mercredi 18 décembre 2013

Bonnes fêtes de fin d'année (Pause)

Passez de belles fêtes de fin d'année, toutes et tous !
Profitez de chaque petit instant de bonheur.
A bientôt. Je vous embrasse.

Photo faite le 8 décembre de cette année, de l'intérieur de notre verrière.
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lundi 16 décembre 2013

Ne le fuis pas !

« Le verbe aimer pèse des tonnes de chagrins, de joies, d'inquiétudes, de chair, de sang, de doutes, d'extases et de cris. Ne le fuis pas ! Le verbe ne pas aimer pèse encore plus lourd. »
-> Félix Leclerc

vendredi 13 décembre 2013

« De chair et d'âme »

Un très beau et riche documentaire de Raphaëlle Aellig Régnier qui réunit deux personnalités bien différentes : Alexandre Jollien, écrivain et philosophe suisse, atteint d'un sévère handicap cérébral-moteur dû à un étranglement par cordon ombilical à sa naissance, et Philippe Pozzo di Borgo, homme d'affaires français, devenu tétraplégique suite à un accident de parapente dont l'histoire a inspiré le film "Intouchables".

Une rencontre riche, intense, des mots vrais, justes, sans artifices.
J'ai envie de la partager avec vous.
Merci Anne de me l'avoir fait découvrir.

dimanche 8 décembre 2013

jeudi 5 décembre 2013

Certes elle nous protège mais elle nous emprisonne aussi


On met des années à se construire une carapace... Certes elle nous protège mais elle nous emprisonne aussi. Il faudra bien, tôt ou tard, trouver le moyen d'en sortir afin de se dégager de nos blocages et de libérer l'élan vital en nous.
-> Lise Côté

jeudi 28 novembre 2013

Juste une envie de tendresse

Je ne connaissais pas Luc Arbogast, je viens juste de le découvrir. Etonnant, émouvant, un très beau moment...

LA TENDRESSE

lundi 25 novembre 2013

Ranger, trier... bref : faire du vide

Cette semaine va être une semaine "rangement", "tri", je vais faire du vide. Je n'avais pas le temps de m'en occuper ces derniers temps, mais puisque le temps m'est offert, je vais m'y mettre. Pièce par pièce. Armoire après armoire. Placard après placard. Cela fait un certain moment que j'y pense lorsque je regarde entre autres dans mon bureau tout ce que j'ai entassé sur les rayons, toutes ces choses qui m'embarrassent, ces choses bouffeuses d'énergie, toutes ces choses dont je ne me sers pas. C'est fou ce que l'on peut entasser et s'encombrer de choses dont on ne se sert pas dans une maison. Choses qui pourraient servir à d'autres d'ailleurs. Je ne vais pas tout jeter, je vais proposer. Peut-être aussi faire un vide-grenier au printemps, je n'en ai jamais fait, ce serait l'occasion.
Je vais sûrement passer beaucoup de temps et d'énergie à ranger, trier, etc., mais je sais aussi que cela va me faire un bien énorme ! Allez, go ! :-)

Oh la la la vie en rose
Le rose qu'on nous propose
D'avoir les quantités d'choses
Qui donnent envie d'autre chose
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c'est d'avoir
De l'avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires
(...)

mercredi 20 novembre 2013

C'est difficile d'ouvrir une porte...

« Le Secret derrière la porte » - Joan Bennett

« C'est difficile d'ouvrir une porte quand on ignore ce que l'on va trouver derrière, mais c'est encore plus difficile de passer sa vie devant la porte sans l'ouvrir. Et le pire, tu sais quoi ? C'est de mourir sans savoir ce qu'il y avait derrière la porte. »
-> Jean-Paul Jody

mercredi 13 novembre 2013

Période d'interrogation et de transition

Voici enfin l'explication de texte... (sourire)

Depuis 24 ans, je travaillais chez moi pour une petite société de photocomposition. Je faisais de la mise en page de manuels scolaires et ouvrages divers. Un travail intéressant, varié et agréable. Un travail que j'avais trouvé alors que mes fils étaient encore petits, et du fait que je pouvais l'exercer à domicile, il m'a permis de les voir grandir et d'en profiter au maximum. Ce que je ne regretterai jamais.
Il y a quinze jours, mon patron m'a convoquée pour m'annoncer la nouvelle : dépôt de bilan. Pas assez de réformes dans le domaine scolaire et trop de concurrence. Je ne m'y attendais pas. Vu que je travaillais chez moi, et que l'on m'approvisionnait régulièrement en travail, je n'ai rien vu venir. Du moins, pas à ce point. Me voici donc avec un nouveau statut. De celui de travailleuse, je vais passer à celui de chômeuse. Et vu mon âge, il serait étonnant que je retrouve un autre travail, du moins pas de cette qualité. J'ai passé plusieurs jours où je n'étais vraiment pas bien, j'étais déboussolée, désorganisée, je tournais en rond, ainsi que mes pensées. Et puis j'ai conclu que ce devait être ainsi, et que la suite serait celle qui devrait l'être. De toute façon, je n'ai pas d'autre choix que celui de m'adapter à ce nouveau statut. Et finalement, c'est peut-être l'occasion de me tourner vers autre chose ou d'en profiter pour faire des choses qui me tiennent à coeur et auxquelles je n'avais pas de temps à consacrer par manque de temps justement.
Lorsqu'on a vécu des événements tragiques et douloureux, ou qu'il s'en passe autour de soi, on peut se permettre de relativiser et c'est ce que j'ai décidé de faire, et je me dis qu'après tout, c'est peut-être une aubaine...
C'est pour cela aussi que je suis moins présente sur le net, car qui dit un changement en entraîne forcément d'autres, et changement d'habitudes aussi.
Mais je suis toujours là... (sourire)

Leonid Kozienko

lundi 4 novembre 2013

C’est forcément devenir un nouveau quelqu’un...

Photo trouvée sur le net.
« Ancien libraire, ancien boucher, ancien coiffeur, ça veut rien dire: être un ancien quelque chose, c’est forcément devenir un nouveau quelqu’un ! » 
-> Daniel Pennac

Une citation qui me parle beaucoup en cette période. Je reviendrai prochainement vous en expliquer la raison... A bientôt.

