mercredi 23 avril 2014

J'avançais...

Cette nuit, j'avançais. J'avançais, déterminée, mais d'une marche légère et sereine. Ce n'était pas une marche forcée, ni une fuite. Je ne sais pas où j'allais, mais j'avançais. Je parcourais les chemins, les sentiers. Des maisons se trouvaient parfois sur ma route, je traversais les pièces, une à une, et je me retrouvais de l'autre côté. Et je reprenais ma marche. Rien ne m'arrêtait, j'avançais. Je devais emprunter parfois des passages périlleux, j'étais en équilibre, mais cela ne m'inquiétait pas, j'avais confiance. J'avançais. Mon pas était léger et sûr. Je ne sais pas où j'allais et pourtant j'y allais... J'avançais.

Au réveil, une sensation agréable, un sourire aux lèvres...

Peu importe le sens de ce rêve, il m'emportait avec lui, il me transportait, et je n'avais aucune peur, j'avançais...
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mercredi 16 avril 2014

Juste un petit "coucou"

Juste un petit "coucou" car je suis très occupée ces jours et j'ai pensé que cette petite fleur était parfaite pour ce billet (sourire). Lorsque j'étais gamine, j'adorais faire de gros bouquets de coucous. Maintenant, je ne les coupe plus, je préfère les admirer dans les prés... et éventuellement les prendre en photo. :-)

Coucous photographiés près de chez moi.

lundi 14 avril 2014

C'est une vraie force

Une citation qui va dans la continuité de mon billet du 9 avril, je trouve. 

« Il faut changer d'opinion. C'est dangereux d'être rigide dans la pensée. Mais c'est aussi dangereux d'être trop fluide. J'admire ceux qui ont le courage de changer d'avis de temps en temps, sur les choses, sur les personnes. C'est une vraie force. »
-> Paul Auster
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mercredi 9 avril 2014

Trop conciliante ?

Une question me trotte dans la tête :
Lorsque nous avons un caractère trop conciliant, les autres n'en profitent-ils pas un tantinet et n'abusent-ils pas un peu de nous ?...

J'en connais la réponse, bien sûr, mais ce n'est pas toujours si facile.
C'est à nous de savoir poser les limites et de savoir dire non, ou de dire "bon, maintenant, ça suffit !". Et ce n'est pas la peine de se mettre en colère, le dire suffit. Alors, pourquoi, la plupart du temps, ne le faisons-nous pas ? Et tolérons-nous des choses que nous n'approuvons pas forcément ? Nous ne sommes pourtant plus des enfants qui ont en eux cette peur de déplaire, cette peur de ne pas être aimés par leurs parents s'ils ne sont pas conformes à leur attente... quoique... peut-être que nous traînons encore ces peurs en nous, finalement... ce serait fort possible...

Mais peut-être existe-t-il d'autres raisons au fait d'être trop conciliant(e) ?
Qu'en pensez-vous ?  Vous en connaissez d'autres ? Eclairez ma lanterne... Il est toujours riche d'avoir d'autres avis, d'autres ressentis.
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lundi 7 avril 2014

... alors il y a création.

« Être créatif ce n'est pas simplement produire des poèmes, des statues ou des enfants ; c'est être dans un état où la vérité peut entrer en existence. La vérité naît lorsqu'il y a cessation complète de la pensée ; et la pensée ne disparaît que lorsque le moi est absent, lorsque l'esprit a cessé de créer, c'est-à-dire lorsqu'il n'est plus prisonnier de ses poursuites. Lorsque l'esprit est complètement arrêté sans avoir été forcé de s'immobiliser ou entraîné à la quiétude, lorsqu'il est silencieux parce que le moi est inactif, alors il y a création. »
-> Jiddu Krishnamurti

vendredi 4 avril 2014

« Un arbre est une alliance entre le proche et le lointain parfait. »

