Samedi, je suis allée chez un bouquiniste à Clermont-Ferrand, et j'ai encore déniché quelques trésors... Entre autres, un magnifique livre: "Au coeur de la sagesse amérindienne" (L'esprit d'harmonie des Amérindiens à travers les cycles lunaires) de Jamie Sams. Voici un petit conte tiré de ce livre que j'ai envie de partager avec vous :
Le poids de la vérité
Le petit garçon était en colère. Ses sentiments étaient douloureux et sa vision assombrie par le chagrin. Son grand-père l'arrêta dans sa course solitaire vers la forêt et parla avec lui, en écoutant l'histoire de ce qui attristait l'enfant.
Le petit guerrier soupesa la pierre que son grand-père lui donna, il en ressentit le poids. Une autre pierre fut ajoutée, puis une autre et ainsi de suite jusqu'à ce que le petit garçon hoche enfin la tête : on était arrivé au poids qui, pour le petit garçon, équivalait au poids de sa peine.
Ce sage grand-père dit à l'enfant que ces pierres pesaient autant que le fardeau qu'il aurait à porter toute sa vie, s'il ne cherchait pas à trouver une façon de l'abandonner. Le petit brave s'autorisa enfin à être aidé et laissa des larmes salées libérer son chagrin, laver sa peine. Les bras robustes du grand-père le réconfortèrent et son pesant fardeau fut lâché. Les nuages se dispersèrent de son champ de vision, et il put apprécier la valeur de pouvoir se tourner vers ceux qu'il aimait, et de partager avec eux son bagage - de façon à ne plus avoir à le porter au long de tous les hivers de sa Marche terrestre.
dimanche 29 avril 2012
mercredi 25 avril 2012
Rendez-nous la lumière - Dominique A
On voit des autoroutes, des hangars, des marchés
De grandes enseignes rouges et des parking bondés
On voit des paysages qui ne ressemblent à rien
Qui se ressemblent tous et qui n’ont pas de fin
[Refrain] :
Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté
Le monde était si beau et nous l’avons gâché
Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté
Si le monde était beau nous l’avons gâché
On voit de pleins rayons, de bêtes congelées
Leurs peurs prêtes à mâcher par nos dents vermillons
On voit l’écriture blanche des années empilées
Tous les jours c’est dimanche, tous les jours c’est plié
[Refrain]
On goûte aux vieux mensonges des cieux embrigadés
Tant de vies sacrifiées pour du cristal qui ronge
On voit des fumées hautes, des nuages possédés
Des pluies oranges et mauves donnant d’affreux baisers
[Refrain]
Si coup de blues...
Il m'arrive, certains jours, certains matins, comme beaucoup d'entre vous j'en suis sûre, d'avoir un petit coup de blues ? Voici donc ce que je fais pour me changer les idées, dans la mesure du possible et du temps dont je dispose bien évidemment :
- Je téléphone à ma soeur ou à une amie
- J'écris (cela fait un bien fou d'écrire !)
- Je commande un livre sur internet (j'adore les livres !)
- Je mange du chocolat ou un gâteau (quelque chose de bon, quoi !)
- Je pense à mes petits-enfants, à leurs sourires, à leurs rires, à leur amour inconditionnel
- Je pense à mes deux fils que j'aime tant
- J'écoute de la musique (pas de la musique triste, hein !)
- Je vais au cinéma voir un bon film
- Je vais faire une balade dans ma campagne, j'admire la nature, je regarde le ciel, les nuages, je touche les arbres, cela me fait du bien. Souvent, j'emporte avec moi mon appareil photos, car je trouve toujours quelque chose de beau à photographier
- Je me pose et pratique quelques minutes de méditation pour me vider la tête.
- Je téléphone à ma soeur ou à une amie
- J'écris (cela fait un bien fou d'écrire !)
- Je commande un livre sur internet (j'adore les livres !)
- Je mange du chocolat ou un gâteau (quelque chose de bon, quoi !)
- Je pense à mes petits-enfants, à leurs sourires, à leurs rires, à leur amour inconditionnel
- Je pense à mes deux fils que j'aime tant
- J'écoute de la musique (pas de la musique triste, hein !)
