lundi 30 mai 2016

L'EMBELLIE

« C'est à ce moment précis que m'effleure pour le première fois l'idée que je suis une femme au milieu d'un motif finement tissé d'émotions et de temps, que bien des choses qui se produisent simultanément ont de l'importance pour ma vie, que les événements n'interviennent pas les uns après les autres, mais sur plusieurs plans simultanés de pensées, de rêves et de sentiments, qu'il y a un instant au coeur de l'instant. Bien plus tard seulement, la mémoire fera son tri et discernera un fil dans le chaos de ce qui a eu lieu. »

« Dans le coin des joujoux, je lui lance doucement le ballon, visant ses bras : il a préparé un creux pour la réception du ballon, les coudes contre le ventre et les avant-bras tendus vers l'avant. J'évalue la distance et quelle force je dois mettre en oeuvre pour qu'il arrive à l'attraper. J'envoie alors le ballon qui décrit un petit arc de cercle, comme dans un film au ralenti. Il rate le ballon qui s'en va rouler au rayon des sous-vêtements et chaussettes. Je m'appliquerai mieux la prochaine fois, je me mettrai à genoux. Je peux me débrouiller pour jouer avec un enfant, mais lui ne sait pas encore se débrouiller pour jouer avec un adulte ».

« L'EMBELLIE » de Auður Ava Olafsdottir, livre pris à la médiathèque, que j'ai adoré.

Résumé
« C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande. En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu’à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes. »
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dimanche 29 mai 2016

« Le livre de ma mère »

« Louange à vous, mères de tous les pays, louange à vous en votre soeur ma mère, en la majesté de ma mère morte. Mères de toute la terre, Nos Dames les mères, je vous salue, vieilles chéries, vous qui nous avez appris à faire les noeuds des lacets de nos souliers, qui nous avez appris à nous moucher, oui, qui nous avez montré qu'il faut souffler dans le mouchoir et y faire feufeu, comme vous nous disiez, vous, mères de tous les pays, vous qui patiemment enfourniez, cuillère après cuillère, la semoule que nous, bébés, faisions tant de chichis pour accepter, vous qui, pour nous encourager à avaler des pruneaux cuits, nous expliquiez que les pruneaux sont de petits nègres qui veulent rentrer dans leur maison et alors le petit crétin, ravi et soudain poète, ouvrait la porte de la maison, vous qui nous avez appris à nous gargariser et qui faisiez reureu pour nous encourager et nous montrer, vous qui étiez sans cesse à arranger nos mèches bouclées et nos cravates pour que nous fussions jolis avant l'arrivée des visites ou avant notre départ pour l'école, vous qui sans cesse harnachiez et pomponniez vos vilains nigauds petits poneys de fils dont vous étiez les bouleversantes propriétaires, vous qui nettoyiez tout de nous et nos sales genoux terreux ou écorchés et nos sales petits nez de marmots morveux, vous qui n'aviez aucun dégoût de nous, vous, toujours si faibles avec nous, indulgentes qui plus tard vous laissiez si facilement embobiner et refaire par vos fils adolescents et leur donniez toutes vos économies, je vous salue, majestés de nos mères. Je vous salue, mères pleines de grâce, saintes sentinelles, courage et bonté, chaleur et regard d'amour, vous aux yeux qui devinent, vous qui savez tout de suite si les méchants nous ont fait de la peine, vous, seuls humains en qui nous puissions avoir confiance et qui jamais, jamais ne nous trahirez, je vous salue, mères qui pensez à nous sans cesse et jusque dans vos sommeils, mères qui pardonnez toujours et caressez nos fronts de vos mains flétries, mères qui nous attendez, mères qui êtes toujours à la fenêtre pour nous regarder partir, mères qui nous trouvez incomparables et uniques, mères qui ne vous lassez jamais de nous servir et de nous couvrir et de nous border au lit même si nous avons quarante ans, qui ne nous aimez pas moins si nous sommes laids, ratés, avilis, faibles ou lâches, mères qui parfois me faites croire en Dieu. »
-> Albert Cohen - Le Livre de ma mère

Je n'ai pas lu ce livre, je suis tombée par hasard sur ce passage que je trouve très touchant, il m'a donné envie de le lire.

 BONNE FETE A TOUTES LES MAMANS ! 
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mercredi 25 mai 2016

Couleurs et douceur

Les bouquets champêtres ne sont-ils pas les plus beaux ?

Comment ne pas fondre devant cet adorable poulain ?...
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jeudi 19 mai 2016

La résistance sociale

Un petit bouquin très intéressant que je suis en train de lire et qui pourrait peut-être vous intéresser vous aussi :  
« Organiser la résistance sociale - Transformer les fragilités » - Fred Poché - Editions  de la Chronique sociale.

