Livre lu dernièrement : L'AMOUR SANS LE FAIRE, roman de Serge Joncour. Une jolie histoire comme je les aime.
Résumé
« Après dix ans de silence, Franck téléphone un soir à ses parents. Curieusement, c'est un petit garçon qui décroche. Plus curieusement encore, il s'appelle Alexandre, comme son frère disparu des années auparavant. Franck décide alors de revenir dans la ferme familiale. Louise, elle, a prévu d'y passer quelques jours avec son fils. Franck et Louise, sans se confier, semblent se comprendre. "On ne refait pas sa vie, c'est juste l'ancienne sur laquelle on insiste", pense Franck en arrivant. Mais dans le silence de cet été ensoleillé et chaud, autour d'un enfant de cinq ans, "insister" finit par ressembler à la vie réinventée. »
« L'Amour sans le faire, c'est une histoire de la tendresse en même temps qu'un hymne à la nature, une nature sauvage, imprévisible, qui invite à changer – et pourquoi pas à renaître. »
Serge Joncour est l'auteur de huit livres, parmi lesquels UV (Prix France Télévision 2003), L'Idole (2005), Combien de fois je t'aime (2008) et L'Homme qui ne savait pas dire non (2009). Ses romans sont traduits en quinze langues.
Extrait :
« Ne pas pouvoir s'aimer, c'est peut-être encore plus fort que de s'aimer vraiment, peut-être vaut-il mieux s'en tenir à ça, à cette très haute idée qu'on se fait de l'autre sans tout en connaître, en rester à cette passion non encore franchie, à cet amour non réalisé mais ressenti jusqu'au plus intime, s'aimer en ne faisant que se le dire, s'en plaindre ou s'en désoler, s'aimer à cette distance où les bras ne se rejoignent pas, sinon à peine du bout des doigts pour une caresse, une tête posée sur les genoux, une distance qui permet tout de même de chuchoter, mais pas de cri, pas de souffle, pas d'éternité, on s'aime et on s'en tient là, l'amour sans y toucher, l'amour chacun le garde pour soi, comme on garde à soi sa douleur, une douleur ça ne se partage pas, une douleur ça ne se transmet pas par le corps, on n'enveloppe pas l'autre de sa douleur comme on le submerge de son ardeur. C'est profondément à soi une douleur. L'amour comme une douleur, une douleur qui ne doit pas faire mal. »
Merci Françoise pour cette suggestion de lecture .
RépondreSupprimerAvec plaisir, Suzame. :-)
SupprimerJ'ai mi le livre cette semaine. Il est très beau. Cela fait la deuxième fois en quelques mois que je suis tes suggestions de lecture. A chaque fois je suis enchantée.
SupprimerMerci Françoise.
Tant mieux, Suzame.
SupprimerJe suis en train de lire du même auteur : "L'homme qui ne savait pas dire non". Une histoire complètement différente, mais intéressante, surtout pour qui ne sait pas dire non...
Merci à toi.
L'extrait que tu proposes est très beau.
RépondreSupprimerEt bien écrit.
Il dit des choses difficiles
¸¸.•*¨*• 🦋
Tout n'est pas facile...
SupprimerBisous, Célestine.
Ou comment donner envie de lire !!! Merci :)
RépondreSupprimerMerci à toi, Swan Li. :-)
SupprimerC'est touchant comme sujet, ce livre, on a envie d'y gouter pour découvrir encore plus. Je crois que je vais l'adopter ! Il dit des choses assez justes il me semble. Je pense en effet qu'on est toujours influencé par son histoire et quand quelque chose nous parait inachevé, on a besoin de le réaliser.
RépondreSupprimerIl devrait te plaire, Délia. Laisse toi tenter. :-)
SupprimerL'extrait que tu proposes et très beau et donne envie d'aller lire ce livre.
RépondreSupprimerAlors ne te prive pas de le lire, Marie. :-)
SupprimerCoucou ma chère. Avec l'extrait que tu as choisi, j'ai brin envie de lire ce livre. L'extrait fait remonter à la surface quelques souvenirs vécus mais bien enfouis. Bises alpines
RépondreSupprimerAlors, il devrait te plaire à toi aussi, Dédé. :-)
SupprimerBisous.
Bien. Pas brin. Je suis un brin fatiguée. 😊
RépondreSupprimerCela arrive, Dédé. :-)
SupprimerL'extrait ne m'incite pas à lire le livre. Quel salmigondis…
RépondreSupprimerLe titre racoleur non plus.
Qu'est-ce que c'est que cette affaire de réduire toujours l'amour à baiser ou ne pas baiser… ?
Déjà que UV m'était tombé des mains…
Décidément je ne dois pas être très copain avec les auteurs grand public…
:)
Je ne savais pas que Serge Joncour était un auteur grand public, je l'ai découvert il y a peu en lisant ce livre.
SupprimerIl en faut pour tous les goûts, Alain. ;-)
le ressenti, l'émotion... toutes valeurs subjectives sont-elles transmissibles selon les parcours de chacun ? En partie ou intégralement, vaste sujet d'étude.
RépondreSupprimerBzzz...
Je pense que le ressenti, l'émotion, sont bien personnels à chacun. Un livre parlera à l'un, et déplaira à l'autre. Nous sommes tous différents, et c'est ce qui fait notre richesse. :-)
SupprimerBises, le bourdon.