jeudi 28 juillet 2016
lundi 25 juillet 2016
Il est difficile d'oublier...
« Il est difficile d'oublier tant que l'on a de la mémoire. »
-> Claude Lelouch, dans "Itinéraire d'un enfant gâté".
mardi 19 juillet 2016
samedi 16 juillet 2016
BLADI, Souad MASSI, « Arrêtez de faire la guerre... »
Une magnifique chanson de Souad MASSI tristement d'actualité...
Traduction :
Traduction :
Mon pays, là où j'ai vécu et grandi
Mon pays, là où j'ai pris conscience
Mon pays, là où j'ai aimé tant de choses
Mon pays, combien de fois ai-je pleuré pour toi
La Terre est devenue un enfer
Le feu a brûlé le printemps
Arrêtez de faire la guerre
Vous faites la guerre à des enfants
Il n'en restera que la vérité
Mon pays, ton état déchire les cœurs
Mon pays, tu as défié les extrêmes
Mon pays, du feu il ne restera que des cendres
Mon pays, il ne restera que des pierres dans le fleuve.
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dimanche 10 juillet 2016
Mais où est-ce donc ?...
Devinerez-vous le nom de cette ville en regardant ces photos prises hier soir à la nuit tombante ? Je m'y trouvais vendredi et samedi pour une occasion spéciale. Ceux qui sont au courant, chuutt... laissez chercher un peu les autres (sourire). Cette ville, que je ne connaissais que très peu, m'a conquise définitivement...
Je vous mets la photo ci-dessous pour vous aider (peut-être) un peu. Les deux premiers clichés ont été faits du haut de la colline où se trouve cette croix qui s'illumine dès la tombée de la nuit et que l'on peut voir d'en bas.
Et celle-ci devrait aussi vous aider :
Je peux vous dire aussi que j'y suis allée pour assister entre autres à un Festival de rue...
Alors, avez-vous trouvé ? Ou faut-il que je vous donne d'autres indices ?...
Je vous mets la photo ci-dessous pour vous aider (peut-être) un peu. Les deux premiers clichés ont été faits du haut de la colline où se trouve cette croix qui s'illumine dès la tombée de la nuit et que l'on peut voir d'en bas.
Et celle-ci devrait aussi vous aider :
Je peux vous dire aussi que j'y suis allée pour assister entre autres à un Festival de rue...
Alors, avez-vous trouvé ? Ou faut-il que je vous donne d'autres indices ?...
Allez, je vous donne la réponse. Il s'agit de la ville de MENDE qui se situe en Lozère !
Merci à vous d'avoir joué le jeu, et bravo à ceux qui ont trouvé ! :-)
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jeudi 7 juillet 2016
Une très belle version de « A Whiter Shade of Pale »
Régalez-vous !
Procol Harum - A Whiter Shade of Pale, live in Denmark 2006
dimanche 3 juillet 2016
Le syndrome du gisant
Je viens de finir de lire un ouvrage passionnant sur « Le syndrome du gisant : un subtil enfant de remplacement ». Dans toutes les familles, ou presque, on peut trouver des "gisants". Je suis peut-être une gisante, vous êtes peut-être un gisant, une gisante...
Je vous laisse lire le résumé ci-dessous, et regarder la vidéo (elle ne dure que 11 mns). Le docteur Salomon Sellam explique très simplement de quoi il s'agit. Prenez le temps, c'est très intéressant.
« Le syndrome du gisant, un subtil enfant de remplacement », du Dr Salomon Sellam.
