mercredi 9 avril 2014

Trop conciliante ?

Une question me trotte dans la tête :
Lorsque nous avons un caractère trop conciliant, les autres n'en profitent-ils pas un tantinet et n'abusent-ils pas un peu de nous ?...

J'en connais la réponse, bien sûr, mais ce n'est pas toujours si facile.
C'est à nous de savoir poser les limites et de savoir dire non, ou de dire "bon, maintenant, ça suffit !". Et ce n'est pas la peine de se mettre en colère, le dire suffit. Alors, pourquoi, la plupart du temps, ne le faisons-nous pas ? Et tolérons-nous des choses que nous n'approuvons pas forcément ? Nous ne sommes pourtant plus des enfants qui ont en eux cette peur de déplaire, cette peur de ne pas être aimés par leurs parents s'ils ne sont pas conformes à leur attente... quoique... peut-être que nous traînons encore ces peurs en nous, finalement... ce serait fort possible...

Mais peut-être existe-t-il d'autres raisons au fait d'être trop conciliant(e) ?
Qu'en pensez-vous ?  Vous en connaissez d'autres ? Eclairez ma lanterne... Il est toujours riche d'avoir d'autres avis, d'autres ressentis.
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28 commentaires:

  1. Bonsoir Françoise,

    peur de ne pas être aimée surement, peur des conflits, habitude devenue réflexe. La phrase entendue tant de fois :" si tu ne me dis pas OUI, je vais tomber malade", qu'elle est devenue mienne . Parce que je n'ai jamais entendu que j'étais digne d'être écoutée. De manière lapidaire j'ai envie de dire : résultat d'une éducation ou plutôt d'un dressage.
    Sans doute je trouve un "bénéfice" à dire OUI, t c'est sans doute vela qui est le plus difficile admettre.
    jeanne

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    1. Bonsoir Jeanne, et merci pour ton commentaire.
      C'est vrai que l'on trouve parfois un bénéfice à dire OUI, alors que l'on pense NON, mais l'important est que l'on en soit conscient, et que l'on ne soit pas dupe avec soi-même. Non ?
      Belle soirée à toi, et douce nuit.

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  2. bonsoir Françoise ! je crois que nous sommes formatés dès notre enfance ! on commence par interdire aux enfants à dire non ! c'est après avoir lu les 4 accords toltèques de Don miguel Ruiz que j'ai commencé à réagir ! c'est vrai qu'il n'est pas facile de s'opposer aux autres mais c'est parfois nécessaire si tu veux être en accord avec toi-même !
    je te souhaite une belle nuit

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    1. Bonsoir Marty.
      "Les 4 accords toltèques", un très bon livre que j'ai beaucoup aimé. :-)
      Oui, être en accord avec soi-même est essentiel, je suis d'accord avec toi, même si ce n'est pas toujours facile...
      Bonne soirée à toi. Bises.

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    2. Danielle et =^.^=16 avril 2014 à 20:32

      Je suis arrivée sur ce blog " par hasard " en suivant plusieurs blogs, celui du départ est un blog d'amis des animaux, chats en particulier ...
      En lisant ce billet je voulais vous parler des accords toltèques justement ...
      Je vais continuer au fil des jours ma promenade ici =^.^=

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    3. Bonsoir Danielle et =^.^=
      Bienvenue sur mon blog et merci pour votre petit mot.
      Bonne soirée, et au plaisir de vous relire. :-)

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  3. Être conciliant c'est faire preuve de souplesse, c'est chercher l'accord entre des idées différentes. Dès lors, peut-on être "trop" conciliant ? Oui… si on favorise à l'excès le point de vue de l'autre, donc si on sacrifie nos propres besoins pour satisfaire l'autre. On n'est alors plus dans la conciliance mais dans le sacrifice.
    On se sacrifie, on se dévalorise… pour ne pas risquer de déplaire à l'autre. On se fait passer après l'autre. Et, ce faisant, on ne prend pas soin de soi…

    Je ne vois pas d'autre explication à l'excès de conciliante.

    Bonne soirée, Françoise

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    1. Bonsoir Pierre,
      Peut-être qu'être trop conciliant, c'est se sacrifier, se faire passer après l'autre, et de ce fait, ne pas se respecter, ne pas écouter son désir propre, et cela peut, à la longue, se retourner contre soi. En fait, il faudrait être un peu conciliant, mais juste ce qu'il faut, comme tu le dis en début de ton commentaire. Par contre, être trop strict n'est pas bon non plus, il faut trouver la juste mesure, comme dans tout d'ailleurs.
      Bonne soirée à toi aussi, Pierre, et merci de ta visite.