Quatrième de couverture :
A une époque où chacun se voit sommé de réussir et d'être performant, peut-être n'a-t-on jamais autant parlé de mal-être et de souffrance sociale. Naguère, les individus se regroupaient sans doute plus spontanément de façon collective pour combattre l'"oppression" ou l'"exploitation" ; ils inscrivaient leur souffrance dans une communauté humaine. Aujourd'hui, beaucoup de nos contemporains consultent, individuellement, le corps médical ou des psychologues. Les plus fragilisés par les logiques économiques actuelles et la pression sociale éprouvent un surcroît de tension. Ils ne trouvent plus d'espaces de reconnaissance et souffrent de voir sur l'écran de télévision l'argent s'étaler, les richesses déborder ; alors que leur quotidien devient de plus en plus précaire.
Une culture du ressentiment se développe. Elle fragilise nos démocraties. Comment permettre, alors, à chacun de trouver sa place ? Comme retrouver le sens du mot "société" ? De quelle manière agir face à l'inquiétante montée des inégalités sociales ? Qu'est-ce qui peut nous faire passer dune solitude habitée par la crainte d'autrui à la solidarité active et non-violente ? Comment résister à la tentation "sécuritaire" tout en se sentant en "sécurité" ? En électronique, la résistance est un conducteur dans lequel toute l'énergie électrique est transformée en chaleur. Transposée dans le domaine social, la résistance doit être comprise, dans ce livre, comme l'énergie sociale qui se manifeste, en puissance ou en acte, sous la forme d'une solidarité joyeuse et d'une espérance vécue. Face à la froideur des logiques d'exclusion et des courses au profit, la résistance met en mouvement des forces, parfois insoupçonnées, en stimulant la production de chaleur humaine. Il convient alors, plus que jamais, de l'organiser. »
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mercredi 18 mai 2016

Les photos de Dany

Ma cousine Dany m'a envoyé ces très belles photos faites près d'un étang de Belfort. J'ai envie de vous en faire profiter. Merci Dany ! (sourire)



mardi 17 mai 2016

Pas faux...

« On aime les gens pour leurs défauts, on les quitte pour leurs défauts. Ils nous captivent par leur originalité, leurs bizarreries, ils nous effraient pour les mêmes raisons. »
-> Nadine Diamant

Je dis : pas faux... Ce qui au départ était considéré comme une qualité, ou un trait de caractère qui nous plaisait, devient un défaut, ou quelque chose que l'on ne supporte plus. Que ce soit dans le domaine de l'amour ou celui de l'amitié.
Qu'en pensez-vous ? C'est un peu vrai, non ?
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jeudi 12 mai 2016

de larges bras ouverts qui accueillent l'autre...

« Parfois, quand on écoute l'ami qui est dans le pétrin, qui ne s'en sort pas, qui coule, qui pleure, la tentation immédiate, et c'est un instinct de vie, c'est de passer à l'action, de trouver des solutions. Et quand il n'y a pas de solutions ? Eh bien, l'ami dans le bien, quand j'essaie de me le représenter, c'est de larges bras ouverts qui accueillent l'autre tel qu'il est et nourrit pour lui un amour inconditionnel. Il aime sans conditions : "Je t'aime sans que tu aies besoin de faire quoi que ce soit." »
-> "Petit traité de l'abandon" - Alexandre Jollien

J'aime cette image : « de larges bras ouverts qui accueillent l'autre ». Pas besoin de mots, juste une présence, une chaleur, la chaleur d'une étreinte.
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Balade au bord de l'étang

 Etang de Bas.

Petits hérons cendrés dans leur nid.

Un héron cendré.

Un grèbe huppé.

mercredi 11 mai 2016

« Les autres »

"Les autres" - Alice Ferney
- « Il y a réellement des pensées* que l'on ne peut livrer à personne. Il fallait s'en accommoder, (...), même si c'était un fait auquel on avait peine à croire et sur lequel on revenait toute sa vie, en essayant toujours de s'abandonner, de parler, de délivrer, de révéler. »

- « On n'imagine jamais assez loin à quel point on est seul à vivre sa vie. »

- « Nul homme n'est pour lui-même celui qu'il est pour les autres et pas d'avantage celui qu'il se figure être à leurs yeux. Si clairvoyants soient-ils, les regards rencontrent tant d'obstacles : ils ne se voient pas eux-mêmes, ils ne traversent pas la chair. »

- « Les mots lancés à haute et intelligible voix sont dotés d'un pouvoir de perforation: ils entrent en nous, nous envahissent, s'installent dans notre mémoire, ne s'en vont plus jamais. »

- « Les enfants passent du rire aux larmes en un instant. Je crois que nous sommes pareils à eux, mais nous imaginons devoir aux autres des explications. »

- « Connaitre l'autre, c'est avoir saisi le rêve intérieur qu'il fait de lui-même, pas seulement avoir vu qui il se figure être, mais savoir qui il aspire à devenir. »

Résumé :
« Caractère : n. m. Manière habituelle de réagir, propre à chaque personne. Et juste en dessous : Personnes susceptibles s'abstenir. Voilà ce qui était écrit en gros sur le couvercle. Ce jeu a reçu une récompense au Festival international des nouveaux jeux de société. Je ne m'arrête pas à ce détail positif, j'imagine le chambardement qu'il peut susciter dans notre groupe. Un jeu de miroir tient nos relations dans le monde des ombres et des reflets. Personnages et Caractères propose d'éclairer cet imbroglio. Mais justement, faut-il faire la lumière ? Je suis de l'avis de Fleur : c'est prendre des risques. Théo lit la règle du jeu avec un sérieux d'enfant. On dirait que lire à voix haute le protège de comprendre ce qu'il annonce. Et Niels s'amuse, se frotte les mains, il assistera en direct à une expérience psychologique. C'est bien digne de lui d'avoir offert ce cadeau. »

Encore un très bon livre dans lequel j'ai retrouvé certaines de mes pensées*. Se servir des mots des autres pour s'exprimer, c'est parfois plus simple... 
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mardi 10 mai 2016

Drôle de ciel, drôle de pigeon...