Quatrième de couverture :
« Notre première mort est biologique. Notre cœur s'arrête. Notre cerveau dépose ses armes. Notre âme prend ses bagages. Nos omoplates se déploient et nous reprenons notre vol. Notre seconde mort survient ensuite, plus ou moins vite, au moment où plus personne ne pense à nous. La tombe n'est plus fleurie, les herbes folles envahissent progressivement notre "suite". Seule et pendant de longues années, demeure gravée dans le marbre, notre identité de locataire terrien notre nom, notre prénom, notre date de naissance et celle de notre départ. Quelquefois, avant cet oubli définitif, les personnes, concernées par notre décès trop prématuré ou source de souffrance, entretiennent notre mémoire à l'aide d'une date, d'un prénom. Notre mémoire, en attente, restera encore reliée à la terre. Puis, un enfant va naître. A son insu, en possède-t-il une partie ? Peut-être ? Dans ce cas, malgré nous, nous vivrons encore, par l'intermédiaire de son corps, de sa voix et de sa pensée. Pour le clan, rassuré, la relève est assurée... »
- « La mise en évidence, preuves à l'appui, de la mise en route d'une Dynamique Automatique de Réparation Transgénérationnelle à la suite d'un drame familial à type de décès ressenti comme trop prématuré, "non admis", injustifié/injustifiable et ses répercussions généalogiques sur plusieurs générations pouvant aboutir à des conséquences médicales, psychologiques ou psychiatriques. »
Je vous laisse lire le résumé ci-dessous, et regarder la vidéo (elle ne dure que 11 mns). Le docteur Salomon Sellam explique très simplement de quoi il s'agit. Prenez le temps, c'est très intéressant.
« Le syndrome du gisant, un subtil enfant de remplacement », du Dr Salomon Sellam.
Quatrième de couverture :
« Notre première mort est biologique. Notre cœur s'arrête. Notre cerveau dépose ses armes. Notre âme prend ses bagages. Nos omoplates se déploient et nous reprenons notre vol. Notre seconde mort survient ensuite, plus ou moins vite, au moment où plus personne ne pense à nous. La tombe n'est plus fleurie, les herbes folles envahissent progressivement notre "suite". Seule et pendant de longues années, demeure gravée dans le marbre, notre identité de locataire terrien notre nom, notre prénom, notre date de naissance et celle de notre départ. Quelquefois, avant cet oubli définitif, les personnes, concernées par notre décès trop prématuré ou source de souffrance, entretiennent notre mémoire à l'aide d'une date, d'un prénom. Notre mémoire, en attente, restera encore reliée à la terre. Puis, un enfant va naître. A son insu, en possède-t-il une partie ? Peut-être ? Dans ce cas, malgré nous, nous vivrons encore, par l'intermédiaire de son corps, de sa voix et de sa pensée. Pour le clan, rassuré, la relève est assurée... »
- « La mise en évidence, preuves à l'appui, de la mise en route d'une Dynamique Automatique de Réparation Transgénérationnelle à la suite d'un drame familial à type de décès ressenti comme trop prématuré, "non admis", injustifié/injustifiable et ses répercussions généalogiques sur plusieurs générations pouvant aboutir à des conséquences médicales, psychologiques ou psychiatriques. »
jeudi 30 juin 2016
Mon massif de fleurs "en vrac"...
Contrairement aux apparences, ce blog n'est pas en train de devenir un blog photos, non, mais pour l'instant c'est la nature qui me parle, elle est tellement belle. Et puis ce blog évolue, en même temps que moi. Ici je ne déposerai dorénavant que mes photos, mes lectures, quelques citations. Peu d'écriture intime. Je réserve celle-ci à mon nouveau blog "Des mots, des pensées". Ce n'est pas très compliqué, en fait, il suffit juste de me suivre (sourire).
Donc, aujourd'hui, voici quelques photos de mon massif de fleurs "en vrac", celui que je préfère. C'est un massif où je laisse pousser les fleurs comme elles le désirent. Ce petit rosier est devenu un églantier magnifique, voyez comme il s'étale. Il est accompagné d'oeillets sauvages. Il y a ces petites fleurs jaunes aussi dont j'ai oublié le nom (si quelqu'un sait...) Et puis il y a les autres qu'on ne voit pas : des phlox (et non des flocs ;-)), des géraniums sauvages blancs, de la menthe aussi au travers. Toutes ces fleurs se partagent le massif. Il arrive qu'elles changent de place. Je les laisse faire, je ne les touche pas. Sauf à l'automne où je les taille bien sûr mais c'est pour leur bien.
