dimanche 29 avril 2012

Le poids de la vérité

Samedi, je suis allée chez un bouquiniste à Clermont-Ferrand, et j'ai encore déniché quelques trésors... Entre autres, un magnifique livre: "Au coeur de la sagesse amérindienne" (L'esprit d'harmonie des Amérindiens à travers les cycles lunaires) de Jamie Sams. Voici un petit conte tiré de ce livre que j'ai envie de partager avec vous :

Le poids de la vérité
Le petit garçon était en colère. Ses sentiments étaient douloureux et sa vision assombrie par le chagrin. Son grand-père l'arrêta dans sa course solitaire vers la forêt et parla avec lui, en écoutant l'histoire de ce qui attristait l'enfant.
Le petit guerrier soupesa la pierre que son grand-père lui donna, il en ressentit le poids. Une autre pierre fut ajoutée, puis une autre et ainsi de suite jusqu'à ce que le petit garçon hoche enfin la tête : on était arrivé au poids qui, pour le petit garçon, équivalait au poids de sa peine.
Ce sage grand-père dit à l'enfant que ces pierres pesaient autant que le fardeau qu'il aurait à porter toute sa vie, s'il ne cherchait pas à trouver une façon de l'abandonner. Le petit brave s'autorisa enfin à être aidé et laissa des larmes salées libérer son chagrin, laver sa peine. Les bras robustes du grand-père le réconfortèrent et son pesant fardeau fut lâché. Les nuages se dispersèrent de son champ de vision, et il put apprécier la valeur de pouvoir se tourner vers ceux qu'il aimait, et de partager avec eux son bagage - de façon à ne plus avoir à le porter au long de tous les hivers de sa Marche terrestre.

mercredi 25 avril 2012

Rendez-nous la lumière - Dominique A


On voit des autoroutes, des hangars, des marchés
De grandes enseignes rouges et des parking bondés
On voit des paysages qui ne ressemblent à rien
Qui se ressemblent tous et qui n’ont pas de fin

[Refrain] :
Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté
Le monde était si beau et nous l’avons gâché
Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté
Si le monde était beau nous l’avons gâché

On voit de pleins rayons, de bêtes congelées
Leurs peurs prêtes à mâcher par nos dents vermillons 
On voit l’écriture blanche des années empilées
Tous les jours c’est dimanche, tous les jours c’est plié

[Refrain]

On goûte aux vieux mensonges des cieux embrigadés
Tant de vies sacrifiées pour du cristal qui ronge
On voit des fumées hautes, des nuages possédés
Des pluies oranges et mauves donnant d’affreux baisers

[Refrain]

Si coup de blues...

Il m'arrive, certains jours, certains matins, comme beaucoup d'entre vous j'en suis sûre, d'avoir un petit coup de blues ? Voici donc ce que je fais pour me changer les idées, dans la mesure du possible et du temps dont je dispose bien évidemment :
- Je téléphone à ma soeur ou à une amie
- J'écris (cela fait un bien fou d'écrire !)
- Je commande un livre sur internet (j'adore les livres !)
- Je mange du chocolat ou un gâteau (quelque chose de bon, quoi !)
- Je pense à mes petits-enfants, à leurs sourires, à leurs rires, à leur amour inconditionnel
- Je pense à mes deux fils que j'aime tant
- J'écoute de la musique (pas de la musique triste, hein !)
- Je vais au cinéma voir un bon film
- Je vais faire une balade dans ma campagne, j'admire la nature, je regarde le ciel, les nuages, je touche les arbres, cela me fait du bien. Souvent, j'emporte avec moi mon appareil photos, car je trouve toujours quelque chose de beau à photographier
- Je me pose et pratique quelques minutes de méditation pour me vider la tête.

mardi 24 avril 2012

C'est si beau... la vie des fleurs...

Reçu d'un ami ce matin. Regardez, c'est magnifique (mettez en mode plein écran, c'est encore mieux). C'est un p'tit bonheur du jour, tout simple, que j'ai envie de partager avec vous... :-)

lundi 23 avril 2012

Au cinéma ce soir : ELENA

Film (drame) russe réalisé par Andreï Zviaguintsev en 2011 (en VO).
- J'ai beaucoup aimé.

