mercredi 28 juillet 2010

Juste un petit mot

Ce soir, juste un petit mot explicatif à propos de ce blog.
Je voudrais vous dire que ce que j'écris ne correspond pas forcément à mon état d'esprit du moment. Ou même parfois, que je prête mes mots à l'histoire d'autres personnes. Et qu'il ne faut donc pas toujours prendre au pied de la lettre (c'est le cas de le dire... ;-)) tout ce que j'écris.
Je joue avec les mots, je m'amuse avec eux. Ne voyez pas toujours du "noir" dans mes mots, même si certains jours, je l'admets, ils ne sautent pas de joie. Ou alors j'en changerai la couleur, et la texture. Voulez-vous que je les écrive en couleur ? en rouge peut-être, ou en bleu ?... Je plaisante...
Il est évident qu'il y a des choses en moi qui ressortent dans mes billets, des blessures, qui remontent parfois à bien longtemps, mais je les laisse sortir, je leur laisse la liberté de s'exprimer par mes mots. Ainsi ces mots en liberté m'évitent-ils peut-être de traîner des maux à l'intérieur de moi. Je les laisse s'exprimer, je les aide à s'exprimer, ainsi ils ne m'encombrent plus et je peux alors mieux respiiiiiiirer.
Voilà. J'avais envie de vous dire cela, ce soir... pour éviter que certaines de mes amies ne s'inquiètent... ;-)
Belle fin de soirée à vous, et douce nuit.

dimanche 25 juillet 2010

Il me faut du sucre

Lorsque j'étais une petite fille, et que je tombais et que je me faisais mal, ou lorsque j'avais du chagrin et que je pleurais, ma mère me consolait en me donnant des bonbons, du chocolat ou des gâteaux, du sucré, quoi ! "Tu t'es fait mal ? Tu pleures ? Attends, je vais te donner un bonbon, tu verras, ça ira mieux"...
Maintenant, lorsque j'ai le cafard, lorsque je suis angoissée, bref, lorsque je suis mal dans ma peau, dans ma tête, j'ai le réflexe : "sucre". Et il me faut absolument quelque chose de sucré : chocolat ou gâteaux. Et ce sucre me fait du bien, m'apaise.
Certains, lorsqu'ils vont mal, ne mangent pas, n'ont pas d'appétit. Moi, ce n'est pas que j'ai un gros appétit, lorsque je vais mal, mais il me faut du sucre ! du sucre à tout prix !
Comme quoi, mais nous le savons bien, les habitudes se prennent lors de l'enfance. Les bonnes ou les mauvaises habitudes.
L'excès de sucre n'est pas très bon pour la santé, je le sais, mais je n'ai rien trouvé d'autre pour le remplacer...
Et vous, quel est votre "sucre" à vous ?...

vendredi 23 juillet 2010

Trouver le juste milieu

Réflexion toute personnelle de milieu d'après-midi...

- Plus nous courons après l'autre, plus nous le suivons, et plus nous le perdons... plus nous le faisons fuir...

Non ?...
Vous n'avez pas cette impression bizarre, parfois ?...

Peut-être sommes-nous trop présents ? trop demandeurs ?
Peut-être que cette présence est trop envahissante, trop étouffante ?
Peut-être que cette présence est perçue comme une intrusion ?

Oui mais, pour peu que l'on arrête de courir après l'autre, qu'on arrête de le suivre, celui-ci trouvera que l'on devient indifférent, et nous le reprochera également...

Ce n'est vraiment pas évident de trouver le juste milieu... parfois...

jeudi 22 juillet 2010

L'avant... et l'après...

Pour elle...
pour elle...
et puis pour toutes les autres...

Elle aimerait tant se retrouver
plusieurs années en arrière,
à l'époque où tout allait bien,
à l'époque où son rire clair résonnait
dans les pièces de la grande maison,
où tout était si vivant et animé,
où la vie coulait, fluide et légère, sans souci,
où tout n'était qu'insouciance et joie.
C'était l'avant...

Et puis, soudain, l'impensable se produit !
l'impensable qu'elle n'avait jamais imaginé,
l'impensable qui la glace,
qui la saisit si violemment
qu'elle pense ne jamais pouvoir se relever

Et il y a l'après...
l'après où tout est bouleversé,
l'après avec les questions, les pourquoi
l'après où elle perd tout repère,
l'après où la peur s'insinue en elle,
l'après où elle devient tellement fragile et vulnérable
l'après où elle essaie de refaire surface, malgré tout,
l'après où tout est à reconstruire...

