vendredi 29 janvier 2016

Des oiseaux et des mots


Une photo faite hier en début d'après-midi, et deux très belles citations.
Bon week-end à vous !

« Je feins l'adulte, mais, secrètement, je guette toujours le scarabée d'or, et j'attends qu'un oiseau se pose sur mon épaule, pour me parler d'une voix humaine et me révéler enfin le pourquoi du comment.» ("La Promesse de l'aube" - Romain Gary)

« Ce n'est pas en lui tenant les ailes qu'on aide un oiseau à voler. L'oiseau vole simplement parce qu'on l'a laissé être oiseau. » ("L'accordeur de silences" - Mia Couto)
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mercredi 27 janvier 2016

Les coupeurs de feu, les rebouteux, les guérisseurs...

 Hier, je discutais avec une amie qui me disait que son mari souffrait actuellement d'un zona et que la douleur était très vive. Je lui ai alors dit : - N'est-il pas allé voir un coupeur de feu ? - Non, il n'y croit pas. - Et pourtant, lui dis-je, il y a plusieurs années, ma belle-mère qui souffrait elle-même d'un zona sévère et qui prenait des calmants pour apaiser la douleur, était allée en voir un. Le lendemain, elle avait arrêté les calmants, les éruptions cutanées étaient encore là mais la douleur avait disparu.

Et vous, que pensez-vous des coupeurs de feu, des magnétiseurs, des rebouteux ? Etes-vous déjà allés en voir ? Moi, je pense que si j'avais un zona, ou un problème similaire, je n'hésiterais pas à aller en voir un. D'ailleurs, à une époque, j'allais voir une rebouteuse, elle était religieuse, j'avais pris mal à un bras, cela me gênait beaucoup, elle m'avait remis en place un nerf qui avait sauté et le problème était réglé. Nous avions également emmené notre fils cadet plusieurs fois chez une autre rebouteuse, une dame âgée qui avait elle aussi ce don. Notre fils jouait au foot et il se faisait mal régulièrement. Si bien qu'une fois qu'il s'était fait une entorse, alors qu'il était allé la voir juste avant d'aller passer une radio, le médecin n'en était pas revenu que tout soit ainsi bien en place. Bon, il est évident qu'il ne faut pas tomber chez un charlatan qui pourrait faire plus de mal que de bien.
Faut-il y croire pour que ça marche ? Sûrement que cela a une influence, car si l'on y va contraint et forcé, il y a toutes les chances pour que cela ne marche pas. Mais je pense que ces personnes ont vraiment un don, et que si elles ont ce don, c'est pour en faire profiter les personnes qui en ont besoin. Cela ne dispense pas d'aller consulter le médecin, mais, dans le cas du zona par exemple, cela peut soulager la douleur, c'est tout de même pas rien !
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lundi 25 janvier 2016

Sentir son corps est essentiel

Un extrait du livre : "L'amour et les forêts" de Eric Reinhardt. Des mots qui m'ont touchée...

« (...) Une personne qui n'est jamais touchée, je le sens. C'est difficile à supporter, de n'être jamais touché. Je constate souvent ce manque chez mes clientes les plus âgées, plus personne ne veut entrer en contact physique avec elles et elles en souffrent, elles sont en demande, elles veulent qu'on leur caresse le visage, qu'on leur caresse les bras, qu'on leur caresse le dos et les épaules. Qu'on leur prenne la main. C'est un besoin, d'être touché, un besoin vital. J'ai vu des femmes s'écrouler, après un massage. Je leur masse longuement le corps, je sens qu'il se passe quelque chose de fort et juste après je les vois qui s'écroulent et qui pleurent dans mon salon sans pouvoir s'arrêter, au point que je doive annuler le rendez-vous d'après. Des femmes absolument inconsolables, dont j'avais senti qu'elles n'avaient pas été touchées depuis des années, comme si mes mains avaient fait remonter dans leur mémoire le souvenir qu'elles possédaient un corps, et que sentir son corps est essentiel, que c'est dans le fond la plus belle chose qui soit. »
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vendredi 22 janvier 2016

L'amour et les forêts

Je viens de finir de lire un magnifique livre que je vous conseille vivement : "L'AMOUR ET LES FORETS" de Eric Reinhardt. Un roman bouleversant, poignant, inquiétant...


Quatrième de couverture :
« A l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte. »
Récit poignant d'une émancipation féminine, "L'amour et les forêts" est un texte fascinant, où la volonté d'être libre se dresse contre l'avilissement
Eric Reinhardt, né à Nancy en 1965, est romancier et dramaturge. Il vit et travaille à Paris. Ses deux derniers romans, "Cendrillon" (2007) et "Le système Victoria" (2011), ont rencontré un important succès.

