lundi 29 février 2016

Naissance d'une fleur d'orchidée

Fin novembre 2015, après avoir perdu toutes ses fleurs, mon orchidée m'avait fait la surprise de faire plein de petits bourgeons. C'est la première fois, de toutes celles que j'ai eues jusqu'à présent, qu'une orchidée voulait bien refleurir. Je lui ai parlé tous les jours, je l'ai encouragée, je l'ai changée de place, et voici son magnifique cadeau :


Petit bonheur tout simple, mais qui donne le sourire... :-)

Si vous voulez voir les étapes de cette floraison, cliquez ici : ​ Naissance d'une fleur d'orchidée.

vendredi 19 février 2016

samedi 13 février 2016

Ne donne à personne...

« Ne donne à personne le pouvoir de te rendre heureux ou malheureux. »
(Coeur de cristal - Frédéric Lenoir)
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samedi 6 février 2016

MAHER AL BAROUDI, sculpteur et peintre syrien

Hier après-midi, je me suis rendue à une exposition de Maher Al Baroudi, exposition qui se tient actuellement à La Mostra de Givors (3 rue du Suel, 69700). L'artiste expose dessins, peintures et sculptures et ce, jusqu'au 13 février. Ses oeuvres m'ont interpellée, et il y a de quoi ! Il nous a expliqué ce qu'il voulait exprimer à travers elles. Je vous laisse lire l'interview qui lui a été faite par Le Progrès du Rhône ci-dessous :

« Quel est votre parcours ?
Syrien d’origine, je suis arrivé en France il y a trente ans. Durant ma jeunesse j’ai suivi une formation aux beaux-arts de Damas, spécialité sculpture, mais j’ai toujours dessiné. Durant vingt-quatre ans, la Syrie a été victime de coups d’État et de deux guerres. J’ai assisté à de nombreuses scènes de violence. Pour protester contre les abus, j’ai réalisé des portraits peu élogieux des dictateurs. Je suis arrivé en France, pays des droits de l’Homme, de la démocratie, mais, choqué, j’ai rencontré des SDF sur les trottoirs de la capitale. J’ai alors croqué le portrait de ces gens à terre pour m’exprimer, pour témoigner des souffrances et des douleurs de l’Homme. Depuis, la critique du pouvoir est toujours présente dans mes œuvres.

Pouvez-vous présenter cette nouvelle exposition ?
C’est une réunion de plusieurs œuvres illustrant les types de la société, la politique. Sculptures, dessins et peintures qui ont un lien entre elles, dénoncer une forme d’hypocrisie de la société, une sorte de manipulation, une manière d’enlever le masque, en quelque sorte une critique à la portée universelle. Je montre des hommes à terre, violentés, contraints, désorientés, mais aussi des militaires médaillés à l’arrogance certaine et un monde de moutons. Des dessins de carcasses, des moutons terriblement humains, bêtes destinées à la boucherie ou semblables à des prisonniers, des moutons figés dans notre imaginaire collectif. Le tout réalisé avec des fusains, des bronzes, résines polyester et peintures acryliques. »
(Source : ​ Le Progrès Rhône).


Je vous invite à aller regarder cette vidéo très bien faite commentée par Jean-Jacques Lerrant, journaliste et critique d'art, ainsi que par Maher Al Baroudi lui-même qui explique la signification de plusieurs de ses oeuvres. C'est très intéressant.

« Maher Al Baroudi : Un combat pour la dignité de l'homme »


mardi 2 février 2016

La Terre n'est pas une poubelle

Cela m'attriste lorsque je vois des personnes jeter des papiers ou des mégots de cigarettes par la vitre de leur voiture. Et aussi lorsque je me balade et que je vois des lieux jonchés de canettes, de plastiques, de restes de nourriture ou autres déchets. Mais à quoi pensent donc les gens ? La Terre n'est pas une poubelle ! Il faut en prendre soin au contraire, elle est notre "Mère", notre lieu de vie ! Pourquoi la salir ainsi ? Pourquoi si peu de respect ? Franchement, je n'arrive pas à comprendre. Et cela m'attriste vraiment...
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vendredi 29 janvier 2016

Des oiseaux et des mots


Une photo faite hier en début d'après-midi, et deux très belles citations.
Bon week-end à vous !