Tilleul de chez moi
« Un arbre a besoin de deux choses : de substance sous terre, et de beauté extérieure. Ce sont des créatures concrètes mais poussées par une force d'élégance. La beauté qui leur est nécessaire c'est du vent, de la lumière, des grillons, des fourmis et une visée d'étoiles vers lesquelles pointer la formule des branches. Le moteur qui pousse la lymphe vers le haut dans les arbres, c'est la beauté, car seule la beauté dans la nature s'oppose à la gravité. Sans beauté l'arbre ne veut pas. C'est pourquoi je m'arrête à un endroit du champ et je lui demande : "ici tu veux ?" Je n'attends pas de réponse, de signe dans la main qui tient son tronc, mais j'aime dire un mot à l'arbre. Lui sent les bords, les horizons et cherche l'endroit exact pour pousser. Un arbre écoute les comètes, les planètes, les amas et les essaims. Il sent les tempêtes sur les soleil et les cigales sur lui avec une attention de veilleur. Un arbre est une alliance entre le proche et le lointain parfait.» (« Trois chevaux », Erri de Luca, p. 21)

C'est beau, non ?...

L'arbre, cet ami si majestueux, si beau et si vivant...
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jeudi 3 avril 2014

Je me dis que j'ai de la chance...

Je n'aime pas faire le ménage, ce n'est pas mon truc. J'aime pourtant avoir une maison propre, donc je le fais, mais je n'aime pas faire le ménage. Mais je me dis que j'ai de la chance d'avoir un toit à moi, une maison à moi, et que je dois donc en prendre soin et la rendre la plus agréable et belle possible. Donc, je fais le ménage en m'ôtant de la tête que c'est une corvée. Et finalement, j'y prends du plaisir.

Je ne suis pas une passionnée du jardinage, mais j'ai de la chance d'avoir un bout de terrain à moi, une terre qui m'appartient, je dois donc en prendre soin. Alors je pioche, je plante des fleurs, je repioche. Et je me dis que c'est finalement bien agréable ce contact avec la terre, et que ce n'est pas du tout une corvée, bien au contraire. Mon grand-père paternel était jardinier chez une famille bourgeoise d'Ecully, il aimait son métier, il aimait s'occuper des fleurs, des arbres, mélanger les couleurs, les variétés, les sentir, leur parler. Je pense à lui lorsque je jardine et à son amour pour son métier. Et ce que j'aurais pu considérer comme une corvée, devient un moment de plaisir.

Trouver ou donner un sens à ce que l'on fait enlève ce côté "corvée" de la chose. De plus, si l'on fait les choses avec envie, plutôt qu'en râlant ou en soupirant, on se fatigue beaucoup moins à les faire. Essayez donc, vous verrez... (sourire)
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mercredi 2 avril 2014

Curieusement, je me sentis observée...

Curieusement, alors que j'étais en train de lire, je me sentis observée... Je relevai la tête, et je le vis, lui, qui m'observait... Je vis l'oeil du citron fixé sur moi !... (sourire)
Le voyez-vous, vous aussi ? (petit clic sur les photos)


lundi 31 mars 2014

Apprendre la patience, apprendre la confiance

« Nous nous apercevons, à force de vivre, que la plupart de nos malheurs viennent de ce que nous voulons sans cesse hâter, changer, forcer les événements. Il semble qu'il y ait des enchaînements secrets, des causes, des effets, qui nous conduiraient naturellement au but de nos désirs, si l'inquiétude de nos esprits ne nous faisait faire sans cesse ce qui peut nous en éloigner. »
-> Constance de Théis

dimanche 30 mars 2014

Un petit coeur craquant

Ce matin, au petit déjeuner, un petit coeur a jailli de la croûte du pain lorsque j'ai rompu celui-ci. C'est toujours un petit bonheur pour moi lorsque des coeurs se forment ainsi et s'offrent à mon regard. Mais est-ce eux qui s'offrent à mon regard, ou moi qui leur offre mon regard ? Peu importe, ce soir, c'est moi qui vous offre ce petit coeur craquant. (sourire)