Synopsis (Télérama)
Vladimir est un homme riche et froid, Elena une femme modeste et docile. Ils se sont rencontrés tard dans la vie et chacun a un enfant d'un précédent mariage. Le fils d'Elena, au chômage, ne parvient pas à subvenir aux besoins de sa propre famille et demande sans cesse de l'argent à sa mère. La fille de Vladimir est une jeune femme négligente, un peu bohème, qui maintient son père à distance. Suite à un malaise cardiaque, Vladimir est hospitalisé. A la clinique, il se rend compte qu'il pourrait mourir prochainement. Un moment bref mais tendre partagé avec sa fille le conduit à une décision importante : c'est elle qui héritera de toute sa fortune. De retour à la maison, Vladimir l'annonce à Elena. Celle-ci voit soudain s'effondrer tout espoir d'aider financièrement son fils. La femme au foyer timide et soumise élabore alors un plan pour offrir à son fils et à ses petits-enfants une vraie chance dans la vie.

Critiques sur le site de --> Télérama 
La bande annonce est  --> ici. 
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Laisser venir en nous d'autres mots

Peinture de Folon
Nous sommes tellement remplis de mots qu'il nous faut absolument parler: comme s'ils étaient des oiseaux à libérer, comme s'il fallait faire le vide avant de laisser venir en nous d'autres mots. (Alice Ferney - Les Autres (2006))

D'où ce besoin d'écrire, sans doute, ce besoin de dire les mots, de dire ses émotions, ses ressentis, pour s'en libérer et se sentir plus légers. Certains préfèrent se taire et garder le silence. Chacun sa façon de s'exprimer et peut-être aussi de se protéger.

mardi 17 avril 2012

Timide...

Certains jours, j'envie ces personnes qui sont si sûres d'elles, qui ont la réplique au moment où il faut, qui ne se laissent pas déstabiliser facilement, qui parlent facilement en public, qui ne se laissent pas marcher sur les pieds.
Certains jours, j'envie ces personnes qui osent...

Tout le contraire de moi, quoi !... :-)


Peinture de Claude Bordat trouvée ici

lundi 16 avril 2012

Bonne humeur ou mauvaise humeur ? Cela dépend...

Les rêves que nous faisons la nuit peuvent influencer notre humeur du jour.
La nuit de samedi à dimanche, je n'ai fait que des rêves de mort, d'angoisse, de marches d'escalier qui se dérobaient sous chacun de mes pas, de disparitions, je me suis réveillée les larmes aux yeux et l'estomac noué.
La nuit dernière, j'ai rêvé que des personnes douces, aimantes et bienveillantes m'entouraient. Ce matin, je me suis réveillée, j'étais calme et apaisée.
Par contre, je dois dire que cette pluie, ce froid et cette grisaille ont eu raison de ma bonne humeur du matin !... car le temps joue aussi sur notre humeur, non ?...
Mais ne dit-on pas, après la pluie, le beau temps ? Alors, patientons... surtout en regardant une photo telle que celle-ci, un pur bonheur pour les yeux !... :-)

Photo sublime trouvée ici

dimanche 15 avril 2012

La musique des anges

Connaissez-vous le livre « Aime-toi, la vie t'aimera » de Catherine Bensaïd? Pendant longtemps, il a été mon livre de chevet. Je l'ai lu, et relu. Il y a quelques semaines, j'ai pris à la médiathèque un livre du même auteur : "La musique des anges" écrit en 2003. Je ne le connaissais pas, et j'ai aimé le lire. Je vais d'ailleurs me le procurer en livre de poche, il fait partie de ces livres qu'on a besoin de relire plusieurs fois pour bien s'en imprégner.
Voici quelques extraits tirés de ce livre :