« Je feins l'adulte, mais, secrètement, je guette toujours le scarabée d'or, et j'attends qu'un oiseau se pose sur mon épaule, pour me parler d'une voix humaine et me révéler enfin le pourquoi du comment.» ("La Promesse de l'aube" - Romain Gary)

« Ce n'est pas en lui tenant les ailes qu'on aide un oiseau à voler. L'oiseau vole simplement parce qu'on l'a laissé être oiseau. » ("L'accordeur de silences" - Mia Couto)
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mercredi 27 janvier 2016

Les coupeurs de feu, les rebouteux, les guérisseurs...

 Hier, je discutais avec une amie qui me disait que son mari souffrait actuellement d'un zona et que la douleur était très vive. Je lui ai alors dit : - N'est-il pas allé voir un coupeur de feu ? - Non, il n'y croit pas. - Et pourtant, lui dis-je, il y a plusieurs années, ma belle-mère qui souffrait elle-même d'un zona sévère et qui prenait des calmants pour apaiser la douleur, était allée en voir un. Le lendemain, elle avait arrêté les calmants, les éruptions cutanées étaient encore là mais la douleur avait disparu.

Et vous, que pensez-vous des coupeurs de feu, des magnétiseurs, des rebouteux ? Etes-vous déjà allés en voir ? Moi, je pense que si j'avais un zona, ou un problème similaire, je n'hésiterais pas à aller en voir un. D'ailleurs, à une époque, j'allais voir une rebouteuse, elle était religieuse, j'avais pris mal à un bras, cela me gênait beaucoup, elle m'avait remis en place un nerf qui avait sauté et le problème était réglé. Nous avions également emmené notre fils cadet plusieurs fois chez une autre rebouteuse, une dame âgée qui avait elle aussi ce don. Notre fils jouait au foot et il se faisait mal régulièrement. Si bien qu'une fois qu'il s'était fait une entorse, alors qu'il était allé la voir juste avant d'aller passer une radio, le médecin n'en était pas revenu que tout soit ainsi bien en place. Bon, il est évident qu'il ne faut pas tomber chez un charlatan qui pourrait faire plus de mal que de bien.
Faut-il y croire pour que ça marche ? Sûrement que cela a une influence, car si l'on y va contraint et forcé, il y a toutes les chances pour que cela ne marche pas. Mais je pense que ces personnes ont vraiment un don, et que si elles ont ce don, c'est pour en faire profiter les personnes qui en ont besoin. Cela ne dispense pas d'aller consulter le médecin, mais, dans le cas du zona par exemple, cela peut soulager la douleur, c'est tout de même pas rien !
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lundi 25 janvier 2016

Sentir son corps est essentiel

Un extrait du livre : "L'amour et les forêts" de Eric Reinhardt. Des mots qui m'ont touchée...

« (...) Une personne qui n'est jamais touchée, je le sens. C'est difficile à supporter, de n'être jamais touché. Je constate souvent ce manque chez mes clientes les plus âgées, plus personne ne veut entrer en contact physique avec elles et elles en souffrent, elles sont en demande, elles veulent qu'on leur caresse le visage, qu'on leur caresse les bras, qu'on leur caresse le dos et les épaules. Qu'on leur prenne la main. C'est un besoin, d'être touché, un besoin vital. J'ai vu des femmes s'écrouler, après un massage. Je leur masse longuement le corps, je sens qu'il se passe quelque chose de fort et juste après je les vois qui s'écroulent et qui pleurent dans mon salon sans pouvoir s'arrêter, au point que je doive annuler le rendez-vous d'après. Des femmes absolument inconsolables, dont j'avais senti qu'elles n'avaient pas été touchées depuis des années, comme si mes mains avaient fait remonter dans leur mémoire le souvenir qu'elles possédaient un corps, et que sentir son corps est essentiel, que c'est dans le fond la plus belle chose qui soit. »
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vendredi 22 janvier 2016

L'amour et les forêts

Je viens de finir de lire un magnifique livre que je vous conseille vivement : "L'AMOUR ET LES FORETS" de Eric Reinhardt. Un roman bouleversant, poignant, inquiétant...


Quatrième de couverture :
« A l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte. »
Récit poignant d'une émancipation féminine, "L'amour et les forêts" est un texte fascinant, où la volonté d'être libre se dresse contre l'avilissement
Eric Reinhardt, né à Nancy en 1965, est romancier et dramaturge. Il vit et travaille à Paris. Ses deux derniers romans, "Cendrillon" (2007) et "Le système Victoria" (2011), ont rencontré un important succès.

