mardi 31 juillet 2012
Antony And The Johnsons - Fistful Of Love
Peu le temps, et peut-être moins l'envie (en ce moment) d'écrire. Alors voici encore aujourd'hui de la musique : Antony and the Johnsons (que j'aime toujours autant écouter) et cette si belle chanson : Fistful of Love
lundi 30 juillet 2012
dimanche 29 juillet 2012
Soufi, mon amour
Extrait :
« Le dilemme qui se présente à moi me rappelle l'histoire de Leyla et d'Haroun al-Rachid, le célèbre empereur abbasside. Après avoir appris l'amour immense de Majnun pour Leyla, l'empereur était devenu très curieux au sujet de la jeune fille.
- Cette Leyla doit être une créature très spéciale, se disait-il. Une femme bien supérieure à toutes les autres.
Excité, intrigué, il usa de tous les stratagèmes pour voir Leyla de ses propres yeux.
Finalement, un jour, on conduisit Leyla au palais de l'empereur. Quand elle retira son voile Haroun al-Rachid fut déçu. Non pas que Leyla fût laide, infirme ou vieille, mais elle n'était pas non plus d'une beauté extraordinaire. C'était un être humain avec ses défauts, une femme ordinaire comme tant d'autres.
L'empereur ne dissimula pas sa déception.
- Etes-vous celle dont Majnun est complètement fou ? Pourtant, vous paraissez tellement ordinaire ! Qu'avez-vous de si spécial ?
- Oui, dit la jeune femme avec un sourire, je suis Leyla. Mais vous n'êtes pas Majnun. Vous devez me voir avec ses yeux, si vous voulez résoudre ce mystère qu'on appelle l'amour. »
Résumé et biographie pris sur Amazon :
Histoire :
Fille de diplomate, Elif Shafak est née à Strasbourg en 1971. Elle a passé son adolescence en Espagne, avant de s'établir en Turquie. Après des études en " Gender and Women's Studies " et un doctorat en sciences politiques, elle a un temps enseigné aux Etats-Unis. Elle vit aujourd'hui à Istanbul. Internationalement reconnue, elle est notamment l'auteur de onze livres, dont La Bâtarde d'Istanbul (Phébus, 2007), Bonbon Palace (Phébus, 2008) et Lait noir (Phébus, 2009). Soufi, mon amour est l'un des plus grand succès de librairie des dernières décennies en Turquie.
vendredi 27 juillet 2012
J'étais là /Avant - Alain Klingler
Je ne connaissais pas, je découvre ce soir, j'aime, et je le partage avec vous.
« Ténébreux, vénéneux, à la marge. Alain Klingler avance, depuis une quinzaine d'années, ayant sûrement fait le deuil d'un succès populaire — et peut-être même d'une reconnaissance critique. Trop difficile, et parfois dérangeant. Pourtant, il y a quelque chose d'attirant et d'intrigant dans ses chansons de feu. Où la voix toujours douce et l'interprétation étonnamment sobre portent des mots tranchants.
Après avoir flirté avec l'électro pop, Klingler revient ici vers une expression piano/voix. Il reprend de vieux titres, en crée de nouveaux, chante Baudelaire, cite Ferré et Barbara... même si s'entend surtout l'écho de Guidoni. Filiation évidente, tissée d'audaces, de subversions et d'une noirceur fière de l'être. L'amertume pointe, la violence des sentiments bouillonne. Klingler chante ses propres textes ou met en musique ceux d'Elisa Point, Monsieur Poli, Catherine Pozzi (noms familiers aux oreilles des initiés). Son disque oscille entre le bilan et l'autoportrait. Sans concession. » — Valérie Lehoux
Source : Télérama
« Ténébreux, vénéneux, à la marge. Alain Klingler avance, depuis une quinzaine d'années, ayant sûrement fait le deuil d'un succès populaire — et peut-être même d'une reconnaissance critique. Trop difficile, et parfois dérangeant. Pourtant, il y a quelque chose d'attirant et d'intrigant dans ses chansons de feu. Où la voix toujours douce et l'interprétation étonnamment sobre portent des mots tranchants.
Après avoir flirté avec l'électro pop, Klingler revient ici vers une expression piano/voix. Il reprend de vieux titres, en crée de nouveaux, chante Baudelaire, cite Ferré et Barbara... même si s'entend surtout l'écho de Guidoni. Filiation évidente, tissée d'audaces, de subversions et d'une noirceur fière de l'être. L'amertume pointe, la violence des sentiments bouillonne. Klingler chante ses propres textes ou met en musique ceux d'Elisa Point, Monsieur Poli, Catherine Pozzi (noms familiers aux oreilles des initiés). Son disque oscille entre le bilan et l'autoportrait. Sans concession. » — Valérie Lehoux
Source : Télérama
jeudi 26 juillet 2012
mardi 24 juillet 2012
Il y a quelqu'un dans ma tête, mais ce n'est pas moi
vendredi 20 juillet 2012
Quel voyageur - quelle voyageuse - êtes-vous ?
Puisque nous sommes en période de vacances, dites moi quel genre de voyageur ou voyageuse, vous êtes ?
Aimez-vous partir à l'aventure, sac à dos, sans boussole, emportant le strict nécessaire, sans savoir à l'avance où vous dormirez, sans savoir où vous vous dirigerez le lendemain, laissant place à ce qui se présentera, laissant gré à vos envies de l'instant présent ? allant à la recherche des chemins inexplorés plutôt que de prendre les voies touristiques ?