Regardez ce ciel, vous ne le trouvez pas étrange ? Moi, si. C'était hier, vers 18h. C'est la première fois que je vois un ciel avec de tels nuages :



Et puis ensuite, vers 19h, ce pigeon, qui voulait absolument entrer dans la maison, et qui tapait contre la vitre. Je me suis approchée, il n'a même pas eu peur, sa seule idée : entrer par la fenêtre, ce que je n'ai pas laissé faire, parce qu'alors, il n'aurait peut-être pas su ressortir et j'aurais été bien embêtée.


Du coup, il semblait tout malheureux...


Ce matin, il se promenait sur la terrasse, toujours aussi peu farouche...
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lundi 9 mai 2016

Paysages de Haute-Loire

Un lieu ressourçant, des images apaisantes, c'est tout près de ma petite maison bleue...





samedi 30 avril 2016

« Lambeaux »

« Lambeaux » de Charles Juliet

« Ta hantise est de mourir sans avoir vécu, sans avoir pu apaiser ta soif, sans avoir rencontré ce que tu ne saurais dire mais qui te fait si douloureusement défaut. »

« Parfois tu souffres tant que pour tenter de ne plus souffrir, tu cherches à verrouiller ta sensibilité, saccager en toi la source de tes émotions. »

Quatrième de couverture
« Dans cet ouvrage, l'auteur a voulu célébrer ses deux mères : l'esseulée et la vaillante, l'étouffée et la valeureuse, la jetée-dans-la-fosse et la toute-donnée. La première, celle qui lui a donné le jour, une paysanne, à la suite d'un amour malheureux, d'un mariage qui l'a déçue, puis quatre maternités rapprochées, a sombré dans une profonde dépression. Hospitalisée un mois après la naissance de son dernier enfant, elle est morte huit ans plus tard dans d'atroces conditions. La seconde, mère d'une famille nombreuse, elle aussi paysanne, a recueilli cet enfant et l'a élevé comme s'il avait été son fils. Après avoir évoqué ces deux émouvantes figures, l'auteur relate succinctement son parcours. Ce faisant, il nous raconte la naissance à soi-même d'un homme qui est parvenu à triompher de la "détresse impensable" dont il était prisonnier. Voilà pourquoi Lambeaux est avant tout un livre d'espoir. »

lundi 25 avril 2016

Qu'est-ce que s'aimer veut dire ?

« Il arrive que l'on précipite ce que l'on craint plutôt que d'avoir à le redouter. »
-> "Cherchez la femme" de Alice Ferney

Quatrième de couverture :
« Serge est brillant, entreprenant, narcissique. Marianne est sincère, ardente, déterminée au bonheur. "Cherchez la femme" raconte "l'histoire totale" de leur couple. Sous les yeux du lecteur, il se forme, s'établit, procrée, s'épanouit, subit l'épreuve du temps et la déchirure de l'infidélité...
Nos destinées affectives sont-elles libres ? De quel poids pèsent les rêves et les échecs de la génération précédente ? Quelles forces obscures (le passé, l'enfance, l'origine sociale, l'argent, la carrière professionnelle, les convictions, les valeurs) sont à l'oeuvre dans la vie conjugale et menacent cet entrelacs fragile de deux solitudes engagées l'une envers l'autre ?
En forme d'étude de caractères, "Cherchez la femme" est un livre captivant, plein d'intelligence et d'humour, qui démonte a posteriori les mécanismes délicats d'un mariage et, ce faisant, dévoile à ses personnages les secrets de leur modeste épopée. Avec une écriture passionnée, Alice Ferney observe le stupéfiant voyage du couple, ses ravissements et ses dépressions, ses défenses et ses décompositions. Elle retrouve les mots de l'illusion et ceux de la querelle, ceux du rapprochement et ceux de la défaite. Ceux surtout qui permettent de répondre à la question que l'état de grâce renvoie toujours aux lendemains : qu'est-ce que "s'aimer" veut dire ? »

« Cherchez la femme », un roman passionnant que je viens de finir de lire. Une étude de caractères, des émotions, des sentiments, des joies, des blessures, des illusions (désillusion) également.
Lorsqu'il y a une déchirure, une crise dans un couple, il ne sert à rien d'incriminer l'autre tant que l'on ne s'est pas soi-même remis en question. Il est facile d'accuser l'autre d'être responsable de son malheur, c'est tellement plus simple. Je vais bien, moi, c'est lui (ou elle) qui va mal ! Deux personnes en quête de bonheur se rencontrent, s'idéalisent, pensant que l'autre lui apportera ce bonheur sur un plateau et qui en viennent à se détester car ce bonheur tant promis n'est pas au rendez-vous. Et c'est là que commencent les reproches, les déceptions, les déchirures. Il faut être vigilant en amour, car il n'est jamais acquis... Rien n'est jamais acquis.

J'avais lu du même auteure : « La correspondance amoureuse » que j'avais aussi beaucoup aimé. Et je vais bientôt lire « Les autres », également un roman de Alice Ferney.
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mardi 19 avril 2016

A ma grande joie !