Lu et pris sur Télérama :
« (...) Epouse d'un cadre commercial sournois et complexé, elle raconte à Reinhardt être victime de harcèlement conjugal ; de plus en plus violent depuis l'aveu au mari d'un bref mais explosif adultère. Bénédicte Ombredanne ne trouvera de paix que dans la clinique psychiatrique où l'a conduite sa tentative de suicide...
De ces confidences à l'écrivain admiré, celle qui ne croit comme lui qu'au pouvoir salvateur des mots, à la sublimation par la littérature, aurait aimé faire art. Mais elle ne s'en sent pas le talent. Alors elle offre sa vie à Reinhardt pour qu'il la magnifie. Et il obéit. Et il trouve la forme chahutée, sensuelle, abrupte, en flash-back et monologues, pour témoigner des torturantes humiliations domestiques. Jusqu'à la désolation d'être ; jusqu'à la suicidaire reddition à plus fort que soi. L'écrivain si doué pour observer la société française, décrire les perversités du libéralisme et du monde de l'entreprise, se révèle alors métaphysique et bouleversant arpenteur des douleurs de l'esprit.
Qu'on ne s'y trompe pas en effet. L'Amour et les forêts n'est pas le roman du harcèlement conjugal. Le harcèlement devient plutôt ici la métaphore des dangers qui menacent nos rêves, des violeurs qui guettent nos âmes. Que sait-on des pouvoirs de l'autre ? De ses outrances, de ses petitesses ? Qu'est-on capable, aussi, d'offrir de soi ? Que connaît-on au juste de soi ? (...) » (Fabienne Pascaud)
-> Lire l'article en entier ici :​ Télérama.
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lundi 18 janvier 2016

Il y a toujours une fenêtre éclairée...

 

Il a beaucoup neigé chez moi aujourd'hui. J'ai fait cette photo ce soir, alors que la nuit tombait.
J'ai aimé voir cette fenêtre éclairée au loin et j'ai pensé au poème de Paul Eluard :

La nuit n'est jamais complète 
Il y a toujours puisque je le dis 
Puisque je l'affirme 
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte 
Une fenêtre éclairée 
Il y a toujours un rêve qui veille 
Désir à combler faim à satisfaire 
Un cœur généreux 
Une main tendue une main ouverte 
Des yeux attentifs 
Une vie la vie à se partager

Paul Eluard
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mardi 12 janvier 2016

Entre Dieu et moi, c'est fini

« Pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d'abord bien s'en souvenir. »

« Et pendant que je me coltinais ma petite vie, quelque chose s'est passé dans celle de Pia. Peut-être quand j'ai fait un exercice de gym débile ou du head-banging devant la télé? En tout cas, je n'étais pas près d'elle quand elle a eu besoin de moi, et en y repensant je me tape la tête contre le mur, si souvent qu'on ne voit presque plus les fleurs jaune caca d'oie sur le papier peint. Je ne saurais jamais si être à ses côtés aurait changé quelque chose. »

« On n'a pas de statut quand on a perdu un ami ! Si ton mari meurt, tu deviens veuve, une veuve vêtue de noir et les gens baissent la voix en ta présence pendant des années. Si c'est ton meilleur ami qui meurt, les gens te demandent après quelque temps pourquoi tu broies encore du noir. »

-> Katarina Mazetti - "Entre Dieu et moi, c'est fini"


Après avoir lu de cette auteure : "Le mec de la tombe d'à côté", "Le caveau de famille", "Mon doudou divin" et "Les larmes de Tarzan", je lis actuellement "Entre Dieu et moi, c'est fini", l'histoire d'une adolescente de 16 ans, bourrée de complexes, se posant plein de questions, et qui vient de perdre sa meilleure amie et confidente.
J'aime beaucoup lire les romans de Katarina Mazetti. Ses personnages sont à la fois drôles et émouvants, et tellement touchants.
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lundi 11 janvier 2016

Lui aussi nous a quittés... David Bowie

Lui aussi était né un 8 janvier... Lui aussi avait perdu son père en 1969...
Tout comme Jean. Je viens de le lire.
Et lui aussi nous a quittés... David Bowie...


vendredi 8 janvier 2016

David Gilmour - The Blue

Pour lui
Parce que c'est aujourd'hui une date particulière
Parce qu'il aimait cet artiste
Parce que je l'aime moi aussi
Parce que la chanson est belle
Parce que le Bleu...


