lundi 16 janvier 2012

Les blessures de l'enfance

Malgré les années qui passent, malgré un travail sur soi, malgré tout l'amour que l'on peut nous donner, pouvons-nous vraiment un jour arriver à nous débarrasser des blessures de notre enfance ?...
Ou bien alors sommes-nous condamnés à ce qu'elles nous accompagnent (je ne sais pas si le terme est vraiment adéquat) toute notre vie, à ce qu'elles conditionnent notre façon d'être, de vivre, de réagir, et à ce qu'elles empoisonnent même carrément parfois notre existence ?

10 commentaires:

  1. C'est difficile à dire !
    ça dépend de la personne, ça dépend des blessure, ça dépend de la vie qui a passé depuis !
    Mais je crois au pouvoir de l'esprit et à notre capacité à nous construire et nous reconstruire !
    La vie a continué après holocauste, elle continue après les guerres, les viols, les maladies.
    Je crois qu'il faut savoir regarder son passé en face mais le laisser à sa place, ne pas lui donner la place qu'il n'a pas dans le présent.
    Oui décidément, plus le temps passe et plus je crois au pouvoir de l'esprit.

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    1. Bonsoir Pakita :-)
      Moi aussi, je crois au pouvoir de l'esprit et à la capacité que nous avons de nous construire et reconstruire. Merci pour tes mots, ils correspondent à ce que je pense, Pakita :-)
      Bonne soirée à toi. Je t'embrasse.

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  2. Barbara chantait

    " Parmi tous les souvenirs, ceux de l'enfance sont les pires, ceux de l'enfance nous déchirent "
    Moi je dirais " sommes nous condamnés à ce nos blessures nous poursuivent toute notre vie " mais je n'ai pas ton art pour arrondir les angles !!!
    Je pense que certains s'en sortent mieux que d'autres. Est-ce en fonction du caractère...de la sensibilité... de l'âge que l'on avait ... de la manière dont on nous a expliqué ( ou pas ) la chose...
    Arff... si on pouvait dominer toutes nos émotions !!! ou ne se souvenir que du bon !!!!! hein ;-)))
    Bisous Françoise

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    1. Bonsoir tite-Marie :-)
      Non, nous ne sommes pas condamnés à ce que ces blessures nous poursuivent toute notre vie, et c'est tant mieux ! Il peut en rester des traces, mais si nous les travaillons, si nous essayons de les comprendre, celles-ci disparaîtront aussi. :-)
      Lis le commentaire d'Alain, il l'explique très bien :-)
      Bonne soirée à toi, Marie. Gros bisous.

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  3. Voilà une question bien difficile… Compte tenu des multiples blessures possibles d'une part, de l'aptitude à les supporter et /où à en guérir, propres à chaque personne, d'autre part.
    Donc, juste quelques généralités :
    - tout dépend de la profondeur et de l'intensité de la blessure. Plus elle a touché un essentiel de la personne, en particulier son identité, sa sexualité, sa personnalité profonde… Plus la reconstruction sera difficile, voire hasardeuse.
    - La capacité et la puissance de vie de la personne est beaucoup plus forte, active, et régénératrice, que ce que l'on croit généralement… En outre, il est possible de vivre et de réussir une vie malgré de traumatismes profonds.
    - Assainir un passé douloureux suppose, le choix d'en prendre les moyens (travail psychologie sur ce passé, par exemple), suppose aussi un environnement de personnes bienfaisantes dans l'entourage immédiat (qui nous aiment pour ce que nous sommes et avec notre histoire), et compétentes pour ce qui est du travail sur soi.

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    1. Bonsoir Alain :-)
      Merci pour ces "quelques" généralités. En fait, oui, tout dépend de l'intensité de la blessure, de la personnalité de la personne blessée, de la bienveillance des personnes qui l'entourent. Mais je ne vais pas répéter tout ce que tu dis, je vais le relire, c'est tout (sourire).
      Belle soirée à toi, Alain.

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  4. Je pense que les blessures nous accompagnent, nous ont forgés puisque nous sommes toujours vaillants, forcément différents, mais elles ne sont pas obligées de nous conditionner, çà fait très "package". :) Elles doivent nous faire grandir, nous accompagner vers notre Moi et non nous en éloigner, sinon, elles nous bafouent. Et ce n'est pas le propos d'une blessure, elles nous sont essentielles pour nous élever. Une blessure, faut savoir en faire un cadeau, je pense. Et c'est là où on abandonne la rancoeur, l'amertume, les regrets, au profit de l'apprentissage.
    Bises

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    1. Bonsoir Ella
      sourire... C'est vrai que "conditionner" fait très "package"... :-)
      Oui, si blessures il y a eu, il faut qu'elles servent à nous faire grandir, je suis tout à fait d'accord. Ne pas les laisser nous pourrir la vie, mais au contraire faire en sorte qu'elles nous rendent plus forts dans la vie.
      Merci pour ton commentaire, Ella. je te souhaite une belle soirée. Bises.

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  5. Bonsoir Françoise

    Je crois que les blessures d'enfance nous accompagnent toute notre vie... mais qu'on n'en souffre pas forcément. J'aime bien le terme "accompagner", sur lequel tu hésites un peu, parce qu'il indique bien ce qu'il en est : les blessures ont laissé des traces et on ne peut que faire avec. Elles sont là et ont une influence sur notre façon d'être au monde. Mais sans que ce soit forcément un fardeau. Une blessure laisse une cicatrice, mais une cicatrice n'est pas douloureuse si elle a été bien "soignée".

    A nous de faire que ce cicatrices ne nous "empoisonnent" pas l'existence. Et ça c'est en notre pouvoir...

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    1. Bonjour Pierre
      Moi, j'aime bien ce que tu dis dans ton commentaire, car je trouve que c'est très juste et très vrai. Du moins, je le ressens moi aussi de cette façon. Je te remercie. Et te souhaite une belle journée.

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Merci pour vos petits mots que j'apprécie infiniment.

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