lundi 31 octobre 2016

Juste une photo...

mais d'autres suivront...

Photo faite aujourd'hui en montant à la coulée de lave de Bourianne.
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FORMIDABLE ! La Bronze

Très belle interprétation ! Merci à​ Pascal, j'ai découvert cette version chez lui.

mercredi 26 octobre 2016

Petite pause

Petite pause, je vais avoir du monde à la maison, des petits et des grands. (sourire)
A bientôt !

lundi 24 octobre 2016

L'observation des oiseaux...

L'observation des oiseaux, ici des Cormorans, c'est passionnant ! (sourire)




Oh ! lui, il a même attrapé un poisson ! :-)


 Et en prime, vu sur le chemin (sourire) :


La modération, un art de vivre

J'avais recopié ce texte de Pierre Rabhi il y a plusieurs mois. Je ne sais pas pourquoi je ne l'avais pas encore publié. C'est donc pour aujourd'hui.  Lisez-le, lentement, calmement. Il dit des trucs vraiment bien cet homme. :-)

« Il est dommage que le temps passé à essayer de savoir s'il existe une vie après la mort ne soit pas consacré à comprendre ce qu'est la vie, et, en comprenant son immense valeur, à agir pour en faire un chef-d'oeuvre inspiré par un humanisme vivant et actif, au sein duquel la modération serait un art de vivre. Il serait dommage, après avoir été repu de souffrance et de non-sens, de se demander au terme de sa propre vie non pas s'il existe une vie après la mort, mais s'il en existe vraiment une avant la mort, et ce qu'elle représente dans le mystère de la vie. Une existence accomplie se mesure-t-elle à la réussite économique, politique, ou autre ? Tout est élément éphémère dans ce fleuve peu tranquille que nous appelons l'histoire. Même ceux que nous nommons les "grands hommes" y disparaissent, ne laissant au creux de notre mémoire qu'une empreinte évanescente dans l'immensité infinie du silence. Toutes les disciplines scientifiques réunies ne peuvent nous éclairer, parce qu'elles ne nous donnent à comprendre que les fragments d'un phénomène qui échappe à la compréhension globale. Elles ont cependant le mérite, pour les âmes humbles, de mettre en évidence l'impossibilité pour la pensée, de nature limitée, de nous permettre l'accès à une réalité de nature illimitée. Cependant, lorsque la pensée prend conscience de ses limites, silencieuse, elle nous conduit jusqu'aux rivages de l'inconnu. Elle s'apaise alors, découvre la sobriété, et nous introduit à une contemplation dénuée de tout questionnement sans objet, de toute attente ou ambition, qui ouvre notre être profond à ce qui n'est réductible à aucun langage. Il est probable que le silence auquel se heurte notre désir de savoir l'essentiel de l'essentiel soit la cause de nos plus grands tourments, et transforme la vie en un enfermement, alors que l'univers tout entier nous invite à la liberté la plus absolue. Nos connaissances ont pu nous expliquer comment une humble graine germe et perpétue la vie, mais n'ont jamais élucidé le pourquoi de la vie. »
-> Pierre Rabhi (Vers la sobriété heureuse, p. 90-91)

samedi 22 octobre 2016

J'ai cherché et j'ai trouvé... un peu...

J'ai cherché et j'ai trouvé juste quelques feuilles couleur d'automne (deuxième photo), mais le paysage s'obstine à rester vert, les arbres, les prés. C'est assez impressionnant. Cela donne l'impression d'un arrêt dans le temps...


vendredi 21 octobre 2016

Une balade altiligérienne

Faites juste un petit clic sur le lien et venez découvrir cette ->​ balade altiligérienne


« Faire route à pied par un beau temps, dans un beau pays, sans être pressé, et avoir pour terme de ma course un objet agréable : voilà de toutes les manières de vivre celle qui est le plus à mon goût. » (Jean-Jacques Rousseau) 
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mardi 18 octobre 2016

Une perdrix rouge

C'est la première fois que je vois un tel oiseau près de chez moi. Je viens de rechercher, il s'agit d'une perdrix rouge. Allez lire cet article si vous voulez en savoir plus sur ce bel oiseau : ​ la perdrix rouge (il faut descendre un peu plus bas que la moitié de la page pour la trouver).
Comme chaque fois que je découvre un nouvel oiseau, et qu'en plus il vient se poser juste à côté de chez moi, je suis heureuse ! :-)


vendredi 14 octobre 2016

DISPERSES PAR LE VENT

Ma dernière lecture : « Dispersés par le vent », de Richard Flanagan. Un récit sombre et magnifique.

