mercredi 27 mars 2013

Petite boule de plumes


Photo faite dans la journée.
Ce petit rouge-gorge a élu domicile dans le cognassier du Japon qui se trouve juste en face de la fenêtre de mon bureau (je précise, je travaille chez moi).
Un petit bonheur du jour sans cesse renouvelé. Chaque fois que je le vois, je souris et je suis heureuse. :-)


(Cliquer sur la photo pour l'agrandir.)


Si cela vous dit, d'autres photos de ce charmant petit oiseau se trouvent sur mon blog Photos -> Un instant, une photo.
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Ma voix...

Tout à l'heure, au téléphone, une démarcheuse s'adresse à moi :

- (elle) Allo ?...
- (moi) Oui. Allo...
- (elle) Tu me peux passer l'un de tes parents ?...
- (moi) Euh... Je suis l'un des parents...
- (elle) Vous êtes Mme A... ?
- (oui) Oui
- (elle) Ah ! excusez-moi, vous avez une voix tellement jeune !...

C'est drôle, et en même temps irritant. Malgré les années qui passent, je garde ma voix de jeune fille. Lorsque mes fils étaient encore à la maison, cela m'amusait lorsque leurs copains leur demandaient s'ils avaient une soeur. Mais maintenant, c'est un peu agaçant. Et moi qui suis d'un naturel plutôt timide, avoir une petite voix ne facilite pas la prise de parole en public, ou alors il faudrait que je crie, mais je ne sais pas faire... (sourire)
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dimanche 24 mars 2013

Au moins concrétiser quelques rêves

Lorsque l'on a plusieurs rêves en tête, il faut essayer d'arriver à en concrétiser au moins quelques-uns, ceux qui nous tiennent le plus à coeur. Ne pas toujours tout laisser en l'état de rêves, le concret, il en faut aussi.  Je pense que c'est important. Cela permettra peut-être que d'autres se réalisent à leur tour. Bien sûr, certains sont impossibles à réaliser, cela on le sait. Mais d'autres sont réalisables, il suffit juste de le désirer vraiment et d'avoir aussi un peu d'audace et de confiance en soi.

-> Pensée d'un dimanche soir de mars :-)
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mardi 19 mars 2013

Entrer en amitié avec soi-même

Je viens de finir de lire : « Entrer en amitié avec soi-même », un livre de Pema Chödrön. J'ai beaucoup aimé. Tout le monde devrait lire ce livre, il fait un bien fou ! Je vous le conseille. Il fera désormais partie de mes livres de chevet.*
Ci-dessous, un extrait, mais qui n'est qu'un tout petit aperçu...

« On passe sa vie à faire face à des obstacles. Le guerrier doit toujours affronter des dragons. Bien sûr, le guerrier prend peur -surtout avant le combat. C'est effrayant. Néanmoins, le coeur tremblant et tendre, le guerrier se rend compte qu'il est prêt à entrer dans l'inconnu et ensuite il avance à la rencontre du dragon. Le guerrier se rend compte que le dragon n'est rien d'autre qu'une affaire inachevée qui se présente et que c'est vraiment avec la peur qu'il doit travailler. Le dragon n'est qu'un film qui se déroule et il peut apparaître sous de multiples formes : l'amant ou l'amante qui nous a laissé tomber, le père ou la mère qui ne nous a jamais assez aimé, quelqu'un qui nous a fait du mal. Fondamentalement, ce que nous travaillons, c'est notre peur et notre tendance à nous retenir, qui ne sont pas nécessairement des obstacles. Le seul obstacle est l'ignorance, ce refus de regarder ce qui reste en plan. Si chaque fois que le guerrier sort pour affronter le dragon, il dit : "Ah ! c'est encore un dragon. Pas question de l'affronter", et se contente de filer, alors la vie devient une histoire qui se répète indéfiniment : se lever le matin, sortir, affronter le dragon, dire : "Pas question", et filer. C'est ainsi qu'on devient de plus en plus timide, de plus en plus effrayé, une espèce de bébé. Personne ne nous nourrit, mais on est encore au berceau et on ne passe jamais ses rites de puberté. »
-> Entrer en amitié avec soi-même, Pema Chödrön, p. 138-139.

* et peu importe si vous n'êtes pas bouddhiste (je ne le suis pas), il s'adresse à tout le monde.
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lundi 18 mars 2013

Trouver un côté positif dans ce qu'on n'aime pas faire

« Lorsqu'on n'a pas envie de faire quelque chose, mais qu'il faut néanmoins le faire, il faut essayer de trouver du positif dans ce qu'on fait, cela nous coûtera ainsi moins de le faire et ce sera moins de nuisance pour le corps et l'esprit. » C'est ce que me disait ma prof de modelage terre, il y a quelques années, alors que je lui disais ne pas aimer évider mon travail, c'est-à-dire être obligée de le couper en deux et le creuser, pour éviter qu'il n'y ait des bulles d'air qui restent et qui feraient tout "exploser" à la cuisson. Le travail de modelage me plaît, mais je n'aime pas quand arrive le moment où il faut couper l'objet en deux, ou voire pire couper la tête ou le corps en deux. Mais je repense alors à ces mots, et je creuse avec moins de réticence. Ce serait vraiment bête qu'après avoir passé tant de temps à modeler un corps, un visage, celui-ci se brise au moment de la cuisson.

