Cliquez sur la page pour l'agrandir. |
Quand elle arriva chez elle, elle se précipita dans le jardin. Les roses criaient son nom à tue tête et l'entouraient de parfums variés car il y avait là des roses de toutes les variétés avec et y compris la variété particulière appelée "cuisse de nymphe émue". Tout à coup, elle ne sait pas comment cela a pu se faire, tout à coup, elle devint une rose elle-même.
Elle se sentait si bien comme ça, attachée à la terre et elle entendait monter la sève dans tous les pétales de son corps de rose, elle aspirait le soleil si fort, qu'il se pencha du haut du ciel et à ce moment-là, il faisait terriblement torride, heureusement un nuage vint à son secours pour la rafraîchir, sinon elle aurait perdu les pétales, c'est dangereux d'être aimée par le soleil, toutes les roses vous le diront, plus on s'en approche plus il vous brûle. Elle craignait aussi qu'un promeneur ignorant son état de rose stagiaire vint la choisir parmi toutes les roses et la mit stupidement à sa boutonnière, quelle triste fin pour une rose. Elle craignait de devenir une vague potiche dans un vase évasé, d'être coupée de la terre-mère si tant aimée. Les roses qui lisaient ses pensées et qui l'aimaient tendrement parce qu'elles avaient été plantées par elle, les roses lui rendirent sa forme humaine. En se réveillant, au moment même où elle sentait son corps féminin comme un vêtement de soie plus doux que la douceur même, alors qu'elle se réveillait dans l'autre règne, elle dit : "Comme c'est étrange de changer de règne, de ne parler qu'en "langue parfum", comme c'est étrange de sentir la terre monter dans tous les pores de votre peau et d'embrasser le soleil sur la bouche avec tous ses pétales au risque de se brûler les lèvres".
Dites, promeneur, qui que vous soyiez, faites donc attention quand vous cueillez une fleur, demandez au moins la permission, les roses, en effet, n'appartiennent qu'à elles-mêmes. »
Julos
(Photo et texte pris ici -> Bienvenue au Julosland).
En effet, nous sommes sur la même longueur d'onde. Je n'aime pas les fleurs coupées dans des vases, je le préfère dans la nature. Amitiés.
RépondreSupprimerOui, et elles sont tellement plus belles dans la nature.
SupprimerBonne soirée, et belle fin de semaine à toi, Ariaga.
Amitiés.
Je n'aime que les fleurs sauvages, celles que personne ne cueille...
RépondreSupprimerMerci Françoise pour ce beau texte, bonne journée :)
J'aime toutes les fleurs, mais j'ai aussi une préférence pour les fleurs sauvages. :-)
SupprimerBon week-end à toi, Philippe. Bises.
très beau texte..Merci de nous le faire connaître
RépondreSupprimerC'est moi qui te remercie, Gazou. :-)
SupprimerBonne soirée, et bon week-end.
Merci pour ce joli bouquet de mots :)
RépondreSupprimerMerci à toi, Ö ! :-)
SupprimerBelle fin de semaine.
Offrir un bouquet d'appareils reproducteur du règne végetal, quelle indélicatesse. Et puis moi qu'est-ce je deviens dans l'histoire hein!
RépondreSupprimerBzzz...
(sourire) Eh oui, charmant bourdon... :-)
SupprimerBises.
Doucement je passe mais vais-je laisser une trace de ce passage?
RépondreSupprimerOui, je t'embrasse Françoise.
Trace que je découvre ce soir, Louis-Paul, car je n'ai pas reçu de mail de notification de ton commentaire, trace que j'apprécie. :-)
SupprimerJe t'embrasse moi aussi, Louis-Paul. Pardonne moi mon "si peu de présence" actuellement sur mes blogs amis, mais le temps file si vite...
Magnifique texte, merci...
RépondreSupprimerJe ne suis pas étonnée qu'il te plaise, La Licorne. :-)
SupprimerMerci à toi.