Dans ma pelouse, devant la maison, il y a quelques massifs de fleurs, des fleurs que j'ai envie d'appeler des fleurs domestiques, achetées dans un magasin et repiquées directement dans la terre. Des roses, des lys, des iris, des pétunias, … C'est joli, c'est coloré, c'est agréable à regarder, c'est entretenu, j'aime bien.
Et puis, un peu derrière la maison, un peu moins en vue, il y a un autre massif, celui que je préfère. C'est un massif "sauvage". J'ai eu envie cette année d'avoir un massif sauvage. Sauvage parce qu'en fait y poussent toutes les fleurs des prés qui le désirent : des boutons d'or, des fleurs de trèfle, des oeillets sauvages, des fleurs d'églantiers, etc., et où se mêlent également de la menthe. Ce massif-là, je ne le désherbe pas, je laisse tout ce qui veut bien pousser. Mais en fait, de la mauvaise herbe, il n'y en a pas beaucoup, les fleurs sauvages sont trop contentes d'avoir leur massif à elles, et elles prennent toute la place. J'aime ce massif.
Je suis une ancienne fille de la ville, mais j'ai pourtant toujours préféré les lieux un peu sauvages : les coins perdus et un peu reculés de campagne où l'on ne rencontre personne si ce n'est quelques biches ou chevrettes ; les côtes sauvages de l'Océan contre lesquelles viennent se jeter les vagues avec force. Mais ne me disait-on pas, lorsque j'étais gamine, que j'étais une petite "sauvage" ? En effet, je me cachais, je fuyais les gens, je m'enfermais dans ma chambre. Même si je suis devenue plus sociable, et heureusement, la petite sauvage est toujours tapie au fond de moi. On ne change pas ainsi et, quelque part, tant mieux, car j'ai appris à l'aimer cette petite sauvage… et aussi à l'apprivoiser… (sourire)
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Et tu as bien raison, cette partie sauvage qui est en nous, il faut la garder précieusement
RépondreSupprimerOui, je suis bien de ton avis, Gazou !
SupprimerBonne soirée à toi, et bon week-end.
Ne serions-nous pas un peu cousines ? ! ! !
RépondreSupprimergardons-le notre côté sauvage, il nous protège en quelque sorte, et nous permet d'être en communion et en harmonie avec la nature.
Dans notre jardin nous alimentons les abeilles, les bourdons et autres p'tites bêtes du genre, en laissant ce que l'on appelle une jachère fleurie, c'est un vrai bonheur !
Je t'embrasse très fort ma belle. Bonne journée à toi.
sourire… Hé ! Qui sait ?. :-)
SupprimerOui, en fait, mon massif sauvage est une jachère fleurie, Sable ! :-)
Je t'embrasse très fort, moi aussi. Passe un doux et agréable week-end.
Nous perdons notre âme parce que nous oublions ce que nous devons à notre Mère Nature. Amitiés.
RépondreSupprimerOui, Ariaga, je pense tout comme toi. Amitiés, et une belle fin de semaine à toi.
SupprimerBonsoir Françoise, je l'aime bien cette "petite sauvage", un peu solitaire mais si avide d'émerveillements. J'en ai une aussi en magasin, sourire. Je t'embrasse fort et prends en soin, elle est précieuse tout comme toi toute entière.
RépondreSupprimersourire… Merci, Kat, c'est gentil. Les "petites" sauvages s'entendent bien entre elles, hein ?… :-)
SupprimerJe t'embrasse fort, moi aussi, mon Amie. Passe un bon week-end, et à très bientôt.
On garde toujours sa part d'enfance cachée au fond de soi...
RépondreSupprimerBonne journée
Bizzzz Lolo
http://ptitesphotosdelolo.blogspot.fr/
Et il est important de la garder cette part d'enfance, Laure :-)
SupprimerGros bisous à toi aussi, et une bonne soirée.
Merci de ce témoignage un peu plus personnel. J'ai aimé découvrir, imaginer l'extérieur (le massif) qui exprime si bien à sa façon l’intérieur de celle que je lis toujours avec plaisir.
RépondreSupprimersourire… Merci, Hélianthine. Passe un bon week-end. Je t'embrasse.
Supprimermoi aussi, je préfère ce qui pousse en liberté... ça me rassure sur la notion de "liberté"...
RépondreSupprimerLa liberté, il faut lui laisser une large part, c'est si important…
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