Quatrième de couverture :
« Connaissez-vous la Tasmanie, cette île du bout du monde, distante de la France de quelque dix-sept mille kilomètres ? Une terre montagneuse et sauvage, abritée au nord par le continent australien. Les hivers y sont rudes, et la tempête faisait rage en cette nuit de 1954 où Maria Buloh s'est enfoncée dans la forêt, abandonnant son mari et sa fille de trois ans. Mystère inaugural qui hante chaque page de ce récit, tout comme il hante les rêves de Sonja Buloh, cette fillette qui a vu sa mère s'éloigner sous la neige. Trente-cinq ans plus tard, Sonja, enceinte, revient sur les lieux de son enfance et tente de rassembler les morceaux épars de son histoire familiale. »
« Conte de l'exil, (re) conquête d'une identité perdue, voici un roman bouleversant, où les souvenirs reviennent comme ces vents qui balaient la terre et les êtres. » (Alexis Lorca)

- J'ai aimé doublement ce livre, car il avait été choisi et offert à ma soeur en décembre 2004 par mon frère. 

mardi 11 octobre 2016

Si chacun de nous était conscient...

« Si chacun de nous était conscient de l'immense valeur qui est la sienne, c'est toute la face du monde qui serait changée. Mais on vit dans une société où l'on dit rarement aux gens le bien que l'on pense d'eux. On a beaucoup de pudeur à l'exprimer et, finalement, beaucoup de retenue : chacun garde secrètement en soi ses opinions positives comme des graines qu'on laisserait se dessécher au fond de sa poche au lieu de les semer ou de les confier au souffle du vent, à la terre et à la pluie. C'est peut être la raison pour laquelle les gens ne sont pas habitués à recevoir de tels messages, et c'est difficile de faire un compliment sincère à quelqu'un sans que ce soit mal interprété ou que l'on vous prête des intentions sournoises. Et si par chance inouïe votre sincérité n'est pas remise en cause, alors cette personne va souvent tenter de minimiser par tous les moyens la qualité que vous lui prêtez, dans un élan de modestie qui cache l'embarras à recevoir un cadeau aussi inhabituel. » (Laurent Gounelle)

lundi 10 octobre 2016

Problème Blogger

Ma liste de liens me conduisant chez vous a disparu, il y a un grand espace vide à la place ! Il ne s'agit pas de la liste des membres, hein ! mais de la liste des liens me permettant d'accéder à vos blogs. Ce n'est pas moi qui l'ai supprimée. J'espère que Blogger va bien vite me la restituer, car je serais contrariée. Vous qui passez sur "Des mots des pensées", pas de soucis, vos liens sont là-bas, ouf ! mais j'avais dans cette liste certains blogs, en pause ou fermés, ou sur lesquels j'aimais aller me promener, que je risque bien de perdre si Blogger ne me rend pas les liens. Bon, je reste optimiste, je croise les doigts, et je me dis que demain, ils seront de retour... peut-être...

Avez-vous déjà eu ce genre de problèmes avec Blogger ?

samedi 8 octobre 2016

vendredi 7 octobre 2016

A l'envers ou à l'endroit, cela change tout, non ?


Une photo positionnée à l'envers ou à l'endroit, cela change tout, non ?
Une paisible photo d'un rocher en bord de Loire avec les arbres se reflétant dans l'eau peut se transformer en une photo angoissante et inquiétante ! Vous ne trouvez pas ?


jeudi 6 octobre 2016

LE FILS DE JEAN

Encore un TRES BEAU FILM ce soir au cinéma : « LE FILS DE JEAN » de Philippe Lioret.
J'ai BEAUCOUP aimé et je vous le conseille. Pas du tout le même genre que « Juste la fin du monde » dont je vous ai parlé lundi soir, rien à voir.

