jeudi 16 juillet 2015

Parenthèse "coup de coeur"

La côte vicentine (costa vicentina), ici tout près du petit village de pêcheurs de Monte Clerigo, au Portugal, voici mon coup de coeur de juillet, je suis tombée littéralement amoureuse de ce lieu si riche en ondes vibratoires, de ce lieu grandiose, superbe, magnifique ! de ce lieu incroyablement beau ! Je n'ai pas la patience d'attendre mon retour sur la toile pour le partager avec vous, d'où cette petite parenthèse... (sourire)



Merci à M.C. et à E. de m'avoir fait découvrir ce lieu magique. J'y retournerai ! :-)
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mercredi 3 juin 2015

Pause estivale

Je vais quitter ma belle région pendant quelques jours, quelques semaines, je vais y revenir, je vais en repartir. Cette année, l'été sera riche en couleurs et en saveurs nouvelles, l'été sera riche en merveilleux moments passés avec mes quatre petits gars. Je veux profiter pleinement de chaque instant. Je vous raconterai tout cela à la rentrée. Mais en attendant, je vous souhaite de passer vous aussi un très bel été. Je vous embrasse et je vous dis à bientôt.

Cette belle région qui est la mienne...
Et ces beaux oeillets aussi ! :-)

lundi 1 juin 2015

Nouvelles du petit bonhomme courageux

Il y a quatre ans, la veille de la fête des mères, mon petit-fils, le petit bonhomme courageux, était victime d'une rupture d'anévrisme alors qu'il n'avait que 2 ans et demi. Si vous avez suivi régulièrement les billets que je lui ai consacrés, vous connaissez son histoire.
Nous arrivons en fin d'année scolaire. Ce soir, ses parents ont eu un entretien avec son maître après l'école, pour faire un bilan en quelque sorte. Noé apprend, il connaît maintenant 17 lettres, il arrive à en assembler quelques-unes, mais cela reste encore sommaire et laborieux. Il a toujours de grosses difficultés de concentration et de motivation. Des troubles du comportement également. Son petit cerveau garde en lui un trou noir qui ne se reconnectera jamais totalement. Des connections se sont refaites, heureusement, mais certaines ne se referont pas. Ses parents l'ont accepté, nous l'avons accepté, mais il y a des jours où l'on se dit que ce n'est pas juste ce qui lui est arrivé, alors qu'il allait si bien et qu'il était si dégourdi. Mais bon, cela n'avance à rien de penser à tout cela, le principal maintenant est qu'il arrive à devenir un adulte autonome et surtout qu'il soit heureux.
A la rentrée prochaine, normalement, il devrait rentrer dans un CEM pour IMC (infirmes moteur cérébraux). Mais on ne peut pas encore dire à ses parents  si ce sera en septembre ou un peu plus tard. Et comme il n'y a pas de certitude, les parents de Noé doivent faire d'autres démarches pour que si cette rentrée se fait plus tard, Noé puisse tout de même intégrer un établissement, même provisoirement. Cela veut dire rester encore quelques semaines, quelques mois, en CLIS, et trouver des soignants libéraux, où il faudra emmener Noé pour continuer sa rééducation, le CAMS ne le prenant plus en charge (il a eu 6 ans). Déjà que la situation n'est pas simple, on ne leur facilite pas la tâche en ne leur donnant pas encore de date fixe. Ils ne peuvent pas faire autrement sans doute, Noé n'est pas le seul sur la liste d'attente. Mais ce n'est pas évident, tout cela. Sinon, Ruben, le petit frère de Noé, grandit lui aussi. Il prend soin de son frère, s'en sent un peu responsable, à 4 ans bichette. Il ne comprend pas encore tout, mais il est en train de se rendre compte néanmoins que son grand frère n'est pas tout à fait comme les autres, qu'il ne doit pas l'imiter en tout, alors qu'un petit frère normalement imite son grand frère, que celui-ci est son modèle. Il faut prendre soin également de ce petit bout d'homme afin qu'il ne souffre pas de la situation et qu'il ait une évolution normale. Ce n'est sûrement pas évident non plus pour lui d'avoir un grand frère handicapé. La maîtresse de Ruben disait dernièrement à ses parents qu'il s'occupait et s'intéressait à ce que faisaient les autres, qu'il était altruiste, plus qu'un enfant de son âge. Il sera sans doute mûr plus rapidement, par la force des choses. En fait, lorsqu'un tel événement se produit, il ne faut pas oublier que cela a des répercussions sur tout l'entourage.

Les deux petits gars.

vendredi 29 mai 2015

mercredi 27 mai 2015

Histoire d'une femme libre

Un livre que j'ai aimé :
« Histoire d'une femme libre » - Françoise Giroud

Quatrième de couverture :
« Été 1960. Françoise Giroud vient de subir le plus grand échec de son existence : sa mort. De nombreux verrous bloquant la porte de sa chambre, une dose plus que létale de poison avalée, le téléphone débranché, elle avait tout prévu... sauf que deux solides gaillards iraient jusqu'à défoncer une cloison pour l'arracher à un coma déjà profond. Il lui faudra vivre.» Alix de Saint-André. Après sa tentative de suicide, Françoise Giroud écrivit Histoire d'une femme libre, récit autobiographique, dont Alix de Saint-André a retrouvé le manuscrit qu'on croyait détruit. On y retrouve la voix d'une femme d'exception, complexe, lucide, et formidablement courageuse. Au milieu d'une vie tourmentée, elle dresse à la pointe sèche le portrait des mondes et des hommes qu'elle a croisés

