Aujourd'hui, cela fait cinq mois que mon frère est parti, et je crois que je n'ai pas encore vraiment réalisé que je ne le verrai plus. Réalisé ou accepté. Je crois que j'ai mis ma douleur dans un coin de mon coeur pour éviter d'avoir trop mal. C'est très confus, en fait. Des jours, je pense à lui comme s'il était encore là, je crois même l'apercevoir dans un groupe. Et pourtant, si je repense à ce fameux 30 novembre 2009, mon coeur s'accélère, et là, je réalise vraiment ce qui s'est passé. Mais je pense vite à autre chose pour éviter que la douleur ne resurgisse. Est-ce la bonne solution? Je ne le pense pas, mais on se protège comme on peut. Il y a des événements, dans la vie, qui sont tellement inconcevables et subis, comment peut-on arriver à les accepter? Et pourtant, faire le deuil, que ce soit pour la perte d'un être cher, ou pour une situation autre, c'est bien arriver à accepter...
tu as raison, on se protège comme on peut. C'est trés dur de perdre quelqu'un d'aussi proche. Avec le temps c'est moins douloureux... mais on y pense et on y pensera toujours... Un parfum, une ressemblance, un objet, une anecdote...
RépondreSupprimeramitié.
MARIE
RE
RépondreSupprimerJ'ai une amie qui a un frère dont elle est sans nouvelles depuis 15 ans. Ils ont fait des recherches, gendarmerie, détectives privés etc...
c'est très dure aussi pour elle. Le manque est le même voire encore plus cruel, car 15 ans a dire, peut-être qu'il va revenir aujourd'hui... c'est éprouvant..
Pour accepter le deuil, il n'y a rien à faire... il faut accepter de le traverser..
RépondreSupprimerJe sais c'est difficile...
Et on a tous envie d'éviter ce passage
Je t'embrasse
@Merci Marie. Ce doit être terrible de ne pas avoir de nouvelles depuis si longtemps. On doit toujours être en attente, ne pas savoir. Oui, ce doit être dur, très dur.
RépondreSupprimer@Oui, Coumarine, accepter de le traverser. Merci à toi.
Je t'embrasse aussi.
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerNous avons souvent abordé ce sujet grave ensemble.
Il faut tenter d'intégrer au fond de soi-même l'étre disparu de telle sorte qu l'on devienne différent de ce que l'on était avant . C'est une façon d'accepter la mort de celui ou celle que l'on aime.
Je t'embrasse.
Et garder une partie de son âme en nous...
RépondreSupprimerOui, Herbert. Je te remercie pour cette réflexion.
Je t'embrasse moi aussi.
Bonne fin de journée.