Je vais revenir bientôt...
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mardi 29 décembre 2015

Meilleurs voeux pour 2016

Je suis un peu en avance pour vous présenter mes voeux pour 2016, les années précédentes j'attends au moins le 1er janvier, mais je ne pourrai pas me servir de mon ordinateur début janvier, ce qui explique mon avance (moi qui suis généralement en retard pour beaucoup de choses dans ma vie, c'est plutôt bon signe pour 2016... (sourire)). Mais en fait, peu importe le retard ou l'avance, l'important est que le coeur y soit... n'est-ce pas ? Et le coeur y est ! (re-sourire)


Ma liste de souhaits pour 2016 ->ici.
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jeudi 17 décembre 2015

Belles fêtes de fin d'année !

« La couleur est par excellence la partie de l'art qui détient le don magique. Alors que le sujet, la forme, la ligne s'adressent d'abord à la pensée, la couleur n'a aucun sens pour l'intelligence, mais elle a tous les pouvoirs sur la sensibilité. » (Eugène Delacroix)


Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année
tout en couleur et en douceur.
A bientôt !   

* Photo faite début novembre de cette année. Ce sont des perles à repasser. Mes petits-fils bretons étaient en train de les choisir pour en faire de jolis motifs. J'ai trouvé que ces perles de toutes les couleurs étaient très belles et méritaient bien une photo. J'adore ce mélange de couleurs ! :-)
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lundi 14 décembre 2015

C'est très étrange les rêves, parfois...

Cette image a été trouvée -> ​ ici.
C'est très étrange les rêves, parfois. Je vous raconte. Je retrouve régulièrement des lieux, des personnes, dans certains rêves. Des lieux et des personnes qui n'existent pas dans la réalité, ou bien que je n'ai jamais rencontrés, mais que je connais pourtant parfaitement bien dans mon rêve. La nuit dernière, j'ai rêvé que j'allais voir une femme médecin, ou une guérisseuse, je ne sais pas trop, et je savais que j'étais déjà venue la voir plusieurs fois, je reconnaissais les lieux, je la reconnaissais elle, tout en me faisant la réflexion qu'elle avait vieilli depuis la dernière fois, elle avait pris des cheveux blancs, des rides... Elle m'examinait, et, comme pour les autres fois, elle me donnait un diagnostic de santé, pas très sympa cette fois d'ailleurs. Au réveil, bien sûr, questionnements... et sur ma santé, et sur cette femme. Qui est-elle ? Existe-t-elle vraiment quelque part ? Ou bien n'est-elle que le pur fruit de mon imagination ? Dois-je m'inquiéter de ce message ? Ou bien dois-je l'oublier ? That is the question...

jeudi 10 décembre 2015

De l'eau...

Ce soir, tout en relisant le billet que j'ai écrit sur le thème « de l'eau » sur mon blog ​ 100 mots par jour, des souvenirs me reviennent en mémoire, souvenirs que je ne pourrais pas écrire juste en cent mots, alors je les dépose sur ce blog. Ce thème « de l'eau » me rappelle que nous avons énormément de chance de disposer d'eau quasiment à volonté, et encore plus d'eau qui coule de nos robinets. Lorsque j'étais gamine, et que nous allions passer nos vacances à la campagne dans la petite maison bleue, il n'y avait pas d'eau au robinet, il fallait aller chercher l'eau au puits qui se trouvait tout en bas du village. Je revois ma mère remonter le chemin avec un seau d'eau dans chaque main. Les seaux étaient lourds, et elle faisait des pauses régulières. Dans la petite maison bleue, on se chauffait avec une cuisinière à bois dans laquelle se trouvait une bouillotte, c'est-à-dire un réservoir en tôle recouvert d'un couvercle où de l'eau chauffait. On la récupérait avec une louche de la forme du réservoir (je vous mets ci-dessous une photo trouvée sur le net). C'était notre réserve d'eau chaude. En bas du village, il y avait également un lavoir, où ma mère, ma tante et les femmes du village venaient laver leur linge. Une année, je me rappelle, il y avait eu un été très chaud et le puits était à sec. Il fallait aller chercher de l'eau dans le village à plusieurs kilomètres de la petite maison, à pieds bien évidemment, et rapporter l'eau dans des jerricanes. De nombreuses pauses s'imposaient, les jerricanes étant très lourds. Et pour la lessive, le lavoir étant également à sec, il fallait faire aussi plusieurs kilomètres pour aller à la rivière et pouvoir laver le linge. Lorsque je raconte tout cela, ça me paraît si lointain, et pourtant ce n'est pas si vieux. Lorsque nous rentrions chez nous, en ville, quel luxe de retrouver l'eau courante, froide et chaude ! Nous étions fortement conscients de notre chance ! 
Il y a à l'heure actuelle encore des pays où il n'y a pas d'eau courante, et où l'eau est plus que précieuse. Pensons-y...

