mercredi 31 octobre 2012

Quand la cloche tinte...

Depuis que je vais au groupe de méditation et de pleine conscience du jeudi soir, j'ai aménagé, chez moi, dans mon bureau, un petit coin pour méditer. Un coussin, un banc, deux bougies, une petite sculpture de Bouddha (merci G.) (je ne suis pas bouddhiste mais j'aime la philosophie de cette religion), une carte postale représentant la vierge Marie (merci M., mais de quoi avais-tu donc peur ?... (sourire)). Et puis, A., ma belle-soeur, m'a offert une petite cloche (voir la photo) qui a vraiment un très joli son. Ce billet, juste pour vous raconter que chaque fois que mes petits-fils viennent à la maison, ils sont attirés par ce petit coin de mon bureau et ils adorent faire tinter la cloche. Et moi, j'adore les voir faire. D'ailleurs rien que d'en parler, j'ai un immense sourire... Et puis, j'ai l'impression que les dieux leur sourient, eux aussi, à ce moment-là, et qu'ils les protègent... :-)

dimanche 28 octobre 2012

une personne qui croit en vous...

Je ne disposerai que de peu de temps pour écrire cette semaine, aussi je vous propose ces quelques lignes de Laurent Gounelle, tirées de son livre : « L'homme qui voulait être heureux ».

« Vous vous souvenez qu’hier nous avons parlé du bébé qui apprend à marcher et ne se décourage jamais, malgré ses échecs à répétitions ?
- Oui
- S’il persévère et finit par réussir, c’est notamment parce qu’aucun parent au monde ne doute de la capacité de son enfant à marcher, et aucune personne au monde ne va le décourager dans ses tentatives. Alors qu’une fois adulte, nombreux seront les gens qui vont le dissuader de réaliser ses rêves. »

« S'il y a dans votre entourage une personne qui croit en vous, qui croit en votre capacité de réussir votre projet et vous le fait sentir quand vous la voyez, cela balayera vos doutes, et vos peurs s'effaceront comme par magie. La confiance en vous que cette personne vous témoignera sera contagieuse. Elle vous insufflera la force de réussir et vous donnera l'energie de déplacer des montagnes. »

Il suffit de quelques mots, cela suffit parfois... Merci à ces personnes-là ! :-)
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jeudi 25 octobre 2012

Juste quelques flocons qui tombent

Dans ma région (j'habite en Haute-Loire), il paraît qu'il va neiger à basse altitude cette fin de semaine. Juste quelques flocons...
Cela m'a remémoré une chanson, une "vieille" chanson, interprétée par Antoine. Cette chanson s'appelle : "Juste quelques flocons qui tombent".  Je n'ai jamais été fan d'Antoine, mais j'aimais pourtant cette chanson. Avec Simone, une amie d'enfance, nous adorions l'écouter. Elle fait partie d'une certaine époque de ma vie, une époque légère et insouciante, mais aussi profondément marquante.
J'ai découvert ce soir cette chanson sur Youtube et je l'ai écoutée avec beaucoup de plaisir, avec bien sûr une pointe de nostalgie et quelque peu d'émotion.
Simone, mon amie d'enfance, si tu passes par là, je te la dédie...
Et vous, mes ami(e)s du net ou d'ailleurs, écoutez-la... :-)

 

mardi 23 octobre 2012

Taire ses sentiments

Comme je le disais dans mon précédent billet, le film que je suis allée voir hier soir m'a pas mal secouée. C'est entre autre l'histoire d'une mère et de son fils qui ne savent pas se parler, qui ne savent pas exprimer leurs sentiments et qui vivent l'un à côté de l'autre dans, ce qu'on pourrait croire, l'indifférence, le silence ou parfois même dans la violence. Il faudra attendre le moment ultime pour que les mots tant attendus sortent enfin.
Mon histoire est toute autre, bien sûr, mais si ce film m'a secouée, c'est peut-être parce que je ne sais pas, ou plutôt je ne sais pas aussi bien que je le voudrais, dire mes sentiments, exprimer mes émotions. Dire ces mots : "je t'aime, je vous aime" n'est pas chose facile pour moi. Il m'arrive toutefois de les dire lorsque j'ai bu un petit verre de trop. Mais il faut le petit verre de trop. Les gens concernés savent que je les aime, bien sûr, mais j'aimerais pouvoir leur dire plus spontanément, plus souvent... Il est vrai que je suis issue d'une famille où l'on ne s'épanchait guère sur ses sentiments, où l'on ne disait pas les mots, où les tensions et les silences régnaient bien trop souvent, alors que des mots auraient suffi à alléger l'atmosphère parfois.
Taire ses sentiments. Ne pas montrer ses émotions. Lorsque je suis heureuse, je ne saute pas de joie, non ! je souris, c'est tout. Lorsque je suis triste, les larmes ne coulent pas, ou si peu, on pourrait croire que je suis peu atteinte par le chagrin, alors qu'à l'intérieur, tout chavire, tout bascule...
Que j'envie les personnes qui laissent libre cours à leurs émotions ! qui arrivent à sortir de leur réserve ! Cela doit faire tellement de bien. Pourtant, j'ai fait des progrès depuis que je suis jeune. Avant, c'était pire... alors, j'ai de l'espoir... et comme j'aime le dire parfois : mais je me soigne !... (sourire)

lundi 22 octobre 2012

Quelques heures de printemps

Au cinéma, ce soir : "Quelques heures de printemps", un film de Stéphane Brizé avec, dans les rôles principaux, Vincent Lindon et Hélène Vincent (magistrale !).
Un très beau film, dur, très dur. Il m'a profondément émue et touchée. On ne ressort pas indemne d'un tel film...