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Rajout à cette note, car la citation que j'ai reçue ce matin sur ma boîte mail, est tout à fait d'actualité. Comme quoi... (sourire)

« Tu dois abandonner la vie que tu as planifiée pour pouvoir vivre la vie qui t'attend. » 
(Joseph Campbell)
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lundi 28 octobre 2013

Chaque arbre est le symbole vivant de la paix et de l’espoir


« Les arbres ont tenu une place essentielle dans ma vie et m’ont appris bien des leçons. Chaque arbre est le symbole vivant de la paix et de l’espoir. Avec ses racines profondément ancrées dans la terre et ses branches qui s’élancent vers le ciel, il nous dit que pour aspirer à aller toujours plus haut, nous aussi nous devons être bien enracinés au sol car, aussi haut que nous nous élancions, c’est toujours de nos racines que nous puisons notre force. »

-> Wangari Maatha

Photos faites ce week-end dernier dans le Puy-de-Dôme

mercredi 23 octobre 2013

Faute de mots...

Faute de mots, mais pas (faute) d'émotions, un ciel de chez moi, légèrement contrasté par mes soins pour faire ressortir ces superbes nuages. A bientôt.

samedi 19 octobre 2013

Lorsque l'ombre fait place à la lumière...

Lorsque les yeux s'ouvrent enfin,
lorsque le sourire apparaît,
lorsque l'ombre fait place à la lumière...

Des nouvelles encourageantes et pleines d'espoir...


* Cette photo a été faite de l'intérieur de la tour du château de Chalencon.
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lundi 14 octobre 2013

La Prière (George Brassens, 1972)

Si belle chanson...

J'aime cette version, malgré la voix un peu enrouée ce jour-là de Brassens.


lundi 7 octobre 2013

Le Chemin du Coeur - La Pierre d'Uruguay

N'ayant pas trop le goût ces jours de publier de nouveaux billets, -pas le coeur ni la tête à cela-, je mets donc mon blog en pause pendant quelques jours, ce qui ne m'empêchera pas de vous rendre visite. Je vous laisse avec cette vidéo de "La Pierre d'Uruguay". Peut-être en avez-vous entendu parler ? C'est une amie qui me l'a fait connaître il y a quelques semaines. La vidéo dure 1 heure, elle raconte son histoire, une histoire passionnante. Si le coeur vous en dit, à vous de la découvrir :


« LA PIERRE D'URUGUAY
Une agate de 130 millions d'années
Un message émanant pour l'Etre Humain et notre planète

 La pierre d'Uruguay 

Il y a environ 40 ans, Laires Luciano Lucas supervisait dans sa mine, située à une quinzaine de kilomètres de la ville d’Artigas en Uruguay, une exportation d’agates. L’une d’elles fut écartée de ce départ pour l’étranger, car elle était creuse. Il s’agit d’une géode qui présente un orifice dans l’une des parois, raison pour laquelle elle est rejetée du camion. La pierre se divise en deux et reste sur place. Quelque temps plus tard, Lucas la trouve et constate, en rassemblant les deux morceaux de la géode, que celle-ci a la forme d’un cœur et qu’à l’intérieur il y a des inscriptions et des symboles. 
« Nous nous trouvons devant quelque chose de supérieur à l’homme » affirme Lucas, et depuis ce moment, la famille Lucas s’occupe de la géode avec dévouement et admiration, et sans but lucratif. Elle est en agate, avec des cristaux de quartz. Son poids approximatif est de 8 kilogrammes.
-> SITE français lecheminducoeur.org/» 

mardi 1 octobre 2013

Un billet grave, ce soir

Après des billets légers, un billet grave ce soir : une jeune femme âgée de 23 ans que je connais bien, a eu un accident de voiture ce matin, je l'ai appris en fin d'après-midi et j'en suis toute bouleversée. Elle est dans le coma, et le pronostic vital est engagé. Il faut attendre 48 heures pour que les médecins se prononcent. Je vous demande de lui envoyer avec moi le plus de pensées positives possible, je vous demande de prier pour elle, afin qu'elle s'en sorte le mieux possible. Merci.
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lundi 30 septembre 2013

Drôle de brindille...

Photo trouvée sur le net
Celui que j'ai sauvé était encore
plus petit que celui-ci !
On fait des rencontres inattendues, parfois, et celle-ci, j'ai bien failli la louper, et même que j'ai failli lui marcher dessus ! Hier, alors que nous faisons une balade avec des amis, je regarde machinalement sur le sol (nous étions sur une route goudronnée à cet instant-là), et je vois comme une brindille. Je continue d'avancer, et puis je me dis : "elle est bizarre cette brindille". Je reviens sur mes pas, et devinez ce que je vois ? Non, pas une vipère, j'en ai vu une vendredi en me baladant, une belle vipère d'ailleurs qui est passée presque sous mes pieds !... Je disais donc : Je reviens sur mes pas, et examine cette brindille de plus près. En fait, ce n'est pas du tout une brindille, c'est un adorable, oui, oui, un adorable bébé lézard, tout petit, petit. Mais il va se faire écraser l'inconscient ! Alors, je prends une feuille de maïs (il y avait un champ juste à côté), je lui donne la forme d'une cuiller, et je fais monter le petit lézard dedans (je l'aurais certainement écrasé en voulant l'attraper avec les doigts, il était si minus). Je dépose la feuille et la petite bestiole dans l'herbe sur le bas côté de la route.
Et voilà ! Histoire toute bête, vous me direz, et sans grand intérêt, mais pour moi c'était un petit bonheur du jour. Sauver une toute petite bête d'une mort certaine. Il m'en faut peu, je sais, mais ce sont ces petits bonheurs qui me donnent le sourire... et je me dis alors que je sais m'émerveiller d'un tout petit rien et que c'est bon signe !... :-)
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vendredi 27 septembre 2013

Petit oiseau solitaire


C'était en fin de journée, cet été, le soleil se couchait, et je me baladais sur une plage bretonne. Lorsque j'ai aperçu ce petit oiseau solitaire blotti dans le creux d'un rocher. Il était juste à quelques mètres de moi. Il me regardait de ses petits yeux vifs et intelligents. Il s'est laissé photographier sans bouger d'une plume. Cette photo sera la photo du vendredi.
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mardi 24 septembre 2013

Les mots tendres... de Julos Beaucarne

Julos Beaucarne - J'adore cette photo...
Les mots tendres quand ils sont nus font basculer les vies noires. 
Un seul mot d'amour remue et perce la carapace du noir. 
(Julos Beaucarne)

Vous connaissez sûrement Julos Beaucarne ? Lisez ses mots, écoutez ses chansons, regardez son visage... C'est un être bon, c'est une belle personne. Si seulement il pouvait donner un concert près de chez moi, je n'hésiterais pas une seconde, je m'y rendrais, c'est certain ! 
Si vous ne connaissez pas son site, c'est ici -> Julos Beaucarne.
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vendredi 20 septembre 2013

C'est la fin de la semaine, alors... une photo !