Nahko Bear - « Aloha Ke Akua »

Vous connaissez Nahko Bear ? Moi, je ne le connais que depuis 15 mns environ, mais je suis enthousiasmée par cette vidéo que je viens de découvrir. Des mots qui parlent d'Amour, qui parlent de respect de la Terre et des autres, qui parlent de paix. Une vidéo avec des images sublimes, à regarder en plein écran.
C'est pour vous :

jeudi 20 mars 2014

La petite maison bleue

Petite maison bleue cet après-midi.
Le printemps est là. Je suis allée ouvrir ma petite maison bleue restée fermée tout l'hiver  (ceux qui me lisaient sur "Un coeur qui bat" connaissent cette petite maison, pour les autres, il s'agit d'une petite maison de famille dont nous avons hérité, ma soeur et moi, de ma mère, un petite havre de paix, chargé en doux souvenirs, où j'aime me rendre car je n'y ressens que de bonnes ondes et de bonnes vibrations.)
Avec ce beau soleil, nous avons ouvert en grand toutes les fenêtres, et avons fait un bon courant d'air pour réchauffer l'intérieur un peu frais, plus un bon feu  de bois dans le poêle (comme j'aime cette odeur...). La voici en photo avec, sur le devant, les deux chiens de mon cousin berger qui vit dans une maison juste à côté.
Je ne me lasse pas de ce lieu, de cette petite maison, du bonheur qu'elle m'offre à chaque fois que je m'y rends. Une petite maison de campagne, un peu abîmée par le temps (elle date de 1867), sans grand confort, juste ce qu'il faut, mais cela suffit, comme quoi...

«Sur les flots, sur les grands chemins, nous poursuivons le bonheur. Mais il est ici, le bonheur.» (Horace)
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mardi 11 mars 2014

On a deux vies... et aussi...

« On a deux vies. La deuxième commence le jour où on réalise qu’on en a juste une ».
-> Confucius

Et aussi, et cela n'a rien à voir avec la citation de Confucius si ce n'est juste un verbe, je réalise ce soir que mon blog a 4 ans aujourd'hui ! Je réalise que le temps passe à toute allure ! Je réalise que j'ai encore très envie d'en parler ! Je réalise que j'ai encore plein de choses à dire. Et je réalise que j'ai envie de REALISER* encore et encore !... :-)

*Rendre réel, effectuer, accomplir... plein de choses... car la vie n'est que propositions et promesses...
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dimanche 9 mars 2014

Le printemps s'annonce...

« Le printemps s'annonce toujours rempli de promesses... sans jamais nous mentir, sans jamais défaillir. »
-> Michel Bouthot

Photos faites aujourd'hui.

jeudi 6 mars 2014

« Fais-le en petit, et il grandira. »

« Tu veux un monde meilleur, plus fraternel, plus juste ? Eh bien commence à le faire : qui t’en empêche ? Fais-le en toi et autour de toi, fais-le avec ceux qui le veulent. Fais-le en petit, et il grandira. »
-> Jung C.G.

mercredi 5 mars 2014

« Eloge de la faiblesse » - Alexandre Jollien

Un livre que je viens de lire et qui m'a fortement intéressée et parlé, sûrement par rapport à l'histoire de mon petit-fils.

« Il est vrai que les difficultés rencontrées peuvent devenir formatrices et qu'un homme possédant un peu de bon sens en tirera plus de profit qu'en consultant les ouvrages pompeux de bien des spécialistes de l'éducation. La difficulté aguerrit, stimule, elle oblige à trouver des solutions. A ce sujet, on m'a raconté que souvent des enfants de même handicap progressent différemment selon le cadre familial et chacun peut le constater. Je me souviens que l'on critiquait âprement une mère. Cette dernière, faisant confiance à son fils, l'avait laissé prendre le train seul malgré sa démarche qui l'apparentait plus à un automate qu'au commun des mortels. J'imagine qu'elle ne l'avait pas quitté de gaieté de coeur.
On a vu des mères qui, par amour, ne s'éloignent pas de leur enfant d'une semelle. L'amour peut constituer un frein au progrès, comme le mépris. S'il enferme, il étouffe les capacités de l'enfant. Je ne parle que de mon expérience personnelle que je ne tiens pas à généraliser. Simplement, je remarque que la confiance a été vitale dans mon parcours. » (p. 34)