Ou bien aimez-vous que tout soit bien organisé, planifié ? Que rien ne soit laissé au hasard ? Que votre itinéraire soit bien tracé, que vous trouviez un logement, qui, somme toute, ressemble bien un peu à chez vous ? avec la télé, évidemment, et tout le confort, de façon à ne pas être trop dépaysé ?... (Quel intérêt alors à partir de chez soi ?...)
Moi, je ne me considère pas comme une grande voyageuse, mais pourtant j'adore voyager, mais quand je dis voyager, ce n'est pas nécessairement aller à l'étranger, ou bien très loin de chez moi, c'est partir, ne serait-ce que quelques jours, changer de maison, changer de lieu, changer d'habitudes. Me déconnecter du quotidien, changer d'air. Aller découvrir autre chose. Je n'aime pas que tout soit bien organisé, bien chronométré, qu'il n'y ait aucune place pour l'imprévu. Je n'en ai jamais fait, mais je crois bien que je détesterais les voyages organisés, où il faut se lever à point d'heure, où l'on court toute la journée, pour juste apercevoir quelques secondes ce qu'il ne faut pas, soi disant, manquer. Non, je préfère découvrir des petits coins sympas, qui ne soient pas touristiques, je n'aime pas quand il y a trop de monde, je préfère rencontrer les habitants des lieux ou bien même le silence des lieux.
En attendant ces vacances ! - plus que deux semaines de boulot -, je vous souhaite un très bon week-end. Bisous à vous.
Aimez-vous partir à l'aventure, sac à dos, sans boussole, emportant le strict nécessaire, sans savoir à l'avance où vous dormirez, sans savoir où vous vous dirigerez le lendemain, laissant place à ce qui se présentera, laissant gré à vos envies de l'instant présent ? allant à la recherche des chemins inexplorés plutôt que de prendre les voies touristiques ?
Ou bien aimez-vous que tout soit bien organisé, planifié ? Que rien ne soit laissé au hasard ? Que votre itinéraire soit bien tracé, que vous trouviez un logement, qui, somme toute, ressemble bien un peu à chez vous ? avec la télé, évidemment, et tout le confort, de façon à ne pas être trop dépaysé ?... (Quel intérêt alors à partir de chez soi ?...)
Moi, je ne me considère pas comme une grande voyageuse, mais pourtant j'adore voyager, mais quand je dis voyager, ce n'est pas nécessairement aller à l'étranger, ou bien très loin de chez moi, c'est partir, ne serait-ce que quelques jours, changer de maison, changer de lieu, changer d'habitudes. Me déconnecter du quotidien, changer d'air. Aller découvrir autre chose. Je n'aime pas que tout soit bien organisé, bien chronométré, qu'il n'y ait aucune place pour l'imprévu. Je n'en ai jamais fait, mais je crois bien que je détesterais les voyages organisés, où il faut se lever à point d'heure, où l'on court toute la journée, pour juste apercevoir quelques secondes ce qu'il ne faut pas, soi disant, manquer. Non, je préfère découvrir des petits coins sympas, qui ne soient pas touristiques, je n'aime pas quand il y a trop de monde, je préfère rencontrer les habitants des lieux ou bien même le silence des lieux.
En attendant ces vacances ! - plus que deux semaines de boulot -, je vous souhaite un très bon week-end. Bisous à vous.
lundi 16 juillet 2012
Ils ont besoin de pensées positives
Le petit bonhomme courageux, mon petit-fils, entre à l'hôpital ce matin jusqu'à jeudi matin (ou mercredi soir si tout se passe bien) pour une série d'examens qui devrait permettre de lui trouver un traitement correspondant et traitant au mieux ses mini crises d'épilepsie qui le perturbent au niveau concentration et qui le fatiguent. Ses parents se relayeront auprès de lui, le jour et la nuit, afin qu'il ne reste pas tout seul dans cet hôpital où il a passé tant de temps l'année passée lors de sa rupture d'anévrisme. Un séjour donc pas facile, ni pour lui, ni pour ses parents, mais nécessaire.
Je vous demande juste, durant ces quelques jours, de leur envoyer plein de pensées positives, je sais qu'elles leur arriveront et ils en ont bien besoin. Merci pour eux.
Jeudi soir
Le petit bonhomme est rentré chez lui aujourd'hui. Ce séjour à l'hôpital a été éprouvant, mais ce soir, tout va bien. Il a regagné sa maison, retrouvé sa chambre, ses jouets, son petit frère. Espérons qu'il supportera bien son nouveau traitement, et que celui-ci l'aidera dans sa vie de tous les jours.
Encore merci à vous, pour vos mots, vos pensées et votre présence.
Je vous demande juste, durant ces quelques jours, de leur envoyer plein de pensées positives, je sais qu'elles leur arriveront et ils en ont bien besoin. Merci pour eux.
Jeudi soir
Le petit bonhomme est rentré chez lui aujourd'hui. Ce séjour à l'hôpital a été éprouvant, mais ce soir, tout va bien. Il a regagné sa maison, retrouvé sa chambre, ses jouets, son petit frère. Espérons qu'il supportera bien son nouveau traitement, et que celui-ci l'aidera dans sa vie de tous les jours.
Encore merci à vous, pour vos mots, vos pensées et votre présence.
dimanche 15 juillet 2012
Youn Sun Nah - Same Girl
Chanson douce pour fin de week-end...
Youn Sun Nah, vous connaissez ? Non ? Alors, écoutez...
Youn Sun Nah, vous connaissez ? Non ? Alors, écoutez...
jeudi 12 juillet 2012
Se souvenir de la voix
J'ai essayé de me remémorer la voix de mon père, je n'y suis pas arrivée. Il est vrai que j'étais bien jeune lorsqu'il est parti, et que cela fait déjà bien longtemps (plus de quarante ans).
