Depuis deux ou trois ans, je lisais essentiellement des livres de psychologie, de développement personnel, de nutrition, etc, mais je délaissais complètement les romans, je trouvais que cela ne m'apportait plus rien de les lire. Et puis, au début de l'été, je me suis réinscrite à la médiathèque, et j'ai eu envie d'en reprendre. Je ne les achèterais pas, car il n'y a pas grand intérêt à relire un roman, enfin à mon avis. Alors qu'on peut revenir sur certains paragraphes, certains sujets d'un livre de psychologie par exemple d'où l'intérêt de les avoir à soi. Donc, j'ai réinséré dans mes lectures, des romans. Il est vrai que parfois, dans ceux-ci, on peut y lire de belles leçons de vie, et aussi des histoires dans lesquelles on se reconnaît un peu, ou même beaucoup. J'ai donc envie de vous parler ce soir de trois romans que j'ai lus cet été et que j'ai aimés.
Tout d'abord, deux petits bijoux :
"Le mec de la tombe d'à côté" et
"Le caveau de famille" (qui est la suite du premier). Ces livres ont été écrits par
Katarina Mazetti.
« Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment.
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis...
C'est le début d'une passion dévorante.
C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures. »
« Elle c'est Désirée, la bibliothécaire, et lui c'est Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d'ardeur livres et produits bio, lui élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire "de son plein gré." Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c'est terminé pour toujours. Et si ça marche...
Comme le disait un critique littéraire suédois: "Le quotidien tue l'amour, la vie de famille l'enterre." C'est gai. Bienvenue dans le caveau de famille !
Pétillant et jubilatoire. »
Et ensuite un roman très différent, plus grave,
"L'objet de son désir" de
Anita Shreve.
"Dans la Nougelle-Angleterre du début du XXe siècle, l'histoire d'une passion amoureuse ravagée par la jalousie. Un roman intense et violent sur le désir, le mensonge et la trahison, porté par l'écriture élégante et subtile d'Anité Shreve.
Lors du voyage en train qui l'emmène en Virginie, Nicholas Van Tassel, austère professeur d'université, retrace l'histoire de son mariage avec Etna Bliss et son amour pour elle, insensé et absolu.
Trente ans plus tôt, Nicholas aperçoit Etna pour la première fois. A cet instant, il n'a plus qu'une obsession: conquérir cette femme mystérieuse et singulière, l'épouser pour ne jamais la perdre.
Des années durant, la passion brûlante de Nicholas se heurte à la froideur implacable de son épouse. Retranchée derrière un mur de silence et de secrets, incapable de lui rendre son amour, Etna poussera son mari au désespoir, jusqu'au drame..."
Je vous les conseille. Les deux premiers, légers et drôles. Le troisième beaucoup plus sombre.
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