Le résumé (Télérama) :
A 48 ans, Alain Evrard est obligé de retourner habiter chez sa mère. Cohabitation forcée qui fait ressurgir toute la violence de leur relation passée. Il découvre alors que sa mère est condamnée par la maladie. Dans ces derniers mois qu'il reste à vivre, seront-ils enfin capables de faire un pas l'un vers l'autre ?

Critiques -> ici


vendredi 19 octobre 2012

au moins, ils vous aiment...

L'avantage des gens qui vous aiment, c'est qu'ils vous comprennent mieux que vous. Et s'ils ne vous comprennent pas vraiment, au moins ils vous aiment.
(Jean-Michel Guenassia)

mercredi 17 octobre 2012

La Pointe du Passage - Une île

J'ai pris cette photo à la Pointe du Passage de Saint Armel (Bretagne). Tout en regardant cette île, j'ai repensé à cette chanson de Serge Lama : "Une île," que j'ai toujours beaucoup aimé écouter et qui m'émeut à chaque fois. Je dépose donc aussi cette si belle version où Lama chante avec Anggun.


Un monde parallèle (Rêve)

Cette nuit, j'ai rêvé à mon frère. Chaque année, lorsque la date anniversaire de sa mort approche (cela fera trois ans fin novembre), il vient me rendre visite presque chaque nuit. J'étais en compagnie d'une amie, chez moi, et mon frère était là. Dans mes rêves, mon frère est toujours souriant et serein, il est vrai que ma relation avec lui était sereine et souriante. Il s'installait sur le canapé, et feuilletait une revue. Avec mon amie, nous nous demandions si nous étions bien dans la réalité, ou bien si nous rêvions. Je me suis approchée de mon frère, et je lui ai demandé de me pincer le bras, pour voir si j'allais ressentir de la douleur et savoir ce qu'il en était. J'ai ressenti de la douleur (c'est étrange d'ailleurs de pouvoir ainsi ressentir de la douleur dans un rêve), et je me suis donc dit que nous étions bien dans la réalité. Mais pourtant, il y avait quelque chose qui n'allait pas, puisque mon frère était là, alors qu'il était mort. Alors avec mon amie, nous en avons conclu que nous devions être dans la réalité d'un monde parallèle...

Ce matin, en me levant, j'ai tout de suite regardé si je n'avais pas un bleu sur le bras. Il n'y en avait pas. J'aurais aimé pourtant...

lundi 15 octobre 2012

Texte inspiré du tableau "Automate" de Edward Hopper

Suite à une idée de The Bluebird qui est : « Choisir une toile d'Edward Hopper, inventer et raconter sur votre blog l'histoire qui, selon vous, s'y rapporte », je me lance !!! et j'accepte évidemment les critiques !... :-)

Edward Hopper - « Automate »

Elle entre dans la salle, souriante, gracieuse, s'installe à une table et commande un café. C'est une femme amoureuse, à n'en point douter, elle rayonne. Comme elle a de la chance de l'avoir rencontré, son "prince charmant", comme elle aime le dire. Cela fait tout juste un mois qu'ils se connaissent, mais il lui semble qu'ils se connaissent depuis toujours. Le hasard les a fait se rencontrer, heureux hasard, et cela a été le coup de foudre. Ils se sont vite aperçus qu'ils avaient plein de choses en commun, plein de choses à partager, plein de choses à se dire. Enfin, c'est surtout lui qui parle. Elle aime l'écouter, elle boit ses paroles. Elle l'admire tellement, il connaît tellement de choses. Elle est comme une enfant, émerveillée par ce qui lui arrive, c'est un cadeau du ciel.

Elle regarde sa montre. 20h10. Il est légèrement en retard, ce n'est pas très grave, pense-t-elle. Et elle continue à rêvasser.

"Viens vivre avec moi, ma belle. Tu verras, comme je t'aimerai", lui a-t-il dit la dernière fois. Elle a ri alors, et lui a dit qu'elle trouvait qu'il était peut-être un peu tôt pour envisager de vivre ensemble. Elle avait trouvé qu'il était alors bien pressé. Mais elle avait réfléchi, depuis, et puis, oui ! elle avait décidé de dire oui ! La prochaine fois qu'il lui poserait la question, sûrement ce soir, elle dirait "Oui ! je viens vivre avec toi, mon amour". Elle le suivrait n'importe où, elle l'aimait tant ! Elle ne pourrait dorénavant plus se passer de lui, elle le savait, elle l'attendait depuis tellement longtemps. 

L'heure tourne. Il est déjà presque 21h00. Bientôt une heure de retard... Cela ne lui est encore jamais arrivé d'avoir tant de retard. En principe, c'est lui qui arrive toujours le premier, et elle arrive juste quelques secondes après. Serait-ce un signe ? Non, elle se dit qu'il a dû avoir un imprévu, une urgence, il a beaucoup de travail en ce moment, lui a-t-il dit, il ne va sûrement pas tarder à arriver.

Elle commande un autre café. Mais son visage a changé. Son teint si rose est devenu blafard. Sa pâleur est accentuée par la lumière blanche du néon. Son regard, si joyeux tout à l'heure, est devenu inquiet. Elle tourne la cuiller dans sa tasse, régulièrement, comme un automate. Elle n'arrive plus à penser, l'angoisse l'a saisie. "Que se passe-t-il ? Que lui est-il arrivé ?" Et impossible de le joindre, elle ne sait même pas son nom ! Quelle idiote, elle ne sait même pas son nom ! S'il ne vient pas ce soir, comment pourront-ils se revoir ? Ils changent de lieu de rendez-vous chaque fois. Elle sent des gouttes de sueur couler sous ses aisselles, elle a subitement très froid, des frissons glacés parcourent son corps. Elle enfile son manteau qu'elle avait négligemment posé sur la chaise, en arrivant, ce joli manteau vert qu'elle avait acheté en pensant à lui, le vert étant sa couleur préférée. Elle met son chapeau, elle ne veut pas qu'on la regarde, qu'on la voit, elle se sent trop mal et elle a l'impression que tout le monde a les yeux braqués sur elle, et l'observe. 

Le temps passe. Il ne viendra pas... elle le sait, maintenant. Pourquoi n'est-il pas venu à ce rendez-vous ? L'a-t-elle blessé l'autre soir, lorsqu'elle a ri alors qu'il lui demandait de tout quitter pour partir avec lui ? Elle ne se moquait pas de lui, mais c'était sa façon à elle de réagir lorsqu'elle était émue et troublée. Elle est désemparée, elle a envie de pleurer, comme une petite fille. Il ne viendra pas, non, il ne viendra plus. Elle le sait, mais elle n'arrive pas à partir, elle est comme clouée sur sa chaise, inerte, sans vie, vidée de son âme...

dimanche 14 octobre 2012

Les femmes parlent, les hommes se taisent

Les femmes ont des mots et elles les disent,
les hommes ont des maux mais ils n'en parlent pas.

C'est vrai que nous les femmes, aimons et avons besoin de parler entre nous de nos problèmes, de nos soucis, de nos interrogations. Alors que les hommes n'éprouvent pas ce besoin, ils préfèrent au contraire et bien souvent (pas tous !) rester silencieux en ce qui concerne leur vie personnelle. Pourquoi les hommes n'aiment-ils pas parler, expliquer, dire ? (je répète pas tous !) Je trouve que cela fait tellement du bien de pouvoir se confier à une amie, de pouvoir partager un souci, un tracas. Le fait de le dire, d'avoir l'oreille attentive d'une amie, d'une soeur, allège tellement le coeur parfois.
En fait, et vous me direz si je me trompe, je pense que les hommes entre eux ne se parlent pas de choses intimes, trop personnelles, mais s'ils ont la possibilité de pouvoir se confier à une amie, ils apprécient alors de pouvoir parler. Ils ont peut-être moins de pudeur à se confier à une femme. Je ne sais pas, en fait, je suppose...

Dites moi ce que vous en pensez. Il est toujours intéressant et riche de connaître les raisons. Une fois que nous avons les raisons, nous arrivons mieux à comprendre, et même si nous ne comprenons pas, nous avons les raisons... :-)

mercredi 10 octobre 2012

lundi 8 octobre 2012

Me serais-je trompée ?

Les bonnes choses n'arrivent que lorsqu'on renonce à les espérer ; à l'inverse, trop espérer, les empêche de se produire.
(Paul Auster)

Pourtant, je croyais qu'il fallait penser fortement à ce que l'on désirait pour que cela se réalise enfin. Me serais-je trompée toutes ces années ?... C'est peut-être pour cela que je suis toujours à attendre en vain ?... (sourire)

vendredi 5 octobre 2012

Rompre avec nos rôles - Sarah Sérievic

Un livre que j'ai lu il y a quelques semaines, que j'ai beaucoup aimé, et qui va sûrement devenir mon livre de chevet pendant quelques temps... :
« Rompre avec nos rôles », de Sarah Sérievic, Editions Le Souffle d'Or.

- Présentation de l'éditeur
« Tu n'es qu'une comédienne », « Ce sera un battant comme son grand-oncle », « Je suppose que j'ai déçu mon père puisque je n'ai pas obtenu le résultat qu'il attendait. »

Comment sortir de ces rôles imposés, et être soi-même ?
Comment retrouver le chemin de ses propres besoins et désirs ?

Sarah Sérievic nous entraîne doucement mais sûrement vers la connaissance de soi. Tant sur le plan professionnel que personnel, elle nous montre comme il peut être dévastateur de s'accommoder de son « triste » sort, et surtout comme il est vital de se réapproprier son identité.
Par des exemples issus de sa pratique de thérapeute, elle met le doigt sur des questions que nous nous posons tous, et nous donne les clefs pour y répondre. Prendre du recul, créer un autre mouvement pour sortir d'un état stérile et destructeur, cesser de lutter contre nos vrais désirs, voilà autant de moyens de retrouver la cohérence et sortir de nos rôles.
Une bouffée d'air pour revenir à l'essentiel.

- Biographie de l'auteur
Sarah SERIEVIC est psychothérapeute, consultante, formatrice en entreprise. Elle a élaboré une forme originale de thérapie, le « Théâtre Authentique ». Auteur de Passage à l'acte de vie (Ed. Le Souffle d'Or).

- Extraits :
p. 19. Sauf en cas de dictature, ce qui n'est pas le sujet de ce livre, les victimes encouragent souvent le comportement de leurs bourreaux. Si vous permettez à qui que ce soit d'avoir un pouvoir sur vous, quelle qu'en soit la forme, il le fera. Il n'y a que vous pour donner à un autre le pouvoir de vous opprimer ou de vous sécuriser. Lorsque quelqu'un s'est montré désagréable avec vous et que vous vous repassez le film toute la journée, puis toute la nuit, puis les semaines et les mois qui suivent, qui est votre plus grand ennemi ? Lorsque vous attribuez à un autre le pouvoir de vous annuler ou de vous faire exister, vous êtes en train de vous destituer de votre propre pouvoir sur vous-même. Tant que vous refusez de voir le persécuteur que vous êtes pour vous-même, vous le projetez sur l'autre. Tant que vous aurez du mépris pour vous-même, vous attirerez des personnes qui vous mépriseront. De même qu'un animal va foncer sur celui qui a peur, celui qui a besoin de mépriser va vous renifler et s'occupera de votre cas.

p. 62. Pourquoi vous obstinez-vous à ne garder en tête que vos points faibles ? En électricité, il y a du positif et du négatif, s'il en manque un, il n'y a pas de lumière !
Vous espérez le Messie pour qu'il reconnaisse vos talents, qu'il mette au monde ce que vous contenez en germe, comme une autorisation d'exister qui vous viendrait d'un sauveur qui va finir par se sauver !
Si pour exister vous attendez la reconnaissance d'un autre, vous ouvrez la porte à la désillusion, la manipulation ou l'adoration !

p. 87. Prendre le risque de l'égarement, c'est prendre le risque de décevoir les autres pour entrer en cohérence avec soi. A vouloir toujours nous accommoder pour satisfaire le besoin social, à vouloir protéger nos sécurités, fuir nos confrontations, tenter de limiter nos souffrances, nous finirons lobotomisés. Il n'y a pas de pouvoir plus puissant que nous-même sur nous-même. Il n'y a pas de plus grande trahison que le déni de qui nous sommes.

p. 114. Nous ne pouvons sauver l'autre que par contagion, en vivant pleinement nos aspirations, nous deviendrons l'exemple qui entraînera les autres. On ne peut pas forcer l'Amour, mais on peut le montrer en le vivant. Le partenaire le plus idéal ne peut rien pour vous que d'être lui-même et de vous inciter à être qui vous êtes. L'âme soeur n'est pas celle avec qui vous allez roucouler confortablement pour mieux dormir ensemble, ni celle qui vivra vos expériences à votre place, mais c'est celle qui provoquera en vous le désir de vous dépasser au risque de vous remettre en cause. Vous entrez dans l'expérience d'Amour à chaque fois que vous êtes stimulés dans le goût d'être vivant. Tout le reste (les revendications, les faux sacrifices et autres volontés sur l'autre pour son bien) est utilisé pour étouffer la joie que vous croyez ne pas mériter au nom de tous les vôtres !

p. 123. Lorsque vous êtes en prise avec un scénario qui vous obsède, vous pouvez désobéir à la morosité qui vous guette : fermez les yeux, projetez votre situation sur un écran et regardez-la comme si vous deveniez spectateur de vous-même. Observez-vous sans jugement et sans émotion comme si vous aviez la possibilité de devenir metteur en scène de cet événement. Qu'est-ce que vous changez ?
S'il n'y a rien qui change dans votre vie, pourquoi voulez-vous que vos événements se transforment ?

« C'est celui qui s'égare qui découvre de nouveaux chemins. » 
Nils Kjaer

mercredi 3 octobre 2012

Yves Jamait - Même sans toi

J'ai déjà mis cette chanson sur mon blog en début d'année, mais il s'agit ici d'une autre version, encore plus BELLE. Et puis, lorsqu'on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas ? De plus, peut-être n'avez-vous pas pris, ou pas eu, le temps de l'écouter la première fois. Alors installez-vous, posez-vous, c'est pour vous...

 

mardi 2 octobre 2012

Festival Photo Peuples et Nature, La Gacilly

Cette année, à la Gacilly (commune du Morbihan), avait lieu la neuvième édition du Festival Photo Peuples et Nature, le plus grand festival photo en plein air de France. J'y suis allée... et j'ai aimé !...

"Plusieurs centaines de clichés grands formats, signés par des artistes de renoms ou des chasseurs d’images amateurs. Exposé en plein air, et battant le pavé du charmant village de la Gacilly, l’ensemble ne manque pas de faire son effet. Créé en 2004 par Jacques Rocher, aujourd’hui Président de la fondation Yves Rocher, le festival entend faire réfléchir sur l’avenir de notre planète. Qu’il s’agisse des forêts millénaires, des océans ou des peuples, il y aura toujours un photographe pour montrer les dangers qui les guettent. Entre onirisme et prise de conscience, chaque année, le festival met à l’honneur cette dame nature si digne, respectable et photogénique. Et nous invite à ne pas couper la superbe branche sur laquelle nous sommes assis."
--> Source : http://www.tourismebretagne.com




L'une de mes préférées (photo d'Anouk Garcia) :


---> Il y en a plein d'autres ici !!!...

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lundi 1 octobre 2012

La pointe de Penvins - Bretagne

Comme promis, voici quelques photos de Bretagne (vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir) :


Coucou !... :-)

-----> Si vous voulez en voir d'autres, elles sont toutes ici.

De retour

Et voilà ! mes vacances bretonnes sont terminées. J'ai vidé ma valise, je vais pouvoir la ranger, à condition bien sûr que ma minette veuille bien en sortir ! :-)


Je déposerai, dans les jours à venir, quelques photos de mes balades en Bretagne (j'en mettrai également sur mon blog Photos). Mais en attendant, je vous souhaite un bon début de semaine et une belle journée.

lundi 17 septembre 2012

A bientôt !... Je repars...