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  4. Je suis un adepte du glisser-déposer ;-) Je dis toujours oui (oui-oui si tu veux ;-)). On croit souvent que je ne choisis pas mais je choisis de ne pas m'encombrer des faux choix auxquels on cherche à me soumettre. Bref, comme sur les plumes d'un canard, ça glisse et ça tombe à terre ! Et apparaitre alors comme conciliant est le dernier de mes soucis.
    Tu devrais essayer cette forme de lâcher-prise, tu ne te sentiras plus coupable de faiblesse, tu navigueras le coeur léger, prête à sourire de presque tout...
    Bonne journée Françoise, bises :)

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    1. Bonsoir Philippe,
      Le lâcher-prise est sûrement une très bonne méthode aussi, en effet. A condition que cela ne nous impose pas de faire des choses à contre coeur. Laisser parler, laisser dire, oui, mais ne pas se laisser faire. :-)
      Merci pour ton commentaire, Philippe. Bonne soirée à toi. Bises.

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  5. Je crois que ton interprétation est juste. Notre "persona" au sens je Jung se construit avec la peur de déplaire, le souci du regard de l'autre et le désir d'être aimé .Évidemment certains échappent à ce vêtement trop étroit. Amitiés.

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    1. "La peur de déplaire, le souci du regard de l'autre et le désir d'être aimé" dont il faut arriver à s'affranchir car tout cela peut engendrer des insatisfactions et des regrets que l'on traînera ensuite toute sa vie...
      Bonne soirée à toi, Ariaga, et merci de ta visite. Amitiés.

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  6. Moi j'aime bien cette expression: "ni hérisson, ni paillasson".
    Bises Françoise

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    1. "ni hérisson, ni paillasson" ? J'aime bien cette expression ! :-)
      Merci Louis-Paul. Bises à toi aussi, et une belle fin de semaine. Je penserai à toi. ;-)

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  7. Bonsoir Françoise ! elle tombe bien cette question, justement je suis la seule à dire non à une cousine exigeante et qui donne des directives à toute ma flopée de cousins cousines qui bien qu'ils râlent, finissent par céder, sauf moi,, du coup
    Je suis le vilain petit canard qu'on invite jamais, parce que je dis ce que je pense et que dans un monde de paraître plutôt que d'être, la franchise ça dérange ça fait grincer les rouages bien huilés pourtant,j'ai pris un ticket pour la solitude en étant moi même, les autres sont mal mais continuent à obéir pour un semblant de famille qui ne ressemble à rien.
    Bisous

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    1. Je te réponds, chère Kath, et je file me coucher. :-)
      J'ai un caractère souple et doux, mais il est vrai que lorsque quelqu'un veut dicter sa loi et que tout le monde s'écrase et ne dit rien, cela m'énerve prodigieusement, il ne faut pas exagérer tout de même. Et le respect de l'autre, où est-il ? Tu as choisi la solitude plutôt que l'hypocrisie, tu es ainsi en accord avec toi, avec tes idées, c'est important. Il n'y a rien de pire que de faire les choses à contre-coeur, en désaccord complet avec son moi intérieur, on se fait du mal ainsi et ce n'est pas se respecter.
      Merci pour ton commentaire, l'aminaute. Je te souhaite une belle fin de semaine. Gros bisous.

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  8. peur de déplaire...peur de ne pas être aimée... peur du jugement que l'autre porte sur nous...oui, c'est sans doute tout cela qui nous empêche d'être nous même et qui nous rend trop conciliant...et trop, c'est comme pas assez, ce n'est pas la note juste

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    1. Non, et il est pourtant important d'avoir la note juste, Gazou.
      Merci de ta visite, et belle fin de semaine à toi.

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  9. Je ne suis pas qq'un de "conciliant" (au sens employé ici). Je suis plutôt "déterminé".
    Quand c'est oui, c'est oui et on peut compter sur moi.
    Quand c'est non, c'est non, et on sait qu'il ne sert à rien de vouloir insister ou me convaincre. D'autant que j'explicite les raisons de mon "non".
    Quand je ne sais pas sur l'instant, je dis : tu auras la réponse demain, j'ai besoin d'y réfléchir.

