mercredi 23 mars 2016

Couple de hérons cendrés

Ce n'est pas parce qu'il y a de la laideur dans ce monde qu'il faut en oublier la beauté. Au contraire !!!


Un couple de hérons cendrés posés sur le nid de leurs futurs héronneaux. Photos faites en bord de Loire, pas très loin de chez moi.
Et il y en a à tous les étages, voyez-vous mêmes ! (un petit clic sur chaque photo, vous les verrez mieux.)



samedi 19 mars 2016

Image du jour, et joie !...

Cela faisait longtemps que j'avais envie d'installer un nichoir pour les petits oiseaux du jardin. - Oui, oui, me disait-il, je vais en faire un. Mais rien ne venait. Eh bien depuis hier après-midi, voilà chose faite ! Je vais pouvoir observer moineaux, mésanges, pinsons et autres espèces, par la fenêtre de mon bureau, et bien sûr les photographier. D'ailleurs, un petit couple de mésanges y a déjà élu domicile. Voyez vous-même sur la photo. Cela me met le coeur en joie ! (sourire)

vendredi 18 mars 2016

« Les Innocentes »

Ce soir, je suis allée voir au cinéma «​ Les Innocentes », un film de Anne Fontaine, un film dur, bouleversant, et magnifique ! Et une très belle interprétation. Un film que j'ai beaucoup aimé, mais qui me laisse un goût amer, car de tels drames existent encore dans certains pays...
Je vous mets ci-dessous les critiques de​ Télérama ainsi que la bande annonce.

« Un couvent polonais, en 1945. Dehors, dans l'hiver, la guerre s'attarde. L'occupant soviétique est partout, ses soldats rôdent dans le froid comme des bêtes affamées. Quelques mois plus tôt, ces loups sont entrés chez les nonnes, laissant derrière eux une trentaine de femmes traumatisées et - pour quelques-unes - enceintes.
Anne Fontaine, cinéaste éclectique (de Coco avant Chanel à Perfect Mothers ou Mon pire cauchemar), s'est inspirée d'un fait historique réel et du journal intime d'une Française, médecin pour la Croix-Rouge, seul recours des religieuses isolées. C'est cette série de rencontres que développe le film : la progression d'un apprivoisement mutuel, d'une confiance patiemment tissée, visite après visite. Filmée en quasi-huis clos, dans la grisaille du couvent, cette histoire de naissances et de renaissance, tout en scènes délicates et justes, repose en grande partie sur le talent des interprètes. Lou de Laâge est lumineuse, qu'elle donne la réplique à son collègue et amant Vincent Macaigne (dans le rôle d'un faux cynique amoureux) ou qu'elle se confronte à ses patientes polonaises, dont la bouleversante Agata Buzek.
La jeune doctoresse est moderne, rationaliste, athée. Ses patientes cloîtrées sont repliées sur leur secret, leur honte et leur souffrance. Entre ces femmes si différentes, la cinéaste sait pourtant construire un lien fort, salvateur, le rendre crédible et touchant : une affaire de solidarité féminine et, au-delà, de réponse fraternelle à la ­violence du monde. Un transfert progressif de la foi, vers l'humain. (Cécile Mury) »

mercredi 16 mars 2016

Mes belles Hellébores...


 Photos faites lundi après-midi. Ce soir, elles sont sous la neige...


PS : Parce que vous êtes plusieurs à l'avoir remarqué, je précise que le rendu "aquarelle" est dû aux "contours encrés" de Photofiltre.
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mardi 8 mars 2016

Le cerveau a-t-il un sexe ?

Aujourd'hui, c'est la "Journée de la femme". Alors tout d'abord, rectifions : ce n'est pas la "Journée de la femme" mais c'est la "Journée internationale pour les droits des femmes", ce qui est bien différent il me semble.

A ce propos, je vous invite à lire un article très intéressant que j'ai pu lire moi-même sur le site de Marianne :
« A l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, la neurobiologiste Catherine Vidal explique pourquoi parler de la journée de "la" femme n'a aucun sens. "La femme n'existe pas, on ne trouve que DES femmes, toutes différentes dans leurs personnalités, leurs comportements, leurs pensées. Les vieux préjugés d’un déterminisme biologique inné des différences d’aptitudes et de comportements entre les femmes et les hommes ne sont plus défendables. (...) » -> lire article dans sa totalité.

A voir également cette vidéo très intéressante : « Le cerveau a-t-il un sexe ? »

lundi 7 mars 2016

« The Danish girl »

Encore un très beau film ce soir, que je vous conseille d'aller voir : « The Danish girl » de Tom Hooper, avec Eddie Redmayne et Alicia Vikander dans les rôles principaux.

Résumé et critiques de​ Télérama :
« Gerda et Einar Wegener, couple fusionnel, partagent la même passion pour la peinture. Gerda a du mal à vendre ses oeuvres tandis qu'Einar a beaucoup de succès avec ses paysages. Un jour, la jeune femme demande à son mari de jouer les modèles en portant une robe et des chaussures de femme. Einar s'exécute et découvre, bouleversé qu'il adore ça. Par jeu, Gerda propose à Einar de se faire passer pour une femme lors d'une fête. Einar prend le nom de Lili et se fait aborder par Henrik, tombé sous le charme. Il se laisse embrasser tandis que Gerda assiste à la scène. Désemparée, elle demande à son mari de ne plus jamais changer d'identité... »


« Il était né Einar Wegener, au Danemark en 1882, et fut un des premiers hommes à devenir femme, sous le nom de Lili Elbe, après une opération dite aujourd'hui de « réassignation sexuelle ». Avant d'en arriver là, Einar dut échapper à des médecins prêts à le lobotomiser pour guérir sa « perversion » ou à le faire enfermer chez les fous... Les moeurs médicales et la morale d'hier ne sont pourtant pas le sujet de cette reconstitution. C'est d'un voyage identitaire qu'il s'agit. A travers l'histoire d'un homme qui ose se déclarer et s'affirmer femme, Danish Girl célèbre en effet le courage d'être soi-même. Un sujet d'une éternelle actualité. (...) »
-> Pour lire la suite, cliquez sur​ Télérama.

samedi 5 mars 2016

« 45 ANS »

Hier soir, séance cinéma. Je suis allée voir : « 45 ANS », un TRES BEAU FILM de Andrew Haigh avec Charlotte Rampling et Tom Courtenay. J'ai beaucoup aimé.

Synopsis et critique pris sur​ Télérama :
« Kate et Geoff Mercer vivent un bonheur tranquille depuis 45 ans. Alors qu'ils s'apprêtent à célébrer leur anniversaire de mariage avec des amis, Geoff reçoit une lettre de Suisse l'informant que le corps de son ancienne compagne a été retrouvé. Elle avait trouvé la mort dans les années 1960 alors qu'ils faisaient une excursion. Kate veut en savoir plus, mais pour Geoff, ce sont des souvenirs douloureux. Au fil des conversations, Kate s'aperçoit que son mari n'a jamais vraiment oublié cette femme et que celle-ci fut l'amour de sa vie. Désemparée, elle va de découvertes en découvertes alors que la date de la fête approche... »


« Tout se joue, pour paraphraser Nathalie Sarraute, sur un oui ou sur un non... Allongée, la nuit, dans le lit conjugal, Kate pose une question à son mari. Cette femme, disparue il y a un demi-siècle dans les glaces des Alpes et dont on vient de retrouver le corps, cette Katya dont il ne lui a jamais parlé, mais qui semble avoir eu une si grande place dans sa vie, l'aurait-il épousée, jadis, si elle n'était pas morte ?... Sans la moindre hésitation, comme une évidence, Geoff lui répond « Oui. » Et rien ne compte plus, soudain, pour Kate que ce oui. Tout s'écroule. Ce n'est pas vraiment de la jalousie, mais une brisure. Un brusque anéantissement. Comme si un virus, entré par effraction dans son organisme, détruisait à une vitesse folle toute sa mémoire, et les souvenirs qu'elle y avait soigneusement sauvegardés.
 Elle tente de réagir. Dans quelques jours aura lieu cette fête — pour leurs quarante-cinq ans de mariage, quelle ironie ! — et il lui faut lancer des invitations, acheter des cadeaux. Elle essaie, donc, de se persuader que sa réaction était folle. Irraisonnée. Déraisonnable... D'ailleurs, la vie semble reprendre son cours. Un soir, elle danse avec Geoff au son de Smoke gets in your eyes et ils font même l'amour, comme avant. Mais le fantôme de cette rivale au prénom si semblable au sien ne la quitte plus. Elle s'interroge. Que d'hypocrisies, que d'impostures : elle se croyait l'élue, elle n'était que la doublure. Elle n'a servi à Geoff que de pansement, de remède contre ses doutes et ses angoisses. Elle hurle en silence. Comme l'héroïne d'Alberto Moravia (et de Jean-Luc Godard) qu'un détail insignifiant poussait au mépris, elle découvre la haine...
 C'est un film discret et terrible où le réalisateur a l'intelligence de faire du troisième âge non pas une génération molle et assoupie, mais ardente et tourmentée. La sagesse ? Un attrape-nigaud, un leurre que le moindre déchirement efface. Plutôt doué (il avait détaillé la complexité d'une aventure gay dans Week-end), Andrew Haigh mise constamment sur la cruauté furtive. Il n'atteint pas tout à fait, hélas, la subtilité d'un Joseph Losey adaptant Harold Pinter, mais s'en approche. Charlotte Rampling (nommée à l'Oscar) et Tom Courtenay, eux, sont à l'aise dans cet univers chuchoté et menaçant. Leurs voix, leurs intonations et même leurs silences créent, à chaque instant, une ambiguïté toute musicale. (Pierre Murat) » (source : Télérama) .