Le résumé : (Télérama)
« A 33 ans, Mathieu est informé par téléphone du décès de son père, qu'il n'a jamais connu. Il découvre qu'il est Canadien et qu’il a deux fils. Le lendemain, Mathieu quitte Paris pour se rendre aux obsèques dans l’idée de rencontrer une partie de sa famille. Mais arrivé à Montréal, Pierre, le meilleur ami de son père, lui interdit de dévoiler son existence à ses frères, surtout à un moment pareil. Le secret a jusqu’ici été bien gardé. Il doit le rester. Le dialogue est froid. Mais Mathieu parvient tout de même à apprendre que son père était médecin. Il est mort d’une crise cardiaque lors d’une partie de pêche. Sa barque a été retrouvée vide au milieu d’un lac, sans traces du corps... »



Si vous voulez lire la critique de Télérama, cliquez sur le lien -> ici.
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Une jolie balade entre amies

Si vous en avez l'envie, suivez moi, c'est -> ​ ici.

mardi 4 octobre 2016

C'est trop beau !

Mais non, jamais rien n'est trop beau, c'est TRES BEAU !!! :-)

Le ciel de ce soir :


lundi 3 octobre 2016

JUSTE LA FIN DU MONDE

J'ai vu ce soir au cinéma un TRES BEAU film : JUSTE LA FIN DU MONDE de Xavier Dolan, un huis clos familial d'une intensité magnifique.

L'histoire : 
« Le héros, âgé de 34 ans, revient dans sa modeste famille provinciale, avec le projet d'annoncer sa mort prochaine. Il n'a pas vu sa mère, son frère aîné et sa petite sœur depuis douze ans. Il n'a pas jamais rencontré sa belle-sœur, même à l'occasion de la naissance de ses neveux. Il est devenu écrivain, pour le théâtre, dans la capitale. »

La bande annonce :

  

Si vous voulez en savoir plus sur ce film, cliquez sur -> Télérama
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SODADE - CESARIA EVORA

SODADE : Une chanson magnifique ! Cesaria Evora était une Grande Dame.


« La chanson parle d'une séparation entre deux êtres qui s'aiment. »

Si vous voulez en savoir plus sur cette chanson et en avoir la traduction, cliquez sur le lien suivant : ​ Ça m'intéresse
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dimanche 2 octobre 2016

« Il faudrait pouvoir sortir de soi son enfance... »

« Il faudrait pouvoir sortir de soi son enfance et la prendre par la main pour aller faire avec elle, avant le soir, un tour sur la plage. » (Bernard Desportes)

Peinture de Joaquin Sorolla (1863-1923)

J'ai trouvé cette citation jolie ! :-)
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mardi 27 septembre 2016

Petit tour dans le Sud de la France

Cliquez sur ce lien -> ​ Petit tour dans le Sud de la France, vous pourrez voir les autres photos que j'ai faites lors de ma petite escapade méditerranéenne !


lundi 26 septembre 2016

La Côte Bleue

Je n'étais pas au bord de l'Océan cette fois, non, non, j'étais au bord de la Méditerranée, sur la Côte Bleue. Regardez la couleur de l'eau ! Le temps de défaire mes bagages, de faire deux ou trois choses, et je reviens avec plein d'autres photos ! :-)


dimanche 18 septembre 2016

« Parce qu'il rend un peu de vie aux défunts... »

Pour​ Célestine et pour Pascal :