Il y a l'avant... il y a l'après... où plus rien n'est désormais pareil...

mercredi 21 juillet 2010

... parce que tu les as attirés là

Ce soir, juste cette citation qu'un ami a laissée il y a quelques temps sous le billet "Poubelle... ou pas..." (voir au 25 juin) , citation que j'ai trouvée intéressante.

Chaque personne, tous les événements de ta vie sont là
parce que tu les attirés là.

Ce que tu choisis de faire avec eux n'appartient qu'à toi.
(Richard Bach)

mardi 20 juillet 2010

Aimer les gens tels qu'ils sont

Lorsque nous aimons les gens, je pense que nous devons les aimer tels qu'ils sont, ou bien alors c'est que nous ne les aimons pas vraiment.
Certaines attitudes, certains comportements peuvent nous agacer chez certains de nos amis, de nos proches. Ou bien nous les acceptons avec leurs défauts (enfin, qui sont pour nous des défauts, mais en sont-ils vraiment ?), ou bien nous décidons d'arrêter de les fréquenter. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas parfaits nous non plus (et heureusement), et certaines de nos attitudes peuvent aussi agacer les autres.
Aimer les gens, c'est les accepter tels qu'ils sont, et ne pas vouloir les mettre dans un moule qui ne serait pas le leur. Ils ne seraient plus eux. Qu'est-ce que ce serait ennuyeux de pouvoir formater les gens comme nous le voudrions ! *
De toute façon, comme je le dis souvent, nous ne pouvons pas plaire à tout le monde et nous ne pouvons pas non plus pas aimer tout le monde. C'est logique. Et c'est tant mieux.
Et aussi, et surtout, ne rien exiger, que ce soit en amitié ou en amour. Si nous respectons les autres, si nous les aimons, nous n'avons pas le droit d'exiger, d'imposer.
Savoir accepter ce que l'on nous donne, donner sans forcément attendre en retour, voilà ce que devraient être les relations avec les gens que nous aimons. Pas toujours facile, je vous l'accorde, mais au moins pas de frustration et pas d'attente. Juste le plaisir de recevoir et de donner. Utopique ? Peut-être... mais réalisable, oui, sûrement.

*Je repense à ce livre de Boris Vian : "Et on tuera tous les affreux". Il faudra que je vous en parle. Fameux ce livre ! ;-)
Voici déjà le résumé de l'histoire : cliquez sur Résumé

lundi 19 juillet 2010

Le tunnel

L'autre jour, je vous ai parlé de ces deux mots que j'avais dans la tête en me réveillant : "Tant pis".
Il m'arrive aussi de me réveiller avec un paysage, une vue dans la tête. Je me dis parfois que j'aimerais arriver à peindre ce que je vois. Mais j'oublie, il faudrait pouvoir le faire tout de suite. Ce n'est pas comme les mots que l'on peut écrire sur un bout de papier au réveil. Une vue, c'est plus difficile. Sortir les crayons, les tubes de peinture...
Je me rappelle pourtant de celle que j'ai eue, un matin, il y a plusieurs jours déjà. J'étais dans un immense tunnel en forme de voûte, fait en pierres beige clair, le tunnel était lui-même très clair, et au loin, en flou, un homme vêtu de noir qui s'éloignait. Cette vue, je l'ai bien gardée en tête. Je ne sais pas pourquoi plus qu'une autre. J'ai l'intention de la peindre prochainement, ou bien de faire un montage photo pour la reconstituer.
Tout comme les mots, je pense que ces vues qui nous restent en mémoire, le matin, au réveil, veulent nous dire quelque chose. J'en suis persuadée. Mais je crois que nous sommes seuls à pouvoir les déchiffrer, en fonction de notre histoire propre et unique.

dimanche 18 juillet 2010

De retour

Bonsoir ! Me voilà de retour ! et en meilleure forme.
J'avais besoin de me "poser" un peu ces derniers jours. De toute façon, de désagréables vertiges m'y ont obligée. Je devais partir trois jours (vendredi, samedi et dimanche). Je ne suis partie que vendredi. Samedi et dimanche, je me suis reposée et j'ai fait de grosses nuits. Et ce soir, je me sens beaucoup mieux.
En fait, depuis plusieurs mois, j'ai l'impression de ne plus savoir me poser, d'être toujours en action, de ne plus savoir m'asseoir tranquillement ne serait-ce que pour lire, moi qui adore lire pourtant. Et je pense que mon corps (et ma tête en l'occurrence) ont crié: "Stop ! ça suffit !"... Du coup, ces vertiges m'ont obligée à me reposer, et c'est très bien ainsi.