- Je vais au cinéma voir un bon film
- Je vais faire une balade dans ma campagne, j'admire la nature, je regarde le ciel, les nuages, je touche les arbres, cela me fait du bien. Souvent, j'emporte avec moi mon appareil photos, car je trouve toujours quelque chose de beau à photographier
- Je me pose et pratique quelques minutes de méditation pour me vider la tête.
mardi 24 avril 2012
C'est si beau... la vie des fleurs...
Reçu d'un ami ce matin. Regardez, c'est magnifique (mettez en mode plein écran, c'est encore mieux). C'est un p'tit bonheur du jour, tout simple, que j'ai envie de partager avec vous... :-)
lundi 23 avril 2012
Au cinéma ce soir : ELENA
Film (drame) russe réalisé par Andreï Zviaguintsev en 2011 (en VO).
- J'ai beaucoup aimé.
Synopsis (Télérama)
Vladimir est un homme riche et froid, Elena une femme modeste et docile. Ils se sont rencontrés tard dans la vie et chacun a un enfant d'un précédent mariage. Le fils d'Elena, au chômage, ne parvient pas à subvenir aux besoins de sa propre famille et demande sans cesse de l'argent à sa mère. La fille de Vladimir est une jeune femme négligente, un peu bohème, qui maintient son père à distance. Suite à un malaise cardiaque, Vladimir est hospitalisé. A la clinique, il se rend compte qu'il pourrait mourir prochainement. Un moment bref mais tendre partagé avec sa fille le conduit à une décision importante : c'est elle qui héritera de toute sa fortune. De retour à la maison, Vladimir l'annonce à Elena. Celle-ci voit soudain s'effondrer tout espoir d'aider financièrement son fils. La femme au foyer timide et soumise élabore alors un plan pour offrir à son fils et à ses petits-enfants une vraie chance dans la vie.
Critiques sur le site de --> Télérama
La bande annonce est --> ici.
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- J'ai beaucoup aimé.
Synopsis (Télérama)
Vladimir est un homme riche et froid, Elena une femme modeste et docile. Ils se sont rencontrés tard dans la vie et chacun a un enfant d'un précédent mariage. Le fils d'Elena, au chômage, ne parvient pas à subvenir aux besoins de sa propre famille et demande sans cesse de l'argent à sa mère. La fille de Vladimir est une jeune femme négligente, un peu bohème, qui maintient son père à distance. Suite à un malaise cardiaque, Vladimir est hospitalisé. A la clinique, il se rend compte qu'il pourrait mourir prochainement. Un moment bref mais tendre partagé avec sa fille le conduit à une décision importante : c'est elle qui héritera de toute sa fortune. De retour à la maison, Vladimir l'annonce à Elena. Celle-ci voit soudain s'effondrer tout espoir d'aider financièrement son fils. La femme au foyer timide et soumise élabore alors un plan pour offrir à son fils et à ses petits-enfants une vraie chance dans la vie.
Critiques sur le site de --> Télérama
La bande annonce est --> ici.
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Laisser venir en nous d'autres mots
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Peinture de Folon |
D'où ce besoin d'écrire, sans doute, ce besoin de dire les mots, de dire ses émotions, ses ressentis, pour s'en libérer et se sentir plus légers. Certains préfèrent se taire et garder le silence. Chacun sa façon de s'exprimer et peut-être aussi de se protéger.
samedi 21 avril 2012
mardi 17 avril 2012
Timide...
Certains jours, j'envie ces personnes qui sont si sûres d'elles, qui ont la réplique au moment où il faut, qui ne se laissent pas déstabiliser facilement, qui parlent facilement en public, qui ne se laissent pas marcher sur les pieds.
Certains jours, j'envie ces personnes qui osent...
Tout le contraire de moi, quoi !... :-)
Peinture de Claude Bordat trouvée ici
Certains jours, j'envie ces personnes qui osent...
Tout le contraire de moi, quoi !... :-)
Peinture de Claude Bordat trouvée ici
lundi 16 avril 2012
Bonne humeur ou mauvaise humeur ? Cela dépend...
Les rêves que nous faisons la nuit peuvent influencer notre humeur du jour.
La nuit de samedi à dimanche, je n'ai fait que des rêves de mort, d'angoisse, de marches d'escalier qui se dérobaient sous chacun de mes pas, de disparitions, je me suis réveillée les larmes aux yeux et l'estomac noué.