Lu et pris sur Télérama :
« (...) Epouse d'un cadre commercial sournois et complexé, elle raconte à Reinhardt être victime de harcèlement conjugal ; de plus en plus violent depuis l'aveu au mari d'un bref mais explosif adultère. Bénédicte Ombredanne ne trouvera de paix que dans la clinique psychiatrique où l'a conduite sa tentative de suicide...
De ces confidences à l'écrivain admiré, celle qui ne croit comme lui qu'au pouvoir salvateur des mots, à la sublimation par la littérature, aurait aimé faire art. Mais elle ne s'en sent pas le talent. Alors elle offre sa vie à Reinhardt pour qu'il la magnifie. Et il obéit. Et il trouve la forme chahutée, sensuelle, abrupte, en flash-back et monologues, pour témoigner des torturantes humiliations domestiques. Jusqu'à la désolation d'être ; jusqu'à la suicidaire reddition à plus fort que soi. L'écrivain si doué pour observer la société française, décrire les perversités du libéralisme et du monde de l'entreprise, se révèle alors métaphysique et bouleversant arpenteur des douleurs de l'esprit.
Qu'on ne s'y trompe pas en effet. L'Amour et les forêts n'est pas le roman du harcèlement conjugal. Le harcèlement devient plutôt ici la métaphore des dangers qui menacent nos rêves, des violeurs qui guettent nos âmes. Que sait-on des pouvoirs de l'autre ? De ses outrances, de ses petitesses ? Qu'est-on capable, aussi, d'offrir de soi ? Que connaît-on au juste de soi ? (...) » (Fabienne Pascaud)
-> Lire l'article en entier ici :​ Télérama.
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lundi 18 janvier 2016

Il y a toujours une fenêtre éclairée...

 

Il a beaucoup neigé chez moi aujourd'hui. J'ai fait cette photo ce soir, alors que la nuit tombait.
J'ai aimé voir cette fenêtre éclairée au loin et j'ai pensé au poème de Paul Eluard :

La nuit n'est jamais complète 
Il y a toujours puisque je le dis 
Puisque je l'affirme 
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte 
Une fenêtre éclairée 
Il y a toujours un rêve qui veille 
Désir à combler faim à satisfaire 
Un cœur généreux 
Une main tendue une main ouverte 
Des yeux attentifs 
Une vie la vie à se partager

Paul Eluard
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mardi 12 janvier 2016

Entre Dieu et moi, c'est fini

« Pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d'abord bien s'en souvenir. »

« Et pendant que je me coltinais ma petite vie, quelque chose s'est passé dans celle de Pia. Peut-être quand j'ai fait un exercice de gym débile ou du head-banging devant la télé? En tout cas, je n'étais pas près d'elle quand elle a eu besoin de moi, et en y repensant je me tape la tête contre le mur, si souvent qu'on ne voit presque plus les fleurs jaune caca d'oie sur le papier peint. Je ne saurais jamais si être à ses côtés aurait changé quelque chose. »

« On n'a pas de statut quand on a perdu un ami ! Si ton mari meurt, tu deviens veuve, une veuve vêtue de noir et les gens baissent la voix en ta présence pendant des années. Si c'est ton meilleur ami qui meurt, les gens te demandent après quelque temps pourquoi tu broies encore du noir. »

-> Katarina Mazetti - "Entre Dieu et moi, c'est fini"


Après avoir lu de cette auteure : "Le mec de la tombe d'à côté", "Le caveau de famille", "Mon doudou divin" et "Les larmes de Tarzan", je lis actuellement "Entre Dieu et moi, c'est fini", l'histoire d'une adolescente de 16 ans, bourrée de complexes, se posant plein de questions, et qui vient de perdre sa meilleure amie et confidente.
J'aime beaucoup lire les romans de Katarina Mazetti. Ses personnages sont à la fois drôles et émouvants, et tellement touchants.
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lundi 11 janvier 2016

Lui aussi nous a quittés... David Bowie

Lui aussi était né un 8 janvier... Lui aussi avait perdu son père en 1969...
Tout comme Jean. Je viens de le lire.
Et lui aussi nous a quittés... David Bowie...


vendredi 8 janvier 2016

David Gilmour - The Blue

Pour lui
Parce que c'est aujourd'hui une date particulière
Parce qu'il aimait cet artiste
Parce que je l'aime moi aussi
Parce que la chanson est belle
Parce que le Bleu...


Je vais revenir bientôt...
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