PLUIE de Kirsty Gunn, un magnifique roman, une très belle histoire d'amour entre Janey et son petit frère Jim. Un roman d'une très grande poésie.
Merci Agnès de me l'avoir fait découvrir.
Résumé :
« Une maison de vacances, un été au bord de l'eau. Janey et son petit frère Jim, livrés à eux-mêmes, passent leurs journées près du lac, terrain de jeu et d'exploration magique. Mais de retour à la maison, ils doivent renoncer à leur monde de rêves pour retrouver la réalité - des parents négligents trop occupés à boire des cocktails et distraire leurs amis. Janey veut protéger son petit frère du monde des adultes. Elle se substitue à la mère, femme sublime, adulée par son mari. Les enfants croient trouver refuge près du lac, mais le danger n'est pas loin... »
« PLUIE est le premier roman de Kirsty Gunn, considérée comme l'un des écrivains les plus prometteurs et les plus originaux de sa génération. Un talent et une maîtrise qui rappellent Colette et Katherine Mansfiel. »
Extrait (pp. 11-12)
« "Ne t'en vas pas ! criait Jim, au loin. Reviens par ici, c'est pas rassurant là-bas"
Bizarre, tout de même, qu'il crût que je pourrais l'abandonner quand c'était lui qui essayait toujours de s'échapper. Il s'enfuyait au moment où nous atteignions la deuxième plage, gambadant devant moi sur la vaste étendue sablonneuse comme un petit chien débarrassé de sa laisse. Il courait en décrivant d'immenses cercles, tournant inlassablement, allant et venant sans cesse entre l'eau et la terre ferme.
"Je suis là ! Regarde moi !"
Mon petit caoutchouc.
Quel était donc le besoin qui le poussait à s'éloigner ainsi de moi sans lui permettre toutefois de quitter mon champ de vision ? Plus tard je découvris que les amants se comportaient de la sorte, qu'ils recherchaient instinctivement la solitude tout en aspirant à des regards, à des caresses qui les enchaînent. Etait-il comme un de ces hommes ? Une créature exercée qui pouvait déguerpir d'un seul coup et que retenait pourtant quelque fil invisible ? Qu'était-ce donc qui le poussait à partir, à revenir, à repartir encore puis qui le laissait en plan ? Sa voix virevoltait à présent, flottant, légère dans l'air paisible. »
J'aime les histoires écrites avec poésie... ;-)
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Alors tu aimerais cette histoire, Célestine. :-)
SupprimerBisous.
C'est presque la définition du "Jokari" cet extrait.
RépondreSupprimerBzzz...
Je n'avais pas fait le rapprochement avec le jeu du Jokari, le bourdon. :-)
SupprimerBises.
Une belle idée pour faire monter la pile des à lire ;)))
RépondreSupprimerLa pile des livres à lire doit être haute maintenant ! :-)
SupprimerBonne soirée, Swan Li.
Colette ou Katherine Mansfield... c'est donc du solide. J'aime le thème déjà, et l'extrait choisi aussi...
RépondreSupprimerJe suis sûre que tu aimeras cette histoire, Edmée. :-)
SupprimerBonne soirée.