Et voici ma photo de fin de semaine !... que vous attendiez toutes et tous avec impatience j'en suis sûre ! (sourire) En fait, cela pourrait bien devenir une habitude de poster le vendredi soir une photo que j'aime. Enfin, on verra bien, car je n'aime pas trop ce mot "habitude"...

Ces derniers jours, j'ai pris du retard dans mes visites chez vous, amis blogueurs. J'ai également pris du retard pour répondre à vos commentaires. Le temps passe si vite et les journées sont tellement courtes, mais je viendrai vous faire un petit coucou ce week-end ! :-)

Un très agréable week-end ensoleillé à vous toutes et tous ! 

"Le coeur de la pierre" (merci Philippe pour l'idée du titre :-))
Photo faite cet été au château de Chalencon

jeudi 19 septembre 2013

« Les nourritures affectives nous sont vitales »

Lu sur le site "Club Nouvelles Clés". Très intéressant. 
A lire, si vous avez le temps et l'envie...

« Aujourd’hui, partout dans le monde des chercheurs en psychologie, en neurologie, en éthologie, en écologie, en économie, ou en sciences de l’évolution, affirment, de plus en plus clairement, que l’altruisme, la coopération, la solidarité, bref l’amour, est au cœur du vivant et que nous devons favoriser son expansion dans la société. Si cela s’impose plus que jamais, c’est que nous sommes entrés dans l’anthropocène, c’est-à-dire dans une ère géologique dont l’humanité est l’acteur n°1. Désormais, le sort de la biosphère elle-même, donc des générations futures, se trouve entre nos mains. S’en sortir sans altruisme est devenu impossible. L’altruisme et l’égoïsme sont au cœur de la question écologique. Pour clarifier les motivations altruistes, l’expérimentation scientifique a été nécessaire. Aujourd’hui, nous avons la preuve mathématique, ou plutôt statistique, qu’un égoïste absolu tomberait malade et mourrait de solitude, après avoir rendu son entourage malheureux.
À quelle définition de l’amour cela nous mène-t-il ? Les émotions positives, telles que le contentement, la gratitude, l’émerveillement, l’enthousiasme, l’inspiration et l’amour ne procèdent pas simplement d’une absence d’émotions négatives : l’amour est bien plus qu’une absence de haine. L’amour n’est pas non plus réductible au coup de foudre romantique. L’amour exige que l’on passe à un stade plus constructif. C’est un exercice permanent au fil de la journée, une répétition constante d’une « résonance positive » avec l’autre, une l’attention portée à ses besoins réels, un renouvellement incessant du désir de l’aider à les satisfaire. C’est ça, aimer !
N’aimons-nous pas trop mal ou trop peu ? Bien sur. Comment aimer davantage et mieux ? Pour la plupart d’entre nous, il est naturel de se montrer sincèrement bienveillant à l’égard d’un être cher ou de toute personne bien intentionnée à notre égard. Mais il semble a priori plus difficile d’étendre cette bienveillance à de nombreux individus et, tout particulièrement à ceux qui nous traitent mal. Il faut bien sûr être réaliste : on ne peut concrètement manifester de la même manière son affection et son amour à tous les êtres vivants. Il est normal que les effets de notre amour concernent certaines personnes plus que d’autres. Toutefois, une relation particulière avec un compagnon ou une compagne n’a aucune raison de limiter l’amour et la compassion que l’on peut ressentir pour tous les êtres. Cette limitation, lorsqu’elle se produit, s’appelle attachement. Celui-ci est nuisible dans la mesure où il restreint inutilement le champ de l’amour altruiste. Le soleil ne rayonne plus dans toutes les directions, il ne reste plus qu’un mince faisceau de lumière. Cet attachement est source de souffrance, car l’amour égocentrique se heurte constamment aux barrières qu’il a lui-même érigées. Le désir possessif et exclusif, l’obsession et la jalousie n’ont en effet de sens que dans l’univers clos de l’attachement. L’amour altruiste est l’expression la plus élevée de la nature humaine, tant que cette nature n’est pas viciée, obscurcie et distordue par les manipulations de l’ego. L’amour altruiste ouvre une porte intérieure qui rend inopérant le sentiment de l’importance de soi, donc la peur ; il nous permet de donner avec joie et de recevoir avec gratitude. »

(Source : Nouvelles Clés)

mercredi 18 septembre 2013

Un simple caillou blanc

J'avais déjà posté ce poème il y a quelques années sur mon blog "Un coeur qui bat". Je l'ai retrouvé et je me suis dit qu'il accompagnerait magnifiquement bien la photo que j'ai faite cet été de cette petite pierre en forme de coeur trouvée sur une plage de Bretagne. Revoici donc le poème pour celles et ceux qui ne le connaîtraient pas, je le trouve très beau : 

Bien serré au creux de ta paume,
Le caillou blanc ramassé en chemin
S'est endormi, tiède comme un oiseau

Mais soudain on dirait qu'il bouge
Il vient de frémir dans ta main,
C'est un coeur qui bat sourdement

Un simple caillou blanc
Comme le coeur du monde dans ta main.