La nuit dernière, j'ai rêvé que des personnes douces, aimantes et bienveillantes m'entouraient. Ce matin, je me suis réveillée, j'étais calme et apaisée.
Par contre, je dois dire que cette pluie, ce froid et cette grisaille ont eu raison de ma bonne humeur du matin !... car le temps joue aussi sur notre humeur, non ?...
Mais ne dit-on pas, après la pluie, le beau temps ? Alors, patientons... surtout en regardant une photo telle que celle-ci, un pur bonheur pour les yeux !... :-)
La nuit de samedi à dimanche, je n'ai fait que des rêves de mort, d'angoisse, de marches d'escalier qui se dérobaient sous chacun de mes pas, de disparitions, je me suis réveillée les larmes aux yeux et l'estomac noué.
La nuit dernière, j'ai rêvé que des personnes douces, aimantes et bienveillantes m'entouraient. Ce matin, je me suis réveillée, j'étais calme et apaisée.
Par contre, je dois dire que cette pluie, ce froid et cette grisaille ont eu raison de ma bonne humeur du matin !... car le temps joue aussi sur notre humeur, non ?...
Mais ne dit-on pas, après la pluie, le beau temps ? Alors, patientons... surtout en regardant une photo telle que celle-ci, un pur bonheur pour les yeux !... :-)
Photo sublime trouvée ici
dimanche 15 avril 2012
La musique des anges
Connaissez-vous le livre « Aime-toi, la vie t'aimera » de Catherine Bensaïd? Pendant longtemps, il a été mon livre de chevet. Je l'ai lu, et relu. Il y a quelques semaines, j'ai pris à la médiathèque un livre du même auteur : "La musique des anges" écrit en 2003. Je ne le connaissais pas, et j'ai aimé le lire. Je vais d'ailleurs me le procurer en livre de poche, il fait partie de ces livres qu'on a besoin de relire plusieurs fois pour bien s'en imprégner.
Voici quelques extraits tirés de ce livre :
« Que nos souffrances soient anciennes, ou que nous ayons l'art de les créer et de les recréer, être sujet de sa vie, sujet d'une vie heureuse, consiste déjà à prendre conscience que cet autre, ces autres que nous avons fait entrer dans notre vie sont tels qu'ils sont car nous avons bien voulu qu'ils le soient. Ceux qui ont un comportement à tendance paranoïaque, voyant toujours à l'extérieur d'eux-mêmes la cause de leurs malheurs, ne remettent jamais en question leur propre responsabilité dans ce qu'ils vivent. En ce sens, ils ne répondent pas de leurs actes.
Or être responsable de soi et des autres, c'est savoir prévoir les conséquences de ses actes et ensuite les reconnaître comme telles. Si j'agis ainsi, cela peut entraîner telle ou telle réaction que je dois envisager avant d'agir. Et si je constate, à travers ce que je vis, telle conséquence de mes actes, je me dois envers moi-même, comme je le dois aux autres, d'essayer d'en comprendre les raisons. Chacun devrait, avant d'exiger de l'autre qu'il puisse s'expliquer sur sa conduite, avoir le courage, en son âme et conscience, de se demander à lui-même : « Pourquoi j'agis ainsi ? ».
(…)
Si nous sommes toujours les acteurs, même inconscients de notre vie, nous n'avons pas à rendre l'autre coupable de ce qu'il nous fait vivre, ni ne sommes coupables de le vivre. Est-il bien utile de nous faire des reproches, de nous apitoyer sur notre sort, et ce d'autant plus que nous éprouvons des remords ? N'est-ce pas du temps perdu ; encore du temps perdu sur notre bonheur à vivre ? A nous d'agir afin de ne pas répéter les mêmes douleurs. Nous sommes toujours libres d'accepter ou de refuser une situation qui nous déplaît. A nous, à chaque instant, de décider de qu'il est juste ou non de tolérer. Il nous faut pour cela garder notre esprit en éveil.