Je pense aussi à elle notamment lorsque je fais du ménage. Je déteste faire le ménage. Et je me dis qu'après tout, faire du ménage est un sacré exercice, lorsqu'il faut faire le tour de la maison avec l'aspirateur, ensuite laver le sol, faire la poussière, les vitres, et j'en passe ! Et moi qui fais un travail sédentaire, qui suis assise une bonne partie de la journée devant mon ordinateur, cela me permet de faire du sport et aussi, et surtout, de me défouler dans quelque chose qui est à faire de toute façon ! Autant prendre les choses du bon côté, n'est-ce pas ?... J'ai pris pour exemple le ménage, mais c'est valable pour plein d'autres choses. Il faut toujours trouver un côté positif dans ce qu'on n'aime pas faire, cela aide vraiment ! :-)
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vendredi 15 mars 2013

Silence - Rose Dalban

Rose Dalban est une peintre de ma région, et de plus voisine et amie de ma soeur. J'ai eu l'occasion d'aller voir ses tableaux dans son atelier, et j'aime beaucoup ce qu'elle fait. Si vous voulez découvrir ses oeuvres, voici son site : Rose Dalban ainsi que la galerie Rose Dalban.

Mais pour l'instant... place au Silence...

Silence - Rose Dalban

mardi 12 mars 2013

Couleurs du soir

Photo prise vers 17h30 de la fenêtre de mon bureau.
J'adore ce petit oiseau qu'est le rouge-gorge. Le voir me met en joie :-)
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lundi 11 mars 2013

Trois ans aujourd'hui

photo prise sur le net
« J'ai envie d'en parler » a trois ans aujourd'hui. Trois ans, ce n'est pas rien ! Trois ans à partager avec vous ce que j'aime et ce qui me touche. Trois ans d'échanges avec toujours le même plaisir. Des amitiés sont nées, de belles rencontres se sont concrétisées dans la réalité. Il y a eu le départ de certains aussi, certains dont je regrette l'absence, mais c'est ainsi sur la toile, les uns viennent, les autres s'en vont, il faut l'accepter. Mais ce qu'il y a de sûr, c'est que chaque moment partagé, chaque échange est un petit bonheur que le temps n'effacera pas. il restera inscrit, toujours.

Un gros MERCI à vous qui passez me lire, à vous qui laissez des petits mots, car c'est grâce à vous si mon blog existe et vit !
Je vous souhaite une très belle et agréable journée.
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vendredi 8 mars 2013

La puissante introspection de Jill Bolte Taylor

Une histoire étonnante et émouvante qui m'a particulièrement intéressée et touchée.

« Peu de spécialistes du cerveau souhaiteraient vivre l'attaque foudroyante dont Jill Bolte Taylor a été victime, bien que cette expérience lui ait permis d'observer comment les fonctions de son cerveau, gestes, parole et conscience de soi se sont arrêtées les unes après les autres. »

Pour regarder la vidéo, un petit clic -> ici.

mercredi 6 mars 2013

Sur la plage, un coeur...

En attendant de revenir « pour de bon », voici pour vous cette photo faite dimanche dernier sur une plage bretonne. Eh oui ! j'étais partie quelques jours dans cette belle région que j'aime tant, et encore plus depuis que l'un de mes fils et sa petite famille y vivent... (sourire)

jeudi 21 février 2013

La gardienne des lieux

Je n'aurai que très peu de temps ces jours à venir pour publier de nouveaux billets. De plus, j'ai pris du retard dans mes visites chez vous et je voudrais le rattraper avant de poster à nouveau chez moi. Je fais donc une petite pause et vous laisse en compagnie de la gardienne des lieux. Attention, elle ne rigole pas, hein !... (sourire)

mercredi 20 février 2013

Nos émotions et nous

Une citation qui tombe à pic !... :-)

« C’est la manière dont nous nous situons par rapport à nos émotions qui nous enchaîne ou nous libère. » 
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lundi 18 février 2013

Pour que ce soit clair...