« Inconsciemment je percevais et comprenais que ma présence était pour beaucoup de personnes associée à un échec, un accident. J'incarnais pour eux une sorte de souffrance qui les culpabilisait. Ils se rendaient presque coupables de mon handicap. Je jouais le rôle d'une mauvaise conscience.
A plusieurs reprises, j'ai constaté que lorsque je traverse un groupe de personnes, elles se taisent, prennent un air compassé, un peu comme on soulève son chapeau au passage d'un corbillard. Puis derrière moi, les bavardages reprennent. S'agit-il d'un réflexe ? Je l'ignore. » (p. 48)

« Je me rappelle toujours cet esprit rebelle à qui j'adressai ma salutation habituelle : "Sois sage." Un jour, il me répondeit à brûle-pourpoint : "Et toi, marche droit !" Cela me procura un plaisir extrême. Il m'estimait pour moi-même et n'avait pas pris les pincettes que prennent ceux qui me sourient béatement quand, à la caisse, je paie mon paquet de spaghettis aux herbes. Il y a des sourires qui blessent, des compliments qui tuent. » (p. 45)

« Eloge de la faiblesse », Alexandre Jollien.
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vendredi 28 février 2014

mercredi 26 février 2014

Des nouvelles du petit bonhomme courageux

Mon petit-fils va bien, il progresse, il apprend. Même si tout n'est pas parfait (mais est-ce que le parfait existe ? il me semble bien que non... et c'est tant mieux d'ailleurs), il est dans une période d'apprentissage et il en étonne plus d'un. Il étonne son instituteur, il nous étonne et il n'a pas fini de nous étonner ! Au point de vue langage, il a fait des progrès considérables. Il a acquis maintenant la propreté. Il apprend à compter. Il apprend à lire, à son allure bien sûr, mais il apprend et a la volonté d'apprendre, c'est ce qui importe. Il y a seulement quelques mois, on ne savait pas s'il allait arriver à se concentrer suffisamment pour apprendre tout cela. Eh bien si ! alors tous les espoirs sont permis ! tout est possible, il a fait de tels progrès. Il suffit juste, et c'est très important, de lui faire confiance, de ne pas douter de lui, et de le lui dire, c'est primordial pour qu'il continue de progresser.
Petit bonhomme courageux
Il va terminer son année en CLIS, et en septembre prochain, il rejoindra un CEM (Centre d'éducation motrice) pour IMC (infirme moteur cérébral) avec scolarité le matin et séances de rééducation l'après-midi (pour son bras et sa main gauches dont la mobilité n'est pas encore bien revenue, et pour sa jambe gauche qui n'obéit pas toujours bien et qui a encore besoin d'une attelle). L'avantage du CEM est que tout sera sur place, alors que pour l'instant, il suit sa scolarité en CLIS et doit quitter l'école pour se rendre au Centre de rééducation. D'autre part, au CEM, il se trouvera avec des enfants ayant le même handicap que lui, ayant les mêmes problèmes, ce qui n'est pas le cas pour l'instant. Le CEM sera mieux adapté pour lui, je pense. Mais je vous raconterai tout cela en septembre.
Sacré petit bonhomme ! Il en a fait du chemin depuis mai 2011. Et il n'a pas fini de nous surprendre, j'en suis convaincue !... (sourire)
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dimanche 23 février 2014

Une jolie histoire, qui m'en rappelle une autre...