Extraits :

« Pour mesurer la place qu'un être humain occupe dans votre coeur et dans votre vie, il faut la mort ou l'absence. Encore celles-ci ne se superposent-elles pas forcément. Combien de gens vous deviennent précieux lorsqu'ils sont hors de votre vue, qui se décolorent lorsqu'ils reviennent... »

« Alors j'ai compris, d'un coup, ce que signifie "être seule". C'est ne plus avoir, auprès de soi, quelqu'un de qui se faire entendre sans parler. » (suite à la mort de sa mère)

« De toute façon, les autres vous voient à l'intérieur de leur système, comme il leur convient que vous soyez pour qu'eux-mêmes se voient beaux... »

« Je ne sais pas encore s'il est vrai que les perles meurent lorsque plus personne ne s'en pare. »
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lundi 18 mai 2015

Marie-Clotilde

La nuit dernière, j'ai rêvé à une ancienne petite amie d'école lorsque je me trouvais en classe de CM1 ou CM2, je ne sais plus. Elle s'appelait Marie-Clotilde. Elle avait été atteinte par le virus de la poliomyélite, et l'une de ses jambes, complètement paralysée, était appareillée, elle marchait avec des béquilles. Elle était très jolie, des cheveux noirs, et des yeux immenses, également noirs. Elle était la seule à avoir hérité des grands yeux noirs de sa mère. Ses deux frères et sa soeur aînés avaient hérité de la ressemblance et des yeux bleu clair de leur père. En début de semaine, l'une des élèves de la classe était désignée pour l'aider à porter son cartable et l'une de ses béquilles. La classe se situait au premier étage, elle devait se tenir avec sa main libre à la rampe pour descendre les escaliers. Nous étions fières car nous étions également cette semaine-là assise en classe à côté d'elle. Je ne l'ai jamais entendue se plaindre. Elle était une très bonne élève, et était souvent citée en exemple. Elle me fascinait et m'intimidait. Je pense souvent à elle, peut-être par rapport à mon petit-fils. Je me demande souvent ce qu'elle est devenue. J'ai bien sûr fait des recherches sur internet, mais je n'ai rien trouvé la concernant. La nuit dernière, donc, j'ai rêvé à elle. J'ai rêvé que par le plus pur des hasards, nous nous retrouvions, et que nous étions aussi heureuses l'une que l'autre de nous revoir. Elle n'était plus une petite fille, elle avait des années en plus elle aussi. Elle était toujours aussi belle et souriante. Elle ne semblait nullement gênée par son handicap. Un joli rêve comme je les aime.

Je me demande parfois ce que sont devenues des personnes autrefois rencontrées, avec lesquelles j'ai eu des relations d'amitié ou autres relations. Je me demande si nous aurions des choses à nous dire, si nous aurions du plaisir à nous retrouver. Je sais que pour certaines, ce serait oui. Pour d'autres, j'ai un doute. J'ai d'ailleurs retrouvé la trace d'une ancienne amie d'enfance, mais lorsque je lis ses billets (elle poste régulièrement sur un site de réseaux sociaux), je me dis que nous n'aurions sans doute pas grand chose à partager maintenant. Mais après tout, je n'en sais rien...

mercredi 13 mai 2015

« C'est fou comme on peut aimer un lieu ! »

« C'est fou comme on peut aimer un lieu !... » c'est la réflexion que je me suis faite en quittant le village de la Breure et ma petite maison bleue hier après-midi. Sans doute parce qu'il est chargé de tant de bons moments passés et partagés avec ma famille ; sans doute parce que c'est le seul endroit qu'il me reste où ont vécu pendant quelques temps, le temps des vacances, mes parents, mon frère, tous trois disparus, et qu'il y a encore dans la maison leur odeur, leurs empreintes, une partie d'eux. Mes parents avaient acheté en viager cette petite maison appartenant à une vieille tante et chaque année nous y passions nos vacances d'été en août. C'était toute une expédition, car mes parents n'avaient pas de voiture. Ils faisaient partir une malle par le train quelques jours avant, et nous prenions le train à notre tour quelques jours après. C'était l'aventure ! C'était la fête ! Pendant quelques années, je passais même tout le mois de juillet chez mon oncle, ma tante et mes cousins. C'était entre autres pour m'apprendre à manger de tout, j'étais très difficile et je mangeais très peu. Et le bon air allait peut-être contribuer, lui aussi, à me donner de l'appétit (j'habitais en ville, l'air n'était pas encore autant pollué qu'il ne l'est maintenant, mais c'était tout de même la ville). Je garde un souvenir merveilleux de ces mois de juillet, entourée de tous mes cousins (il étaient neuf), partageant les travaux de la ferme, mon oncle et ma tante étaient fermiers, les aidant autant qu'une petite fille de 10 ans peut le faire. De plus, j'ai toujours beaucoup aimé les animaux alors là, avec les vaches, moutons, chèvres, cochons, chiens, chats, j'étais aux anges ! (sourire)
La Breure, c'était et C'EST mon petit coin de paradis !... :-)

J'ai passé récemment quelques jours là-bas et je vous ai rapporté des photos. Si cela vous dit, cliquez ici pour aller les voir -> La Breure et ses alentours
 

Et puis, je veux remercier ceux et celles qui me lisent, ainsi que ceux et celles qui me laissent des commentaires, car je ne suis pas bien présente, quant à moi, en ce moment, sur mes blogs amis.
MERCI ! :-)
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jeudi 7 mai 2015

Voici ma nouvelle copine !...