J'ai pensé alors à ma mère, je me suis dit : elle, je vais sûrement me souvenir de sa voix. Mais je me rends compte que sa voix, dix ans après, commence à faiblir, commence à s'évanouir. Cela me rend triste quelque part...
Alors je me dis : et mon frère, alors, et sa voix ? Et là, je suis heureuse, car j'entends sa voix, j'entends son "coucou, c'est Jean", lorsqu'il me téléphonait. C'est vrai qu'au téléphone, on est plus focalisé sur la voix. Mais j'ai peur de l'oublier sa voix, à lui aussi... Alors, régulièrement, je me la remémore, je me concentre et j'écoute ces mots "coucou c'est Jean", "bonjour, p'tite soeur", pour qu'elle s'imprègne bien, et qu'elle ne s'évanouisse pas elle aussi.
Pouvoir entendre la voix de l'autre juste en y pensant, avoir la voix en soi, comme si elle faisait partie de nous, c'est si agréable, parce qu'alors cette voix si connue et si chère nous accompagne de partout, elle est en nous.
lundi 9 juillet 2012
mercredi 4 juillet 2012
Femmes et hommes - Julos Beaucarne
Je ne sais pas si vous avez déjà lu ce texte de Julos Beaucarne. Si non, prenez le temps de le lire, il est vraiment très beau. Voilà un peu plus de deux ans que je l'ai découvert, ainsi que d'autres oeuvres de Julos Beaucarne, c'est un régal à chaque fois.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait, aujourd'hui vous hait
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie et dans sa peau...
A chacun sa texture, son message et ses mots
Julos Beaucarne
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait, aujourd'hui vous hait
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie et dans sa peau...
A chacun sa texture, son message et ses mots
Julos Beaucarne
dimanche 1 juillet 2012
Magie de l'instant...
Photo faite samedi soir vers 20h30.
(sans retouche aucune, à part le contraste légèrement accentué)
(sans retouche aucune, à part le contraste légèrement accentué)
J'ai envie de parler du commentaire de Flo : il a vu dans la forme de ce nuage, un petit garçon qui fait "Chuttt...". Je ne l'avais pas vu, mais je le vois bien maintenant. Merci à toi, Flo ! Et je vois en plus ce soir, grâce à toi, l'image d'un petit ange qui a les mains jointes et qui fait sa prière ! :-)
mardi 26 juin 2012
Dimanche : une très bonne journée
Dimanche, j'ai passé la journée avec le groupe de méditation que je retrouve régulièrement les jeudis soirs. Dat et sa compagne nous ont accueilli chez eux avec beaucoup de gentillesse. Nous avons partagé les repas de midi et du soir, chacun avait apporté un plat. Nous étions une quinzaine environ. L'après-midi, nous sommes allés faire une marche qui nous a conduit jusqu'à une jolie petite chapelle, dont photo ci-contre. Comme il y avait des musiciens dans le groupe, et vu l'acoustique absolument fabuleux qu'il y avait à l'intérieur de la petite chapelle, certains ont fait résonner leurs voix et leur guitare, c'était très beau à entendre, émouvant même.
Certains parlent encore de ce groupe comme d'une secte. Je dis et redis que ce groupe n'a rien d'une secte, que les gens sont de toute religion (chrétienne, bouddhiste et même athée), et que nous ne nous sommes engagés à rien du tout. Juste le plaisir de se retrouver les jeudis soirs, de méditer ensemble, de pratiquer la pleine conscience, et de passer deux ou trois fois dans l'année un dimanche ensemble. D'ailleurs, je me sens de mieux en mieux au sein de ce groupe. J'apprécie vraiment l'ambiance qui s'en dégage, cette générosité, cette bienveillance, cette absence de jugement. Dans ce monde où il y a trop d'intolérance et de violence, c'est un havre de paix où il fait bon se poser, et c'est plutôt encourageant et rassurant. Et bien sûr, à la rentrée, je vais continuer la méditation, la pleine conscience, et le Reiki. Plus que jamais...
Certains parlent encore de ce groupe comme d'une secte. Je dis et redis que ce groupe n'a rien d'une secte, que les gens sont de toute religion (chrétienne, bouddhiste et même athée), et que nous ne nous sommes engagés à rien du tout. Juste le plaisir de se retrouver les jeudis soirs, de méditer ensemble, de pratiquer la pleine conscience, et de passer deux ou trois fois dans l'année un dimanche ensemble. D'ailleurs, je me sens de mieux en mieux au sein de ce groupe. J'apprécie vraiment l'ambiance qui s'en dégage, cette générosité, cette bienveillance, cette absence de jugement. Dans ce monde où il y a trop d'intolérance et de violence, c'est un havre de paix où il fait bon se poser, et c'est plutôt encourageant et rassurant. Et bien sûr, à la rentrée, je vais continuer la méditation, la pleine conscience, et le Reiki. Plus que jamais...
lundi 25 juin 2012
Les Femmes du Bus 678
Oui, encore au cinéma ce soir. En fait, avec une amie, nous avons pris une carte d'abonnement, et ces dernières semaines, nous avons de la chance, il y a toujours de très bons films qui passent. Ce soir, nous avons vu : "Les femmes du bus 678", de Mohamed Diab. Un film réaliste, dur et bouleversant. S'il passe près de chez vous, ne le ratez pas !
L'histoire (Télérama) :
Le Caire. Fayza, Seba et Nelly, trois femmes d'aujourd'hui, aux vies totalement différentes, s'unissent pour combattre le harcèlement pesant que leur font endurer au quotidien des hommes, dans les rues et dans les bus. Déterminées, elles décident dorénavant de ne plus subir, quitte à utiliser des moyens réprimés par la loi. Devant l'ampleur du mouvement, l'atypique inspecteur Essam mène l'enquête. Qui sont ces mystérieuses femmes qui ébranlent une société basée sur la suprématie de l'homme ?