    Le plus souvent je constate que les gens aiment cette attitude.
    La peur de déplaire est un énorme frein. Il faut "déplaire" pour constater qu'on est aimé malgré cela...
    On me dit parfois : ce qui est chouette avec toi c'est que c'est clair ! On sait à quoi s'en tenir...


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    1. Oui, Alain, et cela ne m'étonne pas du tout de toi. L'une de mes meilleures amies est ainsi, j'apprécie beaucoup ce trait de caractère chez elle. Elle est toujours en accord avec ce qu'elle pense et ce qu'elle dit, et jamais elle ne fera quelque chose si elle ne le sent pas, si elle ne le ressent pas. Je l'envie un peu, il est vrai...
      C'est vrai que la peur de déplaire est un énorme frein, et un manque total de confiance en soi. Et la peur de ne pas être aimé est un manque d'amour pour soi-même, tout d'abord. Ah la la, il y a encore du travail... mais j'y travaille, justement... :-)
      Je te souhaite une belle fin de semaine, Alain. Merci de ta visite.

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  10. Manque d'estime de soi...et ne pas savoir exactement qui l'on est...ce que l'on veut...et du coup ne pas oser "s'opposer".
    Seul celui (ou celle) qui sait dire NON sait aussi dire un vrai OUI...un OUI qui ait de la valeur... :-)

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    1. Oui, La Licorne, un "OUI" qui ait de la valeur, c'est tout à fait cela. Oser dire "non" pour pouvoir dire un "oui" vrai et non conciliant... :-)
      Belle fin de semaine à toi. Bises.

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  11. Par toutes ces remarques judicieuses, tu auras pu te rendre compte que chacun essaie de se positionner (ou de se persuader qu'il se comporte !) comme il pense juste et bon pour lui !
    mais ce n'est pas si simple. Vouloir ne débouche pas toujours sur pouvoir.
    Etre conciliant est certainement une bonne attitude tout comme être intransigeant d'ailleurs ! question de circonstances, de situations, non ?
    Entre une personne qui dit souvent oui (mais ne fait pas toujours !) et un grincheux qui ne dit jamais vraiment oui (mais finalement fait de temps en temps), difficile de choisir.
    Mais une chose est sûre, on est moins déçu par le grincheux ! (car dans ce cas la surprise de son accord final est agréable ...)

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    1. Ce que tu dis est vrai, Théo, et tu fais bien de le souligner : tout est question de circonstances, et de situations. On peut être conciliant sans forcément être en désaccord avec soi, cela dépend des faits, en effet.
      Non, ce n'est pas si simple. Il faut savoir dire "oui", mais il faut savoir dire "non" aussi. Ecouter d'abord, et dire le mot juste, c'est cela le plus important.
      Bonne soirée à toi, Théo, et merci de ta visite. :-)

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  12. Ton billet m'interpelle, je suis TROP conciliante, c'est mon problème dont je n'ai jamais su me débarrasser; une façon de chercher à être aimée, oui sans doute, c'est ainsi que je l'ai toujours analysé. Peur du conflit aussi, ne pas vouloir faire de vagues. Enfin c'est un sujet majeur dans mon existence...Bisous

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    1. Tu fais donc partie des personnes trop conciliantes, Lison ? Je pense que la peur du conflit est également l'une de mes raisons d'être trop conciliante, éviter les tensions, mais cela n'est pas forcément bon pour nous. Bisous, Lison, et un bon week-end.

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  13. Coucou Françoise <3
    Bien sûr, trop conciliante nous attire les profiteurs, parfois un peu trop gloutons !
    Je ne dirai pas que je suis trop conciliante je suis une gentille...
    Et pourtant, je n'ai pas peur de dire non, mais je n'ai pas envie de changer mon attitude, je suis heureuse dans le partage, mais juste une petite nuance, j'ai appris à être gentille avec moi et parfois j'en abuse ;o)
    Bisous bisous <3
    Claude

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    1. Coucou Claude
      Je ne pense pas qu'être gentil avec soi, soit un défaut, il faut être un peu égoïste, je pense. :-)
      Bisous bisous, et un bon week-end à toi.

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Merci pour vos petits mots que j'apprécie infiniment.

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