Voici ma nouvelle copine !...
Cette petite merlette (surveillée tout de même de près par son merle) qui vient me regarder alors que je suis dans la verrière. Pas sauvage du tout la petite. Elle pose même ! Mais elle sait que je suis l'amie des oiseaux.
Et quelques autres photos faites ces jours derniers. Attention aux rapaces qui survolent nos têtes...

Cliquez sur les photos pour les agrandir, ce sera mieux.


mardi 5 mai 2015

« Faites donc attention quand vous cueillez une fleur »

Je suis en train de faire du tri dans mes archives et je viens de retrouver cette page que j'avais mise de côté (page prise sur le site de Julos Beaucarne) : « Faites donc attention quand vous cueillez une fleur. » Texte si joliment et poétiquement écrit par Julos. Le printemps est la saison des fleurs, alors lisez donc... ne vous en privez pas...

Cliquez sur la page pour l'agrandir.
« Ses roses la réclamaient à corps et à cri, elle ne pouvait plus rester dans son bureau du 9e étage d'un immeuble de la ville la plus proche de chez elle. Ses "roses" l'appelaient et lui envoyaient des bouffées de parfums télépathiques, elle prétexta une migraine et bondit dans sa voiture hybride.
Quand elle arriva chez elle, elle se précipita dans le jardin. Les roses criaient son nom à tue tête et l'entouraient de parfums variés car il y avait là des roses de toutes les variétés avec et y compris la variété particulière appelée "cuisse de nymphe émue". Tout à coup, elle ne sait pas comment cela a pu se faire, tout à coup, elle devint une rose elle-même.
Elle se sentait si bien comme ça, attachée à la terre et elle entendait monter la sève dans tous les pétales de son corps de rose, elle aspirait le soleil si fort, qu'il se pencha du haut du ciel et à ce moment-là, il faisait terriblement torride, heureusement un nuage vint à son secours pour la rafraîchir, sinon elle aurait perdu les pétales, c'est dangereux d'être aimée par le soleil, toutes les roses vous le diront, plus on s'en approche plus il vous brûle. Elle craignait aussi qu'un promeneur ignorant son état de rose stagiaire vint la choisir parmi toutes les roses et la mit stupidement à sa boutonnière, quelle triste fin pour une rose. Elle craignait de devenir une vague potiche dans un vase évasé, d'être coupée de la terre-mère si tant aimée. Les roses qui lisaient ses pensées et qui l'aimaient tendrement parce qu'elles avaient été plantées par elle, les roses lui rendirent sa forme humaine. En se réveillant, au moment même où elle sentait son corps féminin comme un vêtement de soie plus doux que la douceur même, alors qu'elle se réveillait dans l'autre règne, elle dit : "Comme c'est étrange de changer de règne, de ne parler qu'en "langue parfum", comme c'est étrange de sentir la terre monter dans tous les pores de votre peau et d'embrasser le soleil sur la bouche avec tous ses pétales au risque de se brûler les lèvres".
Dites, promeneur, qui que vous soyiez, faites donc attention quand vous cueillez une fleur, demandez au moins la permission, les roses, en effet, n'appartiennent qu'à elles-mêmes. »
Julos
(Photo et texte pris ici -> Bienvenue au Julosland).

mercredi 29 avril 2015

Quatre jours en Italie

L'envie de partager quelques photos faites en Italie lors d'un petit séjour effectué en fin de semaine dernière.
Vous pourrez voir : Orta et son lac, l'île de San Giulio, les îles Borromées (l'île Bella, l'île des pêcheurs, l'île Madre), Come, Bellagio, Milan, et des fleurs, beaucoup de fleurs...

Un petit clic -> ici pour voir toutes les photos.

mercredi 8 avril 2015

Et aussi un partage...

L'envie aussi, dans cette parenthèse de pause, de partager avec vous cette peinture. J'ai eu un coup de coeur pour le portrait de cette vieille dame. Je le trouve très beau, très lumineux et empreint d'une telle douceur. L'artiste peint pour le plaisir et n'expose pas ses oeuvres, à part glisser de temps en temps un ou deux tableaux lors d'une exposition commune organisée par l'atelier où il se rend régulièrement. Alors un grand merci à toi, Théo, de m'avoir donné ton accord pour ce partage.

vendredi 3 avril 2015

Juste quelques nouvelles...

Coucou. Voici comme promis quelques nouvelles.

Petit clic sur la photo
Tout d'abord, je veux vous montrer ma petite dame faite en terre il y a quelques semaines, une fois cuite. Je suis un peu déçue, en fait. Certaines oeuvres méritent de rester inachevées. Je la préférais de couleur marron. La terre en cuisant est devenue noire et a perdu cet aspect brillant. C'est dommage. Comment la préférez-vous ? Je mets les deux photos pour que vous puissiez comparer.

