Un livre que j'ai aimé :
« Histoire d'une femme libre » - Françoise Giroud
Quatrième de couverture :
« Été 1960. Françoise Giroud vient de subir le plus grand échec de son existence : sa mort. De nombreux verrous bloquant la porte de sa chambre, une dose plus que létale de poison avalée, le téléphone débranché, elle avait tout prévu... sauf que deux solides gaillards iraient jusqu'à défoncer une cloison pour l'arracher à un coma déjà profond. Il lui faudra vivre.» Alix de Saint-André. Après sa tentative de suicide, Françoise Giroud écrivit Histoire d'une femme libre, récit autobiographique, dont Alix de Saint-André a retrouvé le manuscrit qu'on croyait détruit. On y retrouve la voix d'une femme d'exception, complexe, lucide, et formidablement courageuse. Au milieu d'une vie tourmentée, elle dresse à la pointe sèche le portrait des mondes et des hommes qu'elle a croisés
Extraits :
« Pour mesurer la place qu'un être humain occupe dans votre coeur et dans votre vie, il faut la mort ou l'absence. Encore celles-ci ne se superposent-elles pas forcément. Combien de gens vous deviennent précieux lorsqu'ils sont hors de votre vue, qui se décolorent lorsqu'ils reviennent... »
« Alors j'ai compris, d'un coup, ce que signifie "être seule". C'est ne plus avoir, auprès de soi, quelqu'un de qui se faire entendre sans parler. » (suite à la mort de sa mère)
« De toute façon, les autres vous voient à l'intérieur de leur système, comme il leur convient que vous soyez pour qu'eux-mêmes se voient beaux... »
« Je ne sais pas encore s'il est vrai que les perles meurent lorsque plus personne ne s'en pare. »
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des phrases comme nous aimons en entendre, c'est bien cela qui m'inquiète.
RépondreSupprimerBzzz...
Je ne sais pas si nous aimons les entendre, le bourdon. Pas toujours...
SupprimerBel après-midi ensoleillé à toi, bises.
Bel hommage et tu me donnes envie de lire ce livre que je ne connais pas...
RépondreSupprimerAlors, lis-le, Ö :-)
SupprimerBelle journée à toi.
La vérité émanant des phrases extraites, nous choque, car elles sont le reflet brut de nous même.
RépondreSupprimerOui, c'est tout à fait cela, Alain.
SupprimerMerci de votre visite, bel après-midi.
oulah! ses phrases lues ce soir, font mouche et font venir les larmes
RépondreSupprimerbises
Désolée, Sylvie...
SupprimerBises à toi aussi.
ce n'est rien tu sais! au contraire c'est bon signe d'être touchée
Supprimerbises
Oui, je le pense aussi. :-)
SupprimerBises et bonne fin de soirée.
Une sacrée femme que j'ai suivi régulièrement à travers ses livres et journeaux....
RépondreSupprimerOui, une sacrée femme, Alezandro.
SupprimerBel après-midi à toi.
J'adore cette phrase: " Je ne sais pas encore s'il est vrai que les perles meurent lorsque plus personne ne s'en pare".
RépondreSupprimerMoi aussi, je l'aime beaucoup Pascal. :-)
SupprimerBises.
Bonjour Françoise, tu me donnes envie de le lire.... Bon week-end. je serais absente du net la semaine prochaine car je déménage et oui encore.... Bisous
RépondreSupprimerTu déménages encore ??? mais tu n'arrêtes pas ! (sourire)
SupprimerTu as raison. Que tout se passe bien.
Gros bisous.
Tiens, je suis heureuse que tu en parles car je n'ai jamais suivi cette dame, ni de près ni de loin... et pourtant, elle m'attire maintenant! Je ne suis pas encore seule, malgré le décès de ma mère il y a 11 ans et de mon père il y en a deux... Curieusement, je suis toujours la fille de ma mère, et elle est toujours ma mère. Mais elle est loin. Et près...
RépondreSupprimerOui, je comprends ce que tu veux dire, Edmée. Ma mère, tout en étant absente, est toujours près de moi également, je le sais...
SupprimerBel après-midi à toi, et merci de ta visite.
Ces extraits cités sur l'absence, la solitude sont très intéressants et nous invitent à la méditation. Tu me donnes vraiment envie de le lire.
RépondreSupprimerMerci Françoise pour ce partage.
Tu l'aimeras sans doute, Mart. Merci à toi.
SupprimerPasse un bel après-midi.
Coucou Françoise <3
RépondreSupprimer« Je ne sais pas encore s'il est vrai que les perles meurent lorsque plus personne ne s'en pare. »
Une bien jolie phrase qui illustre la solitude !
Une femme intelligente et amoureuse...
"Une femme libre" ("Il lui faudra vivre " : le mot libre me fait pensé qu'elle était aussi "libre" de se donner la mort !
Tu m'as donné l'envie de lire. Merci <3
Coucou Claude
SupprimerOui, une très jolie phrase, que j'aime beaucoup moi aussi.
"Libre de se donner la mort", mais on l'en a empêchée. Peut-être finalement que c'était mieux pour elle, elle avait encore tant à faire.
Bon après-midi à toi, Claude. Gros bisous.