« Lorsque la fleur s'apprête à s'ouvrir, c'est avec une telle volonté que, malgré son apparente fragilité, aucune force extérieure ne pourra l'en détourner. » (Rainer Maria Rilke)
« Dans un grain de sable voir un monde et dans chaque fleur des champs le Paradis, faire tenir l'infini dans la paume de la main et l'Éternité dans une heure. « (William Blake)
« Elle effeuillait une pâquerette. Elle maniait cette fleur, d'instinct, innocemment, sans se douter qu'effeuiller une pâquerette, c'est éplucher un cœur. » (Victor Hugo, Les Misérables)
Qui n'a jamais effeuillé, enfant,une pâquerette ou une marguerite ?
RépondreSupprimerDans ton tiercé de citations, celle de Rainer Maria Rilke est, pour moi, le cheval gagnant.
La plus épurée, poétique tout en ne se détachant pas de la "réalité".
Bonne fin d'après-midi.
La citation de Rainer Maria Rilke est ma préférée aussi.
SupprimerJ'ai effeuillé des marguerites, mais jamais des pâquerettes. Lorsque j'étais gamine, et que j'allais passer les vacances à la Breure, avec ma cousine du même âge que moi, nous adorions le faire. :-)
Bonne fin d'après-midi à toi aussi, Rom.
Pâquerettes ou marguerites, tout était bon pour être aimé passionnément (en trichant s'il le faillait) :-)
Supprimer"S'il le fallait" En fin de compte, ce n'est pas ma frappe qui est défaillante mais mon nouveau clavier qui se comporte comme un cheval monté pour la 1ère fois... (je relis ce commentaire, tout a l'air OK) :-)
Supprimer:-)
SupprimerLes pâquerettes, ces marguerites miniatures ! Pour les effeuiller, il faut de la patience, un peu, beaucoup, passionnément. C'est de la folie.
RépondreSupprimerPatience et folie que possédait Cosette :-)
SupprimerElle effeuillait une pâquerette. Elle maniait cette fleur, d'instinct, innocemment, sans se douter qu'effeuiller une pâquerette, c'est éplucher un cœur (Victor Hugo, Les Misérables)
@Xoulec. Joliment dit, merci ! :-)
SupprimerBon dimanche (encore sous la pluie, chez moi)
@Rom. Joli ! Il me manquait une citation, je mets celle-ci sous la dernière photo. Merci ! :-)
SupprimerJolies pâquerettes qui font les belles prairies... J'adore! Ma prairie est grecque, ce qui explique que je suis absente des blogs actuellement. A bientôt!
RépondreSupprimerAlors, profite bien de ta prairie grecque, Gine ! :-)
SupprimerA bientôt.
Je vois les même pâquerettes dans mon jardin (sous les trombes d'eau, la bruine ou le crachin ! ;- ) Apparemment elles apprécient cette abondance d'eau !
RépondreSupprimerOui, les fleurs, et la Nature toute entière apprécient ces trombes d'eau, il est vrai qu'il en manquait, alors... tant mieux ! :-)
SupprimerBonne fin de journée, Biche.
Ta citation 2, me fait penser à ces photos où l'on voit la force de germination arriver à soulever le Mac Adam. La vie saisit le moindre prétexte.
RépondreSupprimerAmic@lement. Yann
Oui, tout à fait, lorsque la vie est là, lorsque la volonté est là, aucun obstacle n'est infranchissable, ni insurmontable.
SupprimerBonne soirée, Yann.
Amicalement.
J'aime aussi la citation de Rilke. Elle dit la puissance incroyable de la Vie qui ne renonce jamais. C'est parfois nous qui renonçons… pas elle…
RépondreSupprimerLes photos sont jolies. Chez moi c'est une pelouse qui peu à peu devient prairie… en ce moment c'est le temps des marguerites et des boutons d'or ! En ce dimanche c'est joli sous le soleil… (Hé oui ! Chez les ch'tis le soleil existe aussi…)
Oui, tout à fait, Alain.
SupprimerJ'adore les pelouses qui deviennent prairies, les pelouses sauvages ! :-)
Tout en t'écrivant, le soleil vient de faire une apparition, mais le ciel est chargé de nuages noirs, et je pense qu'ils vont gagner le combat encore ce soir...
Bonne fin de journée, Alain.
" La petite Marguerite est tombée
RépondreSupprimerSingulière du bréviaire de l’abbé..."
(Georges Brassens)
Pour effeuiller une pâquerette, il faut avoir des petits doigts, je vois de moins en moins de Marguerites dans les champs !!!
Merci pour ces mots de Brassens, gitantroubadour.
SupprimerDu coup, je suis allée écouter la chanson :-)
La petite Marguerite - Brassensl
Il y a deux jours, j'ai photographié des marguerites dans un pré, mais c'est vrai qu'on en voit de moins en moins.
Bonne fin de journée !
Elles sont superbes vers chez toi et égaient les prairies naturelles avec bonheur ! Merci pour les très jolies citations qui accompagnent tes photos ! Bisous et une belle journée
RépondreSupprimerCes pâquerettes sont dans le pré derrière chez moi, et il y en a aussi dans la pelouse, devant la maison. :-)
SupprimerMerci à toi, Manou. Bonne fin de journée, bisous.
Les pâquerettes sont des sourires de printemps qui s'amusent avec les herbes folles
RépondreSupprimerOh, comme c'est joliment dit, Marie ! :-)
SupprimerMerci !
Et oui, elles sont de retour!
RépondreSupprimerUne petite fantaisie du printemps...
Juste un peu envahissantes.
Bises.
Un peu envahissantes ? Moi, j'aime leur invasion colorée et printanière ! :-)
SupprimerBonne journée, Letienne. Bises.