Les critiques : lire sur Télérama
L'histoire (Télérama) :
Le Caire. Fayza, Seba et Nelly, trois femmes d'aujourd'hui, aux vies totalement différentes, s'unissent pour combattre le harcèlement pesant que leur font endurer au quotidien des hommes, dans les rues et dans les bus. Déterminées, elles décident dorénavant de ne plus subir, quitte à utiliser des moyens réprimés par la loi. Devant l'ampleur du mouvement, l'atypique inspecteur Essam mène l'enquête. Qui sont ces mystérieuses femmes qui ébranlent une société basée sur la suprématie de l'homme ?
Les critiques : lire sur Télérama
samedi 23 juin 2012
Help ! Problème pour déposer des commentaires
Ces jours, vous êtes plusieurs à me signaler que vous rencontrez un problème avec une page pub qui vous freine et parfois même qui vous empêche de déposer un commentaire sur mon blog. De mon côté, j'ai changé des paramètres, mais apparemment cela ne suffit pas.
A vous qui auriez peut-être la solution pour remédier à ce problème, soyez gentils de nous la donner. Merci ! :-)
A vous qui auriez peut-être la solution pour remédier à ce problème, soyez gentils de nous la donner. Merci ! :-)
vendredi 22 juin 2012
Lhasa de Sela - Donne moi la Flûte et Chante
SI BELLE CHANSON, SI BELLE VOIX...
trop tôt disparue...
trop tôt disparue...
Traduction (poème Khalil Gibran)
Donne moi la flûte et chante,
L'immortalité s'étend dans le chant
et même après la mort
la flûte continue de se lamenter
T'es-tu réfugié dans les bois
loin des lieux, comme moi,
en suivant le cours des ruisseaux
et en gravissant les rochers
T'es-tu déjà lavé dans un parfum
et séché dans la lumière
Bu l'aurore comme un vin
rare dans des coupes célestes
Alors donne moi la flûte et chante
la meilleure des prières est le chant
et même lorsque la vie périt
la flûte continue de se lamenter
As-tu déjà passé une soirée
comme je l'ai fait, parmi les vignes
où pendent des candélabres
de grappes dorées
As-tu dormi toute une nuit dans l'herbe
l'espace en guise de couverture
s'excluant de tout avenir
ne se souvenant plus du passé.
Donne moi la flûte et chante
chanter est la justice du coeur
et même lorsque la culpabilité est morte
la flûte continue de se lamenter
Donne moi la flûte et chante
oublie la maladie et ses remèdes
l'Homme n'est rien que des lignes
qu'on griffonne sur l'eau
mercredi 20 juin 2012
Personne n'est... remplaçable
Personne n'est remplaçable, non... C'est mon avis... :-)
mardi 19 juin 2012
De rouille et d'os
Un film de Jacques Audiard, avec Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts. Un film qui décoiffe ! comme dit Mo. Un très beau film, malgré quelques scènes un peu trop violentes à mon goût. A voir.
Le résumé (Télérama) :
Ça commence dans le Nord. Ali doit s'occuper de son fils, Sam, 5 ans, qu'il connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa soeur à Antibes. A la suite d'une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d'assurance.Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d'orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu'un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d'illusions.
Voir les critiques de Télérama
Le résumé (Télérama) :
Ça commence dans le Nord. Ali doit s'occuper de son fils, Sam, 5 ans, qu'il connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa soeur à Antibes. A la suite d'une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d'assurance.Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d'orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu'un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d'illusions.
Voir les critiques de Télérama
vendredi 15 juin 2012
La vie est si courte...
La vie est si courte et dire que l'on perd son temps à attendre que le temps passe en imaginant un futur meilleur, et ce meilleur passe sans que l'on s'en rende compte.
La vie est si courte et dire que l'on perd son temps à ressasser avec amertume de vieux souvenirs ou des regrets.
La vie est si courte et dire que l'on perd son temps pour des broutilles, des choses qui n'en valent vraiment pas la peine.
La vie est si courte qu'elle est déjà derrière nous, et qu'il est peut-être déjà trop tard pour la rattraper...
- Hier après-midi, sur la route que j'emprunte régulièrement pour aller à la Poste ou faire des courses, une voiture est rentrée en collision avec un poids lourd transportant un chargement de troncs d'arbres. Le chargement s'est renversé sur la voiture, l'automobile et sa passagère ont été écrasées. Je ne la connaissais pas, mais elle avait juste mon âge et habitait un bourg où j'ai l'habitude de me rendre. Je me disais que cela aurait pu tout aussi bien être moi. Notre vie ne tient vraiment pas à grand chose et peut s'arrêter brusquement, du jour au lendemain... Il faudrait toujours avoir cela à l'esprit.
Dans le même esprit :
- Hier soir, je suis allée à la méditation et pleine conscience. Nous devions dire ce qui nous rendait heureux. Tout le monde a dit son mot. Moi, j'ai parlé des petits bonheurs que la nature nous offrait, d'un arc-en-ciel, d'un coucher de soleil, des nuages, etc. Dat, lui, a dit : "Ce qui me rend heureux est de savoir que je vais mourir (tout le monde le regarde d'un air interrogatif et étonné).. car, alors, je profite et jouis de chaque instant de la vie..."
A méditer...
La vie est si courte et dire que l'on perd son temps à ressasser avec amertume de vieux souvenirs ou des regrets.
La vie est si courte et dire que l'on perd son temps pour des broutilles, des choses qui n'en valent vraiment pas la peine.
La vie est si courte qu'elle est déjà derrière nous, et qu'il est peut-être déjà trop tard pour la rattraper...
- Hier après-midi, sur la route que j'emprunte régulièrement pour aller à la Poste ou faire des courses, une voiture est rentrée en collision avec un poids lourd transportant un chargement de troncs d'arbres. Le chargement s'est renversé sur la voiture, l'automobile et sa passagère ont été écrasées. Je ne la connaissais pas, mais elle avait juste mon âge et habitait un bourg où j'ai l'habitude de me rendre. Je me disais que cela aurait pu tout aussi bien être moi. Notre vie ne tient vraiment pas à grand chose et peut s'arrêter brusquement, du jour au lendemain... Il faudrait toujours avoir cela à l'esprit.
Dans le même esprit :
- Hier soir, je suis allée à la méditation et pleine conscience. Nous devions dire ce qui nous rendait heureux. Tout le monde a dit son mot. Moi, j'ai parlé des petits bonheurs que la nature nous offrait, d'un arc-en-ciel, d'un coucher de soleil, des nuages, etc. Dat, lui, a dit : "Ce qui me rend heureux est de savoir que je vais mourir (tout le monde le regarde d'un air interrogatif et étonné).. car, alors, je profite et jouis de chaque instant de la vie..."
A méditer...
mercredi 13 juin 2012
Petit bonheur du soir
Petit bonheur de fin de journée que je partage avec vous ! :-)
Photos prises ce soir à 20h30 juste à côté de chez moi...
mardi 12 juin 2012
L'instant présent
![]() |
"L'instant présent" Peinture de Joëlle CHEN |
Est-ce qu'il faut toujours se poser la question de savoir pourquoi on fait ceci ou cela ? Quel en est le but ? Quelle en est la raison ? Quel en est l'avenir ?
Et si on arrêtait avec les "pourquoi" ? Et si on essayait juste de vivre le moment présent, sans se poser de questions ?... Juste se laisser bercer par l'instant... Cela ferait du bien, non ?... Et c'est d'ailleurs ce que j'essaie de faire, le plus possible... :-)
lundi 11 juin 2012
Au cinéma ce soir : BARBARA
Avec cette femme, le réalisateur alle mand Christian Petzold retrouve son actrice fétiche, la remarquable Nina Hoss, et sa plus chère obsession : le sen timent que notre univers quotidien n'est peut-être qu'une illusion et notre existence une coquille vide, comme dans Fantômes (2005) et Yella (2007). L'Allemagne de l'Est finissante est le cadre idéal d'une irréalité ordinaire, société où tout est théorique, où ne reste que le décor. Rues, couloirs d'hôpital, chemin sous les arbres, tous les lieux que traverse Barbara distillent une atmosphère étouffante, menaçante. Christian Petzold y fait résonner une vacuité absurde, et aussi la peur que le moindre geste soit vu, dénoncé. Rien ne doit déranger l'ordre immobile, les apparences immuables.
Tout ce que fait Barbara, dès lors, devient signe. Ses trajets en vélo. L'atten tion qu'elle porte à une patiente nerveuse, révoltée. L'attention qu'elle refuse de porter à un collègue médecin qui, lui, la regarde. Aux yeux de cet homme, beau personnage plein d'une générosité toujours retenue, Barbara devient fascinante. Comme elle l'est pour l'agent local de la Stasi. Et pour le réalisateur, et pour nous aussi bien. Son mystère habite le film, son secret guide le récit. Pour elle, la bannie, poussée dans un cul-de-sac de la RDA, une histoire se recompose. Pas seulement celle d'une résistance à un régime politique destructeur (comme on le voyait dans La Vie des autres). A travers ce retour sur le passé de son pays, Christian Petzold soulève des questions qui dépassent les idéologies : la vraie vie est-elle toujours ailleurs ? Le présent est-il si vide et l'avenir si radieux ? Comme toutes les muses, cette Barbara a le pouvoir d'inspirer bien des pensées. — Frédéric Strauss
samedi 9 juin 2012
Un peu de couleurs en ces jours ternes...
Photos faites cet après-midi lors d'une balade tout près de chez moi.
(Il y en a d'autres sur mon Blog Photos)
jeudi 7 juin 2012
Il est parti...
Et un an de plus !...
Aujourd'hui, c'est mon anniversaire !
Chaque année, le 7 juin, je me dis : "Bah, un an de plus, c'est pas grave !", mais bon, il arrive un moment où l'on voudrait bien pouvoir freiner un peu le temps !!!... :-)
mardi 5 juin 2012
Savoir dire non
Dire non peut être l'ultime protection.
(Claudia Black)
Savez-vous dire non ?
Moi, j'ai mis du temps, mais j'ai appris. :-)
(Claudia Black)
Savez-vous dire non ?
Moi, j'ai mis du temps, mais j'ai appris. :-)
lundi 4 juin 2012
A la recherche de la moitié perdue
Je viens d'aller lire le billet de Coumarine, intitulé "Reconnaissance... ou vide", et il m'a fait penser à ce passage du livre "Les hasards nécessaires" de J.-F. Vézina, passage que j'ai lu hier soir. C'est vrai que, sorti de son contexte, il sera peut-être un peu ardu, j'espère qu'il vous parlera tout de même.
A la recherche de la moitié perdue
« Nous passons notre vie à chercher cette moitié perdue, c'est-à-dire à nous recoller par le biais du symbole*.
A la recherche de la moitié perdue
« Nous passons notre vie à chercher cette moitié perdue, c'est-à-dire à nous recoller par le biais du symbole*.