 Pierre Gabriel
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vendredi 13 septembre 2013

jeudi 12 septembre 2013

L'amour n'accepte jamais « non » comme réponse

Peinture de Miró
« Ne sois jamais découragé si l’amour ne t’est pas rendu immédiatement. Sache simplement que tôt ou tard il le sera et donc fais en sorte que l’amour coule sans cesse car l’amour n’accepte jamais « non » comme réponse. L’amour n’est jamais battu. L’amour n’est pas comme un escargot, il ne se retire jamais dans sa coquille quand on le repousse ou le rejette. Il continue à aimer. » 
-> Eileen Caddy

mercredi 11 septembre 2013

La vérité de notre enfance est conservée dans notre corps

« La vérité de notre enfance est conservée dans notre corps ; bien que nous puissions la réprimer, jamais nous ne pourrons l'altérer. Notre intellect peut être trompé, nos sentiments manipulés, nos conceptions troublées et notre corps mystifié par des médicaments. Mais un beau jour, notre corps va nous présenter l'addition car il est incorruptible comme un enfant qui, l'esprit entier, n'accepte aucun compromis ni aucune excuse. Il ne cessera de nous tourmenter jusqu'à ce que nous arrêtions de fuir la vérité. » (Alice Miller)
-> "Après l'extase, la lessive" de Jack Kornfield, p. 267.

Oups... pas évident... mais certainement vrai...
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lundi 9 septembre 2013

La nostalgie

Récemment, mon amie blogueuse Lydaine a déposé, sous l'un de mes billets, des mots que je trouve très vrais et que j'ai envie de partager avec vous. Les voici :

« La nostalgie peut parfois être un refuge trompeur et un prétexte facile pour éviter de réfléchir avec cœur et lucidité... »

Et cette si belle chanson écrite par Georges Moustaki et interprétée par Serge Reggiani m'est revenue en mémoire. Pour vous aussi :

dimanche 8 septembre 2013

Réveillez-moi !

Je rêve et je sais que je suis dans un rêve. Je voudrais bien me réveiller mais je n'y arrive pas. Je suis allongée dans mon lit et je ne peux pas bouger, j'ai l'impression que quelque chose me recouvre, m'immobilise, m'étouffe. J'essaie de crier, mais aucun son ne sort. C'est pourtant la seule issue pour sortir de mon rêve car, alors, mon mari m'entendant crier, me réveillera (il a l'habitude, cela m'arrive parfois de crier en dormant) et me sortira de ce rêve dont je suis prisonnière. Alors je fais un effort surhumain pour qu'un son sorte de ma gorge. J'y arrive enfin, je crie et je réveille mon mari, qui me réveille. Ouf ! me voilà sortie de ce cauchemar ! Mais que se passerait-il si je n'arrivais pas à crier ? Resterais-je coincée dans mon rêve ? C'est extrêmement désagréable et angoissant, si bien que j'ai beaucoup de mal à me rendormir ensuite, et j'appréhende les nuits suivantes, de peur de me retrouver à nouveau enfermée dans un tel rêve.
Serais-je une angoissée, moi la calme, la douce, la tranquille Françoise ?... :-)

Et vous, faites-vous des rêves ou cauchemars de ce genre ?... Dites moi...

vendredi 6 septembre 2013

Le ciel de ce soir...



« Nos pensées montent au ciel comme des fumées. Elles l'obscurcissent. Je n'ai rien fait aujourd'hui et je n'ai rien pensé. Le ciel est venu manger dans ma main. Maintenant c'est le soir mais je ne veux pas laisser filer ce jour sans vous en donner le plus beau. »
(L'homme-joie - Christian Bobin)


mercredi 4 septembre 2013

Et vous, quelle sera votre poésie ?

Cet été, j'ai revu avec plaisir le film : "Le cercle des poètes disparus" de Peter Weir.

Un des extraits que je préfère :
« Que le prodigieux spectacle continue, et que tu peux y apporter ta rime. »

 

mardi 3 septembre 2013

Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins

Extrait d'un livre lu cet été : 
« Va où ton coeur te porte » de Susanna Tamaro :
« "Les jeunes, dit-elle souvent au beau milieu d'un discours, n'ont pas de coeur, ils n'ont plus le respect qu'ils avaient autrefois." Pour couper court, j'acquiesce mais au fond de moi je suis convaincue que le coeur n'a pas changé, il y a moins d'hypocrisie, voilà tout. Les jeunes ne sont pas naturellement égoïstes, de même que les vieux ne sont pas naturellement sages. Compréhension et superficialité ne sont pas liées à l'âge mais au chemin que chacun parcourt. Quelque part, je ne sais plus où, j'ai lu récemment un dicton des indiens d'Amérique qui disait : « Avant de juger une personne, marche pendant trois lunes dans ses mocassins. » Il m'a tellement plu que pour ne pas l'oublier, je l'ai recopié sur le bloc-notes près du téléphone. Vues de l'extérieur, beaucoup de vie paraissent ratées, irrationnelles, folles. Tant que l'on est à l'extérieur, il est aisé de se tromper sur autrui. Ce n'est que de l'intérieur, en marchant trois lunes dans ses mocassins, que l'on peut comprendre les motivations, les sentiments, ce qui fait agir une personne de telle façon et pas d'une autre. La compréhension est le résultat de l'humilité, non de l'orgueil de savoir. » (pp. 197-198)

lundi 2 septembre 2013

L'Univers du poète ferrailleur, Robert Coudray

Cet été, je suis donc allée en Bretagne. Je me suis baladée, j'ai visité, j'ai découvert, mais bien sûr, je n'ai pas eu le temps de tout voir. Et pourtant, un lieu vaut sûrement le détour, un lieu où je me rendrai certainement lors de ma prochaine escapade bretonne. Je l'ai découvert grâce à ma soeur qui, elle, s'y est rendue. Elle m'a fait voir des photos, elle m'a raconté. Et je sais d'avance que j'aimerai ce lieu. Il s'appelle : "L'Univers du poète ferrailleur". Ce poète s'appelle Robert Coudray. Cliquez sur son nom ou sur le nom de son Univers, vous pourrez vous aussi le découvrir.

Et ces paroles de Robert Coudray qui m'ont évidemment parlé (petit clic sur la photo pour l'agrandir) :

vendredi 30 août 2013

Encore quelques photos de Bretagne, puis je passerai à autre chose car la rentrée approche et les vacances s'éloignent...