Pour que ce soit clair et pour les personnes qui avaient l'habitude de se rendre occasionnellement (les autres ont été informées) sur mon blog "Des mots pour le dire", et qui ne comprendraient pas pourquoi la porte de mon blog leur est soudainement fermée, je dois une petite explication. Et pour les autres aussi, d'ailleurs. Ce peut être un sujet de débat.
Sur "Des mots pour le dire", je dépose essentiellement des mots, des textes écrits par moi. Certains sont juste des pensées, d'autres ont été écrits lors d'événements douloureux et marquants de ma vie. Or, en fin de semaine dernière, certains de mes mots ont été pris sur ce blog et déposés ailleurs, de plus avec une autre signature. Bon, il y a fait plus grave, je vous le concède et je ne suis pas de nature possessive. Mais, et c'est bête à dire, je suis attachée à ce blog dans lequel je mets (et j'ai mis) beaucoup de moi, et je n'ai pas apprécié de voir certains de mes mots déposés ailleurs, là où en plus ils n'avaient pas du tout leur place. La personne, à ma demande, a retiré les textes. Je devrais donc être satisfaite. Mais à la suite de cela, j'ai tout de même décidé de limiter l'accès à ce blog et il est donc devenu un blog privé. Si vous aviez l'habitude d'y aller de temps en temps et aimiez lire mes écrits, faites-moi passer votre adresse mail et je vous adresserai une invitation.
C'est vrai que cette histoire m'a pas mal contrariée. Bon, l'histoire est close. Mais je suis à demi satisfaite. J'aurais voulu continuer à partager mes textes, partager mes émotions, sans restrictions. Mais je sais maintenant que si je les mets en mode public, donc lisible par tout le monde, et bien ce tout le monde peut en faire ce qu'il en veut... car je ne peux pas tout contrôler. Mais je le regrette...

Qu'en pensez-vous ? Comment réagiriez-vous ? Cela m'intéresserait fortement de le savoir. Merci à vous. Et belle fin de journée.
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Non, personne...

« Personne ne peut me blesser sans ma permission. » (Gandhi)

Citation tout à fait vraie, à méditer... et peut-être à travailler...
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vendredi 15 février 2013

Aller vers les autres

« Quand on apprend à aller vers les autres pour leur demander ce dont on a besoin, c’est tout un univers qui s’offre à nous. La vie, c’est s’ouvrir aux autres, pas se refermer sur soi. Tout ce qui permet de se connecter aux autres est positif. »
-> Laurent Gounelle (L'homme qui voulait être heureux)
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mercredi 13 février 2013

Un meuble qui parle...

Un nouvel exercice d'écriture, proposé cette fois-ci par Sable du temps. La consigne: « Un meuble qui parle... ». Allons-y !...

« On m’avait installé dans un coin de la pièce qui faisait office de salle à manger et de salon. La journée, j’étais replié sur moi-même, dans un joli meuble en bois clair, et je ne tenais que très peu de place. C’était le but, il ne fallait pas que je m'étale trop. J’appartenais, si l’on peut dire, à une petite fille. Enfin, disons plutôt que je lui étais destiné, ce serait plus juste. On lui avait dit : «Tu verras, il ne sera rien qu'à toi !» On lui avait dit aussi qu’elle était autorisée à poser sur moi quelques petits objets personnels, pas trop, juste un petit peu. La petite blondinette était toute contente. Surtout la journée, je ne lui faisais pas peur... Elle disposait ses petites figurines d’une façon, puis les déplaçait, les changeait de place. Elle me regardait, ravie. J’étais là pour elle !
Par contre, le soir, c’était une autre histoire. En effet, à la nuit tombée, on m’ouvrait, on me déroulait, et là, je voyais bien que la petite fille avait des lueurs d’inquiétude dans les yeux. Tous les soirs, c’était pareil. Elle vérifiait plusieurs fois derrière ma tête pour voir s’il n’y avait personne, derrière, là où il y avait un espace vide et noir. Elle n’aimait pas cet espace, il lui faisait peur. Elle s’imaginait je ne sais quoi, peut-être qu’un monstre s’était caché, là, et qu’il allait lui sauter dessus dès qu’elle se serait enfilée sous les draps et les couvertures. Et moi, son petit lit pliant, replié et caché la journée, j'étais triste d'effrayer ainsi ses nuits… »

Vous pouvez aller lire le texte de Kath qui a participé elle aussi !
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dimanche 10 février 2013

l'amour, l'amour profond...

