Unissez-vous avec respect, et aussi profondément que vous le pouvez, à vos pensées les plus élevées. Chaque pensée accueillie et notée est comme l'oeuf dans un nid : d'autres seront déposées à côté. Les pensées jetées ensemble au hasard forment un cadre où d'autres choses seront notées et décrites. Peut-être est-ce là l'intérêt principal de l'habitude d'écrire, de tenir un journal ; nous nous souvenons de nos meilleures pensées et nous nous entraînons. Mes pensées forment ma société. Elles ont une individualité, une existence séparée, une personnalité. Si, par hasard, j'ai noté quelques pensées sans lien et que je les réunisse, elles m'ouvrent tout un nouveau champ, où il est possible de labourer et de réfléchir. La pensée engendre la pensée.
(Henry David Thoreau)Je disais l'autre jour que j'avais environ 50 brouillons* de billets. En fait, je me rends compte, en lisant cette citation, que ce ne sont pas des brouillons que j'ai, mais ce sont des pensées, des pensées que j'ai notées, au fur et à mesure qu'elles me venaient à l'esprit. Et ces pensées, je vais peut-être pouvoir les réunir, comme le dit Henry David Thoreau, pour m'ouvrir un "nouveau champ" où il me sera "possible de labourer et de réfléchir". Cette idée me plaît beaucoup ! (sourire)
*que j'ai eu la bonne idée de ne pas avoir encore jetés !... ;-)
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerEn effet, ne pas confondre motes et brouillons...
Souviens-toi...
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Je me souviendrai, Herbert (sourire).
RépondreSupprimerBonne soirée à toi, et douce nuit.
Je t'embrasse.