(…)
Méfions-nous de notre besoin d'amour : il peut éloigner de soi alors même que l'on croit s'en rapprocher. Nous sommes prêts à tout sacrifier, jusqu'à nous-mêmes, tant nous n'avons plus pour nous-mêmes de réelle importance. Ne donnons pas notre âme au diable, n'offrons pas notre coeur à qui n'a rien à nous offrir et ne laissons pas notre esprit errer dans un monde de chimères. Discernons qui nous aime : si l'autre nous aime, il nous mène toujours plus haut que nous-mêmes. Il n'est pas là pour nous faire descendre dans les enfers du désespoir ni nous mener dans des abîmes de tristesse. N'oublions jamais qu'il vaut mieux être seul, comme on dit, que mal accompagné et que si nous sommes malheureux, c'est que nous n'avons pas su respecter nos engagements ; avant tout, ceux que nous avons pris envers nous-mêmes. Nous n'avons pas su nous écouter.
Ecouter cette voix amie qui n'est autre que cette part de nous « bienveillante » : qui nous veut du bien et veille sur nous. Cette voix qui nous guide, nous inspire, nous accompagne sur le chemin, à chaque instant de notre vie. Si nous savons y prêter attention. Laissons-lui le loisir de s'exprimer et le champ libre pour se faire entendre, loin du brouhaha de nos plaintes et de nos craintes inutiles. Apprenons à lui faire confiance, à nous faire confiance : à écouter en nous le meilleur de nous-mêmes. »
Catherine Bensaïd, La musique des anges, Ed. Robert Laffont, 2003, extraits pris aux p. 101 à 104.
Killing the blues
Mon frère était un passionné de musique. Il n'est plus là pour me faire découvrir de nouveaux morceaux, mais sa femme a pris le relais. C'est comme cela que j'ai découvert cet album de Robert Plant et de Alison Krauss : RAISING SAND. Un bijou ! Je l'écoute en boucle depuis pas mal de semaines.
Voici l'une des chansons de cet album : "Killing the blues".
A vous de découvrir, ou d'écouter tout simplement...
Voici l'une des chansons de cet album : "Killing the blues".
A vous de découvrir, ou d'écouter tout simplement...
jeudi 12 avril 2012
Que faites-vous de votre colère ?
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Photo trouvée ici |
La colère est un sentiment que j'exprime très rarement. J'envoie très rarement bouler les gens, je ne sais pas faire, ce n'est pas dans ma nature. Et pourtant, des fois, ce n'est pas l'envie qui me manque et je bouillonne intérieurement. Et je me dis à ce moment-là qu'exprimer sa colère doit faire terriblement du bien lorsque certaines personnes abusent de nous et profitent de notre caractère trop indulgent et conciliant. Mais je me retiens néanmoins.
mercredi 11 avril 2012
Un punching ball : la solution ?
Tout comme je l'étais lorsque j'étais petite fille, l'un de mes fils, quand il était petit garçon, était très timide et se laissait un peu malmener par les autres enfants, qui le bousculaient, le taquinaient, l'embêtaient. A l'école, il était très sage, presque trop sage. Il ne bougeait pas, il parlait très peu. Pensant bien faire, nous l'avions inscrit à des cours de judo, pour qu'il apprenne à se défendre, à ne pas se laisser faire. Mais à ces cours ne se trouvaient que des enfants qui, au contraire de lui, étaient très agités, énervés. Il y resta quelques semaines, et on arrêta de l'emmener à ces cours, cela ne lui convenait pas du tout.
Il fallait pourtant trouver une solution pour que ce trop plein de silence, de retenue, sorte d'une façon ou d'une autre ! On sentait bien qu'il le gardait en lui, et que ce n'était pas bon pour lui. Alors, sur le conseil d'une amie, nous lui avons acheté un punching ball. Et ce fut une riche idée, car il put ainsi se défouler, et évacuer toutes les tensions accumulées et retenues dans la journée. Ce lui fut vraiment bénéfique.
Il y a certains jours, j'accumule moi aussi des tensions, je garde en moi des colères, des contrariétés, et je me dis alors que si j'avais un punching ball sous la main, cela me permettrait peut-être à moi aussi d'évacuer tout cela!!! Non ?... (sourire)
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Il fallait pourtant trouver une solution pour que ce trop plein de silence, de retenue, sorte d'une façon ou d'une autre ! On sentait bien qu'il le gardait en lui, et que ce n'était pas bon pour lui. Alors, sur le conseil d'une amie, nous lui avons acheté un punching ball. Et ce fut une riche idée, car il put ainsi se défouler, et évacuer toutes les tensions accumulées et retenues dans la journée. Ce lui fut vraiment bénéfique.