Jeudi matin, je repartirai pour quelques jours. Et oui ! cette année, je m'offre ce "luxe" : repartir en vacances quelques jours en septembre. Cet été, je n'ai pas quitté ma région, il faut bien que je me dépayse un peu ! :-)
Mais d'ailleurs, où vais-je aller ?... Cliquez sur la photo, vous devinerez, j'en suis sûre !... :-)

Je n'aurai pas internet là où je serai. Je vous dis donc à bientôt. Prenez soin de vous ! Je vous embrasse.

dimanche 16 septembre 2012

Vivre pleinement

Pour certains, vivre pleinement, c'est ne jamais avoir une minute à soi, c'est combler chaque instant, c'est ne jamais s'arrêter, c'est courir tout le temps. C'est programmer plein d'activités, de sorties, pour surtout ne pas avoir un moment de libre. Remplir au maximum son temps.

Photo trouvée sur le net
Pour moi, vivre pleinement, c'est tout d'abord prendre son temps. C'est savoir se poser pour regarder un magnifique coucher de soleil ; c'est écouter de la musique sans rien faire d'autre, juste écouter ; c'est ne pas s'agiter tout le temps ; c'est bouquiner tranquillement ; c'est profiter des gens que nous aimons, c'est leur donner un peu de notre présence et de notre écoute. Et c'est apprécier leur présence à eux.
Pour moi, vivre pleinement, c'est profiter de ces petits bonheurs que la vie nous offre. C'est vivre le moment présent, c'est ne pas se prendre la tête en pensant à ce que sera demain. C'est là, maintenant...

mardi 11 septembre 2012

Tout est impermanence

Lorsqu'une situation nous échappe, il faudrait pouvoir se dire qu'il y a sûrement une bonne raison à cela, que ce n'est pas le bon moment, que ce n'est pas la bonne personne, que ce n'est pas le bon endroit. Ne pas s'obstiner, ne pas s'entêter. Ce n'est pas pour nous, c'est tout. Nous perdons notre temps. Ce qui est pour nous, nous attend ailleurs. Ou encore mieux, est là, sous nos yeux. Mais on ne le voit pas, du moins pas encore, trop occupé à regarder ailleurs. A nous de voir et de prendre ce qui est bon pour nous. Ne pas attendre quelque chose qui n'arrivera peut-être pas. Et se souvenir que, de toute façon, tout est impermanence dans la vie, les personnes, les choses, les sentiments... cela nous aidera.

Photo trouvée ici

lundi 10 septembre 2012

Une journée de Pleine conscience

Marc
"Réconciliation", "Renouveau", tels étaient les thèmes d'hier lors de la journée de Pleine conscience animée par Dat et Marc, journée se tenant dans le petit boudoir si chaleureux et convivial d'Audrey.
Le matin, pour commencer la journée en douceur, petits exercices d'étirement, et tisane ou thé à volonté (merci Audrey).
Ensuite, méditation assise de 30 mns environ, tout d'abord sur fond de guitare (Christian), puis méditation guidée par Dat.
Marc a ensuite pris la parole durant 1 heure 30 environ, nous parlant de la Réconciliation et du Renouveau. 90 minutes de paroles passionnantes et enrichissantes. Juste quelques points :
- Se réconcilier avec soi-même, avant de songer à se réconcilier avec l'autre.
- Consoler l'enfant intérieur qui est en nous, et qui a souffert. Lui redonner confiance, l'aimer, le rassurer. Soigner ses blessures, les guérir.
- Avant d'envisager le pardon, nous devons tout d'abord faire sortir la colère qui est en nous (l'écrire si cela nous aide), nous devons ensuite faire la démarche de comprendre l'autre. Se souvenir qu'en chacun de nous, se trouve un enfant blessé et meurtri, qui peut faire mal, qui peut faire souffrir, mais sans le désirer véritablement. Celui qui prend du plaisir à faire souffrir l'autre, est un pervers (mots de Marc), mais c'est un autre sujet. Et ensuite, seulement, nous pourrons pardonner.
- Après la Réconciliation (avec soi, avec les autres) peut enfin commencer le Renouveau.
Quelques personnes ont posé des questions, auxquelles Marc a répondu d'une façon toujours très claire et imagée.
Puis, nous sommes partis pratiquer la marche en pleine conscience (45 mns environ) en faisant une pause pour quelques exercices de chi gong. Il faisait beau, nous étions bien.
Vers 14h, nous avons dîné au soleil, ou à l'ombre selon nos envies, installés en rond sur des chaises, profitant du silence et du calme pour savourer chaque bouchée du plat préparé par chacun.
A 15h15, la discussion, toujours animée par Marc, fut ouverte et ceux et celles qui désiraient s'exprimer sur le thème du jour, purent le faire. En toute liberté, sans jugement aucun, et en toute intimité.
A 17h, chacun prit le chemin du retour.
Une journée très intéressante, très enrichissante et pleine de sérénité et de bienveillance. Une TRES belle journée.


vendredi 7 septembre 2012

Et je souffle...