« Que nos souffrances soient anciennes, ou que nous ayons l'art de les créer et de les recréer, être sujet de sa vie, sujet d'une vie heureuse, consiste déjà à prendre conscience que cet autre, ces autres que nous avons fait entrer dans notre vie sont tels qu'ils sont car nous avons bien voulu qu'ils le soient. Ceux qui ont un comportement à tendance paranoïaque, voyant toujours à l'extérieur d'eux-mêmes la cause de leurs malheurs, ne remettent jamais en question leur propre responsabilité dans ce qu'ils vivent. En ce sens, ils ne répondent pas de leurs actes.
Or être responsable de soi et des autres, c'est savoir prévoir les conséquences de ses actes et ensuite les reconnaître comme telles. Si j'agis ainsi, cela peut entraîner telle ou telle réaction que je dois envisager avant d'agir. Et si je constate, à travers ce que je vis, telle conséquence de mes actes, je me dois envers moi-même, comme je le dois aux autres, d'essayer d'en comprendre les raisons. Chacun devrait, avant d'exiger de l'autre qu'il puisse s'expliquer sur sa conduite, avoir le courage, en son âme et conscience, de se demander à lui-même : « Pourquoi j'agis ainsi ? ».
(…)
Si nous sommes toujours les acteurs, même inconscients de notre vie, nous n'avons pas à rendre l'autre coupable de ce qu'il nous fait vivre, ni ne sommes coupables de le vivre. Est-il bien utile de nous faire des reproches, de nous apitoyer sur notre sort, et ce d'autant plus que nous éprouvons des remords ? N'est-ce pas du temps perdu ; encore du temps perdu sur notre bonheur à vivre ? A nous d'agir afin de ne pas répéter les mêmes douleurs. Nous sommes toujours libres d'accepter ou de refuser une situation qui nous déplaît. A nous, à chaque instant, de décider de qu'il est juste ou non de tolérer. Il nous faut pour cela garder notre esprit en éveil.
(…)
Méfions-nous de notre besoin d'amour : il peut éloigner de soi alors même que l'on croit s'en rapprocher. Nous sommes prêts à tout sacrifier, jusqu'à nous-mêmes, tant nous n'avons plus pour nous-mêmes de réelle importance. Ne donnons pas notre âme au diable, n'offrons pas notre coeur à qui n'a rien à nous offrir et ne laissons pas notre esprit errer dans un monde de chimères. Discernons qui nous aime : si l'autre nous aime, il nous mène toujours plus haut que nous-mêmes. Il n'est pas là pour nous faire descendre dans les enfers du désespoir ni nous mener dans des abîmes de tristesse. N'oublions jamais qu'il vaut mieux être seul, comme on dit, que mal accompagné et que si nous sommes malheureux, c'est que nous n'avons pas su respecter nos engagements ; avant tout, ceux que nous avons pris envers nous-mêmes. Nous n'avons pas su nous écouter.
Ecouter cette voix amie qui n'est autre que cette part de nous « bienveillante » : qui nous veut du bien et veille sur nous. Cette voix qui nous guide, nous inspire, nous accompagne sur le chemin, à chaque instant de notre vie. Si nous savons y prêter attention. Laissons-lui le loisir de s'exprimer et le champ libre pour se faire entendre, loin du brouhaha de nos plaintes et de nos craintes inutiles. Apprenons à lui faire confiance, à nous faire confiance : à écouter en nous le meilleur de nous-mêmes. »

Catherine Bensaïd, La musique des anges, Ed. Robert Laffont, 2003, extraits pris aux p. 101 à 104.

Killing the blues

Mon frère était un passionné de musique. Il n'est plus là pour me faire découvrir de nouveaux morceaux, mais sa femme a pris le relais. C'est comme cela que j'ai découvert cet album de Robert Plant et de Alison Krauss : RAISING SAND. Un bijou ! Je l'écoute en boucle depuis pas mal de semaines.
Voici l'une des chansons de cet album : "Killing the blues".
A vous de découvrir, ou d'écouter tout simplement...

jeudi 12 avril 2012

Que faites-vous de votre colère ?

Réflexions sur la colère

Photo trouvée ici
Il est reconnu que la colère est avant tout destructrice pour soi-même et qu'il est bon d'apprendre à la canaliser et à la transformer en énergie positive. C'est bien de le dire, ce n'est pas toujours évident de le faire.

La colère est un sentiment que j'exprime très rarement. J'envoie très rarement bouler les gens, je ne sais pas faire, ce n'est pas dans ma nature. Et pourtant, des fois, ce n'est pas l'envie qui me manque et je bouillonne intérieurement. Et je me dis à ce moment-là qu'exprimer sa colère doit faire terriblement du bien lorsque certaines personnes abusent de nous et profitent de notre caractère trop indulgent et conciliant. Mais je me retiens néanmoins.