Il y a certains jours, j'accumule moi aussi des tensions, je garde en moi des colères, des contrariétés, et je me dis alors que si j'avais un punching ball sous la main, cela me permettrait peut-être à moi aussi d'évacuer tout cela!!! Non ?... (sourire)
mardi 10 avril 2012
Un avion qui ne décolle pas, c'est râlant !...
A force de prendre de l'élan, je finirai peut-être bien par prendre mon envol !... (sourire)
Je dis cela car je fais régulièrement un rêve où je me trouve dans un avion qui prend son élan, qui va de plus en plus vite, mais qui n'arrive pas à décoller ! Invariablement, il reste au sol ! C'est râlant, tout de même, d'être dans un avion et de ne pas pouvoir s'élever dans le bleu du ciel !... :-)
Je dis cela car je fais régulièrement un rêve où je me trouve dans un avion qui prend son élan, qui va de plus en plus vite, mais qui n'arrive pas à décoller ! Invariablement, il reste au sol ! C'est râlant, tout de même, d'être dans un avion et de ne pas pouvoir s'élever dans le bleu du ciel !... :-)
Photo prise ici
lundi 9 avril 2012
Ce soir au cinéma : Hasta la vista
Ce soir, sortie cinéma. Je suis allée voir "Hasta la vista". Un très bon moment, drôle et émouvant. Un film qui m'a touchée. J'ai beaucoup aimé.
Synopsis et critique de Télérama :
Trois jeunes gens d'une vingtaine d'années aiment le vin et les femmes, mais ils sont encore vierges. Sous prétexte d'une route des vins, ils embarquent pour un voyage en Espagne dans l'espoir d'avoir leur première expérience sexuelle. Rien ne les arrêtera. Pas même leurs handicaps: l'un est aveugle, l'autre est confiné sur une chaise roulante et le troisième est complètement paralysé.
Trois jeunes Belges lourdement handicapés entreprennent un voyage vers l'Espagne pour perdre leur virginité avec des prostituées... Avec sa franchise et sa vitalité, ce road-movie flamand en fauteuil roulant slalome entre les clichés et évite le pire des écueils : l'apitoiement. Car, moqueurs, râleurs, cruels entre eux, très drôles aussi, ces trois potes ont les mêmes défauts que des garçons en pleine santé ! Leur périple - comme souvent, le chemin compte plus que le but - prouve que tout est possible du moment qu'on a l'espoir (et le désir) chevillé au corps. Et on sort de cet itinéraire d'enfants pas gâtés curieusement réconforté et ragaillardi.
Synopsis et critique de Télérama :
Trois jeunes gens d'une vingtaine d'années aiment le vin et les femmes, mais ils sont encore vierges. Sous prétexte d'une route des vins, ils embarquent pour un voyage en Espagne dans l'espoir d'avoir leur première expérience sexuelle. Rien ne les arrêtera. Pas même leurs handicaps: l'un est aveugle, l'autre est confiné sur une chaise roulante et le troisième est complètement paralysé.
mercredi 4 avril 2012
dimanche 1 avril 2012
L'ombre de ton coeur
Aujourd'hui est le premier jour du mois, et comme chaque début de mois, je participe au DEFIFOTO. Le thème de ce mois d'avril est le "COEUR", thème qui me parle évidemment beaucoup. Si j'ai intitulé mon premier blog "Un coeur qui bat", ce n'est pas anodin, mais j'en reparlerai prochainement. Donc, à l'occasion de ce Défifoto, j'ai ressorti une photo de mes archives (février 2008). Je l'ai intitulée "L'ombre de ton coeur".
mardi 27 mars 2012
Petite pause oblige...
A cause d'une surcharge de travail, j'ai très peu de temps ces jours pour écrire de nouveaux billets, et pour venir vous voir. En attendant des jours plus calmes, je vous offre quelques petites violettes qui ont poussé dans mon pré, un tout petit massif qui change de place chaque année, à son gré et selon son bon vouloir... :-)
Belle semaine à vous ! A bientôt.