Sinon, ma petite minette n'est pas revenue. Elle a disparu le 8 mars (la minette que j'avais eue avant elle était morte un 9 mars, décidément...). Je ne sais pas ce qu'elle est devenue, elle ne s'était jamais éloignée de la maison en 13 ans. Je peux faire toutes les suppositions. Mais je pense qu'il va falloir que je fasse le deuil de son retour... Ce n'est qu'une minette, me direz-vous, mais cela n'enlève pas le manque et la peine que j'ai de son absence.

Autrement, depuis une dizaine de jours, j'ai le dos coincé par un lumbago... Voudrais-je trop en faire ? En ai-je plein le dos ? Finalement, on peut lui faire dire plein de choses à son dos. J'ai un rendez-vous chez un chiropracteur à la fin du mois, c'est loin... J'ai déjà eu ce problème de dos plusieurs fois, je suis déjà allée voir des ostéopathes, mais cela revient toujours, alors je vais tenter le chiropracteur. Si vous êtes allé en voir un, donnez-moi votre avis, cela m'intéresse.

Et pour finir, ce qui explique peut-être aussi ma forme très moyenne de ces jours-ci, je viens d'avoir exactement, au jour près, le même âge que mon père avait quand il nous a quittés... Pas évident...

Voilà. Pas vraiment de bonnes nouvelles, mais bon, ce pourrait être pire. Je me réjouis maintenant de ce qui m'attend, avec ou sans mal au dos : les fêtes de Pâques en famille, une petite escapade en Italie, un petit séjour en Bretagne, et dès le début de l'été, des vacances en Andalousie et au Portugal. Alors je n'ai vraiment pas de quoi me plaindre !

Quant à mes projets énoncés sur le billet précédent, j'en ai déjà réalisé quelques-uns. Quant aux autres, il va falloir plus de temps pour les mener à bien, mais ils sont toujours d'actualité. :-)

Et vous ? Comment allez-vous ? Je pense à vous. A bientôt. Je vous embrasse.

mercredi 11 mars 2015

Ce n'est pas que je n'ai plus rien à vous dire...

Ce n'est pas que je n'ai plus rien à vous dire, oh non !, mais je vais ralentir l'activité de mon blog. Je me rends compte que je passe à nouveau trop de temps devant l'ordinateur. Il attire cet ordinateur, hein ! En fait, j'aimerais passer plus de temps à lire (j'ai plein de livres qui attendent d'être lus), j'aimerais perfectionner mon reiki (je suis en train de passer le 3e degré), j'aimerais faire du qi gong à la maison (j'ai acheté un livre et un CD pour réviser les mouvements appris au cours du mardi), j'aimerais aller marcher plus régulièrement, j'aimerais accorder plus de temps à la méditation, j'aimerais accorder plus de temps à modeler la terre, j'aimerais préparer un recueil de poèmes, j'aimerais écrire un livre (oui carrément !) et j'aimerais aussi passer plus de temps avec mes amies et les personnes que j'aime. Donc mon blog va sommeiller pendant quelques temps. Quand l'envie sera trop forte, je posterai un billet ou une photo, je vous donnerai de mes nouvelles en même temps. Voilà, vous savez tout. A bientôt de vous lire chez vous ! BISES.
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mardi 10 mars 2015

Si un de tes amis perd quelqu'un...

Un peu cafardeuse ce soir. Peut-être du fait de l'actualité. Et ce texte me revient en mémoire. Texte que j'ai envoyé à ma soeur qui a perdu récemment sa meilleure amie. Un très beau texte. Le voici :

« Si un de tes amis perd quelqu'un, écris-lui une lettre d'amour. Il en faut, des lettres, pour que la journée, la soirée passent quand même. On ouvre, on lit, on cherche dans les lignes le mot juste, on le trouve toujours. Si lointain que soit l'auteur de la lettre, il est là, vigilant, il t'aide à regarder la vie, il te dit qu'il sait, qu'il pense, qu'il garde, qu'il garantit. Les lettres cimentent les briques que posent les survivants. Ecris, écris, écris. Ne rate pas une occasion de le faire. Si tu as le choix entre écrire et ne pas écrire, choisis toujours d'écrire. Aucune lettre n'est déplacée. Nous en avons reçu de gens qui avaient entendu parler de nous par des amis communs, des gens que nous n'avions jamais vus. Tout est utile. Nous sommes, chacun d'entre nous, utiles à tous. J'ai gardé tout ce courrier et bien sûr ne l'ai jamais relu. J'ai oublié les mots. Des effort surhumains pour nous rejoindre dans la pauvreté du langage sont enfermés dans de grandes enveloppes à soufflets. Efforts fournis en vain ? Bien sûr que non. Tu m'aurais vue, guettant le courrier, ouvrant les enveloppes, lisant fébrilement, commentant, rangeant. Rêvant ensuite à ce qui m'avait été écrit. Y prêtant toute ma détresse. Les lettres pavaient le chemin entre mes filles et moi. » (Geneviève Jurgensen*)

*En 1980, Geneviève Jurgensen a perdu ses deux petites filles dans un accident de voiture.
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L'acceptation est un art de vivre