Encore quelques jours d'absence et je reviens ! En attendant, voici des photos de mon orchidée qui n'en finit pas de fleurir, à ma grande joie ! :-)


vendredi 8 avril 2016

Bon week-end, à bientôt !

Je vous souhaite un très beau week-end !
Des petits et des grands vont séjourner quelques jours à la maison. 
A bientôt donc ! :-)


jeudi 7 avril 2016

Écrire, c'est...

« Écrire, c'est dessiner une porte sur un mur infranchissable, et puis l'ouvrir. »
(Christian Bobin) J'aime beaucoup cette citation.

« Écrire, c'est une façon de parler sans être interrompu. »
(Jules Renard)
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dimanche 3 avril 2016

« L'habitude est une déesse dangereuse et vaniteuse »

« L'habitude est une déesse dangereuse et vaniteuse. Elle ne tolère pas que l'on interrompe son règne. Elle tue dans l'oeuf une envie après l'autre. L'envie de voyager, l'envie de changer de boulot, l'envie d'un nouvel amour. Elle empêche de vivre comme on le voudrait. Parce qu'à force d'habitude, nous oublions de nous demander si nous voulons vraiment ce que nous faisons. »
-> "La lettre oubliée" - Nina George

vendredi 1 avril 2016

« La lettre oubliée »

 « Nous sommes immortels dans les rêves de ceux qui nous aiment, et nos morts continuent de vivre dans nos rêves bien après leur disparition. Le monde des songes est la passerelle qui relie les différents mondes, le temps et l'espace. »
-> « La lettre oubliée » de Nina George

Un blog ami* avait parlé de ce livre, et j'ai eu envie de le lire. Je vous le conseille si vous aimez, tout comme moi, les romans qui parlent d'amour et de livres (sourire).

Quatrième de couverture :
« Jean n'est pas un libraire comme les autres. Avec sa "pharmacie littéraire", il prescrit des livres pour guérir les maux de l'âme. S'il connaît le remède pour les autres, il n'a pas encore trouvé le sien. Quand Manon l'a quitté, 21 ans plus tôt, elle lui a laissé pour toute explication une lettre qu'il n'a jamais eu le courage d'ouvrir. Depuis, sa vie s'est arrêtée. Mais son destin bascule le jour où il découvre le terrible secret de Manon. Pour Jean, c'est le début d'un long périple au pays des souvenirs, en plein coeur de la Provence : son voyage vers la renaissance. »


*Je ne sais plus lequel... peut-être se reconnaîtra-t-il ? Merci en tous cas à cette personne de m'avoir soufflé ce titre ! (sourire)

mercredi 23 mars 2016

Couple de hérons cendrés

Ce n'est pas parce qu'il y a de la laideur dans ce monde qu'il faut en oublier la beauté. Au contraire !!!


Un couple de hérons cendrés posés sur le nid de leurs futurs héronneaux. Photos faites en bord de Loire, pas très loin de chez moi.
Et il y en a à tous les étages, voyez-vous mêmes ! (un petit clic sur chaque photo, vous les verrez mieux.)



samedi 19 mars 2016

Image du jour, et joie !...

Cela faisait longtemps que j'avais envie d'installer un nichoir pour les petits oiseaux du jardin. - Oui, oui, me disait-il, je vais en faire un. Mais rien ne venait. Eh bien depuis hier après-midi, voilà chose faite ! Je vais pouvoir observer moineaux, mésanges, pinsons et autres espèces, par la fenêtre de mon bureau, et bien sûr les photographier. D'ailleurs, un petit couple de mésanges y a déjà élu domicile. Voyez vous-même sur la photo. Cela me met le coeur en joie ! (sourire)

vendredi 18 mars 2016

« Les Innocentes »

Ce soir, je suis allée voir au cinéma «​ Les Innocentes », un film de Anne Fontaine, un film dur, bouleversant, et magnifique ! Et une très belle interprétation. Un film que j'ai beaucoup aimé, mais qui me laisse un goût amer, car de tels drames existent encore dans certains pays...
Je vous mets ci-dessous les critiques de​ Télérama ainsi que la bande annonce.

« Un couvent polonais, en 1945. Dehors, dans l'hiver, la guerre s'attarde. L'occupant soviétique est partout, ses soldats rôdent dans le froid comme des bêtes affamées. Quelques mois plus tôt, ces loups sont entrés chez les nonnes, laissant derrière eux une trentaine de femmes traumatisées et - pour quelques-unes - enceintes.
Anne Fontaine, cinéaste éclectique (de Coco avant Chanel à Perfect Mothers ou Mon pire cauchemar), s'est inspirée d'un fait historique réel et du journal intime d'une Française, médecin pour la Croix-Rouge, seul recours des religieuses isolées. C'est cette série de rencontres que développe le film : la progression d'un apprivoisement mutuel, d'une confiance patiemment tissée, visite après visite. Filmée en quasi-huis clos, dans la grisaille du couvent, cette histoire de naissances et de renaissance, tout en scènes délicates et justes, repose en grande partie sur le talent des interprètes. Lou de Laâge est lumineuse, qu'elle donne la réplique à son collègue et amant Vincent Macaigne (dans le rôle d'un faux cynique amoureux) ou qu'elle se confronte à ses patientes polonaises, dont la bouleversante Agata Buzek.
La jeune doctoresse est moderne, rationaliste, athée. Ses patientes cloîtrées sont repliées sur leur secret, leur honte et leur souffrance. Entre ces femmes si différentes, la cinéaste sait pourtant construire un lien fort, salvateur, le rendre crédible et touchant : une affaire de solidarité féminine et, au-delà, de réponse fraternelle à la ­violence du monde. Un transfert progressif de la foi, vers l'humain. (Cécile Mury) »

mercredi 16 mars 2016

Mes belles Hellébores...