« Quels que soient les dévastations subies, les coups portés à leur écorce jusqu'au coeur, les grands-mères n'en démordent pas : l'amour, l'amour profond est le plus grand des guérisseurs, le but suprême, l'engrais de l'âme. »
-> La danse des grand-mères - Clarissa Pinkola Estés


Je viens d'acheter ce petit livre, je pense qu'il va beaucoup me plaire... :-)
L'avez-vous lu ?

samedi 9 février 2013

Il y a ceux qui…

Sur une idée de Kath, dont la consigne était : « Prenez : "il y a" et écrivez à partir de là un petit texte absurde, laissez vous porter, ne cherchez pas de signification réelle, elle s'imposera ! », j'ai écrit en vrac le texte suivant. J'ai légèrement modifié la consigne, puisque j'ai omis le mot "absurde", mais je me suis amusée à écrire ces lignes, et j'ai laissé se poser les mots comme ils le désiraient. Un excellent exercice d'écriture. Merci Kath !  Voici le résultat :


Il y a ceux qui ne font que parler
mais qui ne savent pas écouter
ils ont des bouchons dans les oreilles
Il y a ceux qui font "le mort"
pour qu’on ne les oublie pas
mais on les oublie quand même
Il y a ceux qui savent tout
de vraies encyclopédies
mais qu’est-ce qu’ils sont barbants
Il y a ceux qui courent toute leur vie
qu’ils en oublient de vivre
Il y a ceux qui aiment à la folie
tellement qu’ils en deviennent fous
Il y a ceux qui guettent leur proie,
mais la proie est maligne, elle se tire
Il y a ceux qui n’entendent pas
et ceux qui ne s’entendent plus
Il y a ceux qui se trompent
et ceux qui trompent leurs amis
Il y a les donneurs de leçons
qui font la morale à deux balles
au lieu de se remettre en question
Il y a ceux qui n’osent pas dire
et qui repoussent toujours à plus tard
jusqu’au jour où ils se déclarent
mais il est hélas bien trop tard
Il y a ceux qui sont trop exigeants
et qui sont forcément déçus
Il y a ceux qui jouent la comédie
et qui la confondent avec la vie
Il y a ceux qui jouent avec les autres
mais les autres ne jouent pas
c'est du grand n'importe quoi
Il y a ceux qui se séparent
parce qu’ils ne s’aiment plus
Il y a ceux qui restent ensemble
et pourtant ils ne s’aiment plus
Il y a ceux qui partent trop tôt
nous laissant comme des idiots
Il y a ceux qui nous dérangent
alors on ne les fréquente pas
Il y a ceux qui se sacrifient
ils ne savent pas faire autrement
Il y a ceux qui se cachent
parce qu’ils ont peur des autres
Il y a ceux qui sont envieux
du bonheur des autres
Il y a ceux qui s'aiment en cachette
loin des regards désapprobateurs
Il y ceux qui nous manquent
mais qui ne reviendront jamais
Il y a ceux qui croient aimer
mais qui ont tout faux
Il y a ceux qui mentent
et ensuite qui se lamentent
Il y a ceux qui se battent
et qui croient mourir en héros
Il y a ceux qui boivent
pour oublier leur solitude
Il y a ceux qui disparaissent
et que l’on ne reverra jamais
Il y a ceux qui sont si fragiles
qu'un rien les déséquilibre
Il y a ceux qui donnent
sans rien attendre en retour
Il y a ceux qui nous aiment
et qui nous donnent des ailes…

A vous, si vous le désirez !!! :-)

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vendredi 8 février 2013

De l'urgent et de l'important...

Méditer jour après jour, de Christophe André*
Livre en cours de lecture commune lors des soirées méditation et pleine conscience où je me rends le jeudi soir deux fois par mois. Je vous le conseille, il fait grandement du bien... Je vous livre cet extrait :

