mardi 29 décembre 2015

Meilleurs voeux pour 2016

Je suis un peu en avance pour vous présenter mes voeux pour 2016, les années précédentes j'attends au moins le 1er janvier, mais je ne pourrai pas me servir de mon ordinateur début janvier, ce qui explique mon avance (moi qui suis généralement en retard pour beaucoup de choses dans ma vie, c'est plutôt bon signe pour 2016... (sourire)). Mais en fait, peu importe le retard ou l'avance, l'important est que le coeur y soit... n'est-ce pas ? Et le coeur y est ! (re-sourire)


Ma liste de souhaits pour 2016 ->ici.
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jeudi 17 décembre 2015

Belles fêtes de fin d'année !

« La couleur est par excellence la partie de l'art qui détient le don magique. Alors que le sujet, la forme, la ligne s'adressent d'abord à la pensée, la couleur n'a aucun sens pour l'intelligence, mais elle a tous les pouvoirs sur la sensibilité. » (Eugène Delacroix)


Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année
tout en couleur et en douceur.
A bientôt !   

* Photo faite début novembre de cette année. Ce sont des perles à repasser. Mes petits-fils bretons étaient en train de les choisir pour en faire de jolis motifs. J'ai trouvé que ces perles de toutes les couleurs étaient très belles et méritaient bien une photo. J'adore ce mélange de couleurs ! :-)
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lundi 14 décembre 2015

C'est très étrange les rêves, parfois...

Cette image a été trouvée -> ​ ici.
C'est très étrange les rêves, parfois. Je vous raconte. Je retrouve régulièrement des lieux, des personnes, dans certains rêves. Des lieux et des personnes qui n'existent pas dans la réalité, ou bien que je n'ai jamais rencontrés, mais que je connais pourtant parfaitement bien dans mon rêve. La nuit dernière, j'ai rêvé que j'allais voir une femme médecin, ou une guérisseuse, je ne sais pas trop, et je savais que j'étais déjà venue la voir plusieurs fois, je reconnaissais les lieux, je la reconnaissais elle, tout en me faisant la réflexion qu'elle avait vieilli depuis la dernière fois, elle avait pris des cheveux blancs, des rides... Elle m'examinait, et, comme pour les autres fois, elle me donnait un diagnostic de santé, pas très sympa cette fois d'ailleurs. Au réveil, bien sûr, questionnements... et sur ma santé, et sur cette femme. Qui est-elle ? Existe-t-elle vraiment quelque part ? Ou bien n'est-elle que le pur fruit de mon imagination ? Dois-je m'inquiéter de ce message ? Ou bien dois-je l'oublier ? That is the question...

jeudi 10 décembre 2015

De l'eau...

Ce soir, tout en relisant le billet que j'ai écrit sur le thème « de l'eau » sur mon blog ​ 100 mots par jour, des souvenirs me reviennent en mémoire, souvenirs que je ne pourrais pas écrire juste en cent mots, alors je les dépose sur ce blog. Ce thème « de l'eau » me rappelle que nous avons énormément de chance de disposer d'eau quasiment à volonté, et encore plus d'eau qui coule de nos robinets. Lorsque j'étais gamine, et que nous allions passer nos vacances à la campagne dans la petite maison bleue, il n'y avait pas d'eau au robinet, il fallait aller chercher l'eau au puits qui se trouvait tout en bas du village. Je revois ma mère remonter le chemin avec un seau d'eau dans chaque main. Les seaux étaient lourds, et elle faisait des pauses régulières. Dans la petite maison bleue, on se chauffait avec une cuisinière à bois dans laquelle se trouvait une bouillotte, c'est-à-dire un réservoir en tôle recouvert d'un couvercle où de l'eau chauffait. On la récupérait avec une louche de la forme du réservoir (je vous mets ci-dessous une photo trouvée sur le net). C'était notre réserve d'eau chaude. En bas du village, il y avait également un lavoir, où ma mère, ma tante et les femmes du village venaient laver leur linge. Une année, je me rappelle, il y avait eu un été très chaud et le puits était à sec. Il fallait aller chercher de l'eau dans le village à plusieurs kilomètres de la petite maison, à pieds bien évidemment, et rapporter l'eau dans des jerricanes. De nombreuses pauses s'imposaient, les jerricanes étant très lourds. Et pour la lessive, le lavoir étant également à sec, il fallait faire aussi plusieurs kilomètres pour aller à la rivière et pouvoir laver le linge. Lorsque je raconte tout cela, ça me paraît si lointain, et pourtant ce n'est pas si vieux. Lorsque nous rentrions chez nous, en ville, quel luxe de retrouver l'eau courante, froide et chaude ! Nous étions fortement conscients de notre chance ! 
Il y a à l'heure actuelle encore des pays où il n'y a pas d'eau courante, et où l'eau est plus que précieuse. Pensons-y...

Cuisinière avec une bouilloire d'eau chaude. Photo trouvée sur le net.

mercredi 9 décembre 2015

Rue des voleurs

« Rue des voleurs » est un roman de Mathias Énard (2012). J'ai entendu parler de ce livre chez ​ Noëlle, elle en disait du bien. Je l'ai donc pris à la médiathèque, et je l'ai lu. Je confirme : il est TRÈS bien.

La page de couverture :
« C’est un jeune Marocain de Tanger, un garçon sans histoire, un musulman passable, juste trop avide de liberté et d’épanouissement, dans une société peu libertaire. Au lycée, il a appris quelques bribes d’espagnol, assez de français pour se gaver de Série Noire. Il attend l’âge adulte en lorgnant les seins de sa cousine Meryem. C’est avec elle qu’il va “fauter”, une fois et une seule. On les surprend : les coups pleuvent, le voici à la rue, sans foi ni loi.
Commence alors une dérive qui l’amènera à servir les textes – et les morts – de manières inattendues, à confronter ses cauchemars au réel, à tutoyer l’amour et les projets d’exil.
Dans Rue des Voleurs, roman à vif et sur le vif, l’auteur de Zone retrouve son territoire hypersensible à l’heure du Printemps arabe et des révoltes indignées. Tandis que la Méditerranée s’embrase, l’Europe vacille. Il faut toute la jeunesse, toute la naïveté, toute l’énergie du jeune Tangérois pour traverser sans rebrousser chemin le champ de bataille. Parcours d’un combattant sans cause, Rue des Voleurs est porté par le rêve d’improbables apaisements, dans un avenir d’avance confisqué, qu’éclairent pourtant la compagnie des livres, l’amour de l’écrit et l’affirmation d’un humanisme arabe. »
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dimanche 6 décembre 2015

« Il existe des personnes lumineuses... » (Rêve de paix)

Voici un texte qui me va bien ce soir. Merci Alain... 

