Ce matin, lors d'une balade près de chez moi, j'ai photographié un oiseau qui se trouvait au loin sur une branche.
Je ne savais pas trop ce qu'allait donner la photo, car je l'ai faite rapidement, les oiseaux ne sont pas toujours très patients, et l'oiseau était vraiment éloigné de moi.
Arrivée chez moi, je mets la photo sur l'ordinateur, et là je vois cet oiseau, encore inconnu de moi. Je m'empresse de rechercher son nom sur le net.
Je tape : "oiseau avec calotte noire sur la tête", et je découvre que c'est une fauvette à tête noire (un mâle car la femelle a une calotte rousse).
C'est la première fois que je vois cet oiseau et j'en suis toute heureuse !
Vous connaissez mon amour pour les oiseaux, alors quand j'en découvre un, c'est un vrai bonheur !
Voici un lien qui vous en dira plus sur la fauvette à tête noire : Fauvette à tête noire
Voici ma photo :
Et voici une vidéo trouvée sur youtube avec son chant :
Il y a quelques jours, j'ai craqué pour un camélia. J'aime beaucoup les fleurs de ce petit arbre, mais cela ne veut pas dire que je suis "La dame aux camélias" (sourire).
Hier soir, je suis allée au cinéma voir : "Celle que vous croyez", un film de Safy Nebbou, avec, dans le rôle principal, une Juliette Binoche magistrale et fascinante. Un sujet grave et tellement d'actualité...
Les réseaux sociaux. La virtualité. Les échanges. Le jeu. La séduction. L'amour. Les fausses confidences. Les engrenages du mensonge. La désillusion...
« Pour épier son ex, Claire, quinquagénaire, se fait passer sur Facebook pour Clara, 24 ans. Un thriller savamment construit, surprenant de bout en bout.
Un jour, Claire est larguée par son jeune amant Ludo. L’humiliation est douloureuse pour cette universitaire de 50 ans, déjà quittée par son mari. Est-ce le début de la fin de sa vie amoureuse ? Pour épier Ludo, elle crée un faux profil Facebook : photo volée à l’appui, elle devient Clara, 24 ans, éclatante de charme et de jeunesse. Contactée par Alex, le coloc de Ludo, Claire se prend au jeu de la séduction virtuelle. Il tombe amoureux. Elle aussi. De subterfuges en fantasmes, Claire s’illusionne, perd pied. Mis à part les années, cet avatar n’est-il pas vraiment elle-même ?
Le thème du double inspire Safy Nebbou. On se souvient de L’Empreinte de l’ange (2008) où Catherine Frot décidait de devenir mère à la place d’une inconnue. Et de L’Autre Dumas, en 2010, où Auguste Maquet, le nègre d’Alexandre Dumas, se faisait passer pour l’écrivain afin de séduire une femme. Se cacher derrière une nouvelle identité pour se réinventer, ou pour voler un bonheur auquel on pense avoir droit : cette obsession tenaille Claire. En adaptant le roman de Camille Laurens, le réalisateur aborde plusieurs vertiges : la peur de vieillir, bien sûr, et de l’abandon, mais aussi le mystère amoureux, où les mots et la voix de l’être désiré comptent autant que l’enveloppe charnelle. Le réalisateur donne, d’ailleurs, une construction savante au récit, surprenant jusqu’à la fin, et entretient le suspense par sa mise en scène des messages écrits et des appels téléphoniques. De même, une thérapeute-confidente (Nicole Garcia) finit par prendre des allures de détective, sur la belle musique de polar signée Ibrahim Maalouf.
