mercredi 28 août 2019

La vie en mauve Althéa

Fleur d'Althéa



Une petite gourmande au coeur de la fleur !...



Deux petits gourmandes recouvertes de pollen !...



Délicatesse de l'Althéa


Je m'éloigne durant une petite semaine de la toile. 
Je vais respirer l'air de la Breure, 
vous savez bien, là où se trouve ma petite maison bleue ! :-)
A bientôt !

mardi 27 août 2019

La lune, la terre, la gourmandise et la rose

Un champignon lunaire a atterri dans mon pré...



A ras de terre... 



La gourmandise est un art !...




Allons voir si la rose...


dimanche 25 août 2019

La salle de bal

Ma dernière lecture : La salle de bal de Anna Hope.
Trois mots : Passionnant, inquiétant, bouleversant !

Résumé
« Lors de l'hiver 1911, l'asile d'aliénés de Sharston, dans le Yorkshire, accueille une nouvelle pensionnaire : Ella, qui a brisé une vitre de la filature dans laquelle elle travaillait depuis l'enfance. Si elle espère d'abord être rapidement libérée, elle finit par s'habituer à la routine de l'institution. Hommes et femmes travaillent et vivent chacun de leur côté : les hommes cultivent la terre tandis que les femmes accomplissent leurs tâches à l'intérieur. Ils sont néanmoins réunis chaque vendredi dans une somptueuse salle de bal. Ella y retrouvera John, un "mélancolique irlandais". Tous deux danseront, toujours plus fébriles et plus épris. A la tête de l'orchestre, le docteur Fuller observe ses patients valser. Séduit par l'eugénisme et par le projet de loi sur le Contrôle des faibles d'esprit, Fuller a de grands projets pour guérir les malades. Projets qui pourraient avoir des conséquences désastreuses pour Ella et John. Après Le chagrin des vivants, Anna Hope parvient de nouveau à transformer une réalité historique méconnue en un roman subtil et puissant, entraînant le lecteur dans une ronde passionnée et dangereuse. »

Extraits
« Elle n’avait personne pour prendre sa défense ici, nul être pour se faire son écho, rien pour expliquer qui elle était ou aurait pu être. »

« Elle sentit alors une puissance monter. Le même sentiment qu'elle avait eu à la filature, sauf qu'à présent il prenait racine, lui redressait l'échine. Il faisait noir, elle était seule, mais son sang circulait : elle était vivante. Elle allait l'étudier, cet endroit, cet asile. Se cacher au plus profond d'elle-même. Faire mine d'être sage. Et ensuite elle s'évaderait. Pour de bon cette fois. D'une manière à laquelle ils ne s'attendraient pas. Et elle ne reviendrait jamais. »

« Etre sage. Elle savait ce que c'était. elle le savait depuis toute petite. Etre sage c'était survivre. (...) Avoir la nausée parce qu'on était lâche de ne rien faire de plus. (...) Mais être sage c'était seulement l'extérieur. L'intérieur était différent. C'était quelque chose qu'ils ne connaîtraient jamais. »

« Il allait à Londres. Il allait dans un lieu que l'avenir adorait (...). L'avenir venait malgré tout : chaque tour de roues du train l'affirmait. Inexorable. Quoi qu'il fût advenu, l'avenir venait malgré tout, toujours. Et quoi qu'il fût advenu, Charles le savait, cet avenir était net, immaculé, prêt à être taillé. Tout ce dont on a besoin dans la vie, c'est un couteau bien aiguisé. »

mercredi 14 août 2019

Balade en soirée

Cette fois, ce sont des vaches blanches que les hérons gardent... (sourire)



Photos faites ce soir lors d'une balade près de chez moi.
J'aime la lumière rasante du soleil qui allonge les ombres.

mardi 13 août 2019

Ils sont de retour !

Voyez-vous ce que je vois ? Deux ROSÉS DES PRÉS !


J'admets que ma photo n'a rien d'exceptionnel, je n'ai pas pu faire mieux, mais je suis heureuse de voir ces deux rosés dans mon pré !
En effet, cela fait des années et des années qu'il n'y en avait plus !
Je trouve que c'est une excellente nouvelle et cela veut dire que mon pré est en bonne santé !
Il est vrai que le paysan qui fait la terre à côté est devenu bio, il ne déverse donc plus de pesticides, d'herbicides, ni rien de ce genre !
Les Rosés (ou Agarics champêtres) sont donc de retour !
Ces deux-là, je les laisse bien en place pour qu'ils en encouragent d'autres à venir s'installer.
Et puis après, à moi les bonnes omelettes aux Rosés des prés ! :-)

lundi 12 août 2019

vendredi 9 août 2019

Qu'est-ce qu'on fait ? / La paresse

« La paresse est une valeur humaine qui est en train de disparaître.
C’est fou ce qu’à notre époque les gens peuvent être actifs.
Que quelques amis se réunissent le dimanche pour un bon déjeuner, à peine la dernière bouchée avalée, il se trouve toujours quelqu'un pour demander :
- Alors... ? Qu’est ce qu’on fait ?…
Une espèce d’angoisse bouleverse ses traits, tant est grand son désir de faire quelque chose.
Et il insiste :
- Qu’est ce qu’on fait ?
- Mais rien !, ai-je toujours envie de répondre…
Pour l’amour de dieu, ne faisons rien.
Restons un bon après midi sans rien fiche du tout.
Ça ne suffit donc pas d’être avec de bons amis, de jouer à sentir cet invisible courant qui, dans le silence, règle les cœurs à la même cadence, de regarder le jour décroître sur les toits, sur la rivière, ou plus simplement sur le coin du trottoir ?
J’exagère sans doute.
C’est que j’aime tant la paresse, mais la vraie paresse, consciente, intégrale, que je voudrais bien lui trouver toutes les bonnes vertus.
Bien sur elle est comme toutes les bonnes choses, comme le vin, comme l’amour ; il faut la pratiquer avec modération.
Mais croyez-moi, la terre ne tournerait pas moins rond si ses habitants avaient le courage de se forcer chaque semaine à rester quelques heures bien tranquilles, sans occupation apparente, à guetter les signaux invisibles et puissants que vous adresse le monde vaste et généreux. »

 Jean Renoir, 1937


Photo faite en Bretagne fin mai 2019

mardi 6 août 2019

Un merle sacrément gonflé !

Ce merle me semblait bizarre. Il était comme ramassé sur lui-même et gonflait ses plumes, tout en ouvrant le bec. Je me suis approchée. Le merle a alors retrouvé son allure normale, et s'est envolé. Je me suis dit : ouf ! il va bien.
Et ce que j'ai lu sur internet me l'a confirmé :
«Pour effrayer un autre oiseau, il gonfle son plumage pour sembler plus imposant. Dans ce but, les ailes sont soulevées et le bec grand ouvert. Il émet des cris et se prépare à l'attaque.»

Voici le merle en question :