 Photos faites lundi après-midi. Ce soir, elles sont sous la neige...


PS : Parce que vous êtes plusieurs à l'avoir remarqué, je précise que le rendu "aquarelle" est dû aux "contours encrés" de Photofiltre.
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mardi 8 mars 2016

Le cerveau a-t-il un sexe ?

Aujourd'hui, c'est la "Journée de la femme". Alors tout d'abord, rectifions : ce n'est pas la "Journée de la femme" mais c'est la "Journée internationale pour les droits des femmes", ce qui est bien différent il me semble.

A ce propos, je vous invite à lire un article très intéressant que j'ai pu lire moi-même sur le site de Marianne :
« A l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, la neurobiologiste Catherine Vidal explique pourquoi parler de la journée de "la" femme n'a aucun sens. "La femme n'existe pas, on ne trouve que DES femmes, toutes différentes dans leurs personnalités, leurs comportements, leurs pensées. Les vieux préjugés d’un déterminisme biologique inné des différences d’aptitudes et de comportements entre les femmes et les hommes ne sont plus défendables. (...) » -> lire article dans sa totalité.

A voir également cette vidéo très intéressante : « Le cerveau a-t-il un sexe ? »

lundi 7 mars 2016

« The Danish girl »

Encore un très beau film ce soir, que je vous conseille d'aller voir : « The Danish girl » de Tom Hooper, avec Eddie Redmayne et Alicia Vikander dans les rôles principaux.

Résumé et critiques de​ Télérama :
« Gerda et Einar Wegener, couple fusionnel, partagent la même passion pour la peinture. Gerda a du mal à vendre ses oeuvres tandis qu'Einar a beaucoup de succès avec ses paysages. Un jour, la jeune femme demande à son mari de jouer les modèles en portant une robe et des chaussures de femme. Einar s'exécute et découvre, bouleversé qu'il adore ça. Par jeu, Gerda propose à Einar de se faire passer pour une femme lors d'une fête. Einar prend le nom de Lili et se fait aborder par Henrik, tombé sous le charme. Il se laisse embrasser tandis que Gerda assiste à la scène. Désemparée, elle demande à son mari de ne plus jamais changer d'identité... »


« Il était né Einar Wegener, au Danemark en 1882, et fut un des premiers hommes à devenir femme, sous le nom de Lili Elbe, après une opération dite aujourd'hui de « réassignation sexuelle ». Avant d'en arriver là, Einar dut échapper à des médecins prêts à le lobotomiser pour guérir sa « perversion » ou à le faire enfermer chez les fous... Les moeurs médicales et la morale d'hier ne sont pourtant pas le sujet de cette reconstitution. C'est d'un voyage identitaire qu'il s'agit. A travers l'histoire d'un homme qui ose se déclarer et s'affirmer femme, Danish Girl célèbre en effet le courage d'être soi-même. Un sujet d'une éternelle actualité. (...) »
-> Pour lire la suite, cliquez sur​ Télérama.

samedi 5 mars 2016

« 45 ANS »

Hier soir, séance cinéma. Je suis allée voir : « 45 ANS », un TRES BEAU FILM de Andrew Haigh avec Charlotte Rampling et Tom Courtenay. J'ai beaucoup aimé.

Synopsis et critique pris sur​ Télérama :
« Kate et Geoff Mercer vivent un bonheur tranquille depuis 45 ans. Alors qu'ils s'apprêtent à célébrer leur anniversaire de mariage avec des amis, Geoff reçoit une lettre de Suisse l'informant que le corps de son ancienne compagne a été retrouvé. Elle avait trouvé la mort dans les années 1960 alors qu'ils faisaient une excursion. Kate veut en savoir plus, mais pour Geoff, ce sont des souvenirs douloureux. Au fil des conversations, Kate s'aperçoit que son mari n'a jamais vraiment oublié cette femme et que celle-ci fut l'amour de sa vie. Désemparée, elle va de découvertes en découvertes alors que la date de la fête approche... »