« Parce qu'il rend un peu de vie aux défunts, leur permet de survivre dans notre pensée, le souvenir soigne la perte. Il la colmate en empiétant un peu sur la béance de l'absence. Au début, la mort et la douleur causée par la séparation définitive envahissent tout ; on ne perçoit que le manque, l'absence du disparu. Puis, peu à peu, la pensée recrée la présence, la douleur est infiltrée de réminiscences de moments heureux partagés, les morts redeviennent vivants dans nos souvenirs. Finalement, on se surprend à continuer une relation affective avec les morts qui nous sont chers. La vie nous a séparés, mais le lien perdure au-delà de la disparition. Et, inconsciemment, nous faisons tout pour préserver ce lien. Il y a une fidélité aux personnes disparues qui n'a rien à voir avec la pathologie. On la provoque, on l'entretient. Il suffit par exemple qu'une grand-mère meure pour qu'on évoque avec émotion sa confiture de cerises ou ses pommes de terre sautées à l'ail. Quelle que soit la saveur des confitures et des pommes de terre que l'on pourra manger par la suite, on les trouvera toujours moins bonnes, simplement parce qu'elles n'ont pas été cuisinées par la grand-mère. Les vivants ne feront jamais les choses comme le faisaient les morts, et c'est tant mieux. C'est une façon de garder une place aux défunts, de continuer à les faire vivre, de reconnaître qu'ils sont irremplaçables. »
-> Marcel Rufo - extrait de son livre : "Détache-moi !" (pp. 153-154)
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vendredi 16 septembre 2016

C'est une parenté faite de silences, de regards, ...

« J’ai toujours pensé qu’il y avait des familles sur la terre et que, en plus de ceux qui partagent votre sang et votre enfance, il y a aussi les familles du hasard, ceux que l’on reconnaît confusément comme étant son parent, son pair, son ami, son amant, comme ayant été injustement séparé de vous pendant des siècles que vous avez peut-être partagés sans vous connaître. Ça n’est pas ce qu’on appelle la famille de l’esprit ni celle des corps, c’est une parenté faite de silences, de regards, de gestes, de rires et de colères retenus, ceux qui se choquent ou s’amusent des mêmes choses que vous. Contrairement à ce qui se dit, ce n’est pas pendant la jeunesse qu’on les rencontre le plus souvent mais plus tard, quand l’ambition de plaire est remplacée par l’ambition de partager. »
-> Françoise Sagan

mercredi 14 septembre 2016

« La Part de l'autre »

« La plus haute nuisance n'a donc rien à voir avec l'intelligence ou la bêtise. Un idiot qui doute est moins dangereux qu'un imbécile qui sait. Tout le monde se trompe, le génie comme le demeuré, et ce n'est pas l'erreur qui est dangereuse mais le fanatisme de celui qui croit qu'il ne se trompe pas. »

LA PART DE L'AUTRE - Eric-Emmanuel Schmitt
« 5 octobre 1908 : Adolt Hitler recalé. Que se serait-il passé si l'Ecole des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde... »

Ma dernière lecture, un livre passionnant.

lundi 12 septembre 2016

dimanche 4 septembre 2016

Personne ne peut quitter son temps

Un texte que j'ai aimé lire chez ​ Jean-Jacques :

« Après Mai-68, beaucoup ont choisi de changer de vie à défaut de pouvoir changer le monde.
Ils sont partis vers des lieux alternatifs -île, montagne, désert- ou ont entrepris un voyage sans fin autour du monde.
Tout quitter est enivrant. Ce n'est pas la fuite du fugueur -un élan sans autre but que de quitter un plancher qui brûle sous les pieds-, ni de l'exil tragique du migrant poussé par la nécessité, ni la dérive du vagabond sans toit ni loi.
Cette rupture raisonnée porte un projet de vie, préférant la communauté à la famille étroite, le partage à la propriété, la nature à la ville, la frugalité du potager au consumérisme des grandes surfaces. Si de nombreuses utopies se sont effondrées sur des conflits de vaisselles pas faites, de jalousies amoureuses ou de griefs économiques, ces entreprises ont été riches et certaines demeurent encore bien ancrées dans leur "ailleurs meilleur" * , selon les mots du chanteur Robert Charlebois.
L'essentiel du tissu social contemporain, en France est nourri de migrations réussies. Cependant, si chacun peut choisir de quitter l'espace, personne ne peut quitter son temps. Nous avons beau naviguer dans l'espace, l'époque nous enserre. Nous ne sommes chez nous nulle part. Le chez-soi, du point de vue de l'anthropologue, reste une chimère.
Imaginons un propriétaire qui aurait un terrain étendu jusqu'à l'horizon. Quand il se murmure "ceci est à moi", son coeur gonfle de plénitude. Mais un marcheur, rien dans les poches, traverse ce même territoire. il n'est pas chez lui, mais il est au monde, précisément car ce dernier ne lui appartient pas. Au moment de mourir, cette condition de solitude sous le ciel, avec rien qu'un peu de temps restant, devient l'unique vérité de l'humain.
Le nomade le sait bien. Son expérience est anthropologiquement celle de l'espèce humaine circulant sur la planète au cours de l'hominisation . Elle symbolise aussi, physiquement et philosophiquement, le mode le plus intense de présence à soi et au monde dans nos sociétés déchirées de frontières meurtrières et de trouées de zones privatisées. »
-> Véronique Nahoum-Grappe