« (…) Il y a ainsi dans nos vies de l'urgent et de l'important. Urgent : répondre à mes e-mails, finir mon travail, faire les courses, réparer ce robinet qui fuit… Si je ne fais pas ce qui est urgent, je serai puni, rapidement, j'aurai des ennuis. Alors, je m'exécute. Important : marcher dans la nature, regarder passer les nuages, parler à mes amis, prendre le temps de souffler, de respirer, de ne rien faire, de me sentir vivant… Si je ne fais pas ce qui est important, il ne m'arrivera rien. Rien dans l'immédiat. Mais, peu à peu, ma vie deviendra terne, ou triste, ou bizarrement vide de sens.
Chaque jour, il y a dans nos vies des conflits entre ce qui est urgent et ce qui est important. Comment ne pas sacrifier totalement l'important à l'urgent ? Comment ne pas céder peu à peu à la dictature de l'urgent, qui fait qu'au bout d'un moment, toute sollicitation me semble urgente, même si en réalité elle ne l'est pas, ou pas autant qu'elle voudrait me le faire croire ?
En réfléchissant, bien sûr. Et en méditant.
Mais même en pratiquant la pleine conscience, nous sommes constamment exposés à ce conflit : à peine me suis-je assis, les yeux fermés, que déjà m'assaillent des pensées sur tout ce que j'ai à faire. “Pense à envoyer cet e-mail. N'oublie pas de rappeler Untel. Tiens, il faudrait que tu notes cette idée avant de l'oublier. Au lieu d'être là, assis, à essayer de méditer, tu ferais mieux de te lever et de faire toutes ces choses avant de les oublier. Et puis aujourd'hui, ça ne marche pas bien ta séance, tu n'as pas l'esprit à ça. Allez, laisse tomber, relève-toi. Tu trouveras bien un autre moment. Méditer, ça peut attendre. Ce n'est pas comme ton boulot…”
L'urgent tente toujours de prendre le peu de place que je m'efforce de réserver à l'important. C'est comme ça, c'est sa nature. Alors, si je ne dis pas non, si je ne fais pas cet effort, je suis perdu. Je vais vivre une non-vie de robot remuant et creux. Est-ce cela que je souhaite ?
La pleine conscience m'apprend à protéger ce qui est important. A me dire doucement: “Non, non. Je ne me lève pas, je n'ouvre pas les yeux, je n'arrête pas ma séance. Je reste là, assis, les yeux fermés, à prendre conscience de mon souffle, de la respiration du monde tout autour de moi. C'est important. Très important. Infiniment important. Rien n'est plus important à cet instant que de rester là, comme ça.” Avoir appris à doucement dire non lors des exercices de pleine conscience, avoir fait l'expérience de ce non et de ses bienfaits, cela va peut à peu s'étendre à tout le reste de ma vie. Et m'aider à y dire non, aussi, m'aider à tamiser le flot des urgences, à accroître ma clairvoyance envers les fausses alertes du “fais-le vite, tout de suite!”.
Sourire, comprendre que chacun de ces petits combats gagnés me rend plus intelligent et plus heureux. Et m'aide à faire, peu à peu, de la place dans ma vie pour ce qui importe. Penser à Thoreau, qui partit vivre un an dans les bois à Walden: “Une fois que l'homme s'est procuré l'indispensable, il existe une autre alternative que celle de se procurer les superfluités ; et c'est de s'aventurer dans la vie présente.” » (p. 142 à 144)

*Christophe André pratique la méditation depuis des années. Mais il l'utilise aussi pour soigner : il anime, à l'hôpital Sainte-Anne à Paris, des groupes de méditation pour aider ses patients à se libérer de la souffrance et à savourer leur existence. (quatrième de couverture)
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jeudi 7 février 2013

Photo du jour : un bruant zizi mâle

Photo faite à midi, à travers la vitre de la fenêtre de mon bureau, avec mon zoom.
Un p'tit bonheur... J'adore... (sourire)


mardi 5 février 2013

Tu es un incapable !

Il ne faudrait jamais dire et répéter à quelqu'un (encore moins à un enfant) qu'il est un incapable, car alors le doute s'insinue dans son esprit et il se persuade alors qu'il est en effet un incapable (puisqu'on lui dit). Le doute s'installe, et il est très difficile alors de le déloger. Avec le doute vient s'installer la peur et parfois aussi la déprime. Ces phrases tournent en boucle dans les pauvres têtes : "Je ne serai jamais capable de, je suis trop nul(le), je ne ferai jamais rien de ma vie, etc." On peut briser un espoir ainsi, briser une vie. D'ailleurs, j'ai connu un homme, très proche, que son supérieur (odieux) a "assassiné" par de tels propos, cet homme ne s'en est jamais relevé...

Mais il arrive, et heureusement, que l'on rencontre sur son chemin quelqu'un qui nous apprend à avoir confiance en nous, qui nous fait confiance, qui trouve les mots justes pour nous redonner la foi en nous. Cette personne peut être un prof, un ami, un psy, n'importe qui, peu importe, mais elle nous aidera à croire en nous, à croire en nos possibilités, et à surmonter ainsi cette peur qui nous paralyse et qui nous empêche d'agir et surtout de VIVRE ! Il faudrait se répéter quotidiennement cette phrase : "Chacun de nous est un génie et est capable de !..." (sourire)
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« Elisa » - Jane Birkin

Une très jolie version d'« Elisa ». Moi, je l'aime... :-)

 

dimanche 3 février 2013

Cela veut peut-être dire... OSER S'AIMER...

« En sachant ce que vous préférez au lieu de dire humblement Amen lorsque le monde vous dit ce que vous devriez préférer, vous avez gardé votre âme en vie. »
(Robert Louis Stevenson)

Cela veut dire savoir rester en accord avec soi-même, savoir rester en accord avec ses émotions, ses désirs, savoir écouter son âme... et ne pas tenir compte des conseils parfois mal avisés des autres. Il est tellement facile parfois de dire Amen à tout, pour avoir la paix, pour être tranquille, mais est-ce vraiment avoir la paix, avoir la tranquillité que de choisir d'être en désaccord avec soi ? Les autres seront contents, certes, mais nous, le serons-nous ? Nous respecterons nous alors, en ne respectant pas nos propres émotions, nos propres ressentis ?...