Belle semaine à vous ! A bientôt.
mercredi 21 mars 2012
mardi 20 mars 2012
vendredi 16 mars 2012
J'aime l'avant printemps
J'aime cette saison, j'aime le printemps. Mais ce que je préfère avant tout, c'est l'avant printemps, lorsque la nature se prépare, lorsque les premières petites fleurs viennent colorer de jaune, de blanc, de bleu, le vert uni du pré, lorsque les bourgeons des arbres se forment et enflent tout doucement, lorsque l'on voit sur les branches des arbres encore dénudés, les petits oiseaux qui viennent cueillir des brins de mousse ou de lichen pour construire le nid qui abritera bientôt leurs futurs petits. J'aime l'avant printemps, parce que l'on sort tout juste de l'hiver, et que ce bon soleil vous réchauffe, vous donne le sourire, vous met du baume au coeur. J'aime l'avant printemps parce qu'il est annonciateur du printemps, cette saison que l'on attend tous après le froid et le gris de l'hiver. J'aime l'avant printemps, parce que, ne l'avez-vous pas remarqué, en règle générale, l'"avant" est toujours plus riche en promesses !... :-)
Bonne fin de semaine et bon week-end à vous ! :-)
dimanche 11 mars 2012
Nouvelles du petit bonhomme courageux / 16
Voici trois mois que je ne vous ai pas donné de nouvelles du petit bonhomme courageux ! Et pourtant, il continue de progresser.
Une bonne nouvelle : depuis quinze jours, il a commencé à aller à l'école deux matinées par semaine, et bientôt ce sera quatre matinées. Il est bien évidemment aidé par une AVS, son petit bras et sa main gauches n'ayant pas encore retrouvé leur mobilité, et il a besoin d'aide. Cette rentrée s'est apparemment bien passée, même s'il était dur de laisser partir ses parents et de se mélanger aux autres petits enfants. C'est vrai qu'au centre, des petits de son âge, il n'y en a pas beaucoup.
Le petit bonhomme a passé une période où il tournait en rond, il ne progressait pas, il rabâchait. Ses parents étaient un peu démoralisés, il faut le dire, et il faut les comprendre. Ce n'est pas toujours évident pour eux. Mais depuis quelques jours, et nous avons pu nous en rendre compte ce week-end puisqu'il était à la maison avec ses parents et son petit frère, il s'intéresse à nouveau à ce qui se passe et se dit autour de lui, et il pose des questions bien appropriées. Il est en train d'enrichir son vocabulaire, d'apprendre de nouveaux mots, et il arrive à se concentrer plus facilement. C'est vrai que depuis sa rupture d'anévrisme, il a beaucoup récupéré au point de vue physique (à part son petit bras et main gauches). Et maintenant, c'est sur le plan intellect qu'il est en train de progresser. En effet, il ne pouvait pas tout récupérer à la fois, et je pense qu'au centre, les soignants privilégiaient surtout le physique, pour qu'il retrouve le plus rapidement possible son autonomie, même si ce n'est pas encore parfait.
Le petit bonhomme courageux est toujours autant heureux de vivre, et aime rire, tout en gardant son petit caractère bien à lui, ce petit caractère qui l'a aidé jusqu'à maintenant à lutter, et à progresser. Avoir du caractère a des bons côtés, aussi. :-)
Il a appris à connaître et aimer son petit frère, et celui-ci lui rend bien, en lui faisant de grands sourires et en lui "baragouinant" des mots que seul lui connaît :-)
Ce n'était pas évident aussi cette relation, car il ne faut pas oublier que Noé est reparti de zéro, et quand il est rentré chez lui, le petit frère était un peu un intrus. Mais tout s'est arrangé de ce côté-là.
Voilà donc les dernières nouvelles du petit bonhomme courageux. Il va, son bonhomme de chemin, progressant à son rythme, aussi bien qu'il le peut, mais sûrement ! :-)
Dans ce même billet, j'ai envie de parler d'une petite-fille, Marie-Clotilde, qui était avec moi en classes de Cm1 et Cm2. Cela remonte donc à... pas mal de temps. Cette petite-fille avait eu la poliomyélite et le virus lui avait paralysé la jambe gauche. Sa petite jambe était appareillée, et elle marchait avec deux béquilles. Cette petite-fille était jolie comme un coeur. Elle travaillait bien à l'école et elle ne se plaignait jamais. Je me rappelle que nous nous disputions la place à côté d'elle, nous voulions être son amie. Nous l'aidions à porter son cartable ou lorsqu'elle avait besoin. Malgré son handicap, Marie-Clotilde rayonnait. J'aimerais savoir ce qu'elle est devenue.