« (...) Au cœur même des relations d'amour, la division est toujours prête à venir s'installer, le doute, les interprétations faussées, la volonté d'en découdre, le rejet inconscient de l'être aimé, comme si "aimer vraiment" était l'ultime danger qui nous guette... Alors que l'on ne cesse d'en crever de ne pas être aimé à la mesure de nos désirs. Est-ce que dans l'affrontement du loup et de l'agneau, le loup hélas devra toujours sortir vainqueur ?...
Il existe des personnes lumineuses dont on peut voir tout le chemin parcouru, chemin de restauration, de resurgissement, de retrouvailles avec des origines enfouies.
Hier soir, je dînais avec l'une de ces personnes.
Je réalisais à quel point l'être pacifié est nécessairement vulnérable, presque offert en pâture, même s'il a la force de l'agneau. Car elle est là la force de l'agneau, dans sa vulnérabilité librement consentie, dans cette foi qu'il a d'être le vainqueur final, non pas par la mise KO de l'adversaire, mais par la foi en lui, cet autre, en sa capacité d'effectuer sa propre pacification.
Car nécessairement, le pacificateur sera vainqueur, lors de la finale ultime. Le monde humanisé est destiné à remporter la victoire. ...Un jour... » (Rêve de paix p. 63-64)

-> 120 Pensées Plongeantes de​ Alain Rohand.

jeudi 3 décembre 2015

L'amour ne meurt jamais...

Trois belles citations de Gandhi :

"Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu'y circule librement la brise que m'apportent les cultures de tous les pays."

"La haine tue toujours, l'amour ne meurt jamais."

"Vous ne devez pas perdre espoir en l’humanité. L’Humanité est un océan : même si quelques gouttes sont souillées, l’océan ne le devient pas."
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lundi 30 novembre 2015

Pensée pour Jean

Six ans déjà. C'était un 30 novembre, un lundi matin, comme aujourd'hui...

« Plus loin dans les bois il y a un chemin sur lequel je marchais avec toi, quand tu étais encore de ce monde. Le chemin semble indifférent mais je sais qu'il se souvient de toi. Il n'y a pas de temps. Il n'y a que la joie éternelle et nos pauvres coeurs architectes. » (Christian Bobin)

Chemin de la Breure

dimanche 29 novembre 2015

Coup de coeur du week-end

Ce week-end, près de chez moi, il y avait un marché de potiers, je m'y suis rendue avec une amie. Une trentaine de participants pour une très belle exposition de qualité, où des techniques de travail très différentes se côtoyaient. Il y en avait pour tous les goûts. J'ai beaucoup aimé les œuvres de ​ Lydie Thonnerieux, ses  personnages au regard interrogatif et à l'allure fragile, personnages dont j'avais du mal à détacher mon regard. Envie de les aimer, de les prendre dans mes bras, de les protéger...

Voici ce que dit Lydie de son travail (source :​ Lydie Thonnerieux) :

« L’homme est un patchwork, comme un assemblage de tôles froissées, mal ajustées, érodées par les aléas de la vie. Alors, il faut les raccommoder, les cautériser afin que le sujet retrouve un certain équilibre. Précarité de ces équilibres, au delà desquels tout peu basculer. Efflanqués, certains personnages semblent s’interroger sur le sens de leur vie. Prisonniers de vêtements aux coutures décousues, prêtes à craquer et à laisser passage à une autre vérité. Ils sont évidés, absorbés par le monde qui les aspire. Les liens se défont. Parfois, le maillage se distend, et, à la seule pensée de vouloir s’échapper, se dessine déjà un espoir de liberté… »

Allez découvrir son univers sur son site :​ Lydie Thonnerieux

mardi 24 novembre 2015

Jean Marc Le Bihan, des mots forts et percutants !

Un Anonyme a déposé en guise de commentaire sur le billet précédent cette vidéo de Jean Marc Le Bihan. Je l'en remercie d'ailleurs, car, bien que connaissant cet artiste, je l'avais un peu oublié. Comment ai-je pu l'oublier, d'ailleurs ? Ses mots sont tellement forts et percutants ! et me parlent tant en cette période. Je vous invite à l'écouter. Il clame haut et fort ce que beaucoup pensent tout bas, mais n'osent pas dire...

Et du coup, cette vidéo me fait sortir de mon silence...


Si cela vous intéresse de mieux le connaître, vous pouvez lire sa biographie en cliquant ->​ ici
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lundi 16 novembre 2015

« Quand je n'écris pas... »

« Quand je n'écris pas c'est que quelque chose en moi ne participe plus à la conversation des étoiles. Les arbres, eux, sont toujours dans un nonchalant état d'alerte. Les arbres ou les bêtes ou les rivières. Les fleurs se hissent du menton jusqu'au soleil. Il n'y a pas une seule faute d'orthographe dans l'écriture de la nature. Rien à corriger dans le ralenti de l'épervier au zénith, dans les anecdotes colportées à bras bruit par les fleurs de la prairie, ou dans la main du vent agitant son théâtre d'ombres. A l'instant où j'écris, j'essaie de rejoindre tous ceux-là. »
-> « La grande vie » - Christian Bobin

samedi 14 novembre 2015

Pensée

Pour les victimes et leurs proches, ce soir, en signe de solidarité et de soutien, j'ai allumé une bougie.