Au tout début de la création de mes blogs, j'avais installé sur ceux-ci un gadget qui m'indiquait la provenance de mes visiteurs. J'allais régulièrement voir qui passait, ou ne passait pas. Bref, je contrôlais. Il y a quelques mois, certains de mes lecteurs m'ont dit être gênés par des pages de pub qui s'ouvraient lorsqu'ils désiraient venir sur mes blogs. On m'a dit alors que ces pages de pub pouvaient provenir de ce gadget cité ci-dessus. Je tenais à ce gadget, mais pour faciliter l'accès à mes blogs, je l'ai supprimé. Zou ! à la poubelle !...
Puis, début août, juste avant mes congés, je me suis rendue compte que certains mots figurant dans le contenu de mes billets (sur deux de mes blogs), étaient bleus et soulignés, et se retrouvaient en fait en liens hypertexte. Si l'on cliquait dessus, ils dirigeaient sur des sites marchands ! Ainsi, sans rien demander, à mon insu, certains sites se faisaient de la pub gratuitement ! Autant vous dire que cela me mit de fort mauvaise humeur ! De plus, juste avant mes vacances ! Je ne voulais pas laisser cela continuer à se faire alors que je serais absente. Alors j'ai cherché d'où cela pouvait provenir. Je me suis renseignée auprès de gens plus doués que moi en informatique, et nous avons fini par découvrir que ce problème venait en fait de mes compteurs de visite (123compteur pour ne pas le citer). Ces compteurs étaient pourtant installés depuis le tout début de chacun de mes blogs et n'avaient jamais occasionné de tels problèmes. J'étais très en colère, je vous le dis ! Faire de la pub pour des sites marchands que je ne connaissais même pas en plus ! Il en était hors de question. Alors j'ai réfléchi. Si je supprimais ces compteurs, le nombre de visiteurs ne s'afficherait plus. Et alors ? Etait-ce si grave ? Quelle importance de savoir le nombre de visiteurs ? Sommes-nous heureux de tenir un blog pour le nombre de visiteurs qui passent, ou bien est-ce le plaisir de partager, d'échanger avec certains, même si ceux-ci ne sont pas très nombreux ? Ma décision a été vite prise. J'ai supprimé tous les compteurs. Je ne contrôle plus rien ! J'ai lâché prise... Et je souffle !!!... :-)

Photo prise sur le net.

dimanche 2 septembre 2012

La fin des vacances

Fini le soleil (brrr, il fait froid ces jours), finies les baignades (il faudra penser à vider la piscine), fini le bronzage (il s'estompe déjà...), finie la paresse (je ne l'ai pas trop connue celle-là, par contre, pendant mes congés...). Enfin bref, les vacances sont terminées, et comme chaque rentrée, on les aurait bien prolongées encore un peu... Non ?...
Je reviens donc sur la toile, mais... doucement... Il me faudra bien encore quelques jours pour me remettre dans le bain... Et puis aussi, j'ai pris du retard dans la lecture de vos billets, je vais donc tout d'abord aller vous rendre visite, avant de publier chez moi.

Ci-dessous, petit souvenir de vacances : soleil, piscine, bronzage, et paresse !... Tout y est !... :-)

vendredi 3 août 2012

Pause estivale

Me voici enfin en congés pour quelques semaines. Cette année, pendant mes vacances d'été, je ne m'éloignerai pas, ou peu, de ma maison, puisque c'est celle-ci qui recevra : enfants et petits-enfants, donc, que du bonheur !... J'irai tout de même, et bien évidemment, faire des petits tours dans ma maison bleue. Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, je les invite à aller faire sa connaissance ici : maison bleue
Je vous dis donc à très bientôt et vous souhaite une bonne continuation estivale.

Mais... je vous laisse en compagnie de Christian. Christian est un copain musicien, un troubadour, qui joue merveilleusement de la guitare. Ecoutez, c'est beau... Vous trouverez d'autres de ses compositions sur Youtube.

mardi 31 juillet 2012

Antony And The Johnsons - Fistful Of Love

Peu le temps, et peut-être moins l'envie (en ce moment) d'écrire. Alors voici encore aujourd'hui de la musique : Antony and the Johnsons (que j'aime toujours autant écouter) et cette si belle chanson : Fistful of Love

 

dimanche 29 juillet 2012

Soufi, mon amour

Je viens de finir de lire : "Soufi, mon amour". Un livre que je vous conseille. :-)

Extrait :
« Le dilemme qui se présente à moi me rappelle l'histoire de Leyla et d'Haroun al-Rachid, le célèbre empereur abbasside. Après avoir appris l'amour immense de Majnun pour Leyla, l'empereur était devenu très curieux au sujet de la jeune fille.
- Cette Leyla doit être une créature très spéciale, se disait-il. Une femme bien supérieure à toutes les autres.
Excité, intrigué, il usa de tous les stratagèmes pour voir Leyla de ses propres yeux.
Finalement, un jour, on conduisit Leyla au palais de l'empereur. Quand elle retira son voile Haroun al-Rachid fut déçu. Non pas que Leyla fût laide, infirme ou vieille, mais elle n'était pas non plus d'une beauté extraordinaire. C'était un être humain avec ses défauts, une femme ordinaire comme tant d'autres.
L'empereur ne dissimula pas sa déception.
- Etes-vous celle dont Majnun est complètement fou ? Pourtant, vous paraissez tellement ordinaire ! Qu'avez-vous de si spécial ?
- Oui, dit la jeune femme avec un sourire, je suis Leyla. Mais vous n'êtes pas Majnun. Vous devez me voir avec ses yeux, si vous voulez résoudre ce mystère qu'on appelle l'amour. »

Résumé et biographie pris sur Amazon :