« Il ne sert à rien de regretter des choix passés. La vie est ainsi, elle est jalonnée d'erreurs, et sans doute ces erreurs ont-elles leur raison d'être, sans doute nous apportent-elles quelque chose malgré tout. Accepter. L'acceptation est un art de vivre. »
-> Laurent Gounelle (Le jour où j'ai appris à vivre)

lundi 9 mars 2015

Méfiez-vous du vent

Samedi, je suis allée à une journée de diététique chinoise, comme je le fais tous les deux ou trois mois environ. Encore un cours passionnant. Je ne vous le raconterai pas cette fois-ci, mais juste... méfiez-vous du vent ! Marie-Claude nous l'a bien dit, samedi. Et pourtant, je ne m'en suis pas méfiée hier en me baladant, et ce matin, j'ai un très fort mal à la gorge. En fait, le vent est pervers, il ouvre les pores (les portes) au froid, et aux microbes et ceux-ci, par les pores ouverts, peuvent entrer directement dans notre organisme. Hier, je suis donc allée marcher, il faisait beau, le soleil brillait, il y avait un peu de vent mais bon avec le soleil... Je n'ai rien mis autour du cou, j'ai la gorge fragile, j'ai mis tout l'hiver un foulard pour le protéger, mais hier non. Bien mal m'en a pris. J'ai bien senti la bise fraîche me piquer le cou. Et ce matin, pas manqué, j'ai mal à la gorge. Alors je vous le redis, méfiez-vous du vent ! Et aussi du soleil racoleur de mars, mois où l'on a tendance à trop se dévêtir malgré l'air encore frais et agressif...

Sinon, ma petite minette a disparu depuis deux jours, j'espère qu'il ne lui est rien arrivé. Bichette (qui n'est pas le nom de ma minette, mais juste un terme affectueux), elle n'est pas toute jeune, donc moins agile, et moins rapide. Je suis un peu inquiète. Je vous tiens au courant.

Samedi 14 mars : Ma minette n'est toujours pas rentrée. Cela va faire une semaine qu'elle a disparu. La nuit dernière, j'ai rêvé qu'elle grattait à la porte de la chambre, qu'on lui ouvrait et qu'elle venait se pelotonner et ronronner contre moi. Est-ce que cela veut dire qu'elle va revenir ? ou bien qu'elle est venue me dire adieu ?...

Lundi 23 mars : Toujours aucune nouvelle de ma minette. Pourtant, presque chaque nuit, je rêve qu'elle revient... J'espère encore mais l'espoir s'amenuise...

jeudi 5 mars 2015

Atelier sculpture sur terre

Pendant plusieurs années, moi aussi j'ai peint : peinture à l'huile, aquarelle, peinture sur soie. Je peignais des paysages ou des motifs bien "gentils", bien réguliers, pas du tout les peintures que fait ma soeur. On me disait que je peignais bien. Mais un jour, cela ne m'a plus convenu, ma peinture était trop "sage", trop bien faite et j'ai presque envie de dire, sans âme. J'ai essayé de sortir de ces traits trop réguliers, trop contrôlés. Je n'y suis pas arrivée, alors j'ai préféré m'arrêter de peindre, cela ne m'apportait plus rien.
Par contre, le modelage de la terre est un moyen d'expression qui me convient beaucoup mieux. Le contact avec la terre, le toucher, c'est autre chose. Il y a comme une vibration entre elle et moi, un plaisir partagé, que je n'ai jamais trouvé en peignant. Je crois que c'est dans cette matière que j'arrive le mieux à me laisser aller, à ne pas vouloir contrôler, ne pas vouloir faire quelque chose de parfait ni de défini à l'avance. Même avec un modèle, je peux m'approprier la pièce. La terre est souple, elle peut se faire, se défaire, elle devient ronde, ovale, boule, carré, je peux en faire ce que je veux, elle ne m'enferme pas dans quelque chose de définitif et de stressant. Je pense que c'est ce qui me plaît également et qui me fait du bien. Le contact avec la terre est un contact tendre, doux, caressant, apaisant.
Hier, je suis allée à un atelier terre. Je vous joins quelques photos de mon "oeuvre". Je l'aime déjà beaucoup cette petite bonne femme. En yoga, on pourrait dire qu'elle est en position de l'enfant. Lorsqu'elle sera cuite, elle deviendra noire. Je remettrai une photo à ce moment-là.



mardi 3 mars 2015

A bonne distance...

« Le malheur c'est que, si vous réussissez à attraper un solitaire, vous le perdez : il n'est plus seul. Ce qui brillait autour de lui commence à s'éteindre. Les vers luisants sont fascinants dans le ciel plein d'herbe des bas fossés. Dans le creux de la main, ils n'ont presque plus de charme et ne donnent qu'une lumière pauvre, avare.
Certaines choses et certains êtres ont besoin de la distance qui les sépare de nous, et que cette distance demeure infranchissable. Ils y puisent leur nourriture. »
-> Christian Bobin

lundi 2 mars 2015

Expo Monique - Médiathèque Villars (Loire)

Comme je vous en ai parlé le 8 février dernier, ma soeur Monique expose ses croquis et peintures du 3 au 23 mars à la médiathèque de Villars (dans la Loire) (voir affiche sur colonne de gauche).

Si vous habitez dans le coin, elle vous invite à venir découvrir ses oeuvres et encourager son travail.

Si vous voulez la rencontrer et parler avec elle, elle sera présente tous les samedis de cette période.

Et si vous habitez trop loin,
allez découvrir ses oeuvres -> ici.  

Merci à vous.

samedi 28 février 2015

Fantaisie bretonne

Je me suis amusée avec Photofiltre et mes photos de Bretagne. J'aime bien cet effet coloré, mi photo mi dessin.