Cuisinière avec une bouilloire d'eau chaude. Photo trouvée sur le net.

mercredi 9 décembre 2015

Rue des voleurs

« Rue des voleurs » est un roman de Mathias Énard (2012). J'ai entendu parler de ce livre chez ​ Noëlle, elle en disait du bien. Je l'ai donc pris à la médiathèque, et je l'ai lu. Je confirme : il est TRÈS bien.

La page de couverture :
« C’est un jeune Marocain de Tanger, un garçon sans histoire, un musulman passable, juste trop avide de liberté et d’épanouissement, dans une société peu libertaire. Au lycée, il a appris quelques bribes d’espagnol, assez de français pour se gaver de Série Noire. Il attend l’âge adulte en lorgnant les seins de sa cousine Meryem. C’est avec elle qu’il va “fauter”, une fois et une seule. On les surprend : les coups pleuvent, le voici à la rue, sans foi ni loi.
Commence alors une dérive qui l’amènera à servir les textes – et les morts – de manières inattendues, à confronter ses cauchemars au réel, à tutoyer l’amour et les projets d’exil.
Dans Rue des Voleurs, roman à vif et sur le vif, l’auteur de Zone retrouve son territoire hypersensible à l’heure du Printemps arabe et des révoltes indignées. Tandis que la Méditerranée s’embrase, l’Europe vacille. Il faut toute la jeunesse, toute la naïveté, toute l’énergie du jeune Tangérois pour traverser sans rebrousser chemin le champ de bataille. Parcours d’un combattant sans cause, Rue des Voleurs est porté par le rêve d’improbables apaisements, dans un avenir d’avance confisqué, qu’éclairent pourtant la compagnie des livres, l’amour de l’écrit et l’affirmation d’un humanisme arabe. »
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dimanche 6 décembre 2015

« Il existe des personnes lumineuses... » (Rêve de paix)

Voici un texte qui me va bien ce soir. Merci Alain... 

« (...) Au cœur même des relations d'amour, la division est toujours prête à venir s'installer, le doute, les interprétations faussées, la volonté d'en découdre, le rejet inconscient de l'être aimé, comme si "aimer vraiment" était l'ultime danger qui nous guette... Alors que l'on ne cesse d'en crever de ne pas être aimé à la mesure de nos désirs. Est-ce que dans l'affrontement du loup et de l'agneau, le loup hélas devra toujours sortir vainqueur ?...
Il existe des personnes lumineuses dont on peut voir tout le chemin parcouru, chemin de restauration, de resurgissement, de retrouvailles avec des origines enfouies.
Hier soir, je dînais avec l'une de ces personnes.
Je réalisais à quel point l'être pacifié est nécessairement vulnérable, presque offert en pâture, même s'il a la force de l'agneau. Car elle est là la force de l'agneau, dans sa vulnérabilité librement consentie, dans cette foi qu'il a d'être le vainqueur final, non pas par la mise KO de l'adversaire, mais par la foi en lui, cet autre, en sa capacité d'effectuer sa propre pacification.
Car nécessairement, le pacificateur sera vainqueur, lors de la finale ultime. Le monde humanisé est destiné à remporter la victoire. ...Un jour... » (Rêve de paix p. 63-64)

-> 120 Pensées Plongeantes de​ Alain Rohand.

jeudi 3 décembre 2015

L'amour ne meurt jamais...

Trois belles citations de Gandhi :

"Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu'y circule librement la brise que m'apportent les cultures de tous les pays."

"La haine tue toujours, l'amour ne meurt jamais."

"Vous ne devez pas perdre espoir en l’humanité. L’Humanité est un océan : même si quelques gouttes sont souillées, l’océan ne le devient pas."
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lundi 30 novembre 2015

Pensée pour Jean

Six ans déjà. C'était un 30 novembre, un lundi matin, comme aujourd'hui...

