mercredi 31 août 2022

dimanche 28 août 2022

samedi 27 août 2022

mercredi 24 août 2022

Renaissance

Un jeune érable, après avoir subi la canicule, a bien failli ne pas s'en relever, mais la pluie abondante d'il y a quelques jours, va peut-être bien lui sauver la vie... 🙂

lundi 22 août 2022

Deux têtes à la fenêtre

Une peinture de Chagall que je trouve très belle, et que j'ai envie de partager avec vous. 
Elle m'évoque beaucoup de douceur, de tendresse, d'amour...

Deux têtes à la fenêtre - Marc Chagall

« J'ai choisi la peinture parce qu'elle m'était autant nécessaire que la nourriture. Elle me semblait être une fenêtre par laquelle je pouvais m'envoler dans un autre monde. » (Marc Chagall)

« Donne-moi mille baisers, et puis cent, et puis mille autres, puis une seconde fois cent. Ensuite lorsque nous nous serons embrassés des milliers de fois, nous brouillerons les comptes pour ne plus les reconnaître, de peur qu'un esprit malin ne puisse nous jeter le mauvais œil. » (Catulle)

vendredi 19 août 2022

Juste quelqu'un de bien / Enzo Enzo


Une très belle version, tout en douceur, en tendresse, en sensibilité... 

Je découvre Enzo Enzo, je ne l'avais jamais bien écoutée jusqu'à présent.
Cette chanson : Juste quelqu'un de bien, je l'avais déjà entendue (elle date de 1994) mais elle ne m'avait pas plus touchée que cela, alors que ce matin, je suis sensible à ses mots, à sa douceur, à son rythme. 
Je découvre l'univers actuel de Enzo Enzo, et il me plaît bien. Je vais approfondir, et prendre le temps d'écouter ses chansons, car il y en a de très belles.

Les paroles →  « Quelqu'un de bien »

jeudi 18 août 2022

Dans la mer vivante des rêves éveillés...

Un livre acheté récemment, un livre passionnant ! 

Résumé :
« Réunis dans une chambre d'hôpital à Hobart en Tasmanie, Anna et ses deux frères veillent leur mère, Francie, récemment victime d'une hémorragie cérébrale. Dehors, les incendies font rage, et, tandis que le monde se meurt, la fratrie décide de maintenir la vieille femme en vie - contre sa volonté et l'avis des docteurs. Alors que commence pour Francie un long calvaire médical, sa fille Anna est touchée par un étrange phénomène : des parties de son corps s'effacent. Un doigt tout d'abord, puis quelques mois plus tard un genou... Étonnamment, Anna ne ressent ni douleur ni gêne, et personne ne semble remarquer le mal qui l'affecte. Se pourrait-il que sa propre "extinction" passe inaperçue, voire qu'elle suscite l'indifférence ?
Sommes-nous encore capables d'aimer, de renouer avec les êtres et les choses qui nous entourent et de vivre avec la beauté ? Face à la disparition accélérée du vivant, Richard Flanagan livre une réponse singulière et poignante dans cette fable écologique où stupeur et espoir s'entremêlent. Une ode à la splendeur éphémère du monde. »

Extrait :
« Elle avait appris que les gens étaient spectaculairement inattentifs, croyant voir la même personne alors qu'elle disparaissait sous leurs yeux. Eux-mêmes se dissolvaient peu à peu et pourtant personne ne semblait s'en apercevoir. Plus les choses changeaient et plus les gens fixaient leurs écrans, vivant ailleurs, le monde réel n'étant plus désormais que le simulacre du monde sur leurs écrans, et leur existence l'ombre de leur vie en ligne. Plus les gens étaient nombreux à disparaître plus il s'affirmaient sur Internet comme par une équation ou un transfert grotesques. »


Ce qui ressort de cette lecture :
La difficulté que les gens ont à laisser partir les personnes aimées, le fait de vouloir décider à leur place de leur propre vie (ici, acharnement pour garder en vie une mère qui désire mourir) et cela pour leur confort personnel, pour ne pas culpabiliser, par peur de se retrouver seuls, par peur de la mort, etc.
Le fait aussi que les gens vivent de plus en plus dans la virtualité, et du coup oublient la beauté du monde, oublient de regarder l'extérieur, oublient le sens premier de la vie et surtout oublient les personnes qui les entourent.
Ce livre suscite beaucoup de questionnements, les gens paraissent inhumains dans leurs réactions, mais c'est pourtant leur côté humain qui les fait agir ainsi (c'est mon avis), et puis il y a une part de poésie dans le récit que j'apprécie aussi.

mardi 16 août 2022

Un joli moment...


Lors du Festival de music country de Craponne/Arzon, le 31 juillet dernier, j'ai eu le plaisir d'entendre ce groupe en direct, groupe que je découvrais et qui m'a séduite...

