Récemment, j'ai lu : Au revoir là-haut, un roman de l'après-guerre de 14, écrit par Pierre Lemaître.
Je lis rarement des histoires se déroulant pendant la guerre, mais celui-ci fait exception, et m'a donné envie d'en lire d'autres. Il y a deux suites à ce roman : Couleur de l'incendie, puis Miroir de nos peines, je les ai réservées à la médiathèque.
En fait, ce qui m'a donné envie de lire cet ouvrage, est d'être allée récemment à une lecture à voix haute proposée par l'association Kafasso Cacamerlot, un café associatif se trouvant à Saint-Bonnet-le-Château, une lecture à voix haute théâtralisée par la Galinière où plusieurs extraits de Au revoir là-haut ont été lus.
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Ci-après, textes pris sur
Babelio :
« Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d'avantages, même après. »
« Sur les ruines du plus grand carnage du XX° siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu'amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec Ses morts...
Fresque d'une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d'évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l'abomination érigée en vertu.
Dans l'atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants. »
Ainsi que le quatrième de couverture du Le Livre de Poche 2017 :
« Rescapés du premier conflit mondial, détruits par une guerre vaine et barbare, Albert et Édouard comprennent rapidement que le pays ne pourra rien faire pour eux. Car la France, qui glorifie ses morts, est impuissante à aider les survivants.
Abandonnés, condamnés à l’exclusion, les deux amis refusent pourtant de céder à l’amertume ou au découragement. Défiant la société, l’État et la morale patriotique, ils imaginent une arnaque d’envergure nationale, d’une audace inouïe et d’un cynisme absolu. »
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Les sept dames de la Galinière qui ont lu à voix haute les extraits de ce livre. |
_______________________Un film a été fait suite à cette histoire, il paraît qu'il est bien, vous le connaissez peut-être ? Moi, je ne l'ai pas vu. Je pense que je le regarderai, mais parfois le film est décevant par rapport au livre, car forcément moins dense...