Histoire :
Ella Rubinstein a en apparence tout pour être heureuse : une jolie maison dans le Massachusetts, trois beaux enfants, un chien fidèle. Mais, à l'aube de ses quarante ans, elle se demande si elle n'est pas passée à côté d'elle-même. Les infidélités de son mari ne sont plus un mystère et les cours de cuisine du jeudi ne suffisent pas à exalter sa vie monotone. Décidée à reprendre une activité professionnelle, elle est engagée comme lectrice par un agent littéraire. Sa première mission : rédiger une note sur un manuscrit signé par Aziz Z Zahara. Ce roman, qui retrace la rencontre entre le poète Rûmi et le plus célèbre derviche du monde musulman, Shams de Tabriz, va être une révélation pour Ella. Au fil des pages, elle découvre le soufisme, le refus des conventions et la splendeur de l'amour. Cette histoire se révèle être le miroir de la sienne. Aziz - comme Shams l'a fait pour Rûmi sept siècles auparavant - serait-il venu la libérer ?
Biographie de l'auteur
Fille de diplomate, Elif Shafak est née à Strasbourg en 1971. Elle a passé son adolescence en Espagne, avant de s'établir en Turquie. Après des études en " Gender and Women's Studies " et un doctorat en sciences politiques, elle a un temps enseigné aux Etats-Unis. Elle vit aujourd'hui à Istanbul. Internationalement reconnue, elle est notamment l'auteur de onze livres, dont La Bâtarde d'Istanbul (Phébus, 2007), Bonbon Palace (Phébus, 2008) et Lait noir (Phébus, 2009). Soufi, mon amour est l'un des plus grand succès de librairie des dernières décennies en Turquie.

vendredi 27 juillet 2012

J'étais là /Avant - Alain Klingler

Je ne connaissais pas, je découvre ce soir, j'aime, et je le partage avec vous.


« Ténébreux, vénéneux, à la marge. Alain Klingler avance, depuis une quinzaine d'années, ayant sûrement fait le deuil d'un succès populaire — et peut-être même d'une reconnaissance critique. Trop difficile, et parfois dérangeant. Pourtant, il y a quelque chose d'attirant et d'intrigant dans ses chansons de feu. Où la voix toujours douce et l'interprétation étonnamment sobre portent des mots tranchants.
 Après avoir flirté avec l'électro pop, Klingler revient ici vers une expression piano/voix. Il reprend de vieux titres, en crée de nouveaux, chante Baudelaire, cite Ferré et Barbara... même si s'entend surtout l'écho de Guidoni. Filiation évidente, tissée d'audaces, de subversions et d'une noirceur fière de l'être. L'amertume pointe, la violence des sentiments bouillonne. Klingler chante ses propres textes ou met en musique ceux d'Elisa Point, Monsieur Poli, Catherine Pozzi (noms familiers aux oreilles des initiés). Son disque oscille entre le bilan et l'autoportrait. Sans concession. » — Valérie Lehoux
Source : Télérama

mardi 24 juillet 2012

vendredi 20 juillet 2012

Quel voyageur - quelle voyageuse - êtes-vous ?

Puisque nous sommes en période de vacances, dites moi quel genre de voyageur ou voyageuse, vous êtes ?

Aimez-vous partir à l'aventure, sac à dos, sans boussole, emportant le strict nécessaire, sans savoir à l'avance où vous dormirez, sans savoir où vous vous dirigerez le lendemain, laissant place à ce qui se présentera, laissant gré à vos envies de l'instant présent ? allant à la recherche des chemins inexplorés plutôt que de prendre les voies touristiques ?

Ou bien aimez-vous que tout soit bien organisé, planifié ? Que rien ne soit laissé au hasard ? Que votre itinéraire soit bien tracé, que vous trouviez un logement, qui, somme toute, ressemble bien un peu à chez vous ? avec la télé, évidemment, et tout le confort, de façon à ne pas être trop dépaysé ?... (Quel intérêt alors à partir de chez soi ?...)

Moi, je ne me considère pas comme une grande voyageuse, mais pourtant j'adore voyager, mais quand je dis voyager, ce n'est pas nécessairement aller à l'étranger, ou bien très loin de chez moi, c'est partir, ne serait-ce que quelques jours, changer de maison, changer de lieu, changer d'habitudes. Me déconnecter du quotidien, changer d'air. Aller découvrir autre chose. Je n'aime pas que tout soit bien organisé, bien chronométré, qu'il n'y ait aucune place pour l'imprévu. Je n'en ai jamais fait, mais je crois bien que je détesterais les voyages organisés, où il faut se lever à point d'heure, où l'on court toute la journée, pour juste apercevoir quelques secondes ce qu'il ne faut pas, soi disant, manquer. Non, je préfère découvrir des petits coins sympas, qui ne soient pas touristiques, je n'aime pas quand il y a trop de monde, je préfère rencontrer les habitants des lieux ou bien même le silence des lieux.

En attendant ces vacances ! - plus que deux semaines de boulot -, je vous souhaite un très bon week-end. Bisous à vous.

lundi 16 juillet 2012

Ils ont besoin de pensées positives

Le petit bonhomme courageux, mon petit-fils, entre à l'hôpital ce matin jusqu'à jeudi matin (ou mercredi soir si tout se passe bien) pour une série d'examens qui devrait permettre de lui trouver un traitement correspondant et traitant au mieux ses mini crises d'épilepsie qui le perturbent au niveau concentration et qui le fatiguent. Ses parents se relayeront auprès de lui, le jour et la nuit, afin qu'il ne reste pas tout seul dans cet hôpital où il a passé tant de temps l'année passée lors de sa rupture d'anévrisme. Un séjour donc pas facile, ni pour lui, ni pour ses parents, mais nécessaire.
Je vous demande juste, durant ces quelques jours, de leur envoyer plein de pensées positives, je sais qu'elles leur arriveront et ils en ont bien besoin. Merci pour eux.

Jeudi soir
Le petit bonhomme est rentré chez lui aujourd'hui. Ce séjour à l'hôpital a été éprouvant, mais ce soir, tout va bien. Il a regagné sa maison, retrouvé sa chambre, ses jouets, son petit frère. Espérons qu'il supportera bien son nouveau traitement, et que celui-ci l'aidera dans sa vie de tous les jours.
Encore merci à vous, pour vos mots, vos pensées et votre présence.

dimanche 15 juillet 2012

Youn Sun Nah - Same Girl

Chanson douce pour fin de week-end...
Youn Sun Nah, vous connaissez ? Non ? Alors, écoutez...

 

jeudi 12 juillet 2012

Se souvenir de la voix

Suite à un billet paru chez Célestine, je me suis demandée pendant combien de temps l'on pouvait se souvenir de la voix d'une personne disparue. Est-ce qu'en même temps que la personne disparaît, sa voix ne disparaît-elle pas aussi, au fil des années ? Ne l'entendant plus, notre mémoire ne l'efface-t-elle pas ?
J'ai essayé de me remémorer la voix de mon père, je n'y suis pas arrivée. Il est vrai que j'étais bien jeune lorsqu'il est parti, et que cela fait déjà bien longtemps (plus de quarante ans).
J'ai pensé alors à ma mère, je me suis dit : elle, je vais sûrement me souvenir de sa voix. Mais je me rends compte que sa voix, dix ans après, commence à faiblir, commence à s'évanouir. Cela me rend triste quelque part...
Alors je me dis : et mon frère, alors, et sa voix ? Et là, je suis heureuse, car j'entends sa voix, j'entends son "coucou, c'est Jean", lorsqu'il me téléphonait. C'est vrai qu'au téléphone, on est plus focalisé sur la voix. Mais j'ai peur de l'oublier sa voix, à lui aussi... Alors, régulièrement, je me la remémore, je me concentre et j'écoute ces mots "coucou c'est Jean", "bonjour, p'tite soeur", pour qu'elle s'imprègne bien, et qu'elle ne s'évanouisse pas elle aussi.
Pouvoir entendre la voix de l'autre juste en y pensant, avoir la voix en soi, comme si elle faisait partie de nous, c'est si agréable, parce qu'alors cette voix si connue et si chère nous accompagne de partout, elle est en nous.

lundi 9 juillet 2012

La beauté du ciel

La beauté du ciel, un plaisir infini et sans fin... 


Photo prise ce soir vers 20h30.

mercredi 4 juillet 2012

Femmes et hommes - Julos Beaucarne

Je ne sais pas si vous avez déjà lu ce texte de Julos Beaucarne. Si non, prenez le temps de le lire, il est vraiment très beau. Voilà un peu plus de deux ans que je l'ai découvert, ainsi que d'autres oeuvres de Julos Beaucarne, c'est un régal à chaque fois.


Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent 
qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait, aujourd'hui vous hait
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie et dans sa peau...
A chacun sa texture, son message et ses mots

Julos Beaucarne

dimanche 1 juillet 2012

Magie de l'instant...

Photo faite samedi soir vers 20h30.
(sans retouche aucune, à part le contraste légèrement accentué)

J'ai envie de parler du commentaire de Flo : il a vu dans la forme de ce nuage, un petit garçon qui fait "Chuttt...". Je ne l'avais pas vu, mais je le vois bien maintenant. Merci à toi, Flo ! Et je vois en plus ce soir, grâce à toi, l'image d'un petit ange qui a les mains jointes et qui fait sa prière ! :-)

mardi 26 juin 2012

Dimanche : une très bonne journée

Dimanche, j'ai passé la journée avec le groupe de méditation que je retrouve régulièrement les jeudis soirs. Dat et sa compagne nous ont accueilli chez eux avec beaucoup de gentillesse. Nous avons partagé les repas de midi et du soir, chacun avait apporté un plat. Nous étions une quinzaine environ. L'après-midi, nous sommes allés faire une marche qui nous a conduit jusqu'à une jolie petite chapelle, dont photo ci-contre. Comme il y avait des musiciens dans le groupe, et vu l'acoustique absolument fabuleux qu'il y avait à l'intérieur de la petite chapelle, certains ont fait résonner leurs voix et leur guitare, c'était très beau à entendre, émouvant même.
Certains parlent encore de ce groupe comme d'une secte. Je dis et redis que ce groupe n'a rien d'une secte, que les gens sont de toute religion (chrétienne, bouddhiste et même athée), et que nous ne nous sommes engagés à rien du tout. Juste le plaisir de se retrouver les jeudis soirs, de méditer ensemble, de pratiquer la pleine conscience, et de passer deux ou trois fois dans l'année un dimanche ensemble. D'ailleurs, je me sens de mieux en mieux au sein de ce groupe. J'apprécie vraiment l'ambiance qui s'en dégage, cette générosité, cette bienveillance, cette absence de jugement. Dans ce monde où il y a trop d'intolérance et de violence, c'est un havre de paix où il fait bon se poser, et c'est plutôt encourageant et rassurant. Et bien sûr, à la rentrée, je vais continuer la méditation, la pleine conscience, et le Reiki. Plus que jamais...