On dit aussi que les colères rentrées ne sont pas bonnes pour l'organisme, pour la santé? Alors que faire de cette colère qui est en nous certains jours? Comment l'exprimer? Comment l'évacuer? Peut-être en essayant d'expliquer calmement le pourquoi de notre colère à celui ou celle que l'on pense responsable de cet état d'énervement? Dire les mots, pour éviter les maux... encore une fois... car les mots non-dits peuvent causer beaucoup de dégâts, on le sait.

Qu'en pensez-vous ? Que faites-vous de votre colère, vous ?...


mercredi 11 avril 2012

Un punching ball : la solution ?

Tout comme je l'étais lorsque j'étais petite fille, l'un de mes fils, quand il était petit garçon, était très timide et se laissait un peu malmener par les autres enfants, qui le bousculaient, le taquinaient, l'embêtaient. A l'école, il était très sage, presque trop sage. Il ne bougeait pas, il parlait très peu. Pensant bien faire, nous l'avions inscrit à des cours de judo, pour qu'il apprenne à se défendre, à ne pas se laisser faire. Mais à ces cours ne se trouvaient que des enfants qui, au contraire de lui, étaient très agités, énervés. Il y resta quelques semaines, et on arrêta de l'emmener à ces cours, cela ne lui convenait pas du tout.
Il fallait pourtant trouver une solution pour que ce trop plein de silence, de retenue, sorte d'une façon ou d'une autre ! On sentait bien qu'il le gardait en lui, et que ce n'était pas bon pour lui. Alors, sur le conseil d'une amie, nous lui avons acheté un punching ball. Et ce fut une riche idée, car il put ainsi se défouler, et évacuer toutes les tensions accumulées et retenues dans la journée. Ce lui fut vraiment bénéfique.

Il y a certains jours, j'accumule moi aussi des tensions, je garde en moi des colères, des contrariétés, et je me dis alors que si j'avais un punching ball sous la main, cela me permettrait peut-être à moi aussi d'évacuer tout cela!!! Non ?... (sourire)

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mardi 10 avril 2012

Un avion qui ne décolle pas, c'est râlant !...

A force de prendre de l'élan, je finirai peut-être bien par prendre mon envol !... (sourire)

Je dis cela car je fais régulièrement un rêve où je me trouve dans un avion qui prend son élan, qui va de plus en plus vite, mais qui n'arrive pas à décoller ! Invariablement, il reste au sol ! C'est râlant, tout de même, d'être dans un avion et de ne pas pouvoir s'élever dans le bleu du ciel !... :-)


Photo prise ici

lundi 9 avril 2012

Ce soir au cinéma : Hasta la vista

Ce soir, sortie cinéma. Je suis allée voir "Hasta la vista". Un très bon moment, drôle et émouvant. Un film qui m'a touchée. J'ai beaucoup aimé.

Synopsis et critique de Télérama :
Trois jeunes gens d'une vingtaine d'années aiment le vin et les femmes, mais ils sont encore vierges. Sous prétexte d'une route des vins, ils embarquent pour un voyage en Espagne dans l'espoir d'avoir leur première expérience sexuelle. Rien ne les arrêtera. Pas même leurs handicaps: l'un est aveugle, l'autre est confiné sur une chaise roulante et le troisième est complètement paralysé.

On aime un peu
Trois jeunes Belges lourdement handicapés entreprennent un voyage vers l'Espagne pour perdre leur virginité avec des prostituées... Avec sa franchise et sa vitalité, ce road-movie flamand en fauteuil roulant slalome entre les clichés et évite le pire des écueils : l'apitoiement. Car, moqueurs, râleurs, cruels entre eux, très drôles aussi, ces trois potes ont les mêmes défauts que des garçons en pleine santé ! Leur périple - comme souvent, le chemin compte plus que le but - prouve que tout est possible du moment qu'on a l'espoir (et le désir) chevillé au corps. Et on sort de cet itinéraire d'enfants pas gâtés curieusement réconforté et ragaillardi.

dimanche 1 avril 2012

L'ombre de ton coeur

Aujourd'hui est le premier jour du mois, et comme chaque début de mois, je participe au DEFIFOTO. Le thème de ce mois d'avril est le "COEUR", thème qui me parle évidemment beaucoup. Si j'ai intitulé mon premier blog "Un coeur qui bat", ce n'est pas anodin, mais j'en reparlerai prochainement. Donc, à l'occasion de ce Défifoto, j'ai ressorti une photo de mes archives (février 2008). Je l'ai intitulée "L'ombre de ton coeur".