vendredi 2 septembre 2016

« L'homme qui plantait des arbres »

Un magnifique film d'animation : texte de Jean Giono, dit par Philippe Noiret. 
Ne vous en privez pas ! :-)

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mardi 30 août 2016

Emmanuelle Bayamack-Tam

Une auteure à découvrir : Emmanuelle Bayamack-Tam.
J'ai lu : « Je viens », et je suis en train de lire : « Si tout n'a pas péri avec mon innocence ».
Je vous conseille vivement ces deux ouvrages. Quant à moi, je vais continuer à la découvrir à travers d'autres de ses écrits. Bonne lecture !

JE VIENS - ​ Résumé :
« Je viens vérifie la grande leçon baudelairienne, à savoir que le monde ne marche que sur le malentendu. Je viens mouline les sujets qui fâchent, le racisme qui a la vie dure, la vieillesse qui est un naufrage, la famille qui est tout sauf un havre de paix. Je viens illustre les lois ineptes de l’existence et leurs multiples variantes : l’amour n’est pas aimé, le bon sens est la chose du monde la moins partagée, les adultes sont des enfants, les riches se reproduisent entre eux et prospèrent sur le dos des pauvres, etc. Mais pour accablante qu’elle soit, la réalité devrait pouvoir s’écrire sans acrimonie, dans une langue qui serait celle de la farce ou du vaudeville : Je viens, c’est aussi la proclamation par Charonne de sa volonté de redresser les torts, de parler contre les lois ineptes et de faire passer sur le monde comme un souffle de bienveillance qui en dissiperait la léthargie et les aigreurs. »

SI TOUT N'A PAS PERI AVEC MON INNOCENCE - ​ Résumé :
« Kim, la narratrice, grandit dans le sud de la France, au bord de la mer – qu’on voit danser de temps en temps dans ce roman. Elle est entourée d’adultes immatures, cruels et déraisonnables : affligée d’un bec-de-lièvre, sa mère se lance sur le tard dans une carrière de stripteaseuse ; son père, qui a tatoué ses cinq enfants d’une étoile bleue sur l’occiput, brille par sa faiblesse et son insignifiance ; son grand-père est un insupportable fanfaron, et sa grand-mère sombre peu à peu dans la folie avant de regagner l’Algérie fantasmatique de son enfance. Heureusement, pour l’aider à survivre à une enfance calamiteuse, Kim a l’amour inconditionnel de ses petits frères, la gymnastique rythmique, la lecture de Baudelaire, et ses nuits fauves avec son prince ardent. Sans compter qu’elle ne va pas tarder à rencontrer sa sorcière bien-aimée en la personne d’une sage-femme à la retraite – à moins qu’il ne s’agisse d’une vieille pute sur le retour ? En fait de retour, on assiste aussi à celui de Charonne (déjà présente dans Hymen et surtout dans Une fille du feu) qui fait basculer (in extremis) cette histoire du côté de la beauté et de l’énergie vitale. Comme les précédents livres d’Emmanuelle Bayamack-Tam, celui-ci se propose d’illustrer quelques unes des lois ineptes de l’existence. Le titre est emprunté aux Métamorphoses d’Ovide : comme Philomèle, Kim survit aux outrages, mais contrairement à elle, on ne lui a pas coupé la langue, ce qui fait qu’elle raconte, dans une langue qu’Emmanuelle Bayamack-Tam a voulue à la fois triviale et sophistiquée, comment l’esprit vient aux filles. Or, on sait depuis longtemps qu’il leur vient par les chemins à la fois balisés et inextricables du désir charnel. Pour Kim, il empruntera aussi ceux de la poésie du XIXe, ce qui fait que Si tout n’a pas péri avec mon innocence se veut aussi récit d’une vocation d’écrivain. »

vendredi 26 août 2016

PUB !!!

