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Forêt de la Breure |
mercredi 31 août 2022
dimanche 28 août 2022
Il n'y aura jamais assez...
samedi 27 août 2022
David Gilmour - « Comfortably Numb »
vendredi 26 août 2022
mercredi 24 août 2022
Renaissance
Un jeune érable, après avoir subi la canicule, a bien failli ne pas s'en relever, mais la pluie abondante d'il y a quelques jours, va peut-être bien lui sauver la vie... 🙂
lundi 22 août 2022
Deux têtes à la fenêtre
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Deux têtes à la fenêtre - Marc Chagall |
vendredi 19 août 2022
Juste quelqu'un de bien / Enzo Enzo
jeudi 18 août 2022
Dans la mer vivante des rêves éveillés...
« Réunis dans une chambre d'hôpital à Hobart en Tasmanie, Anna et ses deux frères veillent leur mère, Francie, récemment victime d'une hémorragie cérébrale. Dehors, les incendies font rage, et, tandis que le monde se meurt, la fratrie décide de maintenir la vieille femme en vie - contre sa volonté et l'avis des docteurs. Alors que commence pour Francie un long calvaire médical, sa fille Anna est touchée par un étrange phénomène : des parties de son corps s'effacent. Un doigt tout d'abord, puis quelques mois plus tard un genou... Étonnamment, Anna ne ressent ni douleur ni gêne, et personne ne semble remarquer le mal qui l'affecte. Se pourrait-il que sa propre "extinction" passe inaperçue, voire qu'elle suscite l'indifférence ?Sommes-nous encore capables d'aimer, de renouer avec les êtres et les choses qui nous entourent et de vivre avec la beauté ? Face à la disparition accélérée du vivant, Richard Flanagan livre une réponse singulière et poignante dans cette fable écologique où stupeur et espoir s'entremêlent. Une ode à la splendeur éphémère du monde. »
« Elle avait appris que les gens étaient spectaculairement inattentifs, croyant voir la même personne alors qu'elle disparaissait sous leurs yeux. Eux-mêmes se dissolvaient peu à peu et pourtant personne ne semblait s'en apercevoir. Plus les choses changeaient et plus les gens fixaient leurs écrans, vivant ailleurs, le monde réel n'étant plus désormais que le simulacre du monde sur leurs écrans, et leur existence l'ombre de leur vie en ligne. Plus les gens étaient nombreux à disparaître plus il s'affirmaient sur Internet comme par une équation ou un transfert grotesques. »
mardi 16 août 2022
Un joli moment...
jeudi 11 août 2022
mardi 9 août 2022
Le chemin des neuf mondes
« Impression curieuse d'être le spectateur de sa propre vie, un spectateur inerte qui n'envisage pas une seconde qu'il peut choisir sa vie, en être acteur, et lui donner le sens qu'il désire. Et puis, que faire d'une telle liberté, d'une telle découverte ? Ce n'est pas tout d'être libre, encore faut-il pouvoir en faire quelque chose. Un jour, un ami m'a dit avoir été étonné par un oiseau à qui il avait ouvert la cage et qui ne s'envolait pas : « C'est curieux, il préfère sa cage dorée à la liberté. » La cage, on en connaît les limites, contre elles on peut se dresser, mais la liberté ? Parfois, la vie, cette magicienne, vous amène l'air de rien à sortir le nez, puis une main, puis l'autre, puis une jambe, puis le corps entier de votre cage. Lorsque, hasard ou nécessité, elle vous oblige à vivre, à naître, puis renaître encore à la conscience du monde, lorsqu'elle tisse devant vous ce chemin invisible qui relie les choses et les êtres, alors là... »
« S'il y a bien un point qui différencie nos sociétés occidentales de celles des Kogis, c'est bien celui de la verbalisation, de cette préoccupation permanente d'éviter les nœuds, les blocages, les non-dits qui déséquilibrent les hommes et les organisations. Cette volonté de faire circuler les mots, les énergies, les émotions, comme la terre qui se doit d'assurer la circulation de l'air, de l'eau, des courants et de l'énergie. La non-verbalisation entraîne la cristallisation de la colère, de la peur, de la souffrance, une cristallisation qui s'autoalimente jusqu'à la rupture. Là où les Kogis essaient d'anticiper ces ruptures, nos sociétés les subissent.
Dans nos sociétés occidentales (entreprises, familles, organisations, entendues au sens large du terme), il est très difficile pour les acteurs concernés de dire et de verbaliser leurs sentiments, peurs, limites, enjeux. Manque d'humilité, lâcheté, ignorance, colère, jalousie, parfois même indifférence, parce que non identifiés et non gérés, la diversité des sentiments humains nourrit et déforme les relations jusqu'à provoquer des déséquilibres majeurs qui peuvent s'incarner soit dans des conflits larvés ou violents, soit dans la création d'espaces de "non-dits" rapidement nourris par des interprétations, projections qui amplifient les phénomènes et les rumeurs.
Apprendre à identifier ses situations (personnelles et collectives), reconnaître les sensations, émotions, enjeux, sentiments qui les font vivre, leurs origines profondes, le contexte dans lequel elles s'inscrivent, les verbaliser, les exprimer, les partager, les gérer et gérer les réactions que cela peut susciter représente sans doute l'un des enjeux majeurs de nos sociétés occidentales. »
« La vie est simple, mais l'esprit humain a une capacité incroyable à la rendre compliquée, à nourrir des chimères qui gonflent et s'auto-alimentent jusqu'à devenir des entités douées d'un sens et d'une logique propres. Pauvres constructions, représentations au nom desquelles les hommes s'affrontent et oublient la simple et belle réalité du monde. Car tout est là, écrit autour de nous, accessible aux yeux et au cœur de celui qui accepte de voir, de sentir et d'entendre. Le vent, qui nous enseigne sa légèreté, qui nous parle de rencontres, de voyages, de diversités. Les arbres qui s'élancent vers le ciel et enfoncent leurs racines au plus profond de la terre, acteurs lumineux qui relient le ciel et la mère. La rose dont la fleur tendre et délicate offre son parfum sans rien attendre en retour. L'eau et la mer qui nous enseignent l'unité et le mouvement. »
Une belle lecture que je vous recommande.
samedi 6 août 2022
ESSAIMER...
Vue sur le village de Marols |