De gauche à droite et de haut en bas :
- un papillon citron posé sur un buddleia au village Le Guerno
- la Pointe de la Jument près de Tregunc
- Concarneau*
- La Forêt Fouesnant à marée haute
- Vagues, plage de Trévignon
- Vue de la plage de Trévignon
- Soleil couchant sur l'océan à la plage de Trévignon
- Mouette à la plage de Trévignon
- Pointe de la Torche et ses surfeurs (il faisait un sale temps ce jour-là, mais j'aimais bien l'ambiance que cela créait)
- Bateaux de pêche partant et arrivant à Guilvinec

* J'ai eu le grand plaisir à Concarneau de faire la connaissance de France, une amie blogueuse, qui se trouvait là-bas la même semaine que moi. Une belle rencontre. Encore une fois, je n'ai pas été déçue et j'ai rencontré une "France" telle qu'elle se montre sur son blog : naturelle, simple et souriante. Par contre, rencontre un peu trop courte à mon goût... n'est-ce pas, France ? :-)

Note : Pour les amateurs de photos, j'en mettrai d'autres au fil des jours sur mon blog Photos + celles-ci en grand format.

dimanche 25 août 2013

En attendant le "vrai" retour…

Plage de la Pointe de Trevignon (Bretagne)... (petit clic sur la photo)


Un cadeau déposé délicatement par la mer sur les grains de sable...


jeudi 11 juillet 2013

Il est venu le temps de ma pause estivale...


Il est venu le temps de ma pause estivale. Je ne suis pas encore en vacances, celles-ci seront prises en deux temps d'ailleurs cet été, mais j'ai envie de profiter de l'extérieur et de ce soleil enfin joliment présent. Et puis le monde de la blogosphère se vide tout doucement, la toile se met au ralenti et je vais suivre son rythme. 

D'ici mon retour, début septembre, je serai allée en Bretagne, et puis... mais je vous raconterai tout cela dès mon retour, rien ne presse. Juste, durant mes congés, je vais beaucoup profiter de mes quatre petits-fils et mes plus belles journées de vacances seront celles-ci.
Mais je vais continuer à vous visiter ces jours, et encore d'autres jours, car je ne suis pas encore partie !

Passez un bel été et de bonnes vacances, et prenez soin de vous. Je vous embrasse.

AJOUTS
- Si vous voulez découvrir un peu  de la région où je vis (la Haute-Loire), allez visiter ce joli petit village médiéval qui se trouve à une trentaine de kms de chez moi, il vaut le détour : petit clic ici 

- Toujours près de chez moi, pour les amateurs de music country, les 26, 27 et 28 juillet : Festival Country de Craponne sur Arzon
J'y suis allée déjà plusieurs fois, et je me suis à chaque fois régalée ! :-)

- Toujours dans ma région, un tout autre genre de musique cette fois : Le Festival de musique sacrée de la Chaise-Dieu. Je n'y suis jamais allée, mais mon frère ne manquait pas de s'y rendre, lui, l'amoureux de la belle musique...
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mardi 9 juillet 2013

Dispute pour un coin... de penderie !

L'été dernier, en Bretagne, pendant nos vacances, alors que nous prenions notre repas dans une crêperie, deux jeunes amoureux sont entrés et se sont installés à une table pas très loin de la nôtre. Très amoureux ces deux-là. De grands sourires, des rigolades, des regards qui en disent long. C'est charmant, attendrissant… Ils discutent de chose et d'autre. Bon, nous n'écoutons pas tout, hein ! mais nous entendons des bribes de leur conversation. Et puis arrive un moment, le moment, où le jeune homme dit que leur appartement est vraiment trop petit, et qu'il n'a pas de place pour ranger ses affaires dans la penderie. Elle, haussant le ton : "Tu plaisantes, mon chéri ?“ Lui : "Non, pas du tout !" Elle : "Non mais, tu rigoles vraiment, tu prends toute la place ! J'ai juste un petit coin pour moi." Et lui à protester : "Mais non, ma chérie, tu dis n'importe quoi ! c'est toi qui prends toute la place dans la penderie !" Et la conversation s'anime de plus en plus, s'envenime même, des reproches fusent, des remarques désagréables. Et ces amoureux, si mignons au départ, deviennent… "moches". Ils finissent rapidement de prendre leur repas, sans un mot cette fois, paient la note, et sortent du restaurant… en se faisant la gueule ! Et tout cela pour une histoire de penderie... Se gâcher un repas d'amoureux pour un coin de penderie ! Ils n'ont rien compris ces deux-là… Mais bon, cela leur aura peut-être permis d'avoir une réelle explication, et aussi une jolie réconciliation… Et en y réfléchissant bien, cela nous arrive aussi parfois de nous chamailler pour des broutilles et de gâcher ainsi un joli moment... Non ?  (sourire)

lundi 8 juillet 2013

Mon blog : questionnement… mais finalement…

Questionnement :
Au tout début, j'ai créé ce blog pour parler "avec mes mots" (contrairement à mon ancien blog "Un coeur qui bat" où j'utilisais essentiellement les mots des autres (textes, citations, etc.)). Et puis je me rends compte que "J'ai envie d'en parler" ressemble de plus en plus à "Un coeur qui bat". Je mets de plus en plus de textes empruntés ici et là, et beaucoup moins de billets écrits par mes soins et d'ordre plus personnel. Il est vrai qu'il est plus facile de mettre les mots des autres, plus rapide aussi. Mais cela ne me convient qu'à moitié. Je pense que je vais essayer de revenir à un blog plus intime, ou alors, lorsque je mettrai des textes, essayer d'y mettre des mots personnels exprimant mon ressenti à moi.
Je vais essayer… sinon ce n'est pas la peine d'avoir créé un nouveau blog si c'est pour revenir à ce que je faisais avant, j'ai envie d'avancer et non pas de revenir en arrière…

Mais finalement :
- Je viens de relire mes billets des dernières semaines. J'ai été un peu sévère avec moi, car il y a tout de même pas mal de billets écrits par moi et d'ordre personnel. Ouf !… tout n'est pas perdu !… (sourire)

Bon, voilà un billet pour pas grand-chose, une réflexion à voix haute, on va dire… mais s'il ne vous a point trop apporté, il aura eu le mérite de me faire réfléchir à la question (quelle question ?…) et de me faire exécuter un petit travail d'écriture… (un des buts premiers de ce blog, également…) (re-sourire)
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La juste mesure

« S'il est une distance utile et même indispensable pour ne pas se lancer dans des aventures à l'évidence vouées à l'échec, il en est une qui, si elle est excessive, devient vite synonyme d'ennui, de platitude et de monotonie : cette attitude de repli, si elle met hors d'état de souffrir, met également hors d'état de vivre. Et le risque finit par être de ne plus vouloir en prendre aucun, de ne plus savoir en prendre aucun ». (Catherine Bensaïd)

vendredi 5 juillet 2013

… et ce n'est pas le silence.