L'histoire de mon petit-fils m'a fait remémoré ce souvenir. Et je me dis que ces enfants-là n'ont pas quelque chose en moins, non, je dirais au contraire qu'ils ont quelque chose en plus !!!
Une bonne nouvelle : depuis quinze jours, il a commencé à aller à l'école deux matinées par semaine, et bientôt ce sera quatre matinées. Il est bien évidemment aidé par une AVS, son petit bras et sa main gauches n'ayant pas encore retrouvé leur mobilité, et il a besoin d'aide. Cette rentrée s'est apparemment bien passée, même s'il était dur de laisser partir ses parents et de se mélanger aux autres petits enfants. C'est vrai qu'au centre, des petits de son âge, il n'y en a pas beaucoup.
Le petit bonhomme a passé une période où il tournait en rond, il ne progressait pas, il rabâchait. Ses parents étaient un peu démoralisés, il faut le dire, et il faut les comprendre. Ce n'est pas toujours évident pour eux. Mais depuis quelques jours, et nous avons pu nous en rendre compte ce week-end puisqu'il était à la maison avec ses parents et son petit frère, il s'intéresse à nouveau à ce qui se passe et se dit autour de lui, et il pose des questions bien appropriées. Il est en train d'enrichir son vocabulaire, d'apprendre de nouveaux mots, et il arrive à se concentrer plus facilement. C'est vrai que depuis sa rupture d'anévrisme, il a beaucoup récupéré au point de vue physique (à part son petit bras et main gauches). Et maintenant, c'est sur le plan intellect qu'il est en train de progresser. En effet, il ne pouvait pas tout récupérer à la fois, et je pense qu'au centre, les soignants privilégiaient surtout le physique, pour qu'il retrouve le plus rapidement possible son autonomie, même si ce n'est pas encore parfait.
Le petit bonhomme courageux est toujours autant heureux de vivre, et aime rire, tout en gardant son petit caractère bien à lui, ce petit caractère qui l'a aidé jusqu'à maintenant à lutter, et à progresser. Avoir du caractère a des bons côtés, aussi. :-)
Il a appris à connaître et aimer son petit frère, et celui-ci lui rend bien, en lui faisant de grands sourires et en lui "baragouinant" des mots que seul lui connaît :-)
Ce n'était pas évident aussi cette relation, car il ne faut pas oublier que Noé est reparti de zéro, et quand il est rentré chez lui, le petit frère était un peu un intrus. Mais tout s'est arrangé de ce côté-là.
Voilà donc les dernières nouvelles du petit bonhomme courageux. Il va, son bonhomme de chemin, progressant à son rythme, aussi bien qu'il le peut, mais sûrement ! :-)
Dans ce même billet, j'ai envie de parler d'une petite-fille, Marie-Clotilde, qui était avec moi en classes de Cm1 et Cm2. Cela remonte donc à... pas mal de temps. Cette petite-fille avait eu la poliomyélite et le virus lui avait paralysé la jambe gauche. Sa petite jambe était appareillée, et elle marchait avec deux béquilles. Cette petite-fille était jolie comme un coeur. Elle travaillait bien à l'école et elle ne se plaignait jamais. Je me rappelle que nous nous disputions la place à côté d'elle, nous voulions être son amie. Nous l'aidions à porter son cartable ou lorsqu'elle avait besoin. Malgré son handicap, Marie-Clotilde rayonnait. J'aimerais savoir ce qu'elle est devenue.
L'histoire de mon petit-fils m'a fait remémoré ce souvenir. Et je me dis que ces enfants-là n'ont pas quelque chose en moins, non, je dirais au contraire qu'ils ont quelque chose en plus !!!
vendredi 9 mars 2012
Ce matin, cadeau du ciel...
Photos faites ce matin de la fenêtre
de mon bureau.
Instant éphémère,
le vent soufflait fort
Instant magique
Petit bonheur
si simple
à saisir...
Passez un bon week-end ! :-)
de mon bureau.
Instant éphémère,
le vent soufflait fort
Instant magique
Petit bonheur
si simple
à saisir...