Oser être en désaccord avec les autres, oser dire non, oser s'écouter, cela veut peut-être dire... OSER S'AIMER...
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samedi 2 février 2013

Avez-vous ce problème ?

Question :
Avez-vous un problème de page qui se multiplie, ou un autre problème, lorsque vous venez sur mon blog ? Une amie n'arrive pas à ouvrir ma page de blog sans que cela n'engendre une multiplication à l'infini de cette même page.
Si vous avez une solution à ce problème, n'hésitez pas à me la donner, ce serait sympa de votre part. Merci ! :-)
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jeudi 31 janvier 2013

il y aura toujours un horizon...

Photo de Jean-Patrick Cali
Le véritable but n’est jamais l’objectif en soi, mais plutôt cette façon qu’a la vie de grandir en nous et à travers nous pendant qu’on le poursuit. On n’arrive jamais à destination, il y aura toujours un horizon… Et c’est une merveilleuse chose, lorsqu’on réalise que le but ultime est simplement de l’admirer et de marcher allégrement dans sa direction.
(Marie-Pier Charron)

J'ai trouvé cette photo magnifique ici

Aimer partager la musique

Je me demande toujours, lorsque je mets une chanson sur un billet, comme dernièrement celle de Juliette, celle de Geoffrey Gurrumul Yunupingu, si vous êtes nombreux à les écouter, à les découvrir... C'est vrai qu'à chaque fois, il y a très peu de commentaires, alors je me pose la question... J'adore certaines musiques, certains chanteurs et chanteuses. Certaines chansons me parlent, me touchent énormément, et lorsque j'aime ces chansons, j'aime les partager, et c'est vrai aussi que j'aimerais que mes lecteurs et lectrices écoutent et apprécient eux aussi.
Cela me fait penser à mon frère : lorsque nous vivions sous le même toit, celui de nos parents, ensuite de notre mère, mon frère, qui a toujours été un passionné de musique, et qui avait une immense culture musicale, aimait me faire écouter de nouveaux morceaux, aimait les partager avec moi, avec ses amis. Plus tard, lorsque nous allions le voir chez lui, il continuait à me dire : "Viens, j'ai une musique, une chanson à te faire écouter !", on sentait la passion en lui, et cette envie profonde de partager. Et moi, j'aimais ces moments.
Lorsque je mets des chansons sur mon blog, encore plus lorsque je viens de les découvrir et qu'elles me font vibrer, j'ai envie de les partager et j'aimerais tellement que vous les aimiez, vous aussi... Et il est vrai que je suis toujours un peu déçue lorsque je vois, ou pense, que celles-ci ne suscitent aucune réaction, ne sont peut-être pas écoutées... Mais bon, c'est ainsi, chacun ses goûts, chacun ses attentes, chacun ses déceptions...
Voilà, j'avais juste envie d'en parler ce matin... Belle journée à vous.

mercredi 30 janvier 2013

Geoffrey Gurrumul Yunupingu

On m'a fait découvrir tout récemment Geoffrey Gurrumul Yunupingu. Si vous ne le connaissez pas, arrêtez-vous, posez-vous et écoutez-le, c'est vraiment très très très beau...


« Geoffrey Gurrumul Yunupingu est un musicien australien indigène, qui chante dans la langue de Yolngu. Il est né sur l'île d'Elcho, au large de la terre d'Arnhem, en Australie du nord, à environ 550 kilomètres de Darwin. Il est du clan de Gumatj du Yolngu et de la nation de Galpu de par sa mère. Il est né aveugle. Yunupingu parle seulement quelques mots d'anglais, et serait très timide. Il joue des tambours, des claviers, de la guitare et du didgeridoo, mais c'est la clarté de sa voix de chant qui a attiré de grandes revues. Il chante des histoires de sa terre en langues Yolngu et anglaise. » (source Wikipédia)
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dimanche 27 janvier 2013

S'en donner les moyens

Dernièrement, je me suis réveillée un matin avec ces mots dans la tête : «S'en donner les moyens». Se donner les moyens de quoi ? Eh bien sûrement me donner les moyens de réaliser ce qui me tient le plus à coeur et arrêter d'hésiter sans cesse et de repousser toujours à plus tard et me dire : «On verra bien...»
Et bien, soit ! puisque ces mots m'ont été soufflés si gentiment à mon réveil, l'une de mes résolutions de 2013, sera celle-ci : "Men donner les moyens" ! Car il est bien beau de rêver, mais le rêve, seul, ne permet pas d'avancer, il immobilise parfois. Et à force de rêver, d'attendre, on s'immobilise pour de bon.