« Un agriculteur avait des chiots qu'il voulait vendre.
Il peignit un panneau annonçant 4 chiots et le cloua à un poteau sur le côté de sa cour.
Comme il plantait le dernier clou, il sentit quelqu'un tirer sur sa salopette ..
Il vit alors un petit garçon.
"Monsieur", dit celui-ci, " je voudrais acheter un de vos chiots. "
"Eh bien", dit le fermier, en frottant la sueur 
à l'arrière de son cou : "Ces chiots viennent de parents très racés et coûtent beaucoup d'argent ".
Le garçon baissa la tête un moment.
Ensuite, fouillant au fond de sa poche, il en sortit une poignée de monnaie et la tendit à l'agriculteur.
"J'ai trente-neuf centimes. Est- ce suffisant pour les voir ? "
"Bien sûr" dit le fermier . Et il laissa échapper un sifflement . "Ici, Dolly ! " appela-t-il.
Venant de la niche et descendant vers la clôture, Dolly courut, suivie par quatre petites boules de fourrure.
Le petit garçon pressa son visage contre le grillage. Ses yeux pétillaient de joie. Comme les chiens arrivaient à la clôture, le petit garçon remarqua quelque chose d'autre qui remuait à l'intérieur de la niche.
Lentement, une autre petite boule apparut, nettement plus petite. En bas de la rampe, elle glissa . Ensuite, de manière un peu maladroite, le petit chiot clopina vers les autres, faisant de son mieux pour les rattraper .....
"Je voudrais celui-là", dit le petit garçon, pointant ce dernier arrivé. L'agriculteur s'agenouilla à côté du garçon et lui dit :
"Mon fils, il ne faut pas choisir ce chiot . Il ne sera jamais capable de courir et de jouer avec toi comme ces autres chiens le feraient. "
Le petit garçon recula de la clôture, se baissa et commença à remonter la jambe de son pantalon.
Ce faisant, il révéla une attelle en acier placée des deux côtés de la jambe et fixée sur une chaussure spécialement conçue .
En regardant en l'air vers l'agriculteur, il dit : "Vous voyez, monsieur, je ne cours pas très bien moi-même, et il aura besoin de quelqu'un qui le comprend. "
Avec des larmes dans les yeux, l'agriculteur se baissa et ramassa le petit chiot .
Le tenant délicatement, il le tendit au petit garçon.
"Combien ?" demanda le petit garçon ... " Rien" , répondit le paysan , "il n'y a pas de prix pour l'amour."
Le monde est plein de gens qui ont besoin de quelqu'un qui les comprenne. »

Source de l'histoire : Wamiz

Vous devinez sûrement pourquoi cette histoire me touche... Je pense à mon petit bonhomme courageux, bien sûr... qui fait d'ailleurs, en ce moment, d'énormes progrès ! Il n'a pas fini de nous étonner, je vous le dis ! Je vous donnerai bientôt plus de nouvelles. :-)
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lundi 17 février 2014

Ciel !... Qu'il est beau !


Je ne voulais pas le croire, mais si ! lorsqu'on ne travaille plus, on a encore moins le temps ! toujours à droite, à gauche, toujours occupée, ou en vadrouille !... Je rattrape le temps (perdu), quoi !... Tout cela pour vous dire que je serai encore très peu présente sur la toile cette semaine. Mais bon, vous êtes habitués, hein ?... :-)

Belle semaine à vous ! et regardez le ciel, comme il est beau !...
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mercredi 12 février 2014

Ténacité... ou obstination

« Il faut distinguer la ténacité de l'obstination :
savoir insister et persévérer au bon moment,
savoir aussi se retirer et renoncer quand il le faut. »
-> Shafique Keshavjee (Le roi, le sage et le bouffon)

mardi 11 février 2014

« Le secret » de Frédéric Lenoir

Un petit bijou que je suis en train de lire :