Vendredi, avec ma soeur, nous sommes allées à Lyon, rendre visite à une tante de 91 ans (la dernière tante qu'il me reste du côté de mon père), et j'ai eu autant de plaisir à la revoir que la dernière fois (petit clic sur Retrouvailles). C'est une petite dame qui a gardé toute sa tête, et tout son humour. Elle est très pince-sans-rire et très lucide. J'ai fait des photos d'elle et des petites vidéos. Je me régale à les regarder et à les écouter. Cela m'a fait un bien fou de la revoir. Nous avons tellement besoin des personnes âgées, elles nous apportent tant, elles nous donnent tant. Elles ont une telle richesse en elles. Il ne faudrait pas hésiter à le leur dire, car il y en a tant qui se sentent inutiles et qui sont tristes à cause de cela.

Me revoilà donc avec un bien meilleur moral que mardi dernier, et c'est tant mieux ! ;-)
Bonne fin de dimanche à vous. Je vous embrasse.

mardi 13 juillet 2010

Petit coup de fatigue

Petit coup de fatigue aujourd'hui. Si bien que j'ai mis mon blog principal (Un coeur qui bat) en repos pour quelques semaines. Quant à moi, je vais devoir attendre la mi-août pour être en repos, et je sens que cela va être dur.
Je n'aime pas, en fait, mettre mes blogs en pause, c'est comme si j'avais peur que l'on m'oublie pendant ce temps là. Ah la la, cette sacrée peur de ne pas exister, de ne pas être aimée, elle va me suivre combien de temps encore, je me demande !...
Et puis, je me rends compte aussi que, malgré le temps qui passe, il y a des événements auxquels je pense tous les jours, et qui me rendent triste. Je veux faire celle qui est forte, qui peut tout assumer, tout "encaisser", mais au fond de moi, je sens bien que je ne suis pas aussi forte que je veux le laisser croire ou qu'on voudrait bien me laisser croire. Tous les jours, je pense à mon frère, et aussi à toutes les personnes que j'aimais, que j'aime encore bien sûr, mais qui ne sont plus là, et leur absence m'est parfois insupportable, même si je ne le dis pas, même si je ne le montre pas. Je sais bien cacher mes émotions, et c'est dommage, quelque part, très dommage.
Mon billet de ce soir n'est pas très joyeux, j'en suis désolée, mais il est permis parfois de se plaindre un petit peu...
Je vais continuer à venir poster sur ce blog. Ici, je me dévoile un peu plus que sur "Un coeur qui bat" et cela me fait du bien. Et puis ici, c'est comme un petit coin à part, où je viens discuter entre ami(e)s. C'est différent. Je viens me raconter et vous raconter. Ceux que cela intéresse reviennent, et les autres ne reviennent pas. Je n'ai pas créé ce blog pour recueillir un maximum de visites, non, ce n'est pas cela que je cherche. Certains ne le comprennent pas, mais pour moi, le fait d'écrire mes ressentis, mes pensées, mes réflexions sur un blog, me fait du bien, me libère de leur poids parfois pesant.
Voilà, je vous ai tout dit pour ce soir. Merci à vous d'être là et de me lire.

lundi 12 juillet 2010

Tant pis...

Ce matin, je me suis réveillée avec ces deux mots dans la tête : "Tant pis"...
Tant pis pour quoi ?...
Tant pis pour les choses qui me tiennent à coeur et qui m'échappent ?
Tant pis pour le temps qui fuit et qui m'entraîne avec lui dans sa fuite ?
Tant pis pour tout ce que je n'arrive pas à contrôler ?
Tant pis pour tous mes actes manqués ?
Tant pis pour tous les mots que je n'ai pas su dire ?
Tant pis pour ceux qui n'auront pas eu la patience de mieux me connaître ?
Tant pis pour celui qui part sans se retourner ?

Ne vous arrive-t-il pas, à vous aussi, certains matins, de vous réveiller avec un mot, deux mots, une phrase, accrochés à vos pensées ? et d'essayer d'en comprendre le sens ?
Non ?...
Eh bien, tant pis...

jeudi 8 juillet 2010

J'arrête, ce n'est pas pour moi...