Plus que la toxicité des réseaux sociaux où tout peut s’inventer, c’est bien le mensonge, aux autres et à soi, qui est décortiqué dans ce thriller romanesque et singulier. Face à François Civil, parfait en romantique moderne, Juliette Binoche a rarement été aussi fascinante : égarée ou sensuelle, elle fait fusionner Claire et Clara dans son apparence même, comme si l’amour la rajeunissait. Une nouvelle Mme de Merteuil pour ces liaisons dangereuses virtuelles. »
J'aime découvrir de nouveaux auteurs, aussi, lorsque je me rends à la médiathèque, je choisis parfois un peu au hasard. Cette fois, j'ai choisi (entre autres) ce livre de Lydie Salvayre. Je n'avais encore jamais lu de livres de cette auteure. Je ne sais pas si les autres livres qu'elle a écrits me plairaient, mais lui, je l'ai aimé. Un livre, sous forme de roman, qui parle de la peur de l'étranger, de l'inconnu.
Résumé
« Des hommes retournent sur d'autres la brutalité d'un ordre dont ils souffrent. Ils s'inventent à peu de frais de commodes ennemis. Certaines frayeurs en eux les agissent.
Des questions vieilles comme le monde mais d’une brûlante actualité, auxquelles Lydie Salvayre donne ici forme littéraire.
Un roman, donc, et d’une causticité jubilatoire, où vont se faire face, d'une part : un solitaire, un lettré, un pas-tout-à-fait-pareil, un pas-tout-à-fait-conforme, un homme malade qui a choisi de se retirer dans un lieu de beauté, et de l'autre : les habitants d'un paisible village que l'arrivée de ce nouveau, de cet intrus, bouscule et profondément déconcerte.
Très vite surgiront, entre l'un et les autres, l'incompréhension et la méfiance, puis les malentendus et les soupçons mauvais, puis les grandes peurs infondées et les violences que sourdement elles sécrètent. Puisque tout homme est une nuit. »
Le rouge-queue noir
Il était venu l'année passée, sensiblement à la même époque. J'avais d'ailleurs photographié en premier une femelle et ensuite le mâle qui était venu prendre la pause.
-> les photos sur ce lien.
Aujourd'hui, la lumière n'est pas terrible, dommage, les photos auraient pu être plus jolies.
Mais bon, je suis ravie que ce petit rouge-queue noir soit venu se poser près de chez moi. J'espère qu'il reviendra et que je pourrai le photographier dans de meilleures conditions.
En fin de matinée, de nouveaux oiseaux sont venus dans mon pré.
Ils ne sont pas vêtus de couleurs cette fois, juste de noir et blanc.
Une tourterelle. Elle vient depuis quelques jours. Je ne l'avais pas encore photographiée, mais comme elle insiste, je n'ai pas résisté... :-)
Le petit moineau n'a pas pu s'empêcher de venir poser lui aussi... (sourire)
Une bergeronnette. Je l'attendais. Elle vient chaque année. Mais qu'il est difficile de la photographier, elle bouge tout le temps ! :-)
Petite anecdote à propos de cet oiseau :
Une année, une bergeronnette s'était assommée contre la vitre de notre verrière. Nous l'avions alors secourue. Je l'avais gardée un moment dans le creux de mes mains, jusqu'à ce qu'elle reprenne ses esprits. Et au bout de quelques minutes, elle s'était envolée. Le soir du même jour, la bergeronnette (nous avions aimé penser qu'il s'agissait de la même) était venue taper à la vitre de la fenêtre de la cuisine. Nous nous étions dit qu'elle était venue pour nous remercier... (sourire)
Malgré le vent violent de ce matin, le ciel gris,
et les quelques gouttes qui l'accompagnent,
les couleurs dominantes de la journée seront : jaunebleu vert blanc noir
Bref, les petits mésanges se fichent pas mal du temps qu'il fait,
du moment qu'elles ont des graines dans leur mangeoire !
:-)
La semaine dernière, lors d'une balade en bord de Loire avec mes petits-fils, l'un d'eux a trouvé une pierre ponce. Il était tout étonné de sa légèreté. On lui a expliqué que la pierre ponce est une roche volcanique très poreuse et de faible densité, c'est pour cela qu'elle peut flotter ainsi à la surface de l'eau.
Moi, je lui trouve un air lunaire, je la trouve très belle.
Et je trouve aussi qu'elle mérite bien d'être prise en photo ! :-)