel Darc, Alex Beaupain, Bill Pritchard, Stephan Eicher…), pour nous présenter une pop moderne et enivrante.

The Fantasy Life Of Poetry and Crime, est une chanson tout droit sortie d’un imaginaire à deux têtes, mettant en valeur la poésie de Peter et la délicieuse musicalité des arrangements et compositions de Frédéric Lo. Les paroles quant à elles font référence à l’œuvre du romancier Maurice Leblanc (auteur d’Arsène Lupin) dont le chanteur des Libertines s’est inspiré lors de la conception du disque en Normandie au bord des falaises d’Etretat… 

Clip tourné à Etretat et réalisé par le réalisateur de documentaires Thierry Villeneuve (Daniel Darc, Pieces Of My life, Alain Bashung...) »




Les paroles et leur traduction sont dans la partie commentaires.

vendredi 4 août 2023

Libellules vues aux étangs de Bas

Lors d'une randonnée autour des étangs de Bas, j'ai pu observer plusieurs libellules, dont ces deux que je n'avais encore jamais vues. Elles étaient nombreuses à voleter devant nous et je n'ai donc eu que l'embarras du choix pour choisir lesquelles photographier.

L'ORTHÉTRUM A STYLETS BLANCS (mâle) → Voir fiche



LE CROCOTHÉMIS ÉCARLATE (mâle) → Voir fiche


Cliquez sur les photos si vous voulez voir leur tête de plus près. 😉

dimanche 30 juillet 2023

L'hibiscus s'épanouit au soleil...

Vous ai-je dit comment cet arbuste est arrivé chez moi ?
Je ne sais plus, je l'ai sans doute dit dans un commentaire, mais je le réexplique rapidement.

Dans le jardin de ma mère, il y avait un bel hibiscus. Lorsque j'allais la voir, j'aimais aller admirer les fleurs si jolies de cet arbuste.
A la mort de celle-ci, il y a 21 ans, lorsque nous avons débarrassé sa maison, j'ai voulu rapporter un souvenir de chez elle, un souvenir vivant. J'ai donc rapporté deux rejets de cet hibiscus.
Sur les deux, un seul a résisté. Il n'est pas gros pour un arbuste de cet âge, il a failli crever en plusieurs fois, mais il s'est toujours relevé, fier et courageux et il est toujours là.
Certaines années, il n'a pas fait de fleurs, ou très peu. Mais cet été, il a décidé d'être généreux et de m'en offrir tout plein. J'en suis ravie et rassurée...