J'ai lu cette citation de René Char chez Elisanne et je la dépose à mon tour chez moi, car je la trouve très belle :

 « Avec celui que nous aimons, nous avons cessé de parler, et ce n'est pas le silence. »  
 (René Char) 
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« Reste maman, reste… »

Cette nuit, dans un rêve, je me trouvais dans l'appartement où vivait ma mère. Je regardais des objets qui lui appartenaient, des papiers qui traînaient sur la table, et j'avais un coup de blues en me disant qu'elle me manquait. J'étais submergée par l'émotion et je me mettais à pleurer. Et alors, elle apparaissait soudainement dans le couloir, sans un mot, sans un bruit, mais souriante. Je ne voulais pas qu'elle disparaisse, je lui disais : "Reste maman, reste…" et j'allais vers elle doucement, de peur qu'elle ne s'en aille, j'allais me blottir dans ses bras… 
Et je me suis réveillée.

Ils sont doux ces rêves où je peux la retrouver, ma petite maman qui est partie il y a déjà 11 ans, mais il est triste de se réveiller et de la perdre à nouveau…
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mercredi 3 juillet 2013

Eduquer avec respect

Ma lecture du moment : "Après l'extase, la lessive" de Jack Kornfield.
Un très bon bouquin, à lire tranquillement, pour bien s'en imprégner.
Ci-dessous, un (long) extrait :

« Savoir s'apprécier honorablement entre adultes est la base d'une sage éducation des enfants. Un autre mot pour cette tolérance est "le respect". Cette qualité est illustrée par l'histoire de cet enfant de sept ans qui dîne dehors avec ses parents et leurs amis. La serveuse prend sa commande en dernier. "Qu'est-ce que tu aimerais ?" lui demande-t-elle. "Je voudrais un hot-dog avec des frites", répond le garçon. Sa mère intervient immédiatement : "Donnez-lui un steak avec de la purée, des carottes et un verre de lait." En s'éloignant, la serveuse demande : "Tu veux du ketchup ou de la moutarde sur ton hot-dog ?" L'enfant se retourne alors vers la table et annonce avec un sourire : "Tu sais, elle pense que j'existe !"
Nos enfants aiment être respectés. Même les tout-petits souhaitent que l'on respecte leurs besoins et leurs peurs. Nos amants, nos parents, nos collègues de travail, les animaux et les arbres autour de nous s'épanouissent grâce à notre respect. Montrer du respect est la base d'une éducation abordée comme une pratique spirituelle. Sans conscience ni respect, nous ne faisons que reproduire ce que l'on nous a fait, en agissant conditionnés par notre propre éducation. Sans respect, nous allons perpétuer tous les cycles de blessures, de honte, de mépris de soi, de stress et de résignation qui ont existé dans notre passé.
Sans une perspective spirituelle, les attentions naturelles du coeur pour l'éducation peuvent être supplantées par la vitesse et le matérialisme du monde moderne, par les valeurs envahissantes des médias et par les normes communément acceptées de stress et de violence. Si nous n'avons pas une vigilance respectueuse, nous permettons aux médias et aux pressions de la vie moderne d'obliger nos enfants à grandir, en oubliant de protéger leur dépendance et leur vulnérabilité. Nous oublions d'avoir confiance dans le fait que les enfants deviennent naturellement indépendants, à leur propre rythme. Sans être à l'écoute de notre coeur, nous devenons comme ces générations de parents qui, sur les conseils d'experts renommés, refusaient de nourrir ou de prendre dans leurs bras leurs enfants qui pleuraient, même si leur instinct de sagesse et les impulsions de chacune des cellules de leur corps leur enjoignaient de le faire et de consoler leurs souffrances. Avec le respect, nous pouvons offrir à nos enfants une protection et un soutien attentionnés tout en posant les limites acceptables de comportement. Notre enseignement spirituel ne leur sera plus seulement transmis par la parole mais par l'intégrité de notre vie quotidienne, par notre manière d'incarner les valeurs les plus profondes de notre coeur. »
-> "Après l'extase, la lessive" de Jack Kornfield, pp. 335-336

mardi 2 juillet 2013

Le passé est terminé

« Le passé est terminé. Nous ne pouvons plus le changer.
Cependant nous pouvons changer nos pensées à son égard.
N'est-il pas ridicule de nous punir aujourd'hui parce qu'autrefois quelqu'un nous a blessés ?
Si nous choisissons d'être des victimes impuissantes dans un monde sans espoir, l'Univers nous confirmera dans cette croyance, ce qui entraînera notre perte.
Il est vital que nous nous débarrassions de ces pensées stupides, démodées et négatives, car elles nous détruisent. »
Louise L. Hay

dimanche 30 juin 2013

Accepter la fragilité de l'autre…

Il n'y a rien de plus important en amour que d'accepter la fragilité de l'autre : c'est ce que j'appelle la douceur. Et rien de plus important dans la sagesse, que d'accepter sa propre fragilité. (André Comte Sponville)

Petite fleur sauvage

vendredi 28 juin 2013

Votre manque de grandeur ne sert pas le Monde

« Nous ne craignons pas tant notre incompétence que notre incommensurable puissance. 
C'est la luminosité de notre âme, et non ses ténèbres, qui nous effraie le plus. 
Nous nous demandons : "Pourquoi serais-je, moi, un être brillant, magnifique, talentueux, formidable ?" En réalité, pourquoi ne le seriez-vous PAS ? 
Votre manque de grandeur ne sert pas le Monde. 
Il n'y a aucune noblesse à rester médiocre pour rassurer les autres. 
La grandeur n'est pas l'apanage de quelques élus; elle se trouve en chacun de nous. 
Lorsque nous laissons notre âme répandre sa lumière, nous permettons inconsciemment aux autres de révéler la leur. 
Lorsque nous nous affranchissons de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. » 