« Plus loin dans les bois il y a un chemin sur lequel je marchais avec toi, quand tu étais encore de ce monde. Le chemin semble indifférent mais je sais qu'il se souvient de toi. Il n'y a pas de temps. Il n'y a que la joie éternelle et nos pauvres coeurs architectes. » (Christian Bobin)

Chemin de la Breure

dimanche 29 novembre 2015

Coup de coeur du week-end

Ce week-end, près de chez moi, il y avait un marché de potiers, je m'y suis rendue avec une amie. Une trentaine de participants pour une très belle exposition de qualité, où des techniques de travail très différentes se côtoyaient. Il y en avait pour tous les goûts. J'ai beaucoup aimé les œuvres de ​ Lydie Thonnerieux, ses  personnages au regard interrogatif et à l'allure fragile, personnages dont j'avais du mal à détacher mon regard. Envie de les aimer, de les prendre dans mes bras, de les protéger...

Voici ce que dit Lydie de son travail (source :​ Lydie Thonnerieux) :

« L’homme est un patchwork, comme un assemblage de tôles froissées, mal ajustées, érodées par les aléas de la vie. Alors, il faut les raccommoder, les cautériser afin que le sujet retrouve un certain équilibre. Précarité de ces équilibres, au delà desquels tout peu basculer. Efflanqués, certains personnages semblent s’interroger sur le sens de leur vie. Prisonniers de vêtements aux coutures décousues, prêtes à craquer et à laisser passage à une autre vérité. Ils sont évidés, absorbés par le monde qui les aspire. Les liens se défont. Parfois, le maillage se distend, et, à la seule pensée de vouloir s’échapper, se dessine déjà un espoir de liberté… »

Allez découvrir son univers sur son site :​ Lydie Thonnerieux

mardi 24 novembre 2015

Jean Marc Le Bihan, des mots forts et percutants !

Un Anonyme a déposé en guise de commentaire sur le billet précédent cette vidéo de Jean Marc Le Bihan. Je l'en remercie d'ailleurs, car, bien que connaissant cet artiste, je l'avais un peu oublié. Comment ai-je pu l'oublier, d'ailleurs ? Ses mots sont tellement forts et percutants ! et me parlent tant en cette période. Je vous invite à l'écouter. Il clame haut et fort ce que beaucoup pensent tout bas, mais n'osent pas dire...

Et du coup, cette vidéo me fait sortir de mon silence...


Si cela vous intéresse de mieux le connaître, vous pouvez lire sa biographie en cliquant ->​ ici
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lundi 16 novembre 2015

« Quand je n'écris pas... »

« Quand je n'écris pas c'est que quelque chose en moi ne participe plus à la conversation des étoiles. Les arbres, eux, sont toujours dans un nonchalant état d'alerte. Les arbres ou les bêtes ou les rivières. Les fleurs se hissent du menton jusqu'au soleil. Il n'y a pas une seule faute d'orthographe dans l'écriture de la nature. Rien à corriger dans le ralenti de l'épervier au zénith, dans les anecdotes colportées à bras bruit par les fleurs de la prairie, ou dans la main du vent agitant son théâtre d'ombres. A l'instant où j'écris, j'essaie de rejoindre tous ceux-là. »
-> « La grande vie » - Christian Bobin

samedi 14 novembre 2015

Pensée

Pour les victimes et leurs proches, ce soir, en signe de solidarité et de soutien, j'ai allumé une bougie.

Je pense à toutes ces familles endeuillées et je compatis à leur peine...


vendredi 13 novembre 2015

La gentillesse

Aujourd'hui, c'est la journée de la gentillesse. C'est bien, c'est une bonne chose. Mais faut-il vraiment désigner un jour de l'année pour la gentillesse ? Celle-ci ne devrait-elle pas être naturelle, spontanée ? Si le monde pouvait en user plus souvent, ce serait merveilleux. Mais bon, je ne dirai pas de mal de cette journée (ce serait le comble !), car cela part d'un bon sentiment...

Tout en pensant à cela ce matin, une petite histoire m'est revenue en mémoire, une petite histoire qui m'a toujours fait sourire. La voici : Un vieux monsieur que je connaissais bien et que j'aimais beaucoup, et par ailleurs très gentil, s'arrêtait de fumer pendant 40 jours lors du carême de Pâques. C'était bien, il faisait vraiment un gros effort car il fumait beaucoup. Mais par contre, cela lui demandait un tel effort qu'il était exécrable avec son entourage durant ces 40 jours... Etait-ce vraiment une bonne action qu'il faisait alors en s'arrêtant de fumer ? (sourire)

Une très belle journée à vous !
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mercredi 11 novembre 2015

« Qui voit l'écorce ne connaît pas le coeur de l'arbre. »

J'avais dit que je vous reparlerai du livre d'Alain Rohand (ou AlainX). Mais pour cela, quoi de mieux que de déposer des mots écrits par lui, des mots qui m'ont parlé, des mots qui m'ont intriguée, des mots qui m'ont touchée, des mots que j'ai envie de partager avec vous.
Au fil des jours, je mettrai d'autres extraits tirés du livre d'Alain, extraits abordant des sujets différents, donc méritant chacun son billet.