En avril 2016, j'ai créé un nouveau blog. Je pense que certains ne sont pas au courant. C'est un blog qui ressemble un peu à  "Des mots pour le dire" (blog fermé actuellement), un blog plus intime que celui-ci, avec des questionnements, des réflexions, des mots, des pensées, quelques photos aussi. Je vous invite donc à venir y faire un tour. Merci ! (sourire)
C'est ici (petit clic sur ce lien) ->​ Des mots des pensées
 

samedi 20 août 2016

Des photos et des mots...

 Au marais de Séné (Morbihan), j'ai vu d'étranges créatures...

mais aussi de beaux oiseaux :

A La Gacilly, j'ai pu admirer de très belles photos :

  

parfois dérangeantes...

J'ai lu et je me suis imprégnée des mots de Christian Bobin :

et j'ai continué à admirer et à savourer ! (et je n'étais pas la seule...)

A Lizio, je suis rentrée dans le monde imaginaire du poète ferrailleur :

J'ai regardé les hortensias bretons et leurs si belles couleurs :

Je me suis arrêtée pour regarder un joli petit pyrrhocore égaré :

De retour en Haute-Loire, je suis allée marcher sur les roches de la coulée de lave de Bourianne :


J'ai une fois de plus admiré les volcans d'Auvergne (vue de la tour de Roche-en-Régnier), 
et je me suis dit que j'avais vraiment de la chance d'habiter une si belle région !

Je reviens bientôt, bientôt !... (sourire)

mercredi 10 août 2016

Mes 4 petits gars !

En attendant que je revienne pour de bon, voici une photo de mes quatre petits gars, photo faite vendredi dernier sur une plage bretonne lors de notre semaine de vacances avec toute notre petite famille réunie.
C'est cela le bonheur, non ? (sourire)


lundi 25 juillet 2016

Il est difficile d'oublier...

« Il est difficile d'oublier tant que l'on a de la mémoire. »
-> Claude Lelouch, dans "Itinéraire d'un enfant gâté".

samedi 16 juillet 2016

BLADI, Souad MASSI, « Arrêtez de faire la guerre... »

Une magnifique chanson de Souad MASSI tristement d'actualité...


Traduction :

Mon pays, là où j'ai vécu et grandi 
Mon pays, là où j'ai pris conscience 
Mon pays, là où j'ai aimé tant de choses 
Mon pays, combien de fois ai-je pleuré pour toi 

La Terre est devenue un enfer 
Le feu a brûlé le printemps 
Arrêtez de faire la guerre 
Vous faites la guerre à des enfants 

Il n'en restera que la vérité 

Mon pays, ton état déchire les cœurs 
Mon pays, tu as défié les extrêmes
Mon pays, du feu il ne restera que des cendres 
Mon pays, il ne restera que des pierres dans le fleuve. 
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dimanche 10 juillet 2016

Mais où est-ce donc ?...

Devinerez-vous le nom de cette ville en regardant ces photos prises hier soir à la nuit tombante ? Je m'y trouvais vendredi et samedi pour une occasion spéciale. Ceux qui sont au courant, chuutt... laissez chercher un peu les autres (sourire). Cette ville, que je ne connaissais que très peu, m'a conquise définitivement...



Je vous mets la photo ci-dessous pour vous aider (peut-être) un peu. Les deux premiers clichés ont été faits du haut de la colline où se trouve cette croix qui s'illumine dès la tombée de la nuit et que l'on peut voir d'en bas.


Et celle-ci devrait aussi vous aider :


Je peux vous dire aussi que j'y suis allée pour assister entre autres à un Festival de rue...
Alors, avez-vous trouvé ? Ou faut-il que je vous donne d'autres indices ?...

Allez, je vous donne la réponse. Il s'agit de la ville de MENDE qui se situe en Lozère !
Merci à vous d'avoir joué le jeu, et bravo à ceux qui ont trouvé ! :-)
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