Nelson Mandela 


jeudi 27 juin 2013

Sauvage…

Dans ma pelouse, devant la maison, il y a quelques massifs de fleurs, des fleurs que j'ai envie d'appeler des fleurs domestiques, achetées dans un magasin et repiquées directement dans la terre. Des roses, des lys, des iris, des pétunias, … C'est joli, c'est coloré, c'est agréable à regarder, c'est entretenu, j'aime bien.
Et puis, un peu derrière la maison, un peu moins en vue, il y a un autre massif, celui que je préfère. C'est un massif "sauvage". J'ai eu envie cette année d'avoir un massif sauvage. Sauvage parce qu'en fait y poussent toutes les fleurs des prés qui le désirent : des boutons d'or, des fleurs de trèfle, des oeillets sauvages, des fleurs d'églantiers, etc., et où se mêlent également de la menthe. Ce massif-là, je ne le désherbe pas, je laisse tout ce qui veut bien pousser. Mais en fait, de la mauvaise herbe, il n'y en a pas beaucoup, les fleurs sauvages sont trop contentes d'avoir leur massif à elles, et elles prennent toute la place. J'aime ce massif.

Je suis une ancienne fille de la ville, mais j'ai pourtant toujours préféré les lieux un peu sauvages : les coins perdus et un peu reculés de campagne où l'on ne rencontre personne si ce n'est quelques biches ou chevrettes ; les côtes sauvages de l'Océan contre lesquelles viennent se jeter les vagues avec force. Mais ne me disait-on pas, lorsque j'étais gamine, que j'étais une petite "sauvage"  ? En effet, je me cachais, je fuyais les gens, je m'enfermais dans ma chambre. Même si je suis devenue plus sociable, et heureusement, la petite sauvage est toujours tapie au fond de moi. On ne change pas ainsi et, quelque part, tant mieux, car j'ai appris à l'aimer cette petite sauvage… et aussi à l'apprivoiser… (sourire)
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lundi 24 juin 2013

Chaque rencontre nous réinvente illico…

Christiane Singer
« Ces êtres de dialogue, de partage et de mouvance que nous sommes, vivent de la magie des rencontres, meurent de leur absence. Chaque rencontre nous réinvente illico - que ce soit celle d'un paysage, d'un objet d'art, d'un arbre, d'un chat ou d'un enfant, d'un ami ou d'un inconnu. Un être neuf surgit alors de moi et laisse derrière lui celui qu'un instant plus tôt je croyais être. »

-> Christiane Singer

mercredi 19 juin 2013

Aider et Aimer

C'est étrange les coïncidences. Hier soir, je cherchais une citation sur le verbe "aider". Et ce matin, la citation du jour (que je reçois quotidiennement du site : http://www.dicocitations.com/) est celle-ci :

« M'aider ou m'aimer, c'est presque pareil ces deux mots, il y a qu'une lettre à remplacer, un d à la place d'un m, mais à mon avis ça veut dire la même chose: quand on aide quelqu'un, on l'aime, et quand on l'aime, ben forcément on l'aide. »
-> Philippe Labro

Je me demandais comment je pourrais aider encore davantage les jeunes parents du petit bonhomme courageux, mon fils et ma belle-fille. Ils passent actuellement une période décourageante et décevante par rapport à un entretien qu'ils ont eu avec l'instituteur-éducateur de leur fils. Le petit bonhomme a du mal à suivre, même dans une CLIS, ils espéraient, nous espérions pourtant… Quel sera son avenir à ce petit bonhomme ? Et je me demandais ce que je pourrais faire pour les aider, eux et leurs deux petits garçons. La réponse, je la savais mais elle m'a été confirmée ce matin par cette citation. Eh bien, oui, les aimer encore et encore, toujours plus. Et puis, prendre soin de moi, de ma santé, pour être présente et en forme lorsqu'ils ont besoin d'aide, de soutien. Aider, Aimer… Oui, cela veut dire la même chose…
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samedi 15 juin 2013

L'amour est présent… partout ! il suffit juste de le voir !… :-)

Hier soir, sur le chemin, lors d'une balade avec ma belle-soeur :


 Ce matin, dans mon bol :


Ce soir, ce couple de pies tellement romantique… :-)


jeudi 13 juin 2013

Il n'y a que deux façons de vivre sa vie…

« Il n'y a que deux façons de vivre sa vie :
l'une en faisant comme si rien n'était un miracle,
l'autre en faisant comme si tout était un miracle. »
-> Albert Einstein


 La fleur n'est-elle pas un miracle ? :-) 

Pivoine de mon jardin

mardi 11 juin 2013

La compassion

Avant, il y a quelques années, je n'aimais pas employer le mot "compassion". Pour moi, il n'était synonyme que de "pitié" (dans son sens péjoratif) et la pitié je n'en voulais pas. Depuis que je vais à la méditation et à la pleine conscience, depuis que je lis des livres de Pema Chödrön et autres auteurs, j'ai appris et compris le véritable sens de ce mot. Pour moi, maintenant, le mot "compassion" est synonyme du mot "Amour". Et quoi de plus beau que l'Amour ?