Résumé :
« Emilie fut la seule à remarquer que son fils avait dans le regard quelque chose de nouveau, d'indéchiffrable, une lumière impalpable qui lui rappelait ce bonheur intérieur qu'elle-même ressentait lorsqu'elle allait visiter son propre secret. Elle sut que Pierre taisait l'essentiel, mais elle resta silencieuse. » Que s'est-il donc passé dans la vieille vigne abandonnée où l'on a retrouvé Pierre Morin inanimé après deux jours d'absence ? Dans le village, tous s'interrogent, se passionnent, et cherchent à percer à tout prix son secret. Avec ce récit captivant d'un genre tout à fait nouveau, aux frontières du conte philosophique et du roman à suspense, Frédéric Lenoir nous offre une parabole sur les choix et les valeurs essentielles de notre existence. 

Extrait :
« Pierre aimait surtout s'étendre dans l'herbe, à une courte distance de la rivière, fermer les yeux et écouter le chant de la nature. L'écoulement de l'eau formait une sorte de grondement continu sur lequel venaient danser une multitude de voix les plus variées : le cri aigu du pinson, le sifflement du vent dans le feuillage des peupliers, le piaillement des mésanges, le frêle grésillement d'une sauterelle. Il lui arrivait d'être si intensément présent à cette symphonie pastorale qu'il se sentait fondre dans cet univers de sons jusqu'à perdre toute conscience de lui-même : il ne faisait plus qu'un avec l'eau, le vent, le chant des oiseaux. Il n'était plus dans la nature, il était la nature. »

lundi 10 février 2014

Chacun de nous a sa manière de goûter le bonheur...

« Chacun de nous, en ce monde, a sa manière de goûter le bonheur qui n'est pas du tout celle du voisin ; et c'est un lamentable travers que de vouloir forcer ceux que nous aimons à être heureux à notre guise et non à la leur. »
-> Hyacinthe de Charencey

dimanche 9 février 2014

Au coeur de la balade...

Oui, je sais, je vois des coeurs partout... (sourire)

Cet après-midi, lors d'une balade tout près de chez moi :

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vendredi 7 février 2014

Bon week-end à vous !

Pour moi, au programme, un peu de méditation... enfin, si ma minette veut bien me rendre mon banc... (sourire)

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jeudi 6 février 2014

Les livres...

« Je lis des vieux livres parce que les pages tournées de nombreuses fois et marquées par les doigts ont plus de poids pour les yeux, parce que chaque exemplaire d'un livre peut appartenir à plusieurs vies. Les livres devraient rester sans surveillance dans les endroits publics pour se déplacer avec les passants qui les emporteraient un moment avec eux, puis ils devraient mourir comme eux, usés par les malheurs, contaminés, noyés en tombant d'un pont avec les suicidés, fourrés dans un poêle l'hiver, déchirés par les enfants pour en faire des petits bateaux, bref ils devraient mourir n'importe comment sauf d'ennui et de propriété privée, condamnés à vie sur l'étagère. »
-> Erri de Luca (Trois chevaux)

lundi 3 février 2014

« Petit traité de l'abandon » d'Alexandre Jollien

Quelques extraits (lus et pris sur le net) qui me donnent très envie de lire cet ouvrage :

« Je pense que la souffrance, la tristesse ont leur place en nous. Elles durent peut-être précisément parce que l'on n'ose pas les vivre à fond. Ce qui me frappe en observant les enfants, c'est que lorsqu'ils pleurent, ils pleurent à fond et leur tristesse s'en va. Peut-être qu'ils y a des blessures d'enfance qui n'ont pas pu être vécues à fond et qui pour cette raison demeurent. »

« Le désir peut donc devenir un instrument pour revenir au réel. Désirer le mieux. Il ne s’agit pas de tomber dans le fatalisme et de dire : « Je ne fais plus rien », « Je ne désire plus rien », « Je mets tout ça sous vide », mais de faire du désir un instrument de liberté. Je désire, parmi tout le fatras passionnel qui est en moi, un peu plus de liberté et j’avance, mû par ce désir. »