Je pense à toutes ces familles endeuillées et je compatis à leur peine...


vendredi 13 novembre 2015

La gentillesse

Aujourd'hui, c'est la journée de la gentillesse. C'est bien, c'est une bonne chose. Mais faut-il vraiment désigner un jour de l'année pour la gentillesse ? Celle-ci ne devrait-elle pas être naturelle, spontanée ? Si le monde pouvait en user plus souvent, ce serait merveilleux. Mais bon, je ne dirai pas de mal de cette journée (ce serait le comble !), car cela part d'un bon sentiment...

Tout en pensant à cela ce matin, une petite histoire m'est revenue en mémoire, une petite histoire qui m'a toujours fait sourire. La voici : Un vieux monsieur que je connaissais bien et que j'aimais beaucoup, et par ailleurs très gentil, s'arrêtait de fumer pendant 40 jours lors du carême de Pâques. C'était bien, il faisait vraiment un gros effort car il fumait beaucoup. Mais par contre, cela lui demandait un tel effort qu'il était exécrable avec son entourage durant ces 40 jours... Etait-ce vraiment une bonne action qu'il faisait alors en s'arrêtant de fumer ? (sourire)

Une très belle journée à vous !
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mercredi 11 novembre 2015

« Qui voit l'écorce ne connaît pas le coeur de l'arbre. »

J'avais dit que je vous reparlerai du livre d'Alain Rohand (ou AlainX). Mais pour cela, quoi de mieux que de déposer des mots écrits par lui, des mots qui m'ont parlé, des mots qui m'ont intriguée, des mots qui m'ont touchée, des mots que j'ai envie de partager avec vous.
Au fil des jours, je mettrai d'autres extraits tirés du livre d'Alain, extraits abordant des sujets différents, donc méritant chacun son billet.

Ce soir, un extrait de : « Intimité, distance et proximité » (p. 68)
« Mieux vaut parfois ne pas connaître ce que pense vraiment celui que je côtoie régulièrement, celui dont je me suis fait une opinion, réelle ou fausse, mais qu'importe c'est à celle-là que je tiens et il ne saurait être question que j'en change. Il est bien rare que l'on accepte de modifier l'image que l'on s'est faite de l'autre, si ce n'est sur quelques points de détail sans intérêt... Combien de fois ne dit-on pas : "toi, je te connais", alors qu'il n'en est rien... Qui voit l'écorce ne connaît pas le coeur de l'arbre.
Combien de gens dans la vie ont pu confier à des inconnus de passage des problématiques intimes prégnantes, simplement parce qu'on leur a donné une oreille attentive, mais surtout par que l'on savait que ces confidences ne seraient pas l'origine d'une relation suivie et encore moins approfondie.
Pour livrer le plus intime de soi, il faut une distance relationnelle suffisante. Le paradoxe n'est qu'apparent. Mais le piège est certain de croire que montrer l'intime entraînera nécessairement une plus grande proximité. Ce n'est que dans l'amour intense qu'intimité et proximité peuvent se marier harmonieusement. Et l'amour intense n'est pas le quotidien... (...) »
-> 120 Pensées Plongeantes de​ Alain Rohand.

En effet, Alain, il est parfois plus facile de se confier à un(e) inconnu(e) qu'à une personne très proche. Peut-être aussi parce que l'on ne veut pas inquiéter cette dernière, ou choquer, ou aussi décevoir. On a aussi peur de ne plus être aimé(e) en dévoilant ainsi une partie de soi jusqu'alors inconnue de l'autre.
Je pense aussi que l'on ne peut pas connaître l'autre entièrement, même la personne avec laquelle on vit, et je dirais presque que c'est souhaitable, que c'est mieux ainsi, il est important de garder une part de mystère, de préserver un jardin secret.
J'aime beaucoup tes mots : « Qui voit l'écorce ne connaît pas le coeur de l'arbre. »
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mardi 10 novembre 2015

samedi 7 novembre 2015

Faute corrigée...

Ce matin, en me réveillant, je réalise que j'ai oublié de souhaiter l'anniversaire à une amie, anniversaire passé depuis une dizaine de jours. Alors je lui envoie illico presto un mail en lui disant que je suis désolée de cet oubli. Un moment après, le téléphone sonne, c'est ma belle-soeur. Dans la conversation, je lui raconte cet oubli. Elle rit, et me dit : « Eh bien, cela concorde en tous points à la pensée du jour qui est sur mon calendrier ! ». Elle me la lit : « La vraie faute est celle que l'on ne corrige pas. » (Confucius) Ouf ! Me voilà soulagée, ma faute, si on peut appeler cela une faute, est donc corrigée. Je pourrai dormir tranquille cette nuit... (sourire)

lundi 2 novembre 2015

Sur la tendresse... elle a dit :

Un commentaire déposé par​ Edmée, des mots qui me parlent :

« Je pense que la tendresse est un don, comme l'amour. Il y a des gens qui semblent incapables de prendre le risque d'aimer ou le temps peut-être... Ils pensent prudents et lucides, à l'abri, et ils sont surtout à l'abri de tendresse et amour d'autrui car devant une porte fermée on cesse un jour d'appeler... La tendresse est presque un état de grâce... »
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mardi 20 octobre 2015

La tendresse par Alain Rohand

« J'aimerais faire fondre (définitivement si c'était possible...) les angles durs, les aspérités, les couteaux tranchants qui sont encore accrochés à ma peau et entravent une certaine fluidité relationnelle.
La tendresse est une sorte de sommet dans la manifestation la plus intense de l'amour. Je ne parle pas ici seulement des instants de tendresse que tout un chacun peut vivre à un moment ou un autre, mais plutôt d'un comportement à valeur permanente.
S'il y a bien une dernière chose que j'aimerais accomplir avant de disparaître c'est ce grandissement en amour juste. »
-> ​ 120 Pensées Plongeantes par​ Alain Rohand.

Je reviendrai vous parler de ce livre que je suis en train de lire avec délectation. Alain Rohand, un auteur à découvrir si vous ne le connaissez pas encore. Il a également écrit ​ Le passage se crée, bouleversant récit de vie.
Alain Rohand est un ami blogueur que certain(e)s connaissent mieux sous le nom de AlainX.