Parfois, on se fixe un objectif, un but à atteindre. Et puis, la tâche étant bien plus ardue qu'on ne l'imaginait, on décide de renoncer. Peut-on dire, pour autant, qu'il s'agisse d'un échec ?
Est-ce honteux de renoncer ? de dire : non, pouce ! j'arrête...
Je pense que non. Au départ on ne se rend pas forcément compte des difficultés que l'on va rencontrer. Ni de l'imprévu parfois qui vient se mettre en travers de notre chemin. Nous ne sommes pas maîtres de tout, et heureusement, d'ailleurs.
Je pense que ce qui est important, avant tout, c'est d'essayer. Tout désir de changement, d'aller de l'avant, même si l'on chute en cours de route, est positif. Parce que pendant quelques temps, on y a cru, on a vraiment cru que c'était possible, et ce désir nous a porté en avant.
Ce n'est pas faire marche arrière, non, ce n'est pas un échec, non plus, c'est se dire tout simplement : Stop ! ceci, ce n'est pas pour moi...
Et c'est prendre soin de soi, parfois, de savoir dire : Stop, j'arrête !...

mercredi 7 juillet 2010

Indécise, moi ? Non...

Etes-vous toujours sûr(e) de ce que vous affirmez, de ce que vous faites, ou bien changez-vous facilement d'avis, de point de vue ?
Moi, je vous l'avoue, je suis cafie de contradictions.
Le matin, je peux penser d'une telle façon, et le soir penser d'une autre.
Donc, parfois, je peux regretter le soir ce que j'ai fait le matin...
C'est bête, hein ?...
Je suis une vraie girouette. Pourtant, je ne pense pas être dénuée de personnalité. Alors, pourquoi est-ce que je change si soudainement d'avis ?... J'aimerais le savoir. A la longue c'est pénible, car du coup, j'arrive à ne plus savoir ce que je veux, et je tourne en rond, je tourne en rond (comme dit la chanson...). Plus indécise que moi, cela n'existe pas...
Bon, heureusement, il est des choses pour lesquelles je suis sûre de moi (enfin, je pense... ;-)) et sur lesquelles je ne reviens pas. A moins qu'un petit doute s'insinue en moi, et c'est reparti...
Donc, non, je ne suis jamais sûre que ce que je fais à l'instant présent sera ce que j'aurais fait l'instant d'après...
Un peu compliquée la nana, vous ne trouvez pas ?... ;-)
Please... Vous avez un remède ?... ;-)

mardi 6 juillet 2010

Ne nous en tenez pas rigueur

Il ne faut pas croire nos forces illimitées. Nous devons nous protéger des souffrances inutiles : celles qui ne sont pas inévitables. Et nous montrer vigilants face à toutes les formes d'agression qui nous mettent peu à peu dans un état d'épuisement. L'épuisement augmente le seuil de réceptivité aux agressions : ce qui, sur un corps reposé, ne produit aucun effet, provoque à l'opposé, sur un corps fatigué, des altérations importantes. Notre sensibilité est exacerbée à cette occasion, laissant apparaître ce qui demandait à être oublié : une sensation de solitude, de rejet ou d'abandon. La répercussion symbolique des événements est alors bien plus lourde de conséquences que les événements eux-mêmes : fragilisés, nous les chargeons d'un sens qu'ils n'ont pas, et nous nous compliquons la vie pour rien. "Quand je suis malheureux, je deviens complètement parano, tout m'agresse, je me méfie de tout le monde, et je me sens trahi, justement par ceux que j'aime le plus."
Extrait du livre "Aime-toi, la vie t'aimera" de Catherine Bensaïd.

C'est vrai que lorsque nous sommes fatigués et épuisés, moralement ou physiquement, nous pouvons ne pas avoir un comportement habituel et réagir d'une façon différente, avoir une réaction disproportionnée par rapport à l'événement, ce qui peut parfois décontenancer nos proches ou nos amis.
Alors, s'il vous plaît, si cela nous arrive, essayez de comprendre avant de juger, et surtout... ne nous en tenez pas rigueur !!!... ;-)))

lundi 5 juillet 2010

L'histoire de notre vie

Toujours à propos de livres... si l'on peut dire...

Pourquoi est-ce parfois si difficile de tourner les pages d'un livre?
Pourquoi reste-t-on obstinément bloqué sur une page, un paragraphe, une ligne?
Alors qu'il serait si facile de tourner la page et d'avancer dans la lecture.
Pourquoi est-ce que l'on revient même en arrière pour relire certaines pages?
N'avons-nous donc pas envie d'aller lire la suite ? de connaître la suite?
Mais peut-être que la suite ne nous inspire-t-elle pas?

Et si c'était nous qui prenions la plume et qui écrivions la suite de l'histoire, de NOTRE HISTOIRE?
Et si nous n'attendions pas qu'on nous l'écrive à notre place, NOTRE HISTOIRE?
L'HISTOIRE de NOTRE VIE !...

- Mardi matin
Et je rajoute :

Rien n'est écrit à l'avance.
Nous sommes les auteurs (acteurs) des pages de notre propre vie !

dimanche 4 juillet 2010

Les livres et moi

Ce soir, pas de remue-méninges (comme dirait Marie ;-)), j'ai juste envie de vous parler de l'une de mes passions : les livres !...