 Pour voir d'autres photos, cliquez -> ici.
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jeudi 26 février 2015

« lorsqu'on ressent des émotions, on se sent vivre... »

« - Pense à toutes ces informations auxquelles on est soumis en permanence, tous ces stimuli.
- Laisse-moi deviner : tu vas dénoncer la télé, l'Internet, les réseaux sociaux, les jeux vidéo, les flots d'e-mails sur le portable, les sms...
- Je ne dénonce rien, tout ça est très utile, si on est assez vigilant pour ne pas se laisser prendre au piège. Car sais-tu pourquoi on en devient dépendant ? Parce qu'ils induisent en nous des émotions. Et vois-tu, lorsqu'on ressent des émotions, on se sent vivre. Alors on en veut, encore et encore. C'est pour ça qu'on reste connectés à tous ces réseaux sociaux. Dès qu'un message nous concerne, on ressent une émotion. Une information nous alerte ? Une émotion. Quelqu'un pense à moi ? Une émotion. Une tempête a frappé dans un pays ? Une émotion. Une fois de plus, il n'y a aucun mal à ça, mais à force d'être absorbé par ce qui vient de l'extérieur, on perd le contact avec nous-même. Plus nos émotions sont induites par l'extérieur, moins on sait les faire émerger de l'intérieur par nos propres pensées, nos actions, nos ressentis. C'est un peu comme si on vivait dans un wagonnet de montagnes russes, ballottés à longueur de journée dans un train dont on ne connaît pas le conducteur et dont on ignore où il nous emmène. »
-> Laurent Gounelle (Le jour où j'ai appris à vivre)

mardi 24 février 2015

« Grave épidémie de fomo »

« La maladie commence par un brutal accès de jalousie. Puis une boule dans la gorge. Elle descend dans l’estomac, noue vos entrailles. Vous vous sentez diminué, triste, inutile. Enfin, vous plongez dans l’abattement, irrité contre tout le monde et en particulier contre vous-même. C’est la nouvelle épidémie de "fomo". »
-> Pour en savoir plus, cliquez ici : fomo
Je ne pense pas souffrir de "fomo"... Et vous ?... :-)
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samedi 21 février 2015

L'océan et les plages bretonnes

Me voici de retour avec quelques photos prises lors d'un petit séjour en Bretagne.
L'océan, les plages bretonnes, je ne m'en lasse pas... surtout avec cette lumière si particulière.
Cliquez sur ce lien pour découvrir toutes les photos : -> L'océan et les plages bretonnes.

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dimanche 8 février 2015

Peinture de Monique (et pause)

Je trouve cette peinture très belle (petit clic dessus). C'est ma soeur Monique qui l'a peinte. Ma soeur s'est mise à peindre il y a quelques années, et, contrairement à moi, lorsqu'elle commence quelque chose, elle s'y tient. Elle a fait d'énormes progrès depuis ses débuts. J'aime beaucoup ce qu'elle fait. Elle a hérité des talents de notre père qui aimait dessiner et peindre lui aussi. Pour celles et ceux qui habitent dans la Loire ou en Haute-Loire, ou ailleurs, elle expose ses oeuvres du 3 au 23 mars. Cliquez sur le tableau qui est sur la colonne de gauche, vous aurez tous les renseignements concernant cette exposition.

Quant à moi, je mets mon blog en pause pendant une quinzaine de jours environ. Je vous dis donc à bientôt. Prenez soin de vous.
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vendredi 6 février 2015

Quand approche 19 h...

Quand approche 19 h, on ne rigole plus. Ma minette vient s'installer près de moi, dans mon bureau, et elle vient faire sa fofolle ou son intéressante, c'est-à-dire jouer avec tout ce qu'elle trouve près d'elle, mon chargeur de téléphone, mes stylos (il faut dire qu'elle a le choix avec mon petit "bordel" (sourire)), elle m'attrape le bras avec ses pattes, et ceci jusqu'à ce que je me lève et aille lui donner son pâté.. Non mais !... :-)

Bon week-end à vous !
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mercredi 4 février 2015

La bonté

« La bonté se place au-dessus de la générosité parce qu'elle n'a rien à voir avec les convenances. »
 -> Abla Farhoud