Ce soir, un extrait de : « Intimité, distance et proximité » (p. 68)
« Mieux vaut parfois ne pas connaître ce que pense vraiment celui que je côtoie régulièrement, celui dont je me suis fait une opinion, réelle ou fausse, mais qu'importe c'est à celle-là que je tiens et il ne saurait être question que j'en change. Il est bien rare que l'on accepte de modifier l'image que l'on s'est faite de l'autre, si ce n'est sur quelques points de détail sans intérêt... Combien de fois ne dit-on pas : "toi, je te connais", alors qu'il n'en est rien... Qui voit l'écorce ne connaît pas le coeur de l'arbre.
Combien de gens dans la vie ont pu confier à des inconnus de passage des problématiques intimes prégnantes, simplement parce qu'on leur a donné une oreille attentive, mais surtout par que l'on savait que ces confidences ne seraient pas l'origine d'une relation suivie et encore moins approfondie.
Pour livrer le plus intime de soi, il faut une distance relationnelle suffisante. Le paradoxe n'est qu'apparent. Mais le piège est certain de croire que montrer l'intime entraînera nécessairement une plus grande proximité. Ce n'est que dans l'amour intense qu'intimité et proximité peuvent se marier harmonieusement. Et l'amour intense n'est pas le quotidien... (...) »
-> 120 Pensées Plongeantes de​ Alain Rohand.

En effet, Alain, il est parfois plus facile de se confier à un(e) inconnu(e) qu'à une personne très proche. Peut-être aussi parce que l'on ne veut pas inquiéter cette dernière, ou choquer, ou aussi décevoir. On a aussi peur de ne plus être aimé(e) en dévoilant ainsi une partie de soi jusqu'alors inconnue de l'autre.
Je pense aussi que l'on ne peut pas connaître l'autre entièrement, même la personne avec laquelle on vit, et je dirais presque que c'est souhaitable, que c'est mieux ainsi, il est important de garder une part de mystère, de préserver un jardin secret.
J'aime beaucoup tes mots : « Qui voit l'écorce ne connaît pas le coeur de l'arbre. »
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mardi 10 novembre 2015

samedi 7 novembre 2015

Faute corrigée...

Ce matin, en me réveillant, je réalise que j'ai oublié de souhaiter l'anniversaire à une amie, anniversaire passé depuis une dizaine de jours. Alors je lui envoie illico presto un mail en lui disant que je suis désolée de cet oubli. Un moment après, le téléphone sonne, c'est ma belle-soeur. Dans la conversation, je lui raconte cet oubli. Elle rit, et me dit : « Eh bien, cela concorde en tous points à la pensée du jour qui est sur mon calendrier ! ». Elle me la lit : « La vraie faute est celle que l'on ne corrige pas. » (Confucius) Ouf ! Me voilà soulagée, ma faute, si on peut appeler cela une faute, est donc corrigée. Je pourrai dormir tranquille cette nuit... (sourire)

lundi 2 novembre 2015

Sur la tendresse... elle a dit :

Un commentaire déposé par​ Edmée, des mots qui me parlent :

« Je pense que la tendresse est un don, comme l'amour. Il y a des gens qui semblent incapables de prendre le risque d'aimer ou le temps peut-être... Ils pensent prudents et lucides, à l'abri, et ils sont surtout à l'abri de tendresse et amour d'autrui car devant une porte fermée on cesse un jour d'appeler... La tendresse est presque un état de grâce... »
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mardi 20 octobre 2015

La tendresse par Alain Rohand

« J'aimerais faire fondre (définitivement si c'était possible...) les angles durs, les aspérités, les couteaux tranchants qui sont encore accrochés à ma peau et entravent une certaine fluidité relationnelle.
La tendresse est une sorte de sommet dans la manifestation la plus intense de l'amour. Je ne parle pas ici seulement des instants de tendresse que tout un chacun peut vivre à un moment ou un autre, mais plutôt d'un comportement à valeur permanente.
S'il y a bien une dernière chose que j'aimerais accomplir avant de disparaître c'est ce grandissement en amour juste. »
-> ​ 120 Pensées Plongeantes par​ Alain Rohand.