Passez un bon week-end ! :-)
mercredi 7 mars 2012
mardi 6 mars 2012
Des nouvelles et une petite annonce
J'ai toujours énormément de travail ces jours (d'un côté, tant mieux) et un emploi du temps chargé. Chargé mais pas uniquement à cause du travail, puisque ce week-end dernier, je suis allée à une journée d'échange de soins Reiki (un groupe déjà formé m'a fort bien accueillie), et à une journée de Pleine conscience, méditation, yoga, chez Isabelle, deux journées qui m'ont fait beaucoup de bien, enlevant une bonne partie du stress dû à ces semaines chargées en travail.
Tout cela aussi pour vous dire que je n'ai pas bien le temps de poster de nouveaux billets en ce moment, et aussi, et surtout de passer chez vous. Mais je ne vous oublie pas, je passerai dès que possible.
Je profite de ce billet pour déposer une petite annonce concernant l'une de mes amies. Elle est traductrice interprète et travaille chez elle, tout comme moi. Peut-être que cela peut vous intéresser, ou bien intéresser l'une de vos relations.
Voici ses coordonnées :
Danielle LEBRAT MALET
Traductrice interprète
Allemand Russe (anglais)
Diplômée E.S.I.T - Membre de la S.F.T
Expert près la Cour d'Appel de Riom
maletdanielle@hotmail.fr
ALTITRAD
http://www.altitrad.com
http://traducteurs.auvergne. free.fr
www.aaeesit.com
www.sft.fr
Tout cela aussi pour vous dire que je n'ai pas bien le temps de poster de nouveaux billets en ce moment, et aussi, et surtout de passer chez vous. Mais je ne vous oublie pas, je passerai dès que possible.
Je profite de ce billet pour déposer une petite annonce concernant l'une de mes amies. Elle est traductrice interprète et travaille chez elle, tout comme moi. Peut-être que cela peut vous intéresser, ou bien intéresser l'une de vos relations.
Voici ses coordonnées :
Danielle LEBRAT MALET
Traductrice interprète
Allemand Russe (anglais)
Diplômée E.S.I.T - Membre de la S.F.T
Expert près la Cour d'Appel de Riom
maletdanielle@hotmail.fr
ALTITRAD
http://www.altitrad.com
http://traducteurs.auvergne.
www.aaeesit.com
www.sft.fr
vendredi 2 mars 2012
mardi 28 février 2012
La soirée des "pourquoi" ?
Certains jours -comme aujourd'hui-, je me demande pourquoi je livre parfois des choses aussi personnelles sur mon blog, quelle en est la raison ? Et qui cela peut-il vraiment intéresser et pourquoi ? Pourquoi ce besoin de raconter ainsi certains événements de ma vie, de livrer certaines émotions et ressentis ? Pour le partager, certes, mais n'y aurait-il pas une autre raison ?...
Sur un autre de mes blogs ("Des mots pour le dire"), je raconte entre autres des périodes de ma vie, de mon enfance, de mon adolescence, sous forme de petits textes ou poèmes. J'ai remarqué que je suis arrivée à faire la paix avec certaines personnes en écrivant sur elles, en m'adressant à elles. Le fait d'écrire ce que j'avais ressenti m'a permis de les comprendre et de comprendre tout court pourquoi j'avais souffert de telle situation.
On m'a dit: "mais pourquoi ne l'écris-tu pas juste pour toi, sur un cahier secret ?" J'avais essayé de le faire, mais cela n'avait pas eu le même effet. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Pourquoi faut-il un public qui me lise pour arriver à ce résultat ?
Vous qui écrivez sur vous, sur votre vie, comment expliquez-vous ce besoin : écrire et livrer nos mots à la toile, à nos ami(e)s, certes, mais aussi à des inconnu(e)s qui passent?...
vendredi 24 février 2012
Avez-vous peur du noir ?
Lorsque j'étais enfant, mes parents devaient mettre une petite veilleuse dans la pièce où je dormais car j'angoissais profondément si je me trouvais dans le noir complet. Je dis la pièce, car jusqu'à l'âge de 13 ans environ, je n'avais pas de chambre, je dormais dans un coin de la salle-à-manger dans un lit placard. Vous savez, ces lits que l'on ouvre le soir et que l'on referme le matin, ces lits qui se transforment en meubles pour la journée. Ce meuble, à lui seul, représentait ma chambre. