samedi 31 janvier 2015

Pierre Rabhi, un homme sage

J'ai regardé cette vidéo chez Kristel, et j'ai envie de la partager avec vous :


« Mettant la planète au centre de tous les enjeux à venir, Pierre Rabhi sait transmettre l’émerveillement perpétuel qu’il accorde à la Nature, et à la Vie. « Avec un grain de blé, nous pouvons nourrir la Terre entière ! », dit-il avec poésie ». (source : Good Planet info)
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vendredi 30 janvier 2015

Frimousse féline

Cet après-midi, ma minette a bien voulu poser... alors, forcément, elle veut que je l'affiche... :-)
Elle va avoir 13 ans en avril. Et elle est toujours aussi adorable. Regardez ces yeux, ils disent tout, non ?... Amour, amour, amour... (sourire)



mercredi 28 janvier 2015

Le fatalisme a des limites

« Le fatalisme a des limites. Nous devons nous en remettre au sort uniquement lorsque nous avons épuisé tous les remèdes. »
-> Gandhi

Pour les personnes qui ont tendance à baisser les bras un peu trop rapidement ou qui pensent que tout est foutu d'avance... Si l'on cherche bien, si on le désire vraiment, il y a toujours quelque chose à faire avant de se résigner à son triste sort... C'est mon avis. :-)
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dimanche 25 janvier 2015

Le monde intérieur de Bégé

Je continue dans le domaine de la Peinture. Il y a trois ans, je vous parlais de l'artiste peintre Bégé dont j'avais pu admirer quelques oeuvres lors de l'une de ses expositions à Lyon. Je continue de suivre l'actualité de son monde intérieur et son évolution, car j'aime toujours autant ses peintures, elles me touchent quelque part, et me questionnent également. Qui sont tous ces petits personnages qui s'agitent sur ses toiles, qui se contorsionnent, qui se débattent peut-être même ? Que veulent-ils nous dire ? Que veulent-ils me dire ? Pourquoi me touchent-ils ? J'aurai peut-être un jour la réponse, qui sait ? En attendant, je les laisse me parler et me toucher...

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Bégé, je vous laisse découvrir.
Son blog -> Le monde intérieur de Bégé.

jeudi 22 janvier 2015

La pie

Un tableau que j'aime : "La pie" de Claude Monet.

Connaissez-vous la particularité de cette peinture ?

Jacques a trouvé la réponse ! En fait, il s'agit de l'ombre de la pie. Regardez bien : le bec de la pie est tourné vers la droite, sur l'ombre également, donc c'est normal. Mais si vous regardez bien la queue, elle est orientée vers la droite, par contre sur l'ombre elle est orientée vers la gauche. C'est là que se trouve l'erreur. On dit (sur internet) que Claude Monet s'était justifié à un critique d'art en expliquant qu'il l'avait ainsi peinte pour des raisons d'esthétisme. En fait, on ne sait pas vraiment si cette erreur est intentionnelle ou involontaire... Et on ne le saura sans doute jamais.

Merci à vous d'avoir réfléchi à la question ! Et ainsi d'avoir mis à jour d'autres éléments de cette si belle peinture hivernale.
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mercredi 21 janvier 2015

La neige blanche et apaisante...

Lors d'une balade sous la neige cet après-midi avec une amie. J'adore cette photo*.
-> un petit clic dessus pour l'agrandir... :-)

*D'ailleurs, pourquoi une photo nous parle-t-elle plus qu'une autre ? Cette photo m'émeut, mais je ne sais pas dire pourquoi. Il serait sans doute intéressant d'en connaître la raison. Je vais y réfléchir...
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mardi 20 janvier 2015

Savoir qu'il y a quelqu'un...

« Savoir qu'il y a quelqu'un quelque part qui pense à vous, qui vous réserve un petit coin dans son coeur, au chaud, à l'abri de tout, c'est comme une couverture toute douce qui vous enveloppe et vous protège du froid. »
-> Agnès Ledig

dimanche 18 janvier 2015

Un billet pour elle...

Cet après-midi, comme chaque année à la même époque, j'ai revêtu mon habit de guichetière pour accueillir le public venant assister à la pièce de théâtre jouée par la troupe du petit village où je vis. Une troupe qui existe depuis 63 ans, nombreux comédiens se sont succédé sur les planches. Cette troupe a un succès grandissant, puisque sept représentations ont lieu maintenant, et il faut le préciser, à guichet fermé. J'avais écrit un billet à ce sujet il y a trois ans. Si vous voulez le relire ou le découvrir, cliquez ici.
Mais sur le billet de ce soir, je veux vous parler d'autre chose. Cet après-midi, une famille est arrivée, des grands-parents avec leurs enfants et petits-enfants. Le grand-père faisait partie de la troupe il y a quelques années, et lors des voyages organisées par celle-ci, il venait accompagné de sa dame. Une petite dame tout à fait charmante, discrète, souriante, une petite dame que j'aimais beaucoup. Tous les deux ont vieilli. Lui reste dorénavant près de sa femme, celle-ci ayant des problèmes de santé. Elle ne peut rester toute seule, étant sujette régulièrement à de petits malaises. Cet après-midi, donc, ils sont passés au guichet. Je l'ai vue. Elle m'a regardée, souriante, mais le regard un peu perdu. Je lui ai dit bonjour, elle m'a reconnue, je l'ai embrassée. Si je n'avais pas eu cette fichue retenue, et puis elle n'en avait peut-être pas envie, mais j'aurais eu envie de la prendre dans mes bras. Elle paraissait tellement petite et fragile. Elle m'a profondément émue. Lorsque tous deux étaient encore alertes, et qu'ils venaient faire les voyages avec nous, j'aimais beaucoup discuter avec elle, elle était vraiment intéressante et agréable. Et puis, elle était la gentillesse même. De la voir maintenant, si fragile, si petite, si menue, cela m'a fait quelque chose. J'aurais vraiment eu envie de la prendre dans mes bras...
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jeudi 15 janvier 2015

Paysages de neige en Haute-Loire

Allez, suivez ces pas de neige, ils vous conduiront vers de jolis paysages tout blancs où je me suis baladée fin décembre début janvier. Vous ferez aussi la connaissance de Bella, adorable et joyeuse petite chienne, qui aime tant courir et sauter dans la neige !

Cliquez -> ici pour vous y rendre.

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« Les héritiers », au cinéma hier soir

Hier soir, sortie cinéma. Je suis allée voir "Les héritiers". Un très bon film, tiré d'une histoire vraie, film plein d'espoir, qui fait du bien...

Le résumé pris sur L'internaute :
« Une professeure désabusée intègre le collège Léon Blum de Créteil, avec des élèves peu motivés et désabusés par le système scolaire. Elle sait qu'elle doit donner un sens à sa vie, et peut-être à celle de ses élèves. C'est ainsi qu'elle décide de les intéresser à l'histoire et les inscrit au Concours national de la Résistance et de la Déportation. Les cancres se découvrent des ressources qu'ils ne soupçonnaient pas et vont reprendre confiance en eux et en leurs capacités. Les leçons ne profitent pas uniquement aux élèves, qui eux aussi redonnent goût à l'enseignement à celle qui n'y croyait plus. "Les Héritiers", qui devait à l'origine s'appeler "La Morale de l'Histoire" est inspiré d'une histoire vraie, qui s'est déroulée au sein même du lycée Léon Blum de Créteil (...). »

mardi 13 janvier 2015

Croyez en l'extase des nuages...

Croyez en l'extase des nuages qui traversent les grands horizons,
au petit vent du soir, au cœur de l'été chaud.

Croyez en la douceur d'une amitié, d'un amour,
à la main qui serre votre main.

Car demain, mais n'y pensez pas,
demain éclateront peut-être les nuages et l'orage emportera vos amours.

Tenez-vous serrés,
ne vous endormez pas sur un reproche non formulé, 
endormez-vous réconciliés.
Vivez le peu que vous vivez dans la clarté.

Julos Beaucarne 

Photo faite ce matin.

lundi 12 janvier 2015

Le ciel de ce soir... un coeur...

Beaucoup de fils, certes, mais ils sont là, il faut faire avec.
Par contre, voyez-vous ce coeur tout bleu au milieu des nuages ? :-)


dimanche 11 janvier 2015

« Je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers »

J'avais déjà publié ce texte de Julos Beaucarne sur mon ancien blog "Un coeur qui bat" en 2010. Je viens de le relire chez mon amie Coumarine et j'ai envie de le déposer également ici ce soir. Il y aura tout à fait sa place en cette période.
« Je pense de toutes mes forces, qu'il faut s'aimer à tort et à travers », écrit Julos Beaucarne, dans une lettre ouverte, alors que sa compagne vient d'être assassinée en 1975 par un déséquilibré.


« Ma loulou est partie pour le pays de l'envers du décor. Un homme lui a donné neuf coups de poignards dans sa peau douce. C'est la société qui est malade. Il nous faut la remettre d'aplomb et d'équerre, par l'amour, et l'amitié, et la persuasion. 
C'est l'histoire de mon petit amour à moi, arrêté sur le seuil de ses 33 ans. Ne perdons pas courage, ni vous ni moi, je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus et nos deux chéris qui lui ressemblent.
Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. A travers mes dires, vous retrouverez ma bien-aimée ; il n'est de vrai que l'amitié et l'amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses. On doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller en paradis. Ah ! Comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles.
En attendant, à vous autres, mes amis de l'ici-bas, face à ce qui m'arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui : Je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers. »
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samedi 10 janvier 2015

Le vrai démocrate...

« Le vrai démocrate est celui qui, grâce à des moyens purement non violents, défend sa liberté, par conséquent celle de son pays et finalement celle de l'humanité tout entière. »
-> Gandhi

Ce matin, le soleil a eu raison du brouillard...


mercredi 7 janvier 2015

Et si en plus y'a personne...

Je n'aime pas écouter les infos, celles-ci sont toujours porteuses de mauvaises nouvelles et je les évite. Pourtant je suis loin d'être indifférente à ce qui se passe. Chaque fois qu'un homme en tue un autre, je souffre, et je suis dans l'incompréhension la plus totale : comment peut-on tuer son prochain, au nom de quoi, au nom de qui ?!!! Et si en plus y'a personne ?...
Profonde tristesse...



mardi 6 janvier 2015

Comment ne pas s'émerveiller ?

Photo faite ce matin de la fenêtre de mon (ancien) bureau. 
Brouillard se dissipant, soleil levant, silence ambiant, émerveillement.


En début d'après-midi, en revenant de mon cours de qi gong. Je me suis garée, je suis descendue de voiture et j'ai admiré, c'était tellement beau ! Et j'ai fait une photo pour vous en faire profiter. Elle est belle ma région, n'est-ce pas ! :-)


samedi 3 janvier 2015

Heureuse année 2015

« Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir,
et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns. 
 Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer,
et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des passions. 
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil
 et des rires d'enfants.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement,  à l'indifférence, 
aux vertus négatives de notre époque. 
Je vous souhaite surtout d'être vous. »

Jacques Brel 

Je crois que Jacques Brel a tout dit, n'est-ce pas ?
C'est donc avec ces mots que je vous souhaite une très belle année 2015 !

Arlempdes, magnifique petit village de Haute-Loire
(photo prise le 1er janvier de cette nouvelle année)

vendredi 19 décembre 2014

Belles fêtes de fin d'année

Nous sommes le 19 décembre et toujours pas de neige à l'horizon dans ma région. Alors je vous offre ces deux photos faites il y a juste un instant, magnifique ciel coloré et ombres chinoises...
Je mets mon blog en pause pour deux semaines environ, le temps d'aller à droite et à gauche, le temps de profiter de mes petits et de mes grands, de ma famille, de mes amis. Et je vous donne rendez-vous en 2015 !
Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année. Qu'elles soient aussi belles et douces que les couleurs de ce ciel. Je vous embrasse bien fort.



jeudi 18 décembre 2014

« Le recruteur » - Genevieve Clay-Smith et Robin Bryan

« Un petit court-métrage génial. Grand prix du CM et prix du public au festival EOP! 2013. (...)
Thomas Howell doit passer un entretien d’embauche dans un cabinet d’avocats réputé. Quand il voit arriver le recruteur, son étonnement est sans bornes … »

Court-métrage qui m'a émue et touchée...
sans doute, et même sûrement, parce que je suis sensibilisée par la "différence"...


Allez consulter la page de Wikipédia consacrée à Pablo Pineda, vous verrez que ce court-métrage n'a rien d'une fiction. :-)

mardi 16 décembre 2014

Une jolie histoire

Une jolie histoire trouvée -> ici.

Photo prise sur le net
« Une tribu africaine possède une très belle manière de punir ceux qui agissent mal. Quand une personne fait une mauvaise action, ils l’amènent au centre du village et toute la tribu l’entoure. Durant deux journées, les membres de la tribu vont dire à cette personne toutes les bonnes choses qu’elle a accomplies jusqu’à présent. Cette tribu croit que tous les êtres humains qui viennent sur terre sont bons et que nous désirons tous la sécurité, le bonheur, l’amour et la paix. En essayant de chercher le bonheur, nous faisons parfois une erreur et cette communauté perçoit l’erreur comme un appel à l’aide. Ils s’unissent ensemble pour le bien-être de cet individu, pour l’aider à se reconnecter avec sa vraie nature, pour l’aider à se rappeler qu’il est fondamentalement bon jusqu’à ce qu’il se souvienne de sa bonté dont il a été déconnecté. »
(Par Alexandre, 12 mai 2014)

lundi 15 décembre 2014

Commentaires et questionnement

Lorsque nous déposons une citation ou bien un texte d'un auteur quelconque et qu'un commentaire attaque les mots de l'auteur, nous nous sentons forcément nous aussi un peu attaqués, car même si ce n'est pas nous qui avons écrit ce texte, c'est tout de même nous qui l'avons choisi et déposé. Faut-il justifier son choix ? Se justifier ? Je n'aime pas ce verbe "se justifier", se justifier c'est que nous nous sentons coupables, mais coupables de quoi ? Coupables de trouver du sens à des mots qui semblent dangereux à d'autres ? Mais si ces mots nous parlent et nous interpellent, c'est notre droit, cela nous appartient. Ce qui est intéressant alors, au lieu de créer un conflit, c'est de pouvoir échanger nos points de vue, parfois très différents, car cela peut être une source d'échanges enrichissants. Si l'autre n'adhère pas du tout aux propos de l'auteur que nous avons cité, il a sûrement une bonne raison, et il faut l'écouter aussi. Après tout, l'autre peut nous apprendre... comme nous aussi nous pouvons lui apprendre...
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Il n'y a pas de raison sans passion

« Il n'y a pas de raison sans passion, et il ne devrait pas y avoir de passion sans raison. La pensée complexe que je défends part du latin complexus, qui veut dire "ce qui est tissé ensemble", afin d'opérer une tension permanente entre l'aspiration à un savoir non parcellaire, non cloisonné, non réducteur, et la reconnaissance de l'inachèvement et de l'incomplétude de toute connaissance. "complexe" ne signifie nullement "compliqué", encore moins "obscur" ou "abscons", mais désigne cette forme de pensée qui relie un tout à ses parties, articule au lieu de segmenter. »
-> Edgar Morin

« raison », « passion », « complexe », « tissé ensemble », « aspiration », « non parcellaire »,
« non cloisonné », « non réducteur », « reconnaissance », « inachèvement », « incomplétude »,
« connaissance », « relie », « articule ».
Enfin bref, tous des mots qui me parlent... :-)

dimanche 14 décembre 2014

SAISIR

J'ai envie de vous offrir un poème ce soir, un très beau poème :

Recueillir le grain des heures
Etreindre l'étincelle
Ravir un paysage
Absorber l'hiver avec le rire
Dissoudre les noeuds du chagrin
S'imprégner d'un visage
Moissonner à voix basse
Flamber pour un mot tendre
Embrasser la ville et ses reflux
Ecouter l'océan en toutes choses
Entendre les sierras du silence
Transcrire la mémoire des miséricordieux
Relire un poème qui avive
Saisir chaque maillon d'amitié.

Andrée Chedid - « Au coeur du coeur »

J'y vais, ou j'y vais pas ?

« J'y vais, ou j'y vais pas ?... J'ai envie, mais il fait froid, je suis tellement bien au chaud. »
Ma minette est très souvent indécise (comme sa maîtresse d'ailleurs...), et reste souvent ainsi derrière la vitre à ne pas savoir si elle sort affronter le froid ou bien si elle reste bien au chaud à l'intérieur. Je lui ouvre la porte, elle part dans l'autre sens, mais au bout de quelques minutes, elle revient et miaule pour sortir... Ah la la... l'indécision, c'est terrible... :-)

Bon dimanche à vous !


samedi 13 décembre 2014

Danser avec le chaos de J.-F. Vézina

J'avais lu de lui : "Les hasards nécessaires". Et si "Danser avec le chaos" est aussi bien écrit, ou plutôt, devrais-je dire, me parle autant, je devrais l'aimer. C'est cette citation qui m'a interpellée et qui m'a donné envie d'en savoir plus sur ce livre :
"Après tout, ce qui risque de nous faire tomber peut aussi nous apprendre à danser...".
Ce qui n'est pas faux. Choisir toujours la facilité n'est pas forcément cela qui nous apprend la vie, mais ce peut être au contraire les obstacles, les embûches qui se dressent en travers de nos chemins qui nous l'apprennent le mieux, les leçons de la vie quoi. Affronter ses peurs, affronter l'imprévu, affronter ses envies, ai-je envie de dire aussi, peut nous permettre de découvrir et d'ouvrir de nouvelles portes, parfois très différentes de celles que nous connaissons mais qui valaient la peine de surmonter nos réticences premières. Cela peut être décidé d'une façon délibérée, ou bien cela peut arriver par un événement imprévu, quel qu'il soit. Cela peut être aussi occasionné par une rencontre, une personne que l'on retrouve d'une façon récurrente sur son chemin, on se demande pourquoi, jusqu'au jour où l'on comprend qu'elle est là pour nous apprendre quelque chose que nous n'avions pas encore perçu et qui nous fera avancer sur le chemin de la vie...
Ce livre, sûrement un sujet intéressant de réflexion. Je crois bien que je vais me le procurer rapidement... :-)

 "Dès notre naissance, la vie amorce sa grande conversation avec nous. Les enfants accueillent la nouveauté et répondent à la vie avec une poésie et un génie qui nous émerveillent. Puis, avec l’âge, au lieu de continuer à converser avec ce qui nous entoure, de rester ouverts à l’inattendu, nous nous réfugions souvent dans le confort et la recherche du bonheur à tout prix. Lorsque nous ne vivons que dans l’attendu, plus rien de vivant et d’original n’arrive et nous perdons notre liberté. L’auteur nous propose de prendre conscience de nos attentes, puis d’oser accepter le changement et l’imprévu comme ils surviennent. Cet imprévu prend souvent la forme d’un trickster, c’est-à-dire un élément qui vient bouleverser l’ordre établi. Ce peut être l’arrivée d’un enfant, d’un nouvel amoureux, d’un nouveau boulot, de la maladie. Le trickster sème le chaos dans l’équilibre de notre univers. Dans ce livre, l’auteur nous invite à se laisser déstabiliser par les hasards de la vie et à danser avec le chaos" (Résumé pris sur le site de INREES).

vendredi 12 décembre 2014

Femmes et hommes

Déjà posté en juillet 2012, je republie ce texte de Julos Beaucarne, texte plus vrai que jamais !
Vous qui ne le connaissez pas encore, prenez le temps de le découvrir, et vous qui le connaissez, savourez-le à nouveau !


Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait, aujourd'hui vous hait
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie et dans sa peau...
A chacun sa texture, son message et ses mots

Julos Beaucarne

mardi 9 décembre 2014

David Gilmour & David Bowie - Comfortably Numb

J'aime infiniment ce morceau, et je ne me lasse pas de l'écouter. Je l'aime car... disons tout simplement qu'il est riche en souvenirs...

lundi 8 décembre 2014

L'homme n'est pas sa maladie

"Face aux désarrois et inquiétudes suscités par notre mode de vie "à l'occidentale", nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir guérir notre quotidien, et non pas uniquement les pathologies qui l'affectent.... aujourd'hui, la médecine occidentale prend en charge les symptômes et s'interdit de remonter aux causes premières. L'homme se guérit comme l'automobile se répare, mais l'homme n'est pas une machine, c'est tout le problème". -> "La guérison du monde" de Frédéric Lenoir 

Je n'ai pas lu ce livre, je viens de trouver cet extrait sur internet. Non, l'homme n'est pas une machine. Et je dirais, pour élargir le débat, que  l'homme n'est pas sa maladie non plus. Lorsqu'une personne est malade, on ne voit bien souvent plus que sa maladie, et on oublie la personne qu'elle est. J'ai une amie très proche qui est atteinte d'un cancer. Jamais, et chaque fois que je la vois, je pense au mot "cancer". Je vois mon amie, c'est tout. Pourquoi une relation devrait-elle changer parce qu'il y a la maladie ? La personne est toujours la même. Et pourquoi la maladie des autres fait peur et fait même parfois fuir ? Alors que la personne a tant besoin d'être entourée, d'être soutenue, d'être aimée ? Et ceci, quelle que soit la manière dont elle a décidé de se soigner, même si l'on n'est pas d'accord avec son choix. C'est son choix, avant tout, il ne faut pas l'oublier, et il faut le respecter plutôt que de contrecarrer sa décision et la stresser. Il est bien connu que le stress aggrave la maladie, alors n'en rajoutons pas. Il en est de même, et je pense évidemment à mon petit-fils, pour les personnes souffrant de handicaps. Nous ne voyons bien souvent que le handicap, mais il y a quelqu'un derrière ce handicap, il y a une personne, avec ses émotions, ses ressentis, ses joies, ses peines, il y a une âme, ne l'oublions pas.
Mes mots n'ont pas vraiment de rapport avec l'extrait que j'ai mis, mais ils avaient envie d'être dits. Voilà qui est fait...
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dimanche 7 décembre 2014

Un dimanche à traînasser... et un billet...

Il y a des journées où l'on aurait plein de choses intéressantes à faire, mais pourtant on ne fait rien, on traînasse. Aujourd'hui, ce fut le cas pour moi. Et je n'aime pas. J'ai l'impression d'avoir perdu ma journée. Et à l'allure où les journées passent, c'est bien dommage. Et je peste contre moi, je peste contre ma "traînasserie"... Bon, hier, ce ne fut pas le cas, heureusement. Hier, je suis allée faire une marche organisée par le téléthon, une jolie marche de deux heures environ. J'étais super bien après. Pourtant, vu le temps gris, humide et froid, je n'avais guère envie de sortir. Comme quoi, il ne faut pas toujours s'écouter. J'ai encore lu ce matin, sur une revue, que l'activité physique était excellente pour la santé, et permettait de réduire la prise de médicaments. Je n'en prends aucun, j'ai de la chance, mais bon, il vaut mieux prévenir... Je vous recopie une partie de l'article  : "Il existe un remède contre les maladies cardio-vasculaires qui fait très peur aux dirigeants des grands groupes pharmaceutiques. Pourquoi ? Parce qu'il est naturel, gratuit, et absolument impossible à breveter pour le mettre dans une petite boîte vendue en pharmacie. De plus, ce traitement a des effets secondaires comme la baisse du cholestérol, la baisse de la pression artérielle, ou encore la protection contre le cancer. Ce traitement, c'est l'activité physique à intensité modérée 30 à 60 minutes par jour au moins 4 jours par semaine. En 2013, des chercheurs espagnols en pharmacologie ont estimé que la possibilité de mettre un jour au point un médicament capable de produire les mêmes effets bénéfiques sur l'organisme que le sport était quasi nulle." (Alternatif Bien Etre, décembre 2014, n°99, p.1). Il faut que j'affiche cet article dans mon bureau et que je le lise tous les matins, cela m'aidera à me bouger les jours où je me sentirai un peu... flemmarde... :-)

samedi 6 décembre 2014

François Béranger

Souvenirs, souvenirs, ce soir... Je suis tombée un peu par hasard sur l'une de ses chansons et je viens de passer ma soirée à l'écouter. François Béranger. Vous connaissez François Béranger ? Oui, sûrement. Il a connu une forte notoriété dans les années 1970. Il a bercé ma jeunesse, mon frère l'aimait beaucoup et ses chansons passaient en boucle à la maison. Il nous a quittés en octobre 2003. Déjà... Le temps passe décidément bien vite...
Deux chansons dont je me rappelle bien, surtout "Tranche de vie". Et la belle "Natacha"...
Allez, j'écoute encore une fois, et je file me coucher. Il est tard...



Dimanche 
J'en rajoute une, très belle, elle aussi : "Le vieux"

jeudi 4 décembre 2014

Accueillir et aimer nos fragilités

"Apprenez à accueillir et à aimer vos fragilités. La faille de l'être, c'est la béance par laquelle la vie nous relie les uns aux autres par l'amour. Ne nous relions pas seulement aux autres par la synergie de nos forces et de nos dons, mais aussi, et surtout, par la complémentarité de nos manques et de nos faiblesses. La vie veut que nous ayons besoin les uns des autres et que nous puissions nous soutenir dans l'amour. L"Ame du monde a fait ainsi : chaque être est doté d'un don qui lui permet d'être un soutien, une consolation ou une lumière pour les autres ; mais aussi d'une faille, d'une fêlure, d'une fragilité, qui réclame l'aide d'autrui."
-> "L'Ame du monde", Frédéric Lenoir, p. 123, éd. Pocket.

Je ne sais pas si cette photo (prise dimanche dans le Puy-de-Dôme) a un rapport avec le texte, mais peut-être après tout, puisque j'ai eu envie de la mettre ici... :-)

mercredi 3 décembre 2014

Un peu d'humour

Merci à toi Pascal de me l'avoir fait découvrir. J'ai ri en l'écoutant ! :-)

Si je parle à un homme...

« Si je parle à un homme et qu'il ne me comprend pas, je me tais et je l'écoute. Je m'efforce de le comprendre, lui. Car si je parviens à le comprendre, je saurai pourquoi il ne me comprend pas. »
-> (proverbe malien)

mardi 2 décembre 2014

Un peu de couleurs et de légèreté...

A l'aise, la minette ! et toujours aussi souple pour ses 12 ans et demi... Faut croire qu'elle est bien nourrie et très aimée... (sourire)


Une histoire plus légère que mes billets précédents, l'histoire de ma minette :
En avril 2002, cette petite minette naissait, et en septembre de la même année, elle faisait son entrée dans la maison. Une entrée un peu difficile, car la petite était très sauvage, et les premiers jours, c'est simple, on ne la voyait pas, elle montait à l'étage et elle se cachait. On l'entendait juste la nuit descendre pour venir manger ses croquettes. Alors il a fallu apprivoiser la demoiselle, parce que je n'avais pas pris un chat pour ne pas le voir, et ne pas pouvoir le caresser. Donc, au bout de plusieurs jours de ce cirque, nous avons décidé de l'attraper de force. Nous la fermions dans une pièce, et je la prenais de force dans mes bras. Je la caressais, je lui parlais, lui expliquais qu'elle n'avait rien à craindre de nous, et qu'il fallait qu'elle se laisse approcher. Et puis, je la relâchais. Nous avons fait cela plusieurs jours. Et cela a payé, car elle s'approchait ensuite toute seule pour recevoir ses caresses et de plaisir, elle ronronnait et se frottait la tête contre moi. Nous l'avons gardée plusieurs jours dedans avant de lui ouvrir la porte de l'extérieur, pour qu'elle s'habitue bien à la maison. D'ailleurs, le premier jour que je lui ai ouvert la fenêtre de mon bureau, j'ai bien cru que je ne la reverrai pas. Elle est sortie, est allée découvrir l'extérieur, et elle est revenue sur le rebord de la fenêtre. Mais quand elle m'a vu bouger, elle s'est enfuie. Ah ben bien ! Bon, tant pis, me suis-je dit, elle est partie, c'est ainsi. J'ai tout de même laissé la fenêtre ouverte. Et un bon moment après, elle est revenue sur le rebord de la fenêtre. Cette fois, je n'ai rien dit, je n'ai pas bougé, et elle est rentrée. Bon, et puis, à force, elle a appris à nous connaître et à connaître la maison. Mais elle a tout de même gardé son côté sauvage et est toujours un peu sur la défensive. Et comme c'est moi qui l'ai apprivoisée, elle ne prodigue ses câlins qu'à moi et ne se laisse vraiment aller que dans mes bras. Quoique, en vieillissant, elle devient un peu plus "sociable", et elle tolère que mes petits-fils la caressent un peu, mais pas trop, hein ! et il ne faut pas que je m'éloigne trop d'elle. 
Enfin voilà, c'était l'histoire de ma minette. Cela change des sujets sérieux abordés ces derniers jours. J'espère que cela vous a plu ! :-)

lundi 1 décembre 2014

Poursuis droit ton chemin

« Juge-toi digne de toute parole et de toute action conformes à la nature. Ne te laisse détourner, ni par la critique des uns, ni par les propos qui peuvent en résulter. Mais, s’il est bien d’agir ou de parler, ne t’en juge pas indigne. Les autres ont leur principe particulier de direction et ont affaire à leur instinct particulier. Quant à toi, ne t’en inquiète pas ; mais poursuis droit ton chemin, en te laissant conduire par ta propre nature et la nature universelle : toutes deux suivent une unique voie.» -> Marc Aurèle

la psychologie positive ne consiste pas à « positiver »

Article intéressant de Matthieu Ricard. A méditer...

« Contrairement aux sottises qui sont souvent dites et écrites, la psychologie positive ne consiste pas à « positiver » en essayant de voir la pauvreté, la maladie, la violence et autres souffrances sous un jour plaisant. Il s’agit encore moins de la « pensée positive » promue par des ouvrages populaires dénués de tout fondement scientifique, comme Le secret de Rhonda Byrne qui proclame qu’il suffit de souhaiter fortement quelque chose de « positif » pour que cela se produise. Il est clair que l’Univers n’est pas à la disposition de notre psychisme et ne constitue pas un catalogue sur lequel nous pourrions commander tout ce qui est censé satisfaire nos désirs et nos caprices..

Lire l'article en entier...

jeudi 27 novembre 2014

Antony and the Johnsons : "You are my sister"

Il y a ainsi des chansons qui vous parlent et qui n'en finissent pas de vous parler. "You are my sister" en fait partie. Je l'ai entendue pour la première fois début février 2010. Coup de coeur. Je la publie aussitôt sur mon blog "Un coeur qui bat" (aujourd'hui en pause définitive). Je la poste également sur ce blog le 28 février 2011. Et comme elle me parle et me touche toujours autant, surtout en cette période, je la republie ce soir, dans une version plus épurée, juste à écouter...


Pour celles et ceux qui le désirent, vous pouvez écouter une autre version de cette chanson et lire les paroles et leur traduction sur "Un coeur qui bat". Cliquez ici.
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mardi 25 novembre 2014

Un moment doux et privilégié...

Hier soir, nous sommes partis à Lyon pour garder notre petit-fils Noé qui avait une gastro. Nous sommes rentrés ce soir, le petit bonhomme allait mieux. Cette sortie imprévue m'a fait beaucoup de bien. Ces jours, j'avais un peu le blues. Cela se fait tout seul, et j'en connais la cause. Le 30 approche, le 30 novembre où, il y a cinq ans, mon frère nous quittait si brutalement. J'ai accepté son départ, ma peine s'est adoucie, mais inconsciemment, lorsque cette date approche, je ne me sens pas bien.
Nous sommes donc allés garder Noé à Lyon. Ce matin, j'ai passé un bon moment avec lui à regarder à la télé les aventures de Mickey. Nous étions confortablement installés sur le canapé, lui tout contre moi, sa petite tête contre ma poitrine. Je l'entourais de mes bras. Je nous avais recouvert tous deux d'un plaid doux et chaud. Il était calme, lui si agité parfois. Nous étions bien. A un moment, j'ai voulu me lever, mais Noé m'a dit : "T'en vas pas, mamie..." Alors je suis restée, et nous avons continué, l'un et l'autre, à profiter de ce moment si doux et privilégié. Merci pour ce cadeau, Noé...

dimanche 23 novembre 2014

un amour et une mort

« Deux choses nous éclairent, qui sont toutes les deux imprévisibles : un amour et une mort. C'est par ces événements seuls qu'on peut devenir intelligents, parce qu'ils nous rendent ignorants. Ces moments, où il n'y a plus de social, plus de vie ordinaire, sont peut-être les seuls où on apprend vraiment, parce qu'ils amènent une question qui excède toutes les réponses. »
-> Christian Bobin

jeudi 20 novembre 2014

La distance et les sentiments

« Des kilomètres peuvent-ils vraiment nous séparer de ceux que nous aimons ? »
–> R. Back

Je ne le pense pas. Les personnes que nous aimons, même si elles vivent très loin de chez nous, même si nous ne les voyons pas souvent, ou même plus du tout, ces personnes-là sont dans nos coeurs et ce ne sont pas les kilomètres nous séparant qui feront que nous les oublierons ou que nous ne les aimerons plus. C'est mon avis. :-)