« Tout se joue, pour paraphraser Nathalie Sarraute, sur un oui ou sur un non... Allongée, la nuit, dans le lit conjugal, Kate pose une question à son mari. Cette femme, disparue il y a un demi-siècle dans les glaces des Alpes et dont on vient de retrouver le corps, cette Katya dont il ne lui a jamais parlé, mais qui semble avoir eu une si grande place dans sa vie, l'aurait-il épousée, jadis, si elle n'était pas morte ?... Sans la moindre hésitation, comme une évidence, Geoff lui répond « Oui. » Et rien ne compte plus, soudain, pour Kate que ce oui. Tout s'écroule. Ce n'est pas vraiment de la jalousie, mais une brisure. Un brusque anéantissement. Comme si un virus, entré par effraction dans son organisme, détruisait à une vitesse folle toute sa mémoire, et les souvenirs qu'elle y avait soigneusement sauvegardés.
 Elle tente de réagir. Dans quelques jours aura lieu cette fête — pour leurs quarante-cinq ans de mariage, quelle ironie ! — et il lui faut lancer des invitations, acheter des cadeaux. Elle essaie, donc, de se persuader que sa réaction était folle. Irraisonnée. Déraisonnable... D'ailleurs, la vie semble reprendre son cours. Un soir, elle danse avec Geoff au son de Smoke gets in your eyes et ils font même l'amour, comme avant. Mais le fantôme de cette rivale au prénom si semblable au sien ne la quitte plus. Elle s'interroge. Que d'hypocrisies, que d'impostures : elle se croyait l'élue, elle n'était que la doublure. Elle n'a servi à Geoff que de pansement, de remède contre ses doutes et ses angoisses. Elle hurle en silence. Comme l'héroïne d'Alberto Moravia (et de Jean-Luc Godard) qu'un détail insignifiant poussait au mépris, elle découvre la haine...
 C'est un film discret et terrible où le réalisateur a l'intelligence de faire du troisième âge non pas une génération molle et assoupie, mais ardente et tourmentée. La sagesse ? Un attrape-nigaud, un leurre que le moindre déchirement efface. Plutôt doué (il avait détaillé la complexité d'une aventure gay dans Week-end), Andrew Haigh mise constamment sur la cruauté furtive. Il n'atteint pas tout à fait, hélas, la subtilité d'un Joseph Losey adaptant Harold Pinter, mais s'en approche. Charlotte Rampling (nommée à l'Oscar) et Tom Courtenay, eux, sont à l'aise dans cet univers chuchoté et menaçant. Leurs voix, leurs intonations et même leurs silences créent, à chaque instant, une ambiguïté toute musicale. (Pierre Murat) » (source : Télérama) .

lundi 29 février 2016

Naissance d'une fleur d'orchidée

Fin novembre 2015, après avoir perdu toutes ses fleurs, mon orchidée m'avait fait la surprise de faire plein de petits bourgeons. C'est la première fois, de toutes celles que j'ai eues jusqu'à présent, qu'une orchidée voulait bien refleurir. Je lui ai parlé tous les jours, je l'ai encouragée, je l'ai changée de place, et voici son magnifique cadeau :


Petit bonheur tout simple, mais qui donne le sourire... :-)

Si vous voulez voir les étapes de cette floraison, cliquez ici : ​ Naissance d'une fleur d'orchidée.

vendredi 19 février 2016

samedi 13 février 2016

Ne donne à personne...

« Ne donne à personne le pouvoir de te rendre heureux ou malheureux. »
(Coeur de cristal - Frédéric Lenoir)
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samedi 6 février 2016

MAHER AL BAROUDI, sculpteur et peintre syrien

Hier après-midi, je me suis rendue à une exposition de Maher Al Baroudi, exposition qui se tient actuellement à La Mostra de Givors (3 rue du Suel, 69700). L'artiste expose dessins, peintures et sculptures et ce, jusqu'au 13 février. Ses oeuvres m'ont interpellée, et il y a de quoi ! Il nous a expliqué ce qu'il voulait exprimer à travers elles. Je vous laisse lire l'interview qui lui a été faite par Le Progrès du Rhône ci-dessous :

« Quel est votre parcours ?
Syrien d’origine, je suis arrivé en France il y a trente ans. Durant ma jeunesse j’ai suivi une formation aux beaux-arts de Damas, spécialité sculpture, mais j’ai toujours dessiné. Durant vingt-quatre ans, la Syrie a été victime de coups d’État et de deux guerres. J’ai assisté à de nombreuses scènes de violence. Pour protester contre les abus, j’ai réalisé des portraits peu élogieux des dictateurs. Je suis arrivé en France, pays des droits de l’Homme, de la démocratie, mais, choqué, j’ai rencontré des SDF sur les trottoirs de la capitale. J’ai alors croqué le portrait de ces gens à terre pour m’exprimer, pour témoigner des souffrances et des douleurs de l’Homme. Depuis, la critique du pouvoir est toujours présente dans mes œuvres.

Pouvez-vous présenter cette nouvelle exposition ?
C’est une réunion de plusieurs œuvres illustrant les types de la société, la politique. Sculptures, dessins et peintures qui ont un lien entre elles, dénoncer une forme d’hypocrisie de la société, une sorte de manipulation, une manière d’enlever le masque, en quelque sorte une critique à la portée universelle. Je montre des hommes à terre, violentés, contraints, désorientés, mais aussi des militaires médaillés à l’arrogance certaine et un monde de moutons. Des dessins de carcasses, des moutons terriblement humains, bêtes destinées à la boucherie ou semblables à des prisonniers, des moutons figés dans notre imaginaire collectif. Le tout réalisé avec des fusains, des bronzes, résines polyester et peintures acryliques. »
(Source : ​ Le Progrès Rhône).


Je vous invite à aller regarder cette vidéo très bien faite commentée par Jean-Jacques Lerrant, journaliste et critique d'art, ainsi que par Maher Al Baroudi lui-même qui explique la signification de plusieurs de ses oeuvres. C'est très intéressant.