Je vous mets le lien d'un site qui parle très bien de : La compassion. N'oubliez pas de regarder sur la colonne de droite de cette page où je vous envoie, il y a plein, plein de choses intéressantes à lire et à découvrir ! :-)

samedi 8 juin 2013

David Gilmour - Red Sky At Night

   Magnifiquement beau…   

 

« La musique est un art qui dit ce qu'aucune langue ne peut dire ; il y a dans l'âme humaine des profondeurs qui se taisent, elle prête une voix à leur silence, et nous connaissons par elle ce je ne sais quoi qui est en nous et qui ne parle pas. » (Victor Cherbuliez)
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vendredi 7 juin 2013

Un an de plus !…

La femme, à partir d'un âge, n'aime pas voir arriver le jour de son anniversaire.
Encore un an de plus !… Que le temps passe vite !… Mieux vaut ne pas y penser…
Pourtant, elle adore que les gens y pensent, eux, et se manifestent… :-)
Contradictoire, non ?… :-)

Aujourd'hui, nous sommes le 7 juin !… :-)

jeudi 6 juin 2013

La télépathie

La télépathie* est un phénomène étrange. J'ai remarqué que cela fonctionnait bien avec certaines personnes, entre autres certaines amies. Il suffisait parfois que je pense à l'une d'elles en me disant qu'il fallait que je l'appelle pour qu'aussitôt cette amie me téléphone.
Cela marche aussi avec mon chat ! Je me dis: «Tiens, je ne l'ai pas vu aujourd'hui…» pour qu'aussitôt je le vois bondir sur le rebord de ma fenêtre! :-)
Par contre, certaines personnes restent sourdes à mes pensées! Nous ne devons pas être branchées sur la même fréquence, sans doute! Je plaisante, mais je crois fermement à la télépathie.
Et vous, qu'en pensez-vous ?

*Transmission de pensée entre deux personnes éloignées l'une de l'autre.
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lundi 3 juin 2013

Que devient le petit bonhomme courageux ?

Voici très longtemps que je ne vous ai pas parlé du petit bonhomme courageux, mon petit-fils Noé. Je rappelle aux personnes qui ne sont pas au courant que mon petit-fils a été victime, il y a eu deux ans le 29 mai, d'une rupture d'anévrisme à l'âge de deux ans et demi (lire les précédents billets libellés "le petit bonhomme courageux").
Le petit bonhomme marche maintenant pratiquement normalement, il court, il saute, mais il a tout de même toujours besoin de son attelle à la jambe gauche. Il peut à nouveau tirer dans un ballon, son jeu favori. Avant son accident, il était gaucher, et avait donc un fameux coup de pied gauche. Sa jambe gauche étant maintenant plus faible que la droite, il tape dans le ballon avec le pied droit, et a maintenant un fameux coup de pied droit ! Son bras gauche a retrouvé un peu de mobilité, mais pas encore sa petite main gauche. Celle-ci n'est pas inerte, mais la commande n'est pas revenue, et les petits doigts ne bougent pas. Mais en fait, son handicap principal, actuellement, et le plus gênant, est son manque de concentration et son hyperactivité. Il a vraiment du mal à se poser et à rester immobile, à écouter, et dans une classe, cela pose problème. En septembre dernier, il avait fait sa rentrée dans une classe "normale" de maternelle, assisté d'une AVS. Une classe de trente enfants, à peu près. Trop d'enfants, sans doute, car il n'est pas arrivé à s'intégrer véritablement. Le bruit, les cris des autres enfants, l'excitaient, l'énervaient, le rendaient parfois agressif, et il perturbait la classe. Après plusieurs entretiens entre son instituteur, la directrice de l'école, l'AVS, la pédopsychiatre et ses parents, il a été décidé qu'après les vacances de Pâques, il se rendrait dans une CLIS (classe d'intégration scolaire) : «Les CLIS accueillent un petit groupe d'enfants (12 maximum), présentant le même type de handicap, dans certaines écoles élémentaires et exceptionnellement en maternelle. Elles permettent aux élèves de suivre totalement ou partiellement un cursus scolaire ordinaire.» (Source) Donc, après les vacances de Pâques, mon petit-fils a rejoint une CLIS. Ils sont six petits élèves, et sont encadrés par un instituteur-éducateur, et une autre personne. Les débuts sont plutôt prometteurs. Noé, un peu "perdu" au début, a apparemment maintenant trouvé ses repères. Croisons les doigts pour que cette classe un peu spéciale lui permette de pouvoir, par la suite, rejoindre le cursus normal. On l'aime tant ce petit bonhomme et il ne méritait pas ce qu'il lui est arrivé. Son petit frère a grandi, lui aussi, il a maintenant 28 mois. Ils s'adorent tous les deux. Si l'un des deux manque, l'autre le cherche ou le demande. Le petit frère va sûrement tirer le grand frère vers le haut, car il a, lui, un développement normal et il est plein de vie et d'énergie. Quant aux parents, s'ils ne se démenaient pas ainsi pour leur fils, celui-ci n'en serait sûrement pas encore là, car des coups de fils, il a fallu qu'ils en donnent pour faire avancer les choses, l'administration n'étant pas toujours très coopérante, et étant parfois même décourageante, il faut bien le dire. Il y en a eu des jours d'angoisse, d'incompréhension et de découragement, mais heureusement, l'amour est là, et lorsque l'amour est là, on arrive à faire des miracles… Croisons les doigts et envoyons plein de pensées positives afin que l'avenir de Noé se déroule le mieux possible…

La beauté de la fleur…

Les iris d'Agnès (petit clic sur la photo)
Belle semaine ensoleillée à vous !… :-)
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vendredi 31 mai 2013

Terre de femme

Le week-end arrive, mais hélas! pas le beau temps… Alors, si vous vous ennuyez et surtout si vous en avez l'envie, allez découvrir ce site : -> Terre de femme
Je l'ai découvert il y a peu, grâce à une amie, et j'ai envie à mon tour de vous le faire découvrir : "Un site par les femmes et pour les femmes d'aujourd'hui conscientes qu'elles créent la réalité dans tous les domaines de la vie."  "Des infos simples et pratiques pour des choix conscients au quotidien."

Belle fin de semaine à vous ! et bonne lecture ! :-)
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mardi 28 mai 2013

Détache-moi !

« Casser la routine, c'est ouvrir une nouvelle parcelle de liberté. Cela comporte une part de risque : Que va-t-on trouver que l'on n'avait déjà ? Est-ce que ce sera mieux ou moins bien qu'avant ? Il faut surtout accepter l'idée que ce sera différent, et c'est le changement qui va nous faire progresser en nous obligeant à nous adapter, à trouver de nouveaux repères et une nouvelle place dans le monde. Il n'y a pas de vie sans désordre. »
-> « Détache-moi ! », Marcel Rufo, p. 166.