mardi 3 février 2015

La diététique chinoise

Je suis en train de lire un livre passionnant sur la diététique chinoise : « Ces aliments qui nous soignent. » de Philippe Sionneau et Josette Chapellet. En fait, depuis quelques temps déjà, je vais régulièrement à des ateliers de diététique chinoise. Ces ateliers sont animés par Marie-Claude, une puriste dans le genre, une femme que j'apprécie beaucoup. Le dernier en date était le 17 janvier. Ce cours m'a passionnée encore plus que les premiers. Et j'ai donc envie de vous en parler. J'ai compris, notamment à ce cours, l'importance de prendre soin de son appareil digestif, et aussi comment celui-ci fonctionne. On veut bien souvent faire un régime ou bien faire attention à ce qu'on mange, on sait que ce sera meilleur pour nous, certes, mais on ne sait pas trop pourquoi. Suite au cours et à l'achat de ce livre, j'ai compris le rôle essentiel de chaque organe gérant la digestion, et j'ai donc ainsi compris l'importance de respecter certains points. Je n'ai pas vraiment changé mon alimentation, à part réduire la quantité de sucre (j'en mangeais beaucoup trop), de produits laitiers (mais j'avais déjà bien ralenti avant), et je ne mange que très peu de viande, mais bon je ne suis pas une carnivore et je ne l'ai jamais été. Je vous note ci-après quelques conseils valables pour tout le monde, même pour ceux qui ne s'intéressent pas à la diététique chinoise :
- Ne pas manger jusqu'à satiété, l'estomac devrait être plein aux 2/3 après un repas, pas plus, sinon cela demande trop d'énergie au corps pour digérer, et cela entraîne de la fatigue.
- Bien mastiquer, très important aussi, de prendre le temps de mastiquer. Manger lentement. Un proverbe indien dit qu'il faut boire ses aliments.
- Manger chaud. L'estomac a besoin d'une température de 38° pour bien digérer. Si nous mangeons froid ou glacé, cela lui demande beaucoup plus de travail et d'énergie, la digestion sera difficile.
- Eviter l'excès de cru et de froid. Contrairement aux idées reçues, manger trop de crudités n'est pas bon. «Les aliments crus demandent au corps une telle énergie pour les digérer et les assimiler que le bénéfice réel (leur richesse en vitamines et en minéraux) est nettement moins intéressant que ce que l'on pouvait imaginer.» En fait, il faut trouver un juste compromis entre cru et cuit : ne pas les faire trop cuire pour conserver les vitamines, donc une cuisson courte, ce qui laissera aux légumes leur croquant et leur saveur.
- Boire peu avant et pendant le repas, et boire chaud à la fin du repas (thé, tisane, ...). La boisson chaude facilitera la digestion et est favorable à une meilleure assimilation des aliments.
- Manger dans le calme et la sérénité (si possible...). Laisser les tensions en dehors de la salle à manger. Pas de télé, pas de radio, pas d'info, et pas de disputes !... 
- Pratiquer une courte marche après le repas. Cela aide aussi à bien digérer.
Ensuite, il faut savoir que tel aliment n'est pas forcément bon pour chaque personne. Nous sommes tous différents, avec des terrains différents. Il faut en tenir compte dans son alimentation. Et il est bon de savoir aussi que chaque aliment a une propriété médicinale :

Quatrième de couverture (extraits) de « Ces aliments qui nous soignent. » :
« Saviez-vous que, selon la diététique chinoise, le concombre traite la rétention d'eau, le céleri soulage l'hypertension artérielle, la pomme de terre soigne les ulcères de l'estomac, la carotte fait baisser le taux de cholestérol, le cèpe traite la fatigue, le kiwi fait digérer, la pêche soigne la constipation, la mangue empêche les vomissements, (...), le gingembre prévient les intoxications alimentaires ? ».
Etc., etc.

Enfin bref, je suis en train d'apprendre une nouvelle façon de me nourrir et qui, ma foi, a l'air de fort bien me convenir... :-)

lundi 2 février 2015

Et encore des petits piafs...

parce que décidément, en ce moment, ce sont eux qui m'inspirent le mieux... :-)


« Les oiseaux, c'est comme l'amour, ça a toujours existé. Toutes les espèces disparaissent, mais pas les oiseaux. Comme l'amour. » 

-> Le Marin de Gibraltar (Marguerite Duras) 

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samedi 31 janvier 2015

Pierre Rabhi, un homme sage

J'ai regardé cette vidéo chez Kristel, et j'ai envie de la partager avec vous :


« Mettant la planète au centre de tous les enjeux à venir, Pierre Rabhi sait transmettre l’émerveillement perpétuel qu’il accorde à la Nature, et à la Vie. « Avec un grain de blé, nous pouvons nourrir la Terre entière ! », dit-il avec poésie ». (source : Good Planet info)
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vendredi 30 janvier 2015

Frimousse féline

Cet après-midi, ma minette a bien voulu poser... alors, forcément, elle veut que je l'affiche... :-)
Elle va avoir 13 ans en avril. Et elle est toujours aussi adorable. Regardez ces yeux, ils disent tout, non ?... Amour, amour, amour... (sourire)



mercredi 28 janvier 2015

Le fatalisme a des limites

« Le fatalisme a des limites. Nous devons nous en remettre au sort uniquement lorsque nous avons épuisé tous les remèdes. »
-> Gandhi

Pour les personnes qui ont tendance à baisser les bras un peu trop rapidement ou qui pensent que tout est foutu d'avance... Si l'on cherche bien, si on le désire vraiment, il y a toujours quelque chose à faire avant de se résigner à son triste sort... C'est mon avis. :-)
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dimanche 25 janvier 2015

Le monde intérieur de Bégé

Je continue dans le domaine de la Peinture. Il y a trois ans, je vous parlais de l'artiste peintre Bégé dont j'avais pu admirer quelques oeuvres lors de l'une de ses expositions à Lyon. Je continue de suivre l'actualité de son monde intérieur et son évolution, car j'aime toujours autant ses peintures, elles me touchent quelque part, et me questionnent également. Qui sont tous ces petits personnages qui s'agitent sur ses toiles, qui se contorsionnent, qui se débattent peut-être même ? Que veulent-ils nous dire ? Que veulent-ils me dire ? Pourquoi me touchent-ils ? J'aurai peut-être un jour la réponse, qui sait ? En attendant, je les laisse me parler et me toucher...