« Maher Al Baroudi : Un combat pour la dignité de l'homme »


mardi 2 février 2016

La Terre n'est pas une poubelle

Cela m'attriste lorsque je vois des personnes jeter des papiers ou des mégots de cigarettes par la vitre de leur voiture. Et aussi lorsque je me balade et que je vois des lieux jonchés de canettes, de plastiques, de restes de nourriture ou autres déchets. Mais à quoi pensent donc les gens ? La Terre n'est pas une poubelle ! Il faut en prendre soin au contraire, elle est notre "Mère", notre lieu de vie ! Pourquoi la salir ainsi ? Pourquoi si peu de respect ? Franchement, je n'arrive pas à comprendre. Et cela m'attriste vraiment...
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vendredi 29 janvier 2016

Des oiseaux et des mots


Une photo faite hier en début d'après-midi, et deux très belles citations.
Bon week-end à vous !

« Je feins l'adulte, mais, secrètement, je guette toujours le scarabée d'or, et j'attends qu'un oiseau se pose sur mon épaule, pour me parler d'une voix humaine et me révéler enfin le pourquoi du comment.» ("La Promesse de l'aube" - Romain Gary)

« Ce n'est pas en lui tenant les ailes qu'on aide un oiseau à voler. L'oiseau vole simplement parce qu'on l'a laissé être oiseau. » ("L'accordeur de silences" - Mia Couto)
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mercredi 27 janvier 2016

Les coupeurs de feu, les rebouteux, les guérisseurs...

 Hier, je discutais avec une amie qui me disait que son mari souffrait actuellement d'un zona et que la douleur était très vive. Je lui ai alors dit : - N'est-il pas allé voir un coupeur de feu ? - Non, il n'y croit pas. - Et pourtant, lui dis-je, il y a plusieurs années, ma belle-mère qui souffrait elle-même d'un zona sévère et qui prenait des calmants pour apaiser la douleur, était allée en voir un. Le lendemain, elle avait arrêté les calmants, les éruptions cutanées étaient encore là mais la douleur avait disparu.

Et vous, que pensez-vous des coupeurs de feu, des magnétiseurs, des rebouteux ? Etes-vous déjà allés en voir ? Moi, je pense que si j'avais un zona, ou un problème similaire, je n'hésiterais pas à aller en voir un. D'ailleurs, à une époque, j'allais voir une rebouteuse, elle était religieuse, j'avais pris mal à un bras, cela me gênait beaucoup, elle m'avait remis en place un nerf qui avait sauté et le problème était réglé. Nous avions également emmené notre fils cadet plusieurs fois chez une autre rebouteuse, une dame âgée qui avait elle aussi ce don. Notre fils jouait au foot et il se faisait mal régulièrement. Si bien qu'une fois qu'il s'était fait une entorse, alors qu'il était allé la voir juste avant d'aller passer une radio, le médecin n'en était pas revenu que tout soit ainsi bien en place. Bon, il est évident qu'il ne faut pas tomber chez un charlatan qui pourrait faire plus de mal que de bien.
Faut-il y croire pour que ça marche ? Sûrement que cela a une influence, car si l'on y va contraint et forcé, il y a toutes les chances pour que cela ne marche pas. Mais je pense que ces personnes ont vraiment un don, et que si elles ont ce don, c'est pour en faire profiter les personnes qui en ont besoin. Cela ne dispense pas d'aller consulter le médecin, mais, dans le cas du zona par exemple, cela peut soulager la douleur, c'est tout de même pas rien !
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lundi 25 janvier 2016

Sentir son corps est essentiel

Un extrait du livre : "L'amour et les forêts" de Eric Reinhardt. Des mots qui m'ont touchée...

« (...) Une personne qui n'est jamais touchée, je le sens. C'est difficile à supporter, de n'être jamais touché. Je constate souvent ce manque chez mes clientes les plus âgées, plus personne ne veut entrer en contact physique avec elles et elles en souffrent, elles sont en demande, elles veulent qu'on leur caresse le visage, qu'on leur caresse les bras, qu'on leur caresse le dos et les épaules. Qu'on leur prenne la main. C'est un besoin, d'être touché, un besoin vital. J'ai vu des femmes s'écrouler, après un massage. Je leur masse longuement le corps, je sens qu'il se passe quelque chose de fort et juste après je les vois qui s'écroulent et qui pleurent dans mon salon sans pouvoir s'arrêter, au point que je doive annuler le rendez-vous d'après. Des femmes absolument inconsolables, dont j'avais senti qu'elles n'avaient pas été touchées depuis des années, comme si mes mains avaient fait remonter dans leur mémoire le souvenir qu'elles possédaient un corps, et que sentir son corps est essentiel, que c'est dans le fond la plus belle chose qui soit. »
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vendredi 22 janvier 2016

L'amour et les forêts

Je viens de finir de lire un magnifique livre que je vous conseille vivement : "L'AMOUR ET LES FORETS" de Eric Reinhardt. Un roman bouleversant, poignant, inquiétant...