« De nombreuses douleurs sont induites par cette comédie intime que l'on ne cesse de jouer. On joue un rôle pour obtenir de l'affection. On joue un rôle pour être aimé. D'où l'immense besoin de se sentir aimé inconditionnellement. »

« Rencontrer l'autre, c'est aller vers un autre monde. Sortir de soi, de ses repères, de ses carapaces et de ses armures. Sortir des rôles que nous jouons. Suis-je totalement à son écoute ? »
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jeudi 23 janvier 2014

Petite pause (non définitive) :-)

Je délaisse un peu mes blogs, hein, vous l'avez remarqué vous aussi ? (sourire) et je ne vous rends guère visite non plus. Il est vrai que je passe beaucoup moins de temps devant l'ordinateur (vous le savez, je vous l'ai déjà dit) et je profite de ce temps libre qui m'est offert pour le passer entre autres avec des amies que j'avais un peu négligées ces dernières années. Tenez, cet après-midi, je l'ai passé avec une amie que je connais depuis 28 ans, qui n'habite pas très loin de chez moi, et pourtant, nous ne nous voyions plus, faute au manque de temps, faute au manque de disponibilité respective. Eh bien, aujourd'hui, nous avons pris le temps et nous nous sommes retrouvées. Nous avons repris notre conversation comme si nous nous étions quittées la veille, le fil n'était pas rompu, et nous avons eu autant de plaisir l'une que l'autre à passer ces quelques heures ensemble.

Je déserte donc un peu la toile en ce moment, mais je ne suis jamais bien loin. Je suis juste un peu... ailleurs. Je fais donc une petite pause, mais je reviendrai ! Bises, à bientôt. :-)

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Regardez si elle est belle ma campagne (photos faites cet après-midi avec mon portable lors d'une balade avec mon amie) :

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samedi 18 janvier 2014

Il y a un an, je vous parlais de Lou...

Il y a un an (le 7 janvier), je vous parlais de Lou et de sa chanson "Lou, je m'appelle Lou". Cette chanson est maintenant disponible sur iTunes et les autres plateformes de ventes, elle est vendue au bénéfice de la Fondation Lou.
Pensez-y et faites circuler, si vous le voulez bien. :-)

Liens : Le journal de Bèrlebus et Fondation Lou

et la chanson :


jeudi 16 janvier 2014

HAPPY - Pharrell Williams

Allez, soyons... heureux !!!...

Chouette morceau que je viens de découvrir, plein de vie, plein de bonne humeur !


« Tu ne te sentiras jamais heureux 
Sentiras jamais heureux 
Non, ça n’arrivera pas 
Tant que tu n'essaies pas ! »
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mardi 14 janvier 2014

Comment expliquer...

Comment expliquer que lorsqu'on s'arrête de travailler*, l'on soit fatigué et que l'on attrape tous les microbes, virus et autres bestioles qui passent, alors que l'on est soumis à moins de stress, alors que l'on peut se reposer, alors que l'on n'a pas d'horaires à respecter, alors que l'on devrait être en pleine forme ?!!! Ceci s'applique d'ailleurs également à certaines personnes au tout début de leurs congés. L'une de mes amies tombait toujours malade la première semaine de ses vacances. J'ai bien quelques réponses, mais j'aimerais que vous me disiez ce que vous en pensez et si cela vous est arrivé à vous aussi. Merci.


* petit rappel : ce qui est mon cas depuis deux mois, suite au dépôt de bilan de la société pour laquelle je travaillais.
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lundi 13 janvier 2014

Le voilà de retour

Le voilà de retour le petit rouge-gorge du mois de janvier ! Ce petit rouge-gorge, je l'aime. Il était l'un des oiseaux préférés de mon frère. D'ailleurs, en 2010, le 8 janvier, il était venu me faire un petit coucou sur mon rebord de fenêtre de bureau, le jour de l'anniversaire de mon frangin, quelques semaines après que celui-ci nous ait quittés.

Photo faite ce matin :

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