Nous passons notre vie à chercher à remplir ce vide initial et à trouver dans le monde cette pièce manquante qui prend la forme d'une quête de sens. Il y a plusieurs façons de combler ce vide et de donner un sens à sa vie : le travail, le rapport à l'autre, l'art, le sport, la religion, la spiritualité, les loisirs et, dans les cas pathologiques, l'alcool, la drogue, la dépendance à internet, etc.
La fonction symbolique est ce qui nous permet de supporter la réalité angoissante du monde. Le symbole nous met en rapport avec l'inconnu, avec le vide. Il est toujours issu d'une tension et il se déploie pour stimuler notre créativité, nous "ouvrir" à l'inconnu de façon à relâcher la tension. Jung désigne concrètement le symbole comme étant la meilleure expression et représentation d'une situation problématique qui n'est pas encore appréhendée par la conscience mais qui met ensemble les différents aspects d'une tension psychique. Le symbole résume l'état de la psyché et propose une direction à la résolution du conflit en mettant à contribution l'inconscient aussi bien que le conscient. Selon Jung, le symbole propose une direction puisqu'il est subordonné aux archétypes par le biais de l'inconscient collectif, véritable champ d'expériences collectives. »
(chapitre 6, Les sens de la transformation, p.181, Les Editions de l'homme)
samedi 2 juin 2012
Les Retrouvailles
Ne vous êtes vous jamais demandé ce qu'ont pu devenir certaines amies (ou amis) de votre enfance, de votre jeunesse ? Des personnes avec lesquelles vous avez partagé des moments si riches et si forts que vous ne les avez jamais oubliées ? Les vagues de la vie nous dispersent bien souvent et nous prenons des directions opposées, des chemins différents, nous partons dans des régions éloignées et nous nous perdons de vue.
Mais peut-être que si nous avions la possibilité de retrouver ces personnes, n'aurions-nous plus rien à nous dire, plus rien à partager ? Ou peut-être serait-ce le contraire ! et aurions-nous tant de choses à nous dire, et tant de choses à partager !
Les retrouvailles... il est beau ce mot : retrouvailles. Il ne peut être que chargé de joie et de bonheur, non ?... Ecoutez la musique de Yann Tiersen comme elle est joyeuse !...
Mais peut-être que si nous avions la possibilité de retrouver ces personnes, n'aurions-nous plus rien à nous dire, plus rien à partager ? Ou peut-être serait-ce le contraire ! et aurions-nous tant de choses à nous dire, et tant de choses à partager !
Les retrouvailles... il est beau ce mot : retrouvailles. Il ne peut être que chargé de joie et de bonheur, non ?... Ecoutez la musique de Yann Tiersen comme elle est joyeuse !...
mercredi 30 mai 2012
Alex Beaupain - Pourquoi battait mon coeur
Je découvre Alex Beaupain (merci Gab :-)), et j'aime. Je partage donc cette chanson avec vous !
Paroles -> ici
mardi 29 mai 2012
Un an après...
Il y a un an aujourd'hui, mon petit-fils Noé venait de faire une rupture d'anévrisme. Il y a un an aujourd'hui, sa petite vie était entièrement chamboulée. Il y a un an aujourd'hui, la vie de ses parents, de ses proches était chamboulée elle aussi. Il y a un an aujourd'hui, nous n'étions pas sûrs d'entendre à nouveau les rires de Noé. Il y a un an aujourd'hui nous priions très fort pour que le petit bonhomme revienne à la vie, sans trop de séquelles, sans trop de souffrances.
Un an après, le petit bonhomme est là, bien vivant. Il lutte encore car tout n'est pas encore au top. Il a bien récupéré, mais il a encore son hémiplégie du côté gauche. Il marche, mais il a toujours besoin d'une attelle à sa petite jambe. Ce qui l'aide, toujours, et qui l'aidera dans sa vie, c'est son caractère bien "trempé". Il en veut ! Il n'y a qu'à le voir lorsqu'il veut monter sur un toboggan. Il n'y arrive pas encore tout seul, avec sa petite jambe qui ne lui obéit pas comme il voudrait, et son petit bras et main qui s'obstinent à ne pas vouloir bouger comme il le désirerait, mais il insiste, et je suis sûre que d'ici quelques temps, il trouvera une solution. Il a toujours la hargne en lui, l'envie de faire, l'envie d'y arriver. Pourtant, je pense qu'il doit commencer à se rendre compte, que ce soit à l'école, ou lorsqu'il est avec d'autres enfants, qu'il y a quelque chose en lui qui est différent. Pourquoi les autres arrivent-ils à faire des choses, et pas lui ? Il en pleure de rage, parfois, on a beau lui expliquer, il ne comprend pas. Bichette, il est encore si petit. Je pense qu'il va en avoir des frustrations, mais il faudra qu'il apprenne à vivre avec. Heureusement son caractère l'aidera, son caractère de battant !
D'ici quelques jours, il doit retourner deux ou trois jours à l'hôpital, cet hôpital où il a passé tant de semaines, de mois, l'année passée. Il doit subir une série d'examens. Cela ne va pas être évident, ni pour lui, ni pour ses parents et comme je les comprends ! Ses parents... ils sont forts ses parents, malgré les moments de découragement, car ce n'est pas évident tous les jours. Le caractère bien trempé de Noé l'aide à surmonter son handicap, mais lui donne aussi un caractère indépendant et contestataire. Il a beaucoup de colère en lui, et il faut qu'elle sorte, ce qui est légitime, mais pas toujours facile à gérer. Vivement qu'il puisse l'exprimer par des mots, cela ira mieux je pense et je l'espère très fort.
