mardi 30 août 2016

Emmanuelle Bayamack-Tam

Une auteure à découvrir : Emmanuelle Bayamack-Tam.
J'ai lu : « Je viens », et je suis en train de lire : « Si tout n'a pas péri avec mon innocence ».
Je vous conseille vivement ces deux ouvrages. Quant à moi, je vais continuer à la découvrir à travers d'autres de ses écrits. Bonne lecture !

JE VIENS - ​ Résumé :
« Je viens vérifie la grande leçon baudelairienne, à savoir que le monde ne marche que sur le malentendu. Je viens mouline les sujets qui fâchent, le racisme qui a la vie dure, la vieillesse qui est un naufrage, la famille qui est tout sauf un havre de paix. Je viens illustre les lois ineptes de l’existence et leurs multiples variantes : l’amour n’est pas aimé, le bon sens est la chose du monde la moins partagée, les adultes sont des enfants, les riches se reproduisent entre eux et prospèrent sur le dos des pauvres, etc. Mais pour accablante qu’elle soit, la réalité devrait pouvoir s’écrire sans acrimonie, dans une langue qui serait celle de la farce ou du vaudeville : Je viens, c’est aussi la proclamation par Charonne de sa volonté de redresser les torts, de parler contre les lois ineptes et de faire passer sur le monde comme un souffle de bienveillance qui en dissiperait la léthargie et les aigreurs. »

SI TOUT N'A PAS PERI AVEC MON INNOCENCE - ​ Résumé :
« Kim, la narratrice, grandit dans le sud de la France, au bord de la mer – qu’on voit danser de temps en temps dans ce roman. Elle est entourée d’adultes immatures, cruels et déraisonnables : affligée d’un bec-de-lièvre, sa mère se lance sur le tard dans une carrière de stripteaseuse ; son père, qui a tatoué ses cinq enfants d’une étoile bleue sur l’occiput, brille par sa faiblesse et son insignifiance ; son grand-père est un insupportable fanfaron, et sa grand-mère sombre peu à peu dans la folie avant de regagner l’Algérie fantasmatique de son enfance. Heureusement, pour l’aider à survivre à une enfance calamiteuse, Kim a l’amour inconditionnel de ses petits frères, la gymnastique rythmique, la lecture de Baudelaire, et ses nuits fauves avec son prince ardent. Sans compter qu’elle ne va pas tarder à rencontrer sa sorcière bien-aimée en la personne d’une sage-femme à la retraite – à moins qu’il ne s’agisse d’une vieille pute sur le retour ? En fait de retour, on assiste aussi à celui de Charonne (déjà présente dans Hymen et surtout dans Une fille du feu) qui fait basculer (in extremis) cette histoire du côté de la beauté et de l’énergie vitale. Comme les précédents livres d’Emmanuelle Bayamack-Tam, celui-ci se propose d’illustrer quelques unes des lois ineptes de l’existence. Le titre est emprunté aux Métamorphoses d’Ovide : comme Philomèle, Kim survit aux outrages, mais contrairement à elle, on ne lui a pas coupé la langue, ce qui fait qu’elle raconte, dans une langue qu’Emmanuelle Bayamack-Tam a voulue à la fois triviale et sophistiquée, comment l’esprit vient aux filles. Or, on sait depuis longtemps qu’il leur vient par les chemins à la fois balisés et inextricables du désir charnel. Pour Kim, il empruntera aussi ceux de la poésie du XIXe, ce qui fait que Si tout n’a pas péri avec mon innocence se veut aussi récit d’une vocation d’écrivain. »

6 commentaires:

  1. Bonjour Françoise,
    Deux livres très intéressant, je garde le nom de cette auteure, j'irais sûrement chercher ces livres.
    Merci à toi dans avoir parler.
    Bel après-midi, bisous !

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    1. Bonsoir Floralie
      C'est moi qui te remercie de t'intéresser à mes lectures (sourire).
      Belle fin de journée. Gros bisous.

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  2. Coucou Françoise.
    Merci pour ces conseils de lecture.

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  3. oh !! Merci Françoise, tu as toujours de bons conseils de lecture ! je vais finir de lire "Clochemerle" de Gabriel Chevalier pour découvrir ces deux romans.

    je me permets de te recommander mon dernier CD ...en plus il est pas cher et je l'envoie rapidement !

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Merci pour vos petits mots que j'apprécie infiniment.

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