Je me souviens de l'émerveillement que j'éprouvais, lorsque j'étais enfant, lorsque mon père ouvrait cet immense placard dans le mur, où se trouvait une quantité impressionnante de livres. C'est bien simple, il y avait des livres sur tous les rayons. Pour moi, c'était magique. Mon père lisait beaucoup. A l'époque, il fallait finir de découper les pages soi-même avec un coupe-papier. C'est d'ailleurs le dernier cadeau que je lui ai fait pour Noël 1968. Ce coupe-papier, je l'ai gardé précieusement. Il est dans le tiroir d'un secrétaire, qui a lui aussi toute une histoire, que je vous raconterai prochainement.
J'aimais aller ouvrir moi aussi ce placard, et regarder tous ces livres. Ma mère lisait moins. Par contre, après la mort de mon père, elle s'est mise elle aussi à lire beaucoup, comme si mon père lui avait légué cela en héritage.
Mes parents ont commencé à m'acheter et à me lire des livres lorsque j'étais toute petite. Je me souviens de tous ces livres, j'en ai gardé certains d'ailleurs. Un peu plus grande, on m'a offert des livres de la bibliothèque rose, de la bibliothèque verte, et puis des livres de la bibliothèque rouge et or. Enfin, moi aussi, je commençais à avoir une bibliothèque assez importante, et mes livres furent rangés eux aussi dans ce grand placard. Que j'étais fière !...
Après la mort de mon père, nous avons donc déménagé, et notre nouvel appartement était doté lui aussi de deux grands placards dans les murs, de chaque côté d'une cheminée. Les livres de mon père, ainsi que tous les autres, trouvèrent leur place tout de suite.
Cette passion du livre me poursuit toujours. Ma dépense principale est l'achat de livres, puis suit celui des CD. Je ne peux entrer dans une librairie, aller à une fête du livre, sans en ressortir avec un nouveau livre. Et puis, le sentir. J'aime sentir un livre neuf, ça sent bon... Je me rends également dans une bibliothèque près de chez moi. Je prends d'ailleurs toujours trop de livres à la fois, ils me font tous envie !
Chez moi, il n'y a pas de placard dans les murs, mais il y a des rayons avec des livres un peu dans toutes les pièces. J'ai toujours plusieurs livres de commencés en même temps, mais tous très différents les uns des autres. Et selon mon humeur, ou tout simplement mon envie, j'en choisis un plutôt qu'un autre : roman, recueil de poèmes, etc.
A une époque, dès que je recevais le livre (je commandais beaucoup à France-Loisirs ou au Grand livre du mois), je le recouvrais tout de suite d'un plastique transparent, je mettais la date à laquelle je le recevais, et j'y inscrivais mon nom. Je ne voulais pas qu'il risque d'être abimé. Ce côté un peu "maniaque" m'a passé. Je ne recouvre plus les livres, je note juste encore la date et mon nom. Contrairement à avant, j'aime que mes livres "vivent", donc j'accepte le fait que les couvertures s'usent, que les pages soient un peu cornées, je les laisse vivre et vieillir, en somme...
Voilà, en résumé, ce que je peux dire sur la relation que j'ai avec les livres.
Pour moi, un livre c'est magique. Si l'on m'offre un livre en cadeau, je ne suis jamais déçue. J'aime les livres.
Je vous mets ci-dessous un montage que j'avais fait pour le Défifoto (défi amical entre plusieurs blogueurs photographes). Vous verrez les livres que j'ai lus ou que j'ai à lire, ainsi que des CD que j'aime.

Et quelques citations sur les livres :
- Peu de livres changent une vie. Quand ils la changent c'est pour toujours, des portes s'ouvrent que l'on ne soupçonnait pas, on entre et on ne reviendra plus en arrière.
- Un livre, un vrai livre, ce n'est pas quelqu'un qui nous parle, c'est quelqu'un qui nous entend, qui sait nous entendre.
- Les livres qui échappent à la maîtrise de leur auteur sont les plus beaux des livres.
Christian Bobin

- Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux. Jules Renard
- [...] si vous lisez pour le plaisir, lisez plusieurs livres en même temps ; laissez sur votre table un livre de poésie, un roman, quelques essais et peut-être une ou deux pièces. L'idée qu'il faut lire un livre de bout en bout avant de se permettre de passer à un autre relève tout bonnement d'un puritanisme probablement hérité de l'enfance.
Robertson Davies


Voilà. Bonne lecture !... :-)