La vidéo que je partage avec vous ce soir date de 2019. 
Le titre de la chanson : « Leather & Wood » (album : Wild Flowers).

mardi 9 août 2022

Le chemin des neuf mondes

« En 1985, le géographe et alpiniste Éric Julien entreprend une expédition dans les montagnes de Colombie. C'est là qu'il découvre les Indiens Kogis : victime d'un œdème pulmonaire, le jeune homme est sauvé par cette peuplade qui le soigne avec des plantes et des connaissances d'un autre temps. De retour à Paris, il découvre que ces Indiens sont les derniers héritiers des grandes cultures précolombiennes. (...) »

Extraits :

« Impression curieuse d'être le spectateur de sa propre vie, un spectateur inerte qui n'envisage pas une seconde qu'il peut choisir sa vie, en être acteur, et lui donner le sens qu'il désire. Et puis, que faire d'une telle liberté, d'une telle découverte ? Ce n'est pas tout d'être libre, encore faut-il pouvoir en faire quelque chose. Un jour, un ami m'a dit avoir été étonné par un oiseau à qui il avait ouvert la cage et qui ne s'envolait pas : « C'est curieux, il préfère sa cage dorée à la liberté. » La cage, on en connaît les limites, contre elles on peut se dresser, mais la liberté ? Parfois, la vie, cette magicienne, vous amène l'air de rien à sortir le nez, puis une main, puis l'autre, puis une jambe, puis le corps entier de votre cage. Lorsque, hasard ou nécessité, elle vous oblige à vivre, à naître, puis renaître encore à la conscience du monde, lorsqu'elle tisse devant vous ce chemin invisible qui relie les choses et les êtres, alors là... »

« S'il y a bien un point qui différencie nos sociétés occidentales de celles des Kogis, c'est bien celui de la verbalisation, de cette préoccupation permanente d'éviter les nœuds, les blocages, les non-dits qui déséquilibrent les hommes et les organisations. Cette volonté de faire circuler les mots, les énergies, les émotions, comme la terre qui se doit d'assurer la circulation de l'air, de l'eau, des courants et de l'énergie. La non-verbalisation entraîne la cristallisation de la colère, de la peur, de la souffrance, une cristallisation qui s'autoalimente jusqu'à la rupture. Là où les Kogis essaient d'anticiper ces ruptures, nos sociétés les subissent.
Dans nos sociétés occidentales (entreprises, familles, organisations, entendues au sens large du terme), il est très difficile pour les acteurs concernés de dire et de verbaliser leurs sentiments, peurs, limites, enjeux. Manque d'humilité, lâcheté, ignorance, colère, jalousie, parfois même indifférence, parce que non identifiés et non gérés, la diversité des sentiments humains nourrit et déforme les relations jusqu'à provoquer des déséquilibres majeurs qui peuvent s'incarner soit dans des conflits larvés ou violents, soit dans la création d'espaces de "non-dits" rapidement nourris par des interprétations, projections qui amplifient les phénomènes et les rumeurs.
Apprendre à identifier ses situations (personnelles et collectives), reconnaître les sensations, émotions, enjeux, sentiments qui les font vivre, leurs origines profondes, le contexte dans lequel elles s'inscrivent, les verbaliser, les exprimer, les partager, les gérer et gérer les réactions que cela peut susciter représente sans doute l'un des enjeux majeurs de nos sociétés occidentales. »

« La vie est simple, mais l'esprit humain a une capacité incroyable à la rendre compliquée, à nourrir des chimères qui gonflent et s'auto-alimentent jusqu'à devenir des entités douées d'un sens et d'une logique propres. Pauvres constructions, représentations au nom desquelles les hommes s'affrontent et oublient la simple et belle réalité du monde. Car tout est là, écrit autour de nous, accessible aux yeux et au cœur de celui qui accepte de voir, de sentir et d'entendre. Le vent, qui nous enseigne sa légèreté, qui nous parle de rencontres, de voyages, de diversités. Les arbres qui s'élancent vers le ciel et enfoncent leurs racines au plus profond de la terre, acteurs lumineux qui relient le ciel et la mère. La rose dont la fleur tendre et délicate offre son parfum sans rien attendre en retour. L'eau et la mer qui nous enseignent l'unité et le mouvement. »


Une belle lecture que je vous recommande. 


samedi 6 août 2022

ESSAIMER...

Dans les bois de MAROLS, village de caractère situé dans le Haut Forez et hébergeant de nombreux artistes, j'ai pu voir ce matin une exposition bien particulière, je la partage avec vous. Je vous conseille de cliquer sur chaque photo pour mieux voir les détails et de lire l'explication (dernière photo) pour mieux comprendre l'idée de l'artiste.


Exposition de Lika Guillemot.

Vue sur le village de Marols







vendredi 5 août 2022

La pluie, enfin...

Il a enfin plu cet après-midi, il y en avait besoin. J'espère que cette pluie fera du bien aux arbres du fond du pré, les pauvres...

Le soleil s'est tout de même invité en fin de journée, question de ne pas se faire oublier. Il a bien fait, il a créé une jolie lumière avec le ciel encore orageux.


jeudi 4 août 2022

Rencontre avec un magnifique HÊTRE

Lors de la randonnée menant à la passerelle himalayenne des Gorges du Lignon, rencontre avec un magnifique HÊTRE !








Ci-dessous la passerelle en question.
La photo a été faite fin avril de cette année avec mon téléphone.