Et vous, lorsque vous désirez quelque chose, hésitez-vous, attendez-vous, en vous disant que cela arrivera peut-être bien un jour ? Ou bien mettez-vous tout en oeuvre pour que votre désir se réalise absolument, quitte à braver le danger ou la désapprobation ? Dites moi... :-)
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samedi 26 janvier 2013

L'amour est ce qu'il y a de plus fort au monde...

L'amour est ce qu'il y a de plus fort au monde, cependant on ne peut rien imaginer de plus humble. (Gandhi)

mardi 22 janvier 2013

Reconnaître ce qui nous a été donné…

Reconnaître ce qui nous a été donné en héritage par nos ancêtres et ce que nous transmettons à nos enfants peut aider à comprendre cette part de nous-même qui nous guide à notre insu, pas toujours là où nous voudrions aller.
(Zorica Jérémic)

lundi 21 janvier 2013

Sur l'oreiller - Juliette Noureddine

Je découvre ce soir cette chanson écrite et interprétée par Juliette Noureddine : « Sur l'oreiller ».
TRES TRES BELLE CHANSON, que j'ai envie de partager avec vous. Ecoutez...

Les paroles sont ici
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samedi 19 janvier 2013

La crainte du changement... ou le merveilleux du changement ?

"Au coeur de la sagesse amérindienne" de Jamie Sams, un livre que j'aime feuilleter régulièrement (400 p. et une histoire ou poème par page) et dans lequel je trouve toujours des mots qui me parlent.
Pour vous, ce petit texte :

« Parfois, un sentiment vient envahir nos sens. Nous savons que quelque chose de "grand" est sur le point d'arriver. Cela peut nous effrayer et nous faire désespérément chercher à anticiper l'avenir, juste pour avoir un aperçu de ce que nous ne pouvons pas voir à partir de notre observation humaine.
Le changement qui vient est un des mystères de la vie: il fait tourner la roue des émotions. Quantité de sentiments peuvent submerger une personne consciente de ses émotions, jusqu'à la panique. Ce type de panique se produit avec la peur de l'inconnu qu'ont les hommes. Aux extrêmes, on a d'un côté le déni ou l'anesthésie, et de l'autre les attentes terrifiées ou les projections.
La transformation peut être un merveilleux processus si nous ne laissons pas notre esprit se mettre en travers. Il y a un temps et une raison à chaque chose dans le plan du Grand Mystère. Comment se jouent ces événements, et comment nous -humains- y répondons… tout dépend de notre point de vue personnel. Lorsque nous accueillons le changement comme faisant partie de notre croissance, il peut être stimulant et joyeux. Nous pouvons alors continuer à ressentir nos émotions et libérer nos peurs. Quand nous devenons obsédés à vouloir trouver des significations à ce que nous vivons, ou si nous voulons revivre le passé à travers nos peurs, nous perdons la magie. C'est notre concentration qui va déterminer la maturité de chacun de nos Rites de Passage dans notre vie. La Corneille nous enseigne la Loi Divine de la Création ; si nous picorons du négatif, c'est le négatif qui prendra vie. Si nous picorons du positif, le positif fleurira. Le choix nous appartient toujours: il ne se fonde jamais sur autre chose que nos pensées personnelles, notre Espace Sacré. » (p.383)

mercredi 16 janvier 2013

Aimer ceux qu'on aime comme ils veulent être aimés

La forme la plus difficile et la seule belle de l'amour est celle-ci: aimer ceux qu'on aime comme ils veulent être aimés.
(André Maurois)
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lundi 14 janvier 2013

Chez le coiffeur

Avant les fêtes, je me suis rendue chez ma coiffeuse, chose banale en soi. Comme d'habitude, tout en me faisant coiffer, je discutais avec la jeune femme qui me coupait les cheveux. Sur la chaise à côté, une jeune fille, 16 ans environ, lisait un magazine, sans un mot, sans un regard pour la personne qui la coiffait. Je me suis dit : "Tiens..." Et puis, j'ai mis sur le compte de son jeune âge le fait qu'elle ne s'intéresse pas à la personne qui la coiffait, le fait qu'elle continue de lire. Bon. Et puis, un moment après, c'était le jour décidément, une autre femme, plus âgée cette fois, la quarantaine, a agi de la même façon. Pendant que la coiffeuse lui coupait les cheveux, elle était plongée dans sa lecture et ne levait pas les yeux. J'ai été choquée. Oui, choquée par ce manque de respect. Les coiffeuses méritent notre attention, elles ne sont pas des robots. Lorsque je me fais coiffer, je discute toujours avec la coiffeuse, ou si je ne parle pas, je suis attentive à ce qu'elle me dit, à ce qu'elle fait. Jamais je ne me permettrais de lire, ou même de téléphoner, ce que certaines personnes font aussi, tout en se faisant coiffer.