Donc, aujourd'hui, voici quelques photos de mon massif de fleurs "en vrac", celui que je préfère. C'est un massif où je laisse pousser les fleurs comme elles le désirent. Ce petit rosier est devenu un églantier magnifique, voyez comme il s'étale. Il est accompagné d'oeillets sauvages. Il y a ces petites fleurs jaunes aussi dont j'ai oublié le nom (si quelqu'un sait...) Et puis il y a les autres qu'on ne voit pas : des phlox (et non des flocs ;-)), des géraniums sauvages blancs, de la menthe aussi au travers. Toutes ces fleurs se partagent le massif. Il arrive qu'elles changent de place. Je les laisse faire, je ne les touche pas. Sauf à l'automne où je les taille bien sûr mais c'est pour leur bien.
lundi 27 juin 2016
Des photos, des photos, encore des photos
Ce matin, lors d'une balade tout près de ma petite maison bleue :
Et voici ma copine à quatre pattes : Bergère. Elle est à mon cousin qui est berger. J'adore cette jeune chienne de deux ans, et je crois bien que c'est réciproque. Mais que c'est difficile de la prendre en photo, elle ne veut pas poser, elle ne veut que des caresses ! :-)
Ah ! quand même ! (sourire)
Et voici ma copine à quatre pattes : Bergère. Elle est à mon cousin qui est berger. J'adore cette jeune chienne de deux ans, et je crois bien que c'est réciproque. Mais que c'est difficile de la prendre en photo, elle ne veut pas poser, elle ne veut que des caresses ! :-)
Ah ! quand même ! (sourire)
vendredi 24 juin 2016
mercredi 22 juin 2016
dimanche 19 juin 2016
Le pinson des arbres
Grâce à ce site :
Chant des oiseaux que j'adore, j'ai pu identifier ce petit oiseau photographié il y a une quinzaine de jours en Bretagne. Il m'a vraiment amusée. Il n'arrêtait pas de siffler, posé sur une branche qui lui servait d'ailleurs de balançoire (on ne la voit pas bien sur la photo). Il n'était pas très loin des gens qui passaient, et en était nullement intimidé. A mon avis, il devait faire la cour à sa belle (sourire).
La photo n'est pas très réussie, car le temps était maussade, et il manquait de luminosité et de couleurs. J'ai essayé d'en rajouter mais ce n'est pas terrible. Je vous la présente tout de même car j'ai aimé cet instant.
Si vous voulez écouter le chant du pinson des arbres,cliquez sur le lien du site qui se trouve au début de ce billet.
La photo n'est pas très réussie, car le temps était maussade, et il manquait de luminosité et de couleurs. J'ai essayé d'en rajouter mais ce n'est pas terrible. Je vous la présente tout de même car j'ai aimé cet instant.
Si vous voulez écouter le chant du pinson des arbres,cliquez sur le lien du site qui se trouve au début de ce billet.
vendredi 17 juin 2016
Balade aux alentours de St Just St Rambert (Loire)
L'église de St André de St Just St Rambert.
Des fleurs tout le long de la balade : roses, bleuets, coquelicots...
Mais qu'est-ce donc que cette plante ? Moi, je sais. Et vous ? :-)
J'adore les deux photos ci-dessus ! :-)
Petit clin d'oeil à M.Th. Moi, je préfère les salades de mon jardin ! :-)
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mardi 7 juin 2016
Un an de plus !
Aujourd'hui, j'ai un an de plus !
Pour l'instant, je ne suis pas "traumatisée" par les années qui passent.
Pourvu que ça dure !!! :-)
Pour l'instant, je ne suis pas "traumatisée" par les années qui passent.
Pourvu que ça dure !!! :-)
Des coquelicots, plein de coquelicots !...
Photos faites en Bretagne vendredi dernier (au Croisic)
lundi 30 mai 2016
L'EMBELLIE
« C'est à ce moment précis que m'effleure pour le première fois l'idée que je suis une femme au milieu d'un motif finement tissé d'émotions et de temps, que bien des choses qui se produisent simultanément ont de l'importance pour ma vie, que les événements n'interviennent pas les uns après les autres, mais sur plusieurs plans simultanés de pensées, de rêves et de sentiments, qu'il y a un instant au coeur de l'instant. Bien plus tard seulement, la mémoire fera son tri et discernera un fil dans le chaos de ce qui a eu lieu. »
« Dans le coin des joujoux, je lui lance doucement le ballon, visant ses bras : il a préparé un creux pour la réception du ballon, les coudes contre le ventre et les avant-bras tendus vers l'avant. J'évalue la distance et quelle force je dois mettre en oeuvre pour qu'il arrive à l'attraper. J'envoie alors le ballon qui décrit un petit arc de cercle, comme dans un film au ralenti. Il rate le ballon qui s'en va rouler au rayon des sous-vêtements et chaussettes. Je m'appliquerai mieux la prochaine fois, je me mettrai à genoux. Je peux me débrouiller pour jouer avec un enfant, mais lui ne sait pas encore se débrouiller pour jouer avec un adulte ».