Quatrième de couverture :
« A l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte. »
Récit poignant d'une émancipation féminine, "L'amour et les forêts" est un texte fascinant, où la volonté d'être libre se dresse contre l'avilissement
Eric Reinhardt, né à Nancy en 1965, est romancier et dramaturge. Il vit et travaille à Paris. Ses deux derniers romans, "Cendrillon" (2007) et "Le système Victoria" (2011), ont rencontré un important succès.

Lu et pris sur Télérama :
« (...) Epouse d'un cadre commercial sournois et complexé, elle raconte à Reinhardt être victime de harcèlement conjugal ; de plus en plus violent depuis l'aveu au mari d'un bref mais explosif adultère. Bénédicte Ombredanne ne trouvera de paix que dans la clinique psychiatrique où l'a conduite sa tentative de suicide...
De ces confidences à l'écrivain admiré, celle qui ne croit comme lui qu'au pouvoir salvateur des mots, à la sublimation par la littérature, aurait aimé faire art. Mais elle ne s'en sent pas le talent. Alors elle offre sa vie à Reinhardt pour qu'il la magnifie. Et il obéit. Et il trouve la forme chahutée, sensuelle, abrupte, en flash-back et monologues, pour témoigner des torturantes humiliations domestiques. Jusqu'à la désolation d'être ; jusqu'à la suicidaire reddition à plus fort que soi. L'écrivain si doué pour observer la société française, décrire les perversités du libéralisme et du monde de l'entreprise, se révèle alors métaphysique et bouleversant arpenteur des douleurs de l'esprit.
Qu'on ne s'y trompe pas en effet. L'Amour et les forêts n'est pas le roman du harcèlement conjugal. Le harcèlement devient plutôt ici la métaphore des dangers qui menacent nos rêves, des violeurs qui guettent nos âmes. Que sait-on des pouvoirs de l'autre ? De ses outrances, de ses petitesses ? Qu'est-on capable, aussi, d'offrir de soi ? Que connaît-on au juste de soi ? (...) » (Fabienne Pascaud)
-> Lire l'article en entier ici :​ Télérama.
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lundi 18 janvier 2016

Il y a toujours une fenêtre éclairée...

 

Il a beaucoup neigé chez moi aujourd'hui. J'ai fait cette photo ce soir, alors que la nuit tombait.
J'ai aimé voir cette fenêtre éclairée au loin et j'ai pensé au poème de Paul Eluard :

La nuit n'est jamais complète 
Il y a toujours puisque je le dis 
Puisque je l'affirme 
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte 
Une fenêtre éclairée 
Il y a toujours un rêve qui veille 
Désir à combler faim à satisfaire 
Un cœur généreux 
Une main tendue une main ouverte 
Des yeux attentifs 
Une vie la vie à se partager

Paul Eluard
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mardi 12 janvier 2016

Entre Dieu et moi, c'est fini

« Pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d'abord bien s'en souvenir. »

« Et pendant que je me coltinais ma petite vie, quelque chose s'est passé dans celle de Pia. Peut-être quand j'ai fait un exercice de gym débile ou du head-banging devant la télé? En tout cas, je n'étais pas près d'elle quand elle a eu besoin de moi, et en y repensant je me tape la tête contre le mur, si souvent qu'on ne voit presque plus les fleurs jaune caca d'oie sur le papier peint. Je ne saurais jamais si être à ses côtés aurait changé quelque chose. »

« On n'a pas de statut quand on a perdu un ami ! Si ton mari meurt, tu deviens veuve, une veuve vêtue de noir et les gens baissent la voix en ta présence pendant des années. Si c'est ton meilleur ami qui meurt, les gens te demandent après quelque temps pourquoi tu broies encore du noir. »

-> Katarina Mazetti - "Entre Dieu et moi, c'est fini"


Après avoir lu de cette auteure : "Le mec de la tombe d'à côté", "Le caveau de famille", "Mon doudou divin" et "Les larmes de Tarzan", je lis actuellement "Entre Dieu et moi, c'est fini", l'histoire d'une adolescente de 16 ans, bourrée de complexes, se posant plein de questions, et qui vient de perdre sa meilleure amie et confidente.
J'aime beaucoup lire les romans de Katarina Mazetti. Ses personnages sont à la fois drôles et émouvants, et tellement touchants.
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lundi 11 janvier 2016

Lui aussi nous a quittés... David Bowie

Lui aussi était né un 8 janvier... Lui aussi avait perdu son père en 1969...
Tout comme Jean. Je viens de le lire.
Et lui aussi nous a quittés... David Bowie...


vendredi 8 janvier 2016

David Gilmour - The Blue

Pour lui
Parce que c'est aujourd'hui une date particulière
Parce qu'il aimait cet artiste
Parce que je l'aime moi aussi
Parce que la chanson est belle
Parce que le Bleu...


Je vais revenir bientôt...
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mardi 29 décembre 2015

Meilleurs voeux pour 2016

Je suis un peu en avance pour vous présenter mes voeux pour 2016, les années précédentes j'attends au moins le 1er janvier, mais je ne pourrai pas me servir de mon ordinateur début janvier, ce qui explique mon avance (moi qui suis généralement en retard pour beaucoup de choses dans ma vie, c'est plutôt bon signe pour 2016... (sourire)). Mais en fait, peu importe le retard ou l'avance, l'important est que le coeur y soit... n'est-ce pas ? Et le coeur y est ! (re-sourire)


Ma liste de souhaits pour 2016 ->ici.
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