Enfin, je ne sais pas ce que vous en pensez, vous ? Est-ce juste moi qui pense ainsi ? N'auriez-vous pas été choquée, vous aussi ? Quelle est votre attitude à vous ?...

dimanche 13 janvier 2013

Cela est la véritable paix


La paix n'est pas seulement la simple absence de violence ou de troubles. C'est quand il y a une possibilité de conflit mais que vous décidez délibérément d'éviter la violence et d'adopter et d'utiliser des méthodes et des moyens pacifiques pour résoudre le problème. Cela est la véritable paix. 
(Le Dalaï Lama)

vendredi 11 janvier 2013

Allez vers ce qui vous rend heureux

Il y a quelques jours, mon amie blogueuse Avalon a laissé chez elle cette image pour moi, une image lui faisant penser à moi. Elle a très bien choisi, elle doit commencer à bien me connaître, car je l'aime beaucoup. De plus, elle me parle. Est-ce parce que cette jeune fille aux cheveux longs, aux bagages remplis de rêves, et d'illusions aussi, me fait penser à moi lorsque j'avais une vingtaine d'années ? Peut-être. Ce qui est certain, c'est qu'elle touche un point sensible en moi. De plus, les mots qui l'accompagnent pourraient être ma devise d'aujourd'hui, une devise que je suis bien décidée à appliquer :

..Allez vers ce qui vous rend heureux... 

Merci Avalon :-)
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lundi 7 janvier 2013

Lou je m'appelle Lou

Ce soir, j'ai envie de partager avec vous cette vidéo qu'une amie vient de m'envoyer. Une vidéo qui m'a particulièrement émue.

Si vous voulez en savoir plus sur ce jeune garçon, allez sur son blog : Blog de Lou
et aussi ici : Le journal de Bèrlebus , blog tenu par son papa Luc Boland.


Je voudrais également mettre en avant les blogs de Pakita : Le boudoir de Pakita et Le monde de Théo. Pakita est la maman de Théo, Théo est un jeune garçon autiste. Pakita et son compagnon se battent pour que leur fils puisse grandir et évoluer dans les meilleures conditions possibles pour lui, afin qu'il puisse s'épanouir au mieux, et surtout qu'il soit heureux. Des mots pleins d'espoir, de découragement aussi parfois, de beaux témoignages à lire, et bien sûr beaucoup d'émotions...
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samedi 5 janvier 2013

Bonne année 2013


Je passerai vous visiter dès que possible. En attendant, merci à vous pour tous vos gentils voeux déposés sous ce billet et sous le précédent. A très vite !
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mercredi 19 décembre 2012

Bonnes fêtes de fin d'année. A bientôt !

J'avais envie de vous parler encore de plein de choses, mais ces derniers jours, mon travail ne m'en a pas laissé le temps. Ce sera pour plus tard, ce n'est pas perdu. Et puis les fêtes approchent, la petite famille va arriver bientôt pour quelques jours, il faut préparer la maison pour leur venue. Et puis je vais être en vacances et je vais en profiter aussi pour respirer un autre air pendant quelques jours. Je mets donc mon blog en pause jusqu' 5 janvier environ.

Je vous souhaite de passer de très belles fêtes de Noël et de fin d'année, entouré(e)s des gens que vous aimez et qui vous aiment.
Je vous dis à l'année prochaine et je vous embrasse. A bientôt !

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Cadeau : vidéo trouvée ce soir sur internet, belle musique et joli dessin animé. Pour vous... :-)

jeudi 13 décembre 2012

Le (bon) sens des mots

Les mots n'ont pas le même sens pour tout le monde.

Un commentaire déposé sur un blog sur lequel je me rends régulièrement (Alter ego), m'a interpellée. Il m'a fait réfléchir à la difficulté que nous avons parfois à comprendre ce que veut nous dire l'autre, car bien souvent nous ne donnons pas le même sens aux mots, nous ne les prenons pas en tant que mots de l'autre, mais nous nous les approprions et nous leur donnons notre sens propre. Ou inversement, l'autre ne les prend pas forcément avec le sens que l'on veut leur donner, mais leur donne un sens propre à lui. Un mot peut paraître anodin pour quelqu'un, alors qu'il peut déclencher une crise chez l'autre, une peur, une angoisse, un questionnement. Attention aux mots ! Ils peuvent être mal interprétés, et c'est vraiment dommage... car il s'ensuit parfois de tristes malentendus qui n'auraient jamais dû exister.

Quelques citations glanées ici et là :
- « Les plus beaux mots du monde ne sont que des sons inutiles si vous ne pouvez pas les comprendre. » (Anatole France)
- « Chaque homme a des mots qu'on doit éviter de lui dire tout haut. » (Thomas Bernhard)
- « Un mot et tout est perdu, un mot et tout est sauvé. » (André Breton)
- « Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d'entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez... il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même... » (Bernard Werber)

photo trouvée sur le net