« L'EMBELLIE » de Auður Ava Olafsdottir, livre pris à la médiathèque, que j'ai adoré.
Résumé
« C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande. En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu’à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes. »
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« Dans le coin des joujoux, je lui lance doucement le ballon, visant ses bras : il a préparé un creux pour la réception du ballon, les coudes contre le ventre et les avant-bras tendus vers l'avant. J'évalue la distance et quelle force je dois mettre en oeuvre pour qu'il arrive à l'attraper. J'envoie alors le ballon qui décrit un petit arc de cercle, comme dans un film au ralenti. Il rate le ballon qui s'en va rouler au rayon des sous-vêtements et chaussettes. Je m'appliquerai mieux la prochaine fois, je me mettrai à genoux. Je peux me débrouiller pour jouer avec un enfant, mais lui ne sait pas encore se débrouiller pour jouer avec un adulte ».
Résumé
« C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande. En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu’à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes. »
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dimanche 29 mai 2016
« Le livre de ma mère »
« Louange à vous, mères de tous les pays, louange à vous en votre soeur ma mère, en la majesté de ma mère morte. Mères de toute la terre, Nos Dames les mères, je vous salue, vieilles chéries, vous qui nous avez appris à faire les noeuds des lacets de nos souliers, qui nous avez appris à nous moucher, oui, qui nous avez montré qu'il faut souffler dans le mouchoir et y faire feufeu, comme vous nous disiez, vous, mères de tous les pays, vous qui patiemment enfourniez, cuillère après cuillère, la semoule que nous, bébés, faisions tant de chichis pour accepter, vous qui, pour nous encourager à avaler des pruneaux cuits, nous expliquiez que les pruneaux sont de petits nègres qui veulent rentrer dans leur maison et alors le petit crétin, ravi et soudain poète, ouvrait la porte de la maison, vous qui nous avez appris à nous gargariser et qui faisiez reureu pour nous encourager et nous montrer, vous qui étiez sans cesse à arranger nos mèches bouclées et nos cravates pour que nous fussions jolis avant l'arrivée des visites ou avant notre départ pour l'école, vous qui sans cesse harnachiez et pomponniez vos vilains nigauds petits poneys de fils dont vous étiez les bouleversantes propriétaires, vous qui nettoyiez tout de nous et nos sales genoux terreux ou écorchés et nos sales petits nez de marmots morveux, vous qui n'aviez aucun dégoût de nous, vous, toujours si faibles avec nous, indulgentes qui plus tard vous laissiez si facilement embobiner et refaire par vos fils adolescents et leur donniez toutes vos économies, je vous salue, majestés de nos mères. Je vous salue, mères pleines de grâce, saintes sentinelles, courage et bonté, chaleur et regard d'amour, vous aux yeux qui devinent, vous qui savez tout de suite si les méchants nous ont fait de la peine, vous, seuls humains en qui nous puissions avoir confiance et qui jamais, jamais ne nous trahirez, je vous salue, mères qui pensez à nous sans cesse et jusque dans vos sommeils, mères qui pardonnez toujours et caressez nos fronts de vos mains flétries, mères qui nous attendez, mères qui êtes toujours à la fenêtre pour nous regarder partir, mères qui nous trouvez incomparables et uniques, mères qui ne vous lassez jamais de nous servir et de nous couvrir et de nous border au lit même si nous avons quarante ans, qui ne nous aimez pas moins si nous sommes laids, ratés, avilis, faibles ou lâches, mères qui parfois me faites croire en Dieu. »
-> Albert Cohen - Le Livre de ma mère
Je n'ai pas lu ce livre, je suis tombée par hasard sur ce passage que je trouve très touchant, il m'a donné envie de le lire.
-> Albert Cohen - Le Livre de ma mère
Je n'ai pas lu ce livre, je suis tombée par hasard sur ce passage que je trouve très touchant, il m'a donné envie de le lire.
BONNE FETE A TOUTES LES MAMANS !
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mercredi 25 mai 2016
Couleurs et douceur
Les bouquets champêtres ne sont-ils pas les plus beaux ?
Comment ne pas fondre devant cet adorable poulain ?...
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jeudi 19 mai 2016
La résistance sociale
Un petit bouquin très intéressant que je suis en train de lire et qui pourrait peut-être vous intéresser vous aussi :
« Organiser la résistance sociale - Transformer les fragilités » - Fred Poché - Editions de la Chronique sociale.
Quatrième de couverture :
A une époque où chacun se voit sommé de réussir et d'être performant, peut-être n'a-t-on jamais autant parlé de mal-être et de souffrance sociale. Naguère, les individus se regroupaient sans doute plus spontanément de façon collective pour combattre l'"oppression" ou l'"exploitation" ; ils inscrivaient leur souffrance dans une communauté humaine. Aujourd'hui, beaucoup de nos contemporains consultent, individuellement, le corps médical ou des psychologues. Les plus fragilisés par les logiques économiques actuelles et la pression sociale éprouvent un surcroît de tension. Ils ne trouvent plus d'espaces de reconnaissance et souffrent de voir sur l'écran de télévision l'argent s'étaler, les richesses déborder ; alors que leur quotidien devient de plus en plus précaire.
Une culture du ressentiment se développe. Elle fragilise nos démocraties. Comment permettre, alors, à chacun de trouver sa place ? Comme retrouver le sens du mot "société" ? De quelle manière agir face à l'inquiétante montée des inégalités sociales ? Qu'est-ce qui peut nous faire passer dune solitude habitée par la crainte d'autrui à la solidarité active et non-violente ? Comment résister à la tentation "sécuritaire" tout en se sentant en "sécurité" ? En électronique, la résistance est un conducteur dans lequel toute l'énergie électrique est transformée en chaleur. Transposée dans le domaine social, la résistance doit être comprise, dans ce livre, comme l'énergie sociale qui se manifeste, en puissance ou en acte, sous la forme d'une solidarité joyeuse et d'une espérance vécue. Face à la froideur des logiques d'exclusion et des courses au profit, la résistance met en mouvement des forces, parfois insoupçonnées, en stimulant la production de chaleur humaine. Il convient alors, plus que jamais, de l'organiser. »
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« Organiser la résistance sociale - Transformer les fragilités » - Fred Poché - Editions de la Chronique sociale.
Quatrième de couverture :
A une époque où chacun se voit sommé de réussir et d'être performant, peut-être n'a-t-on jamais autant parlé de mal-être et de souffrance sociale. Naguère, les individus se regroupaient sans doute plus spontanément de façon collective pour combattre l'"oppression" ou l'"exploitation" ; ils inscrivaient leur souffrance dans une communauté humaine. Aujourd'hui, beaucoup de nos contemporains consultent, individuellement, le corps médical ou des psychologues. Les plus fragilisés par les logiques économiques actuelles et la pression sociale éprouvent un surcroît de tension. Ils ne trouvent plus d'espaces de reconnaissance et souffrent de voir sur l'écran de télévision l'argent s'étaler, les richesses déborder ; alors que leur quotidien devient de plus en plus précaire.
Une culture du ressentiment se développe. Elle fragilise nos démocraties. Comment permettre, alors, à chacun de trouver sa place ? Comme retrouver le sens du mot "société" ? De quelle manière agir face à l'inquiétante montée des inégalités sociales ? Qu'est-ce qui peut nous faire passer dune solitude habitée par la crainte d'autrui à la solidarité active et non-violente ? Comment résister à la tentation "sécuritaire" tout en se sentant en "sécurité" ? En électronique, la résistance est un conducteur dans lequel toute l'énergie électrique est transformée en chaleur. Transposée dans le domaine social, la résistance doit être comprise, dans ce livre, comme l'énergie sociale qui se manifeste, en puissance ou en acte, sous la forme d'une solidarité joyeuse et d'une espérance vécue. Face à la froideur des logiques d'exclusion et des courses au profit, la résistance met en mouvement des forces, parfois insoupçonnées, en stimulant la production de chaleur humaine. Il convient alors, plus que jamais, de l'organiser. »
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mercredi 18 mai 2016
Les photos de Dany
Ma cousine Dany m'a envoyé ces très belles photos faites près d'un étang de Belfort. J'ai envie de vous en faire profiter. Merci Dany ! (sourire)
mardi 17 mai 2016
Pas faux...
« On aime les gens pour leurs défauts, on les quitte pour leurs défauts. Ils nous captivent par leur originalité, leurs bizarreries, ils nous effraient pour les mêmes raisons. »
-> Nadine Diamant
Je dis : pas faux... Ce qui au départ était considéré comme une qualité, ou un trait de caractère qui nous plaisait, devient un défaut, ou quelque chose que l'on ne supporte plus. Que ce soit dans le domaine de l'amour ou celui de l'amitié.
Qu'en pensez-vous ? C'est un peu vrai, non ?
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-> Nadine Diamant
Je dis : pas faux... Ce qui au départ était considéré comme une qualité, ou un trait de caractère qui nous plaisait, devient un défaut, ou quelque chose que l'on ne supporte plus. Que ce soit dans le domaine de l'amour ou celui de l'amitié.
Qu'en pensez-vous ? C'est un peu vrai, non ?
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jeudi 12 mai 2016
de larges bras ouverts qui accueillent l'autre...
« Parfois, quand on écoute l'ami qui est dans le pétrin, qui ne s'en sort pas, qui coule, qui pleure, la tentation immédiate, et c'est un instinct de vie, c'est de passer à l'action, de trouver des solutions. Et quand il n'y a pas de solutions ? Eh bien, l'ami dans le bien, quand j'essaie de me le représenter, c'est de larges bras ouverts qui accueillent l'autre tel qu'il est et nourrit pour lui un amour inconditionnel. Il aime sans conditions : "Je t'aime sans que tu aies besoin de faire quoi que ce soit." »
-> "Petit traité de l'abandon" - Alexandre Jollien
J'aime cette image : « de larges bras ouverts qui accueillent l'autre ». Pas besoin de mots, juste une présence, une chaleur, la chaleur d'une étreinte.
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-> "Petit traité de l'abandon" - Alexandre Jollien
J'aime cette image : « de larges bras ouverts qui accueillent l'autre ». Pas besoin de mots, juste une présence, une chaleur, la chaleur d'une étreinte.
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mercredi 11 mai 2016
« Les autres »
"Les autres" - Alice Ferney
- « Il y a réellement des pensées* que l'on ne peut livrer à personne. Il fallait s'en accommoder, (...), même si c'était un fait auquel on avait peine à croire et sur lequel on revenait toute sa vie, en essayant toujours de s'abandonner, de parler, de délivrer, de révéler. »
- « On n'imagine jamais assez loin à quel point on est seul à vivre sa vie. »
- « Nul homme n'est pour lui-même celui qu'il est pour les autres et pas d'avantage celui qu'il se figure être à leurs yeux. Si clairvoyants soient-ils, les regards rencontrent tant d'obstacles : ils ne se voient pas eux-mêmes, ils ne traversent pas la chair. »
- « Les mots lancés à haute et intelligible voix sont dotés d'un pouvoir de perforation: ils entrent en nous, nous envahissent, s'installent dans notre mémoire, ne s'en vont plus jamais. »
- « Les enfants passent du rire aux larmes en un instant. Je crois que nous sommes pareils à eux, mais nous imaginons devoir aux autres des explications. »
- « Connaitre l'autre, c'est avoir saisi le rêve intérieur qu'il fait de lui-même, pas seulement avoir vu qui il se figure être, mais savoir qui il aspire à devenir. »
Résumé :
« Caractère : n. m. Manière habituelle de réagir, propre à chaque personne. Et juste en dessous : Personnes susceptibles s'abstenir. Voilà ce qui était écrit en gros sur le couvercle. Ce jeu a reçu une récompense au Festival international des nouveaux jeux de société. Je ne m'arrête pas à ce détail positif, j'imagine le chambardement qu'il peut susciter dans notre groupe. Un jeu de miroir tient nos relations dans le monde des ombres et des reflets. Personnages et Caractères propose d'éclairer cet imbroglio. Mais justement, faut-il faire la lumière ? Je suis de l'avis de Fleur : c'est prendre des risques. Théo lit la règle du jeu avec un sérieux d'enfant. On dirait que lire à voix haute le protège de comprendre ce qu'il annonce. Et Niels s'amuse, se frotte les mains, il assistera en direct à une expérience psychologique. C'est bien digne de lui d'avoir offert ce cadeau. »
Encore un très bon livre dans lequel j'ai retrouvé certaines de mes pensées*. Se servir des mots des autres pour s'exprimer, c'est parfois plus simple...
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- « Il y a réellement des pensées* que l'on ne peut livrer à personne. Il fallait s'en accommoder, (...), même si c'était un fait auquel on avait peine à croire et sur lequel on revenait toute sa vie, en essayant toujours de s'abandonner, de parler, de délivrer, de révéler. »
- « On n'imagine jamais assez loin à quel point on est seul à vivre sa vie. »
- « Nul homme n'est pour lui-même celui qu'il est pour les autres et pas d'avantage celui qu'il se figure être à leurs yeux. Si clairvoyants soient-ils, les regards rencontrent tant d'obstacles : ils ne se voient pas eux-mêmes, ils ne traversent pas la chair. »
- « Les mots lancés à haute et intelligible voix sont dotés d'un pouvoir de perforation: ils entrent en nous, nous envahissent, s'installent dans notre mémoire, ne s'en vont plus jamais. »
- « Les enfants passent du rire aux larmes en un instant. Je crois que nous sommes pareils à eux, mais nous imaginons devoir aux autres des explications. »
- « Connaitre l'autre, c'est avoir saisi le rêve intérieur qu'il fait de lui-même, pas seulement avoir vu qui il se figure être, mais savoir qui il aspire à devenir. »
Résumé :
« Caractère : n. m. Manière habituelle de réagir, propre à chaque personne. Et juste en dessous : Personnes susceptibles s'abstenir. Voilà ce qui était écrit en gros sur le couvercle. Ce jeu a reçu une récompense au Festival international des nouveaux jeux de société. Je ne m'arrête pas à ce détail positif, j'imagine le chambardement qu'il peut susciter dans notre groupe. Un jeu de miroir tient nos relations dans le monde des ombres et des reflets. Personnages et Caractères propose d'éclairer cet imbroglio. Mais justement, faut-il faire la lumière ? Je suis de l'avis de Fleur : c'est prendre des risques. Théo lit la règle du jeu avec un sérieux d'enfant. On dirait que lire à voix haute le protège de comprendre ce qu'il annonce. Et Niels s'amuse, se frotte les mains, il assistera en direct à une expérience psychologique. C'est bien digne de lui d'avoir offert ce cadeau. »
Encore un très bon livre dans lequel j'ai retrouvé certaines de mes pensées*. Se servir des mots des autres pour s'exprimer, c'est parfois plus simple...
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mardi 10 mai 2016
Drôle de ciel, drôle de pigeon...
Regardez ce ciel, vous ne le trouvez pas étrange ? Moi, si. C'était hier, vers 18h. C'est la première fois que je vois un ciel avec de tels nuages :
Et puis ensuite, vers 19h, ce pigeon, qui voulait absolument entrer dans la maison, et qui tapait contre la vitre. Je me suis approchée, il n'a même pas eu peur, sa seule idée : entrer par la fenêtre, ce que je n'ai pas laissé faire, parce qu'alors, il n'aurait peut-être pas su ressortir et j'aurais été bien embêtée.
Du coup, il semblait tout malheureux...
Ce matin, il se promenait sur la terrasse, toujours aussi peu farouche...
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Et puis ensuite, vers 19h, ce pigeon, qui voulait absolument entrer dans la maison, et qui tapait contre la vitre. Je me suis approchée, il n'a même pas eu peur, sa seule idée : entrer par la fenêtre, ce que je n'ai pas laissé faire, parce qu'alors, il n'aurait peut-être pas su ressortir et j'aurais été bien embêtée.
Du coup, il semblait tout malheureux...
Ce matin, il se promenait sur la terrasse, toujours aussi peu farouche...
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