Il y a un an aujourd'hui...
Un an après, le petit bonhomme est là, bien vivant. Il lutte encore car tout n'est pas encore au top. Il a bien récupéré, mais il a encore son hémiplégie du côté gauche. Il marche, mais il a toujours besoin d'une attelle à sa petite jambe. Ce qui l'aide, toujours, et qui l'aidera dans sa vie, c'est son caractère bien "trempé". Il en veut ! Il n'y a qu'à le voir lorsqu'il veut monter sur un toboggan. Il n'y arrive pas encore tout seul, avec sa petite jambe qui ne lui obéit pas comme il voudrait, et son petit bras et main qui s'obstinent à ne pas vouloir bouger comme il le désirerait, mais il insiste, et je suis sûre que d'ici quelques temps, il trouvera une solution. Il a toujours la hargne en lui, l'envie de faire, l'envie d'y arriver. Pourtant, je pense qu'il doit commencer à se rendre compte, que ce soit à l'école, ou lorsqu'il est avec d'autres enfants, qu'il y a quelque chose en lui qui est différent. Pourquoi les autres arrivent-ils à faire des choses, et pas lui ? Il en pleure de rage, parfois, on a beau lui expliquer, il ne comprend pas. Bichette, il est encore si petit. Je pense qu'il va en avoir des frustrations, mais il faudra qu'il apprenne à vivre avec. Heureusement son caractère l'aidera, son caractère de battant !
D'ici quelques jours, il doit retourner deux ou trois jours à l'hôpital, cet hôpital où il a passé tant de semaines, de mois, l'année passée. Il doit subir une série d'examens. Cela ne va pas être évident, ni pour lui, ni pour ses parents et comme je les comprends ! Ses parents... ils sont forts ses parents, malgré les moments de découragement, car ce n'est pas évident tous les jours. Le caractère bien trempé de Noé l'aide à surmonter son handicap, mais lui donne aussi un caractère indépendant et contestataire. Il a beaucoup de colère en lui, et il faut qu'elle sorte, ce qui est légitime, mais pas toujours facile à gérer. Vivement qu'il puisse l'exprimer par des mots, cela ira mieux je pense et je l'espère très fort.
Il y a un an aujourd'hui...
mercredi 23 mai 2012
Ecrire, c'est faire la paix...
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Peinture de Pablo Picasso |
Ecrire, pour s'alléger de choses qui nous encombrent et nous empêchent d'aller bien et d'avancer. Des choses du passé, mais aussi des choses du présent. Mettre des mots sur ce que l'on n'a pas compris, cela aide à comprendre. Et une fois que l'on a compris, on peut continuer son chemin, le coeur plus léger. Notre âme a trouvé la paix. Je le sais...
lundi 21 mai 2012
Tout a un sens
N'avez-vous pas remarqué comme parfois le hasard fait bien les choses et qu'il nous met sous la main ce dont on a besoin à une période bien précise. Que ce soit à propos de livres* que l'on trouve à la bibliothèque, qui se trouvent soudain là en évidence, à notre vue ; que ce soit à propos de films que nous allons voir et qui nous parlent si intimement ; que ce soit à propos de personnes que l'on rencontre sur son chemin, par hasard aussi, à un moment de notre vie, qui vont nous faire avancer, progresser, évoluer, qui vont nous aider (aimer) tout simplement. Certaines vont parfois même bouleverser notre vie, et s'en iront (ou pas) leur devoir accompli. En fait, tout a un sens, et il faut rester vigilant, car le hasard, si l'on y prête un peu attention, fait souvent bien les choses et nous donnent les réponses aux questions que l'on se pose.
Je vous avais parlé d'un livre il y a quelques temps : "Les hasards nécessaires" de J-F Vézina. Je suis en train de le lire attentivement, et je vous en reparle, car il est vraiment passionnant ! Je vous conseille vivement de le lire.
*Les vrais écrivains sont des sourciers. Des guérisseurs. La main magnétique de celui qui écrit se pose sur le coeur nu du lecteur, résorbe la fièvre, change le sang en eau." (Christian Bobin)
"Nous avons tous fait l'expérience de coïncidences déroutantes qui semblent réfuter le hasard, orchestrées dans un but qui échapperait à notre conscience. Nous avons tous rencontré "par hasard", à des moments précis de notre vie, des personnes qui ont radicalement changé la trajectoire. Qu'est-ce qui nous prédispose à de telles rencontres ?
Inspiré par le concept de synchronicité du psychiatre Carl Gustav Jung, et à la lumière de métaphores tirées de la théorie du chaos, ce livre parcourt de nouvelles voies de compréhension du rôle des coïncidences dans les relations qui nous transforment." (J.F. Vézina)
Je vous avais parlé d'un livre il y a quelques temps : "Les hasards nécessaires" de J-F Vézina. Je suis en train de le lire attentivement, et je vous en reparle, car il est vraiment passionnant ! Je vous conseille vivement de le lire.
*Les vrais écrivains sont des sourciers. Des guérisseurs. La main magnétique de celui qui écrit se pose sur le coeur nu du lecteur, résorbe la fièvre, change le sang en eau." (Christian Bobin)
"Nous avons tous fait l'expérience de coïncidences déroutantes qui semblent réfuter le hasard, orchestrées dans un but qui échapperait à notre conscience. Nous avons tous rencontré "par hasard", à des moments précis de notre vie, des personnes qui ont radicalement changé la trajectoire. Qu'est-ce qui nous prédispose à de telles rencontres ?