Je mets mon blog en pause durant quelques jours. A bientôt !

mercredi 14 octobre 2015

« Je suis un immense buvard... »

« C'était fatiguant, cette faculté à tout sentir, tout ressentir. A se laisser pénétrer par une intonation de voix, une remarque ironique, un haussement de sourcils. Elle ne parvenait pas à mettre de barrières entre les gens et elle. Elle se disait, cette fois, je vais essayer, je vais sortir armée, casquée, cuirassée, je ne laisserai personne me donner un coup de canif. Mais ça ne marchait jamais... Un rien l'égratignait ou la rendait heureuse. Un rien l'abattait ou soulevait en elle une vague d'espoir et de chaleur. Je suis un immense buvard, se dit-elle pour s'encourager à sourire. A rire d'elle et de sa sentimentalité. Un immense buvard plein de taches. » (K. Pancol)

J'étais ainsi plus jeune, exactement comme l'héroïne de Katherine Pancol. Que de souffrances et de mal être à cause de cela ! Je me rends compte maintenant que je ne suis plus le buvard que j'ai pu être et j'en suis heureuse. Je sais qui je suis et les mots des autres sont leurs mots, ils ne sont pas moi. C'est important à comprendre et je l'ai compris. Ne pas se laisser toucher par les mots des autres, car c'est leur histoire à eux qu'ils projettent sur nous. Cela ne veut pas dire que je suis devenue indifférente aux maux des autres, pas du tout. J'ai toujours la même sensibilité et le même amour pour les gens, mais j'ai appris à me protéger.

Et vous, comment êtes-vous ? Comment étiez-vous ? Un immense buvard aussi ? Racontez-moi moi, cela m'intéresse...
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samedi 10 octobre 2015

« La grande farce » - Leny Escudero

Une chanson magnifique, une interprétation poignante, un artiste que j'aimais beaucoup et qui nous a quittés hier.


Les paroles -> ici
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mardi 6 octobre 2015

Ecrire l'inconsolable...

Photo prise sur le net

« Ecrire l'inconsolable engendre une paix, comme une lampe qui tourne et propose ses ombres chinoises à l'enfant au bord de s'endormir. Quand je pense aux gens que j'aime et même à ceux que je n'aime pas, quand j'y pense vraiment, les bras m'en tombent. La vie s'approche de nous. Elle guette le moment favorable pour frapper puis, à chacun, elle lance : chante, maintenant. Vas-y, chante. Ecris. »
-> "La grande vie" - Christian Bobin

samedi 3 octobre 2015

« Cette vision m'a brisé le coeur »

Photo prise sur le net

« Dans un pré j'ai vu un agneau suivre sa mère au millimètre près. Il n'y avait aucune distance entre elle et lui. Il y en avait beaucoup moins qu'entre des amants de légende. Il venait de naître et n'avait qu'elle pour guide. Elle était ses yeux, son âme, son unique certitude sur la terre. Cette vision m'a brisé le coeur. L'air est entré par la brisure. »
-> "La grande vie" - Christian Bobin.

 

jeudi 1 octobre 2015

« La grande vie »

Aujourd'hui, je suis allée déjeuner avec une amie, une amie d'enfance. Bien que très différentes l'une de l'autre, de par notre personnalité, notre façon de vivre, d'aborder les événements de la vie, nous avons toujours autant de plaisir à nous retrouver, une sensibilité commune je pense. Nous ne rabâchons pas nos souvenirs d'enfance, nous sommes dans le présent et dans l'écoute mutuelle.

Après le déjeuner, nous avons circulé dans le rayon livres d'un magasin, une habitude que nous avons, aimant autant l'une que l'autre lire. J'ai acheté "La grande vie" de Christian Bobin. Sur l'une des premières pages, une phrase qui m'a parlé et qui m'a décidée à l'acheter : « Ceux qui nous sauvent de notre vie ne savent pas qu'ils nous sauvent. » Je vous en mettrai des extraits.

Un éclair vient de zébrer le ciel noir, en face. Le tonnerre a suivi. L'orage approche...
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mercredi 30 septembre 2015

Je ne regrette pas ma soirée devant le petit écran

HUMAN. Je ne regrette pas ma soirée devant le petit écran. Des témoignages très forts d'adultes et d'enfants. Certains portraits nous amusent, d'autres nous interpellent, d'autres nous effraient, d'autres nous bouleversent. On ne peut éprouver que de l'empathie pour tous ces gens car nous pourrions être eux, car nous sommes eux. Et sans compter les paysages d'une beauté à vous couper le souffle !

Petit bémol toutefois, j'aurais aimé voir le film en VO sous-titré, car ces voix recouvrant les voix originales m'ont un peu dérangée. Je le regarderai à nouveau mais cette fois en VO et sous-titré.
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mardi 29 septembre 2015

« HUMAN », ce soir, à la télé !


Pour celles et ceux que cela intéresse, le film « HUMAN » dont je vous ai parlé mercredi dernier, passe ce soir à la télé sur France 2 vers 20h50.

Moi, je serai devant mon écran ! :-)


lundi 28 septembre 2015

Avez-vous vu l'éclipse de la lune ?

Le mois dernier, j'avais photographié la lune, une lune énorme et magnifique. Hier soir, je pensais faire une autre photo, tout aussi réussie que la précédente, et j'étais impatiente que la nuit tombe. Evidemment, et j'aurais dû y penser, la configuration n'était pas la même. A la nuit tombée, la lune était encore bien petite et bien haute dans le ciel. Et de plus, il y avait des nuages. Tant pis. Je me suis dit que je me lèverai dans la nuit pour observer l'éclipse. Je n'ai pas mis de réveil, je m'étais mentalement préparée à me réveiller et à me lever. C'est ce qui s'est produit. Je me suis réveillée, j'ai regardé l'heure, il était 3h50. Ne te rendors pas, me suis-je dit, car j'ai un très bon sommeil et il aurait suffi que je referme les yeux pour me rendormir illico. Je me suis donc levée sans bruit, je suis allée chercher mon appareil photos, j'ai ouvert le volet de la porte donnant sur la terrasse, et je suis sortie. Je fus un peu déçue, car il y avait du brouillard, mais j'ai tout de même pu apercevoir la lune, enfin un petit morceau de lune car elle était bien cachée à ce moment-là par l'ombre de la terre. Je l'ai photographiée. La photo n'est pas très nette, mais c'est tout ce que j'ai pu faire. Je suis restée un moment à la regarder, mais le froid me tombant sur les épaules, je suis retournée me coucher. Je me suis réveillée ensuite à 6h. Vite, me dis-je, je vais peut-être mieux la voir cette fois. Je me suis donc relevée. Mais la lune n'était déjà plus visible, j'ai juste aperçu la lumière qu'elle diffusait au loin. Tant pis. J'étais de toute façon heureuse d'avoir pu répondre présente à ce spectacle grandiose, spectacle parmi tant d'autres mais dont on ne mesure pas toujours le côté extraordinaire.

