PROFONDEURS , de Henning Mankell
Encore un très bon roman. Décidément, je ne me suis pas trompée dans mes choix la dernière fois à la médiathèque.
Quatrième de couverture
« Automne 1914. La Suède, malgré sa neutralité, craint d'être entraînée dans la guerre, car les flottes allemande et russe s'affrontent au large de ses côtes. Le capitaine Lars Tobiasson-Svartman reçoit la mission de sonder les fonds de la mer Baltique et de chercher une route maritime secrète à travers l'archipel d'Östergöland. L'homme est hanté par l'idée de contrôle qu'il exerce en mesurant tout ce qui l'entoure, les masses, le temps, les distances entre les lieux, les objets et les êtres (sa femme Kristina restée à Stockholm). Mais lorsqu'il découvre Sara Fredrika vivant seule sur une île désolée, la présence de cette femme très vite l'obsède et il devient son amant. Le fragile couvercle qu'il maintenait sur son "abîme" intérieur se soulève et son univers tiré au cordeau vole en éclats. D'allers et retours entre l'île et Stockholm, il s'invente des missions secrètes. De mensonge en mensonge - à Sara Fredrika, à Kristina, qui perd la raison, à l'amirauté qui le pousse à démissionner -, Tobiasson perd pied, sombre dans la folie et se suicide par noyade.
- Dans ce récit sobre et parfaitement construit, porté par une intensité émotionnelle constante, Mankell se mesure ici avec les plus grands auteurs suédois contemporains, Torgny Lindgren et Per Olof Enquist. »
Extraits
- « Était-il possible de vivre sans mentir ? Avait-il jamais rencontré quelqu’un qui ne mentait pas ? Il chercha dans ses souvenirs mais ne trouva personne. »
- « La plus grande distance à laquelle je dois me mesurer, c'est celle qui me sépare de moi-même.Où que je sois, la boussole pointe de toutes parts vers l'intérieur de moi-même.
Toute ma vie, j'ai usé de faux-fuyants et de détours pour essayer d'éviter de me retrouver face à moi-même. »
- « Il comprit qu'il avait bâti la plus grande part de sa vie selon un principe insensé. Il avait poursuivi la distance au lieu de rechercher la proximité. »
cela retrace un tantinet, la philosophie IKEA. Suis-je bête. :)
RépondreSupprimerBzzz...
J'aime bien ta "bêtise", le bourdon. Ne change pas ! :-)
SupprimerBises.
Je te suis sur tes chemins de lecture. J'ai emprunté un autre livre de Joncour.
RépondreSupprimerJe vais regarder si celui ci y est.
Merci Françoise !
Je sais que tu les suis, Suzame, et je les écris un peu pour toi ces billets. :-)
SupprimerMerci à toi !
Alors mille fois merci !
SupprimerBonne nuit, je lis d'Ormesson en ce moment... ;o)
RépondreSupprimerD'Ormesson, un autre style sans doute, je n'ai jamais lu de livre de lui, il faudrait que j'essaie peut-être. :-)
SupprimerBeau week-end à toi, Doume. J'irai te lire bientôt. :-)
Merci Françoise !
RépondreSupprimerAprès les Chaussures italiennes, Les Bottes suédoises..son dernier roman , j'ai beaucoup aimé ! je vais continuer avec " profondeurs"
Bises, bonne nuit !
Je n'ai pas lu "Les Bottes suédoises", mais je le lirai certainement bientôt ! :-)
SupprimerDes bises à toi aussi, et un bon week-end, Noëlle.
Je note Françoise, j'ai tellement aimé les Chaussures italiennes; sa suite aussi(Les Bottes suédoises).Je t'embrasse
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu "Les Bottes suédoises", je le prendrai la prochaine fois à la médiathèque.
SupprimerJe t'embrasse aussi, Louis-Paul.