Je reviendrai vous parler de ce livre que je suis en train de lire avec délectation. Alain Rohand, un auteur à découvrir si vous ne le connaissez pas encore. Il a également écrit ​ Le passage se crée, bouleversant récit de vie.
Alain Rohand est un ami blogueur que certain(e)s connaissent mieux sous le nom de AlainX.



Je mets mon blog en pause durant quelques jours. A bientôt !

mercredi 14 octobre 2015

« Je suis un immense buvard... »

« C'était fatiguant, cette faculté à tout sentir, tout ressentir. A se laisser pénétrer par une intonation de voix, une remarque ironique, un haussement de sourcils. Elle ne parvenait pas à mettre de barrières entre les gens et elle. Elle se disait, cette fois, je vais essayer, je vais sortir armée, casquée, cuirassée, je ne laisserai personne me donner un coup de canif. Mais ça ne marchait jamais... Un rien l'égratignait ou la rendait heureuse. Un rien l'abattait ou soulevait en elle une vague d'espoir et de chaleur. Je suis un immense buvard, se dit-elle pour s'encourager à sourire. A rire d'elle et de sa sentimentalité. Un immense buvard plein de taches. » (K. Pancol)

J'étais ainsi plus jeune, exactement comme l'héroïne de Katherine Pancol. Que de souffrances et de mal être à cause de cela ! Je me rends compte maintenant que je ne suis plus le buvard que j'ai pu être et j'en suis heureuse. Je sais qui je suis et les mots des autres sont leurs mots, ils ne sont pas moi. C'est important à comprendre et je l'ai compris. Ne pas se laisser toucher par les mots des autres, car c'est leur histoire à eux qu'ils projettent sur nous. Cela ne veut pas dire que je suis devenue indifférente aux maux des autres, pas du tout. J'ai toujours la même sensibilité et le même amour pour les gens, mais j'ai appris à me protéger.

Et vous, comment êtes-vous ? Comment étiez-vous ? Un immense buvard aussi ? Racontez-moi moi, cela m'intéresse...
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samedi 10 octobre 2015

« La grande farce » - Leny Escudero

Une chanson magnifique, une interprétation poignante, un artiste que j'aimais beaucoup et qui nous a quittés hier.


Les paroles -> ici
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mardi 6 octobre 2015

Ecrire l'inconsolable...

Photo prise sur le net

« Ecrire l'inconsolable engendre une paix, comme une lampe qui tourne et propose ses ombres chinoises à l'enfant au bord de s'endormir. Quand je pense aux gens que j'aime et même à ceux que je n'aime pas, quand j'y pense vraiment, les bras m'en tombent. La vie s'approche de nous. Elle guette le moment favorable pour frapper puis, à chacun, elle lance : chante, maintenant. Vas-y, chante. Ecris. »
-> "La grande vie" - Christian Bobin

samedi 3 octobre 2015

« Cette vision m'a brisé le coeur »

Photo prise sur le net

« Dans un pré j'ai vu un agneau suivre sa mère au millimètre près. Il n'y avait aucune distance entre elle et lui. Il y en avait beaucoup moins qu'entre des amants de légende. Il venait de naître et n'avait qu'elle pour guide. Elle était ses yeux, son âme, son unique certitude sur la terre. Cette vision m'a brisé le coeur. L'air est entré par la brisure. »
-> "La grande vie" - Christian Bobin.

 

vendredi 2 octobre 2015

jeudi 1 octobre 2015

« La grande vie »

Aujourd'hui, je suis allée déjeuner avec une amie, une amie d'enfance. Bien que très différentes l'une de l'autre, de par notre personnalité, notre façon de vivre, d'aborder les événements de la vie, nous avons toujours autant de plaisir à nous retrouver, une sensibilité commune je pense. Nous ne rabâchons pas nos souvenirs d'enfance, nous sommes dans le présent et dans l'écoute mutuelle.

Après le déjeuner, nous avons circulé dans le rayon livres d'un magasin, une habitude que nous avons, aimant autant l'une que l'autre lire. J'ai acheté "La grande vie" de Christian Bobin. Sur l'une des premières pages, une phrase qui m'a parlé et qui m'a décidée à l'acheter : « Ceux qui nous sauvent de notre vie ne savent pas qu'ils nous sauvent. » Je vous en mettrai des extraits.

Un éclair vient de zébrer le ciel noir, en face. Le tonnerre a suivi. L'orage approche...
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