Inspiré par le concept de synchronicité du psychiatre Carl Gustav Jung, et à la lumière de métaphores tirées de la théorie du chaos, ce livre parcourt de nouvelles voies de compréhension du rôle des coïncidences dans les relations qui nous transforment." (J.F. Vézina)
dimanche 20 mai 2012
mardi 15 mai 2012
Le secret de l'enfant fourmi
Au cinéma, hier soir : "Le secret de l'enfant fourmi". Un film sur l'infanticide dans certaines communautés du Nord du Bénin. Film très émouvant, vous vous en doutez. Infanticide fondé sur certaines "anormalités" du jeune enfant, qui feraient de lui un "sorcier". Mais je ne vous en dis pas plus, au cas où vous iriez voir le film.
Synopsis (Télérama)
En voyage dans le Nord du Bénin, Cécile croise le chemin d'une jeune mère africaine qui lui dépose, affolée, un bébé dans les bras... Cécile va adopter cet enfant africain, et Lancelot va grandir en France. L'année des 7 ans de son fils, elle repart avec lui pour le pays de ses origines et tente de percer le secret qui a entouré son abandon.
Critique lors de la sortie en salle du 02/05/2012 (Télérama)
Venue au Bénin pour récupérer un ex, une Française se retrouve avec un gamin sur les bras. Il a été abandonné un soir, au milieu de nulle part, par une mère paniquée. D'abord désemparée face à cet enfant qui pleure tout le temps, la jeune femme (Audrey Dana, convaincante) l'adopte et s'étonne de la défiance des habitants vis-à-vis du bébé... Belles séquences (ce travelling sur un chemin de terre cerné de hautes herbes) et notes d'humour pince-sans-rire (la voiture perdue dans la brousse et la boîte de nuit paumée). Christine François traite avec sensibilité et délicatesse un sujet difficile : l'infanticide rituel dans certaines communautés du Nord du Bénin. C'est lorsqu'il évoque la relation mère-fils en construction que son film se révèle le plus émouvant. On a plus de mal à accepter, en revanche, les glissements vers le fantastique (la crise de somnambulisme du gamin) et les scènes d'action (la bagarre finale), assez maladroites. (Nicolas Didier)
Synopsis (Télérama)
En voyage dans le Nord du Bénin, Cécile croise le chemin d'une jeune mère africaine qui lui dépose, affolée, un bébé dans les bras... Cécile va adopter cet enfant africain, et Lancelot va grandir en France. L'année des 7 ans de son fils, elle repart avec lui pour le pays de ses origines et tente de percer le secret qui a entouré son abandon.
Critique lors de la sortie en salle du 02/05/2012 (Télérama)
Venue au Bénin pour récupérer un ex, une Française se retrouve avec un gamin sur les bras. Il a été abandonné un soir, au milieu de nulle part, par une mère paniquée. D'abord désemparée face à cet enfant qui pleure tout le temps, la jeune femme (Audrey Dana, convaincante) l'adopte et s'étonne de la défiance des habitants vis-à-vis du bébé... Belles séquences (ce travelling sur un chemin de terre cerné de hautes herbes) et notes d'humour pince-sans-rire (la voiture perdue dans la brousse et la boîte de nuit paumée). Christine François traite avec sensibilité et délicatesse un sujet difficile : l'infanticide rituel dans certaines communautés du Nord du Bénin. C'est lorsqu'il évoque la relation mère-fils en construction que son film se révèle le plus émouvant. On a plus de mal à accepter, en revanche, les glissements vers le fantastique (la crise de somnambulisme du gamin) et les scènes d'action (la bagarre finale), assez maladroites. (Nicolas Didier)
lundi 14 mai 2012
Il est trop tard, Georges Moustaki
Un peu triste, mais si belle chanson... et souvenirs, souvenirs... :-)
mercredi 9 mai 2012
La colère... mais pourquoi la colère ?
Lorsqu'on est en colère contre une personne, je pense qu'il serait bon avant tout de se demander pourquoi le comportement de celle-ci provoque en nous cette colère, cette contrariété ou cette réaction. Qu'est-ce que ce comportement réveille en nous pour nous atteindre ainsi ? Pourquoi les mots (ou le silence) nous blessent-ils ainsi ? Quel souvenir du passé (peut-être) est-ce que cela fait resurgir en nous ? Cela ne sert à rien de s'enfermer dans la colère, et de ne pas chercher à en comprendre la raison. Il est bon parfois de se pencher sur "soi" avant de reprocher à l'autre.
A méditer...
A méditer...
lundi 7 mai 2012
Paul Personne - C'est la vie qui m'a fait comme ça
Aaaah ! ça décoiffe !... et ça fait du bien !... :-)))
Paul Personne... j'aime !...
Paul Personne... j'aime !...
mercredi 2 mai 2012
Envole-toi, petit piaf !
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Photo trouvée ici |
(Souvenir remontant à quelques années déjà...)
mardi 1 mai 2012
Joyeux Premier Mai
Dans mon jardin, cette année, il y a un brin de muguet ! pas deux, ni trois, mais juste un brin ! C'est le premier, car jusqu'à présent, aucun n'était arrivé à sortir. Cette année, je ne sais pas pourquoi, sans qu'on l'ait sollicité, il s'est dressé, fier et victorieux ! Je l'ai photographié pour vous, et je vous l'offre ! Et je vous souhaite tout plein de BONHEUR en ce premier jour du mois de mai.
Le premier Mai c'est pas gai,
Je trime a dit le muguet,
Dix fois plus que d'habitude,
Regrettable servitude.
Muguet, sois pas chicaneur,
Car tu donnes du bonheur,
Pas cher à tout un chacun.
Brin d' muguet, tu es quelqu'un.
Georges Brassens
(Discours des fleurs)
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