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Bégé, je vous laisse découvrir.
Son blog -> Le monde intérieur de Bégé.

jeudi 22 janvier 2015

La pie

Un tableau que j'aime : "La pie" de Claude Monet.

Connaissez-vous la particularité de cette peinture ?

Jacques a trouvé la réponse ! En fait, il s'agit de l'ombre de la pie. Regardez bien : le bec de la pie est tourné vers la droite, sur l'ombre également, donc c'est normal. Mais si vous regardez bien la queue, elle est orientée vers la droite, par contre sur l'ombre elle est orientée vers la gauche. C'est là que se trouve l'erreur. On dit (sur internet) que Claude Monet s'était justifié à un critique d'art en expliquant qu'il l'avait ainsi peinte pour des raisons d'esthétisme. En fait, on ne sait pas vraiment si cette erreur est intentionnelle ou involontaire... Et on ne le saura sans doute jamais.

Merci à vous d'avoir réfléchi à la question ! Et ainsi d'avoir mis à jour d'autres éléments de cette si belle peinture hivernale.
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mercredi 21 janvier 2015

La neige blanche et apaisante...

Lors d'une balade sous la neige cet après-midi avec une amie. J'adore cette photo*.
-> un petit clic dessus pour l'agrandir... :-)

*D'ailleurs, pourquoi une photo nous parle-t-elle plus qu'une autre ? Cette photo m'émeut, mais je ne sais pas dire pourquoi. Il serait sans doute intéressant d'en connaître la raison. Je vais y réfléchir...
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mardi 20 janvier 2015

Savoir qu'il y a quelqu'un...

« Savoir qu'il y a quelqu'un quelque part qui pense à vous, qui vous réserve un petit coin dans son coeur, au chaud, à l'abri de tout, c'est comme une couverture toute douce qui vous enveloppe et vous protège du froid. »
-> Agnès Ledig

dimanche 18 janvier 2015

Un billet pour elle...

Cet après-midi, comme chaque année à la même époque, j'ai revêtu mon habit de guichetière pour accueillir le public venant assister à la pièce de théâtre jouée par la troupe du petit village où je vis. Une troupe qui existe depuis 63 ans, nombreux comédiens se sont succédé sur les planches. Cette troupe a un succès grandissant, puisque sept représentations ont lieu maintenant, et il faut le préciser, à guichet fermé. J'avais écrit un billet à ce sujet il y a trois ans. Si vous voulez le relire ou le découvrir, cliquez ici.
Mais sur le billet de ce soir, je veux vous parler d'autre chose. Cet après-midi, une famille est arrivée, des grands-parents avec leurs enfants et petits-enfants. Le grand-père faisait partie de la troupe il y a quelques années, et lors des voyages organisées par celle-ci, il venait accompagné de sa dame. Une petite dame tout à fait charmante, discrète, souriante, une petite dame que j'aimais beaucoup. Tous les deux ont vieilli. Lui reste dorénavant près de sa femme, celle-ci ayant des problèmes de santé. Elle ne peut rester toute seule, étant sujette régulièrement à de petits malaises. Cet après-midi, donc, ils sont passés au guichet. Je l'ai vue. Elle m'a regardée, souriante, mais le regard un peu perdu. Je lui ai dit bonjour, elle m'a reconnue, je l'ai embrassée. Si je n'avais pas eu cette fichue retenue, et puis elle n'en avait peut-être pas envie, mais j'aurais eu envie de la prendre dans mes bras. Elle paraissait tellement petite et fragile. Elle m'a profondément émue. Lorsque tous deux étaient encore alertes, et qu'ils venaient faire les voyages avec nous, j'aimais beaucoup discuter avec elle, elle était vraiment intéressante et agréable. Et puis, elle était la gentillesse même. De la voir maintenant, si fragile, si petite, si menue, cela m'a fait quelque chose. J'aurais vraiment eu envie de la prendre dans mes bras...
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jeudi 15 janvier 2015

Paysages de neige en Haute-Loire

Allez, suivez ces pas de neige, ils vous conduiront vers de jolis paysages tout blancs où je me suis baladée fin décembre début janvier. Vous ferez aussi la connaissance de Bella, adorable et joyeuse petite chienne, qui aime tant courir et sauter dans la neige !

Cliquez -> ici pour vous y rendre.

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« Les héritiers », au cinéma hier soir

Hier soir, sortie cinéma. Je suis allée voir "Les héritiers". Un très bon film, tiré d'une histoire vraie, film plein d'espoir, qui fait du bien...

Le résumé pris sur L'internaute :
« Une professeure désabusée intègre le collège Léon Blum de Créteil, avec des élèves peu motivés et désabusés par le système scolaire. Elle sait qu'elle doit donner un sens à sa vie, et peut-être à celle de ses élèves. C'est ainsi qu'elle décide de les intéresser à l'histoire et les inscrit au Concours national de la Résistance et de la Déportation. Les cancres se découvrent des ressources qu'ils ne soupçonnaient pas et vont reprendre confiance en eux et en leurs capacités. Les leçons ne profitent pas uniquement aux élèves, qui eux aussi redonnent goût à l'enseignement à celle qui n'y croyait plus. "Les Héritiers", qui devait à l'origine s'appeler "La Morale de l'Histoire" est inspiré d'une histoire vraie, qui s'est déroulée au sein même du lycée Léon Blum de Créteil (...). »