Voici donc la seule photo que j'ai pu faire cette nuit à 3h52 :

vendredi 25 septembre 2015

100 mots par jour

J'ai créé un nouveau blog ! Ah bon ? Eh oui ! Mais celui-ci sera réservé à un exercice d'écriture bien précis, exercice auquel vous pouvez d'ailleurs participer vous aussi, si vous en avez envie. C'est en me baladant chez des amies blogueuses que j'en ai pris connaissance et l'idée m'a plu. Il s'agit d'écrire tous les jours sur le vif 100 mots (pas plus), de transcrire des éléments réels de votre journée et de suivre la consigne thématique de la date correspondant.
Mon nouveau blog -> 100 mots par jour.
Et si vous voulez plus d'explications, c'est ici -> Explicatif.

Belle fin de semaine à vous et bon week-end !
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mercredi 23 septembre 2015

HUMAN de Yann Arthus-Bertrand

Sans doute avez-vous entendu parler de ce film : HUMAN ? Peut-être certains d'entre vous ont-ils déjà eu la chance d'aller le voir ? Moi, j'ai hâte qu'il passe dans ma région, car la bande annonce est prometteuse et tout ce qu'il peut représenter. Déjà, rien que le titre... HUMAN...


Vous pouvez cliquer sur ce lien si vous voulez en savoir plus -> HUMAN.

Un passage de ce film, l'interview de Francine. Bouleversant...

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lundi 21 septembre 2015

L'a-mante dévorante...

Cet après-midi, deux mantes religieuses se sont retrouvées devant chez moi, l'une s'est posée sur la porte vitrée de la verrière (photo ci-contre), l'autre sur le banc se trouvant juste à côté de la porte vitrée. Il me semble bien qu'il s'agissait de deux femelles. Mais j'ai peut-être mal vu. J'ai en tous cas photographié l'une d'elles avant qu'elle ne s'envole. Elle paraissait très pressée... L'autre s'est envolée presque en même temps. Après tout, peut-être qu'il s'agissait d'un mâle et d'une femelle et qu'ils s'étaient donnés rendez-vous devant chez moi...

« Prenez le temps d'observer une mante : ce minifauve offre un spectacle permanent. Souvent verte, quelquefois brune ou jaunâtre, une mante immobile est difficile à repérer. On ne la rencontre pas seulement dans les régions méridionales, elle est aussi présente aux environs de Paris. A l'affût, pattes avant pliées, la mante religieuse semble avoir l'attitude de la prière qui lui a donné son nom. Mais si un insecte vient à passer, elle détend ses bras en un vingtième de seconde. C'est une machine de guerre, et ses bras armés d'épines empêchent ses victimes de s'échapper. Suivent alors un repas spectaculaire et un nouvel affût. La mante religieuse ne semble jamais rassasiée. Ses capacités à détruire des insectes ravageurs en font un animal utile dans un jardin.
La femelle ne dévore pas systématiquement le mâle, mais cela arrive assez souvent pour avoir fait sa réputation. Elle peut même décapiter son courageux partenaire en plein accouplement! Miracle de la nature, celui-ci continue sa fonction sans tête, car les nerfs nécessaires à sa tâche amoureuse sont à l'intérieur de son corps. Ce cannibalisme s'expliquerait par le besoin en protéines de la femelle fécondée: une sorte de pension alimentaire obligatoire... » 
-> « Le Kama-sutra des demoiselles. La vie extraordinaire des animaux qui nous entourent. » - Marc Giraud.

Cela me donne à réfléchir...

Tout en lisant des romans, je continue bien sûr à lire d'autres ouvrages. Ces jours, je suis dans la lecture de : « Ces glucides qui menacent votre cerveau. Pourquoi et comment limiter gluten, céréales, sucres et glucides raffinés. »
Un livre très intéressant qui interroge.
Voici un extrait du quatrième de couverture, cela vous donnera une idée :
« On le sait, notre santé commence dans notre assiette. Ce qu'on ne savait pas encore, c'est que c'est le cas aussi pour notre cerveau.
En s'appuyant sur des données longtemps tues par la communauté scientifique, le neurologue David Perlmutter fait une révélation qui donne froid dans le dos. Certains glucides, et notamment le gluten et les sucres, sont liés à de nombreuses pathologies: Alzheimer, trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, (TDAH), épilepsie, anxiété, maux de tête chroniques, dépression, insomnie, pour ne citer qu'eux. »

Moi qui suis une grande consommatrice de glucides, cela me donne à réfléchir... Cette lecture va peut-être m'aider dans mon désir de ralentir cette consommation (parfois excessive) de sucres.
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dimanche 20 septembre 2015

Mais si, mais si, je t'aime...

Connaissez-vous le chanteur Jacques Debronckart ? A une époque déjà ancienne, j'aimais l'écouter. Il n'est plus de ce monde, il est mort en 1983 à 49 ans. Mais grâce à internet, j'ai pu retrouver certaines de ses chansons. L'une d'elles, "Mais si, mais si, je t'aime" m'avait particulièrement émue. C'est donc cette dernière que j'ai choisie de partager avec vous. Un grand merci à Robdan, c'est grâce à lui si je peux déposer cette vidéo sur mon blog.


samedi 19 septembre 2015

Je ne suis pas une aventurière... Elle, si !...

Je ne suis pas une aventurière, ni une fonceuse, je suis pleine de peurs et d'appréhension, et pourtant je me soigne ! (sourire) mais on ne peut guère changer son caractère, je crois qu'il faut s'en accommoder et s'accepter tel que l'on est. Mais j'envie tout de même les personnes intrépides qui surmontent les obstacles avec légèreté et confiance. En fait, cette réflexion ce matin car je viens de chez Lison, une amie blogueuse, qui est tout le contraire de moi, et je l'admire et l'envie. Elle est vraiment étonnante. Allez faire un petit tour chez elle, vous verrez qu'elle n'a peur de rien, qu'elle se lance constamment des défis et que cela lui permet de découvrir des lieux sublimes et de communier d'une manière extrême avec la nature. Bon, elle est très sportive, ce que je ne suis pas non plus. Et en plus de tout cela, elle s'occupe de sa vigne ! Tu es vraiment étonnante, Lison ! Bravo ! (sourire)

-> Blog de Lison.

Et vous, comment êtes-vous ? prudents, très prudents, trop prudents ? ou bien confiants en vous-mêmes et prêts à vous lancer des défis et à surmonter les obstacles avec confiance ? ce qui vous donne l'occasion de vivre des moments inoubliables, comme le fait Lison ?
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jeudi 17 septembre 2015

Trois romans...

Depuis deux ou trois ans, je lisais essentiellement des livres de psychologie, de développement personnel, de nutrition, etc, mais je délaissais complètement les romans, je trouvais que cela ne m'apportait plus rien de les lire. Et puis, au début de l'été, je me suis réinscrite à la médiathèque, et j'ai eu envie d'en reprendre. Je ne les achèterais pas, car il n'y a pas grand intérêt à relire un roman, enfin à mon avis. Alors qu'on peut revenir sur certains paragraphes, certains sujets d'un livre de psychologie par exemple d'où l'intérêt de les avoir à soi. Donc, j'ai réinséré dans mes lectures, des romans. Il est vrai que parfois, dans ceux-ci, on peut y lire de belles leçons de vie, et aussi des histoires dans lesquelles on se reconnaît un peu, ou même beaucoup. J'ai donc envie de vous parler ce soir de trois romans que j'ai lus cet été et que j'ai aimés.

Tout d'abord, deux petits bijoux : "Le mec de la tombe d'à côté" et "Le caveau de famille" (qui est la suite du premier). Ces livres ont été écrits par Katarina Mazetti.
« Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment.
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante.
C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures. »

« Elle c'est Désirée, la bibliothécaire, et lui c'est Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d'ardeur livres et produits bio, lui élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire "de son plein gré." Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c'est terminé pour toujours. Et si ça marche... Comme le disait un critique littéraire suédois: "Le quotidien tue l'amour, la vie de famille l'enterre." C'est gai. Bienvenue dans le caveau de famille ! Pétillant et jubilatoire. »

Et ensuite un roman très différent, plus grave, "L'objet de son désir" de Anita Shreve.
"Dans la Nougelle-Angleterre du début du XXe siècle, l'histoire d'une passion amoureuse ravagée par la jalousie. Un roman intense et violent sur le désir, le mensonge et la trahison, porté par l'écriture élégante et subtile d'Anité Shreve.
Lors du voyage en train qui l'emmène en Virginie, Nicholas Van Tassel, austère professeur d'université, retrace l'histoire de son mariage avec Etna Bliss et son amour pour elle, insensé et absolu.
Trente ans plus tôt, Nicholas aperçoit Etna pour la première fois. A cet instant, il n'a plus qu'une obsession: conquérir cette femme mystérieuse et singulière, l'épouser pour ne jamais la perdre.
Des années durant, la passion brûlante de Nicholas se heurte à la froideur implacable de son épouse. Retranchée derrière un mur de silence et de secrets, incapable de lui rendre son amour, Etna poussera son mari au désespoir, jusqu'au drame..."

Je vous les conseille. Les deux premiers, légers et drôles. Le troisième beaucoup plus sombre.
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mercredi 16 septembre 2015

L'eau vive, Guy Béart

Parce qu'il nous a quittés aujourd'hui, parce que mon père possédait ce 45t dont je me rappelle bien la pochette, parce que cette chanson me rappelle de lointains et doux souvenirs d'enfance...



mardi 8 septembre 2015

Une semaine au Portugal

Vous voyez ce petit point rouge sur la photo ? C'est moi ! Je surplombe la côte vicentine. Vous vous rappelez la côte vicentine ? Mon coup de coeur de l'été. Si vous cliquez sur ce lien -> Portugal, vous pourrez admirer et découvrir, à travers mes photos, cette si belle côte, ce si beau pays accueillant et chaleureux, de par le paysage et ses habitants.
Dédicace à Marie-Claude, Eliseu, Manuela et Sequeira. Merci à eux.


mardi 1 septembre 2015

Une semaine en Andalousie

Nous voici début septembre, la rentrée est là, je reviens sur la toile. Mais avant de republier des mots, car j'ai créé avant tout ce blog pour partager des mots (même si j'ai parfois l'impression qu'il devient un blog photos (sourire)), j'ai envie de partager avec vous quelques photos faites la dernière semaine de juin en Andalousie, l'Andalousie, magnifique région d'Espagne, où j'avais envie d'aller depuis des années. J'ai enfin réalisé mon rêve. Je n'ai pas été déçue, ces quelques jours passés là-bas ont été à la hauteur de mes attentes.
Je partagerai ensuite avec vous des photos faites au Portugal la première semaine de juillet.
Mais commençons par l'Andalousie. Une photo de RONDA, très belle ville andalouse, où nous avions loué un appartement à proximité de la vieille ville.
"Le Pont Neuf (Puente Nuevo) est une des attractions de la ville, avec son précipice impressionnant qui sépare la vieille ville de la partie plus récente. Le pont est une œuvre de 98 mètres de hauteur, construite en pierres et composée de trois arches." (Source : Wikipédia)


Si vous cliquez sur le lien ci-dessous (Andalousie), vous pourrez voir TARIFA, ville située à la pointe Sud de l'Andalousie, où se rejoignent la mer Méditerranée et l'Océan atlantique, d'où l'on a un point de vue sur les côtes africaines, étrangement près. Vous pourrez voir SETENIL, village impressionnant, avec ces énormes rochers qui surplombent les ruelles ou qui servent de toits à certaines maisons. Et d'autres vues encore : -> Andalousie. Allez-y, je vous y invite (sourire).


jeudi 20 août 2015

Encore une histoire de coeur...

Je vais bientôt revenir sur la toile. Mais en attendant, voici un très beau coeur photographié sur ce lieu magnifique dont je vous parlais sur le billet précédent : la côte vicentine au Portugal. Je suis tombée amoureuse de ce lieu, et c'est en ce lieu que ce coeur parfait s'est offert à mon regard... comme quoi... (sourire)


J'ai déposé sur ma page "Mes coeurs" de nouveaux coeurs trouvés ici et là. Si vous voulez aller les voir, et du coup revoir les anciens, cliquez sur -> coeurs.
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jeudi 16 juillet 2015

Parenthèse "coup de coeur"

La côte vicentine (costa vicentina), ici tout près du petit village de pêcheurs de Monte Clerigo, au Portugal, voici mon coup de coeur de juillet, je suis tombée littéralement amoureuse de ce lieu si riche en ondes vibratoires, de ce lieu grandiose, superbe, magnifique ! de ce lieu incroyablement beau ! Je n'ai pas la patience d'attendre mon retour sur la toile pour le partager avec vous, d'où cette petite parenthèse... (sourire)



Merci à M.C. et à E. de m'avoir fait découvrir ce lieu magique. J'y retournerai ! :-)
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mercredi 3 juin 2015

Pause estivale

Je vais quitter ma belle région pendant quelques jours, quelques semaines, je vais y revenir, je vais en repartir. Cette année, l'été sera riche en couleurs et en saveurs nouvelles, l'été sera riche en merveilleux moments passés avec mes quatre petits gars. Je veux profiter pleinement de chaque instant. Je vous raconterai tout cela à la rentrée. Mais en attendant, je vous souhaite de passer vous aussi un très bel été. Je vous embrasse et je vous dis à bientôt.

Cette belle région qui est la mienne...
Et ces beaux oeillets aussi ! :-)

lundi 1 juin 2015

Nouvelles du petit bonhomme courageux

Il y a quatre ans, la veille de la fête des mères, mon petit-fils, le petit bonhomme courageux, était victime d'une rupture d'anévrisme alors qu'il n'avait que 2 ans et demi. Si vous avez suivi régulièrement les billets que je lui ai consacrés, vous connaissez son histoire.
Nous arrivons en fin d'année scolaire. Ce soir, ses parents ont eu un entretien avec son maître après l'école, pour faire un bilan en quelque sorte. Noé apprend, il connaît maintenant 17 lettres, il arrive à en assembler quelques-unes, mais cela reste encore sommaire et laborieux. Il a toujours de grosses difficultés de concentration et de motivation. Des troubles du comportement également. Son petit cerveau garde en lui un trou noir qui ne se reconnectera jamais totalement. Des connections se sont refaites, heureusement, mais certaines ne se referont pas. Ses parents l'ont accepté, nous l'avons accepté, mais il y a des jours où l'on se dit que ce n'est pas juste ce qui lui est arrivé, alors qu'il allait si bien et qu'il était si dégourdi. Mais bon, cela n'avance à rien de penser à tout cela, le principal maintenant est qu'il arrive à devenir un adulte autonome et surtout qu'il soit heureux.
A la rentrée prochaine, normalement, il devrait rentrer dans un CEM pour IMC (infirmes moteur cérébraux). Mais on ne peut pas encore dire à ses parents  si ce sera en septembre ou un peu plus tard. Et comme il n'y a pas de certitude, les parents de Noé doivent faire d'autres démarches pour que si cette rentrée se fait plus tard, Noé puisse tout de même intégrer un établissement, même provisoirement. Cela veut dire rester encore quelques semaines, quelques mois, en CLIS, et trouver des soignants libéraux, où il faudra emmener Noé pour continuer sa rééducation, le CAMS ne le prenant plus en charge (il a eu 6 ans). Déjà que la situation n'est pas simple, on ne leur facilite pas la tâche en ne leur donnant pas encore de date fixe. Ils ne peuvent pas faire autrement sans doute, Noé n'est pas le seul sur la liste d'attente. Mais ce n'est pas évident, tout cela. Sinon, Ruben, le petit frère de Noé, grandit lui aussi. Il prend soin de son frère, s'en sent un peu responsable, à 4 ans bichette. Il ne comprend pas encore tout, mais il est en train de se rendre compte néanmoins que son grand frère n'est pas tout à fait comme les autres, qu'il ne doit pas l'imiter en tout, alors qu'un petit frère normalement imite son grand frère, que celui-ci est son modèle. Il faut prendre soin également de ce petit bout d'homme afin qu'il ne souffre pas de la situation et qu'il ait une évolution normale. Ce n'est sûrement pas évident non plus pour lui d'avoir un grand frère handicapé. La maîtresse de Ruben disait dernièrement à ses parents qu'il s'occupait et s'intéressait à ce que faisaient les autres, qu'il était altruiste, plus qu'un enfant de son âge. Il sera sans doute mûr plus rapidement, par la force des choses. En fait, lorsqu'un tel événement se produit, il ne faut pas oublier que cela a des répercussions sur tout l'entourage.

Les deux petits gars.

vendredi 29 mai 2015

mercredi 27 mai 2015

Histoire d'une femme libre

Un livre que j'ai aimé :
« Histoire d'une femme libre » - Françoise Giroud

Quatrième de couverture :
« Été 1960. Françoise Giroud vient de subir le plus grand échec de son existence : sa mort. De nombreux verrous bloquant la porte de sa chambre, une dose plus que létale de poison avalée, le téléphone débranché, elle avait tout prévu... sauf que deux solides gaillards iraient jusqu'à défoncer une cloison pour l'arracher à un coma déjà profond. Il lui faudra vivre.» Alix de Saint-André. Après sa tentative de suicide, Françoise Giroud écrivit Histoire d'une femme libre, récit autobiographique, dont Alix de Saint-André a retrouvé le manuscrit qu'on croyait détruit. On y retrouve la voix d'une femme d'exception, complexe, lucide, et formidablement courageuse. Au milieu d'une vie tourmentée, elle dresse à la pointe sèche le portrait des mondes et des hommes qu'elle a croisés

Extraits :

« Pour mesurer la place qu'un être humain occupe dans votre coeur et dans votre vie, il faut la mort ou l'absence. Encore celles-ci ne se superposent-elles pas forcément. Combien de gens vous deviennent précieux lorsqu'ils sont hors de votre vue, qui se décolorent lorsqu'ils reviennent... »

« Alors j'ai compris, d'un coup, ce que signifie "être seule". C'est ne plus avoir, auprès de soi, quelqu'un de qui se faire entendre sans parler. » (suite à la mort de sa mère)

« De toute façon, les autres vous voient à l'intérieur de leur système, comme il leur convient que vous soyez pour qu'eux-mêmes se voient beaux... »

« Je ne sais pas encore s'il est vrai que les perles meurent lorsque plus personne ne s'en pare. »
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lundi 18 mai 2015

Marie-Clotilde

La nuit dernière, j'ai rêvé à une ancienne petite amie d'école lorsque je me trouvais en classe de CM1 ou CM2, je ne sais plus. Elle s'appelait Marie-Clotilde. Elle avait été atteinte par le virus de la poliomyélite, et l'une de ses jambes, complètement paralysée, était appareillée, elle marchait avec des béquilles. Elle était très jolie, des cheveux noirs, et des yeux immenses, également noirs. Elle était la seule à avoir hérité des grands yeux noirs de sa mère. Ses deux frères et sa soeur aînés avaient hérité de la ressemblance et des yeux bleu clair de leur père. En début de semaine, l'une des élèves de la classe était désignée pour l'aider à porter son cartable et l'une de ses béquilles. La classe se situait au premier étage, elle devait se tenir avec sa main libre à la rampe pour descendre les escaliers. Nous étions fières car nous étions également cette semaine-là assise en classe à côté d'elle. Je ne l'ai jamais entendue se plaindre. Elle était une très bonne élève, et était souvent citée en exemple. Elle me fascinait et m'intimidait. Je pense souvent à elle, peut-être par rapport à mon petit-fils. Je me demande souvent ce qu'elle est devenue. J'ai bien sûr fait des recherches sur internet, mais je n'ai rien trouvé la concernant. La nuit dernière, donc, j'ai rêvé à elle. J'ai rêvé que par le plus pur des hasards, nous nous retrouvions, et que nous étions aussi heureuses l'une que l'autre de nous revoir. Elle n'était plus une petite fille, elle avait des années en plus elle aussi. Elle était toujours aussi belle et souriante. Elle ne semblait nullement gênée par son handicap. Un joli rêve comme je les aime.

Je me demande parfois ce que sont devenues des personnes autrefois rencontrées, avec lesquelles j'ai eu des relations d'amitié ou autres relations. Je me demande si nous aurions des choses à nous dire, si nous aurions du plaisir à nous retrouver. Je sais que pour certaines, ce serait oui. Pour d'autres, j'ai un doute. J'ai d'ailleurs retrouvé la trace d'une ancienne amie d'enfance, mais lorsque je lis ses billets (elle poste régulièrement sur un site de réseaux sociaux), je me dis que nous n'aurions sans doute pas grand chose à partager maintenant. Mais après tout, je n'en sais rien...

mercredi 13 mai 2015

« C'est fou comme on peut aimer un lieu ! »

« C'est fou comme on peut aimer un lieu !... » c'est la réflexion que je me suis faite en quittant le village de la Breure et ma petite maison bleue hier après-midi. Sans doute parce qu'il est chargé de tant de bons moments passés et partagés avec ma famille ; sans doute parce que c'est le seul endroit qu'il me reste où ont vécu pendant quelques temps, le temps des vacances, mes parents, mon frère, tous trois disparus, et qu'il y a encore dans la maison leur odeur, leurs empreintes, une partie d'eux. Mes parents avaient acheté en viager cette petite maison appartenant à une vieille tante et chaque année nous y passions nos vacances d'été en août. C'était toute une expédition, car mes parents n'avaient pas de voiture. Ils faisaient partir une malle par le train quelques jours avant, et nous prenions le train à notre tour quelques jours après. C'était l'aventure ! C'était la fête ! Pendant quelques années, je passais même tout le mois de juillet chez mon oncle, ma tante et mes cousins. C'était entre autres pour m'apprendre à manger de tout, j'étais très difficile et je mangeais très peu. Et le bon air allait peut-être contribuer, lui aussi, à me donner de l'appétit (j'habitais en ville, l'air n'était pas encore autant pollué qu'il ne l'est maintenant, mais c'était tout de même la ville). Je garde un souvenir merveilleux de ces mois de juillet, entourée de tous mes cousins (il étaient neuf), partageant les travaux de la ferme, mon oncle et ma tante étaient fermiers, les aidant autant qu'une petite fille de 10 ans peut le faire. De plus, j'ai toujours beaucoup aimé les animaux alors là, avec les vaches, moutons, chèvres, cochons, chiens, chats, j'étais aux anges ! (sourire)
La Breure, c'était et C'EST mon petit coin de paradis !... :-)

J'ai passé récemment quelques jours là-bas et je vous ai rapporté des photos. Si cela vous dit, cliquez ici pour aller les voir -> La Breure et ses alentours
 

Et puis, je veux remercier ceux et celles qui me lisent, ainsi que ceux et celles qui me laissent des commentaires, car je ne suis pas bien présente, quant à moi, en ce moment, sur mes blogs amis.
MERCI ! :-)
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jeudi 7 mai 2015

Voici ma nouvelle copine !...

Voici ma nouvelle copine !...
Cette petite merlette (surveillée tout de même de près par son merle) qui vient me regarder alors que je suis dans la verrière. Pas sauvage du tout la petite. Elle pose même ! Mais elle sait que je suis l'amie des oiseaux.
Et quelques autres photos faites ces jours derniers. Attention aux rapaces qui survolent nos têtes...

Cliquez sur les photos pour les agrandir, ce sera mieux.