« Lambeaux » de Charles Juliet
« Ta hantise est de mourir sans avoir vécu, sans avoir pu apaiser ta soif, sans avoir rencontré ce que tu ne saurais dire mais qui te fait si douloureusement défaut. »
« Parfois tu souffres tant que pour tenter de ne plus souffrir, tu cherches à verrouiller ta sensibilité, saccager en toi la source de tes émotions. »
Quatrième de couverture
« Dans cet ouvrage, l'auteur a voulu célébrer ses deux mères : l'esseulée et la vaillante, l'étouffée et la valeureuse, la jetée-dans-la-fosse et la toute-donnée. La première, celle qui lui a donné le jour, une paysanne, à la suite d'un amour malheureux, d'un mariage qui l'a déçue, puis quatre maternités rapprochées, a sombré dans une profonde dépression. Hospitalisée un mois après la naissance de son dernier enfant, elle est morte huit ans plus tard dans d'atroces conditions. La seconde, mère d'une famille nombreuse, elle aussi paysanne, a recueilli cet enfant et l'a élevé comme s'il avait été son fils. Après avoir évoqué ces deux émouvantes figures, l'auteur relate succinctement son parcours. Ce faisant, il nous raconte la naissance à soi-même d'un homme qui est parvenu à triompher de la "détresse impensable" dont il était prisonnier. Voilà pourquoi Lambeaux est avant tout un livre d'espoir. »
C'est un très beau livre.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cet écrivain qui a su nous faire partager sa recherche intime
et qui est parvenu peu à peu à une réelle sérénité
Oui, c'est un très beau livre, Gazou.
SupprimerBonne soirée à toi, et merci de ta visite.
j'ai vu jouer Lambeaux à Lyon!
RépondreSupprimerMagnifique interprétation (en présence de Charles Juliet) par une actrice seule en scène,
J'en garde un souvenir fort!
Puis la lecture du livre... intense tout autant!
J'ai pris connaissance des ouvrages de Charles Juliet un jour que tu en parlais sur ton blog, ou bien alors c'était Alain qui en parlait sur le sien, je ne m'en rappelle plus en fait, mais ce fut pour moi une belle découverte !
SupprimerBonne soirée, Coumarine. Je t'embrasse.
Étant présent à la même séance que Coumarine, à Lyon, en 2006, je confirme ses dires : une interprétation très forte. Contraste marquant avec Charles Juliet lui-même, très pondéré, étonnamment calme.
SupprimerAmitiés à Coumarine, en passant ;)
Et bonne soirée à toi, Françoise
Vous vous êtes donc croisés ? :-)
SupprimerBonne nuit, Pierre.
RépondreSupprimerJ'ai lu deux fois ce roman.
J'ai beaucoup pleuré à la seconde lecture. C'est un roman très poignant.
J'ai été très émue par le destin tragique de sa mère...
Oui, El Linda. En fait, je l'avais déjà lu moi aussi, et je suis en train de le relire. Il y a des romans ainsi...
SupprimerBonne soirée. je t'embrasse.
Charles Juliet est un magnifique auteur tout en pudeur!
RépondreSupprimerOui, c'est vrai Alezandro.
SupprimerBonne soirée.
Je sens que la mile des "à lire" va s'élever et je te souhaite une belle journée.
RépondreSupprimerJ'aime lorsque la pile des "à lire" s'élève ! :-)
SupprimerBonne soirée à toi, Swan Li.
j'aime bcp son écriture mais je pense que pour le moment c'est un peu tôt pour moi ce livre; il semble très dûr
RépondreSupprimermerci et beau dimanche
Oui, Sylvie, il est très dur, mais il fait du bien en même temps. L'histoire de ces deux femmes, de ce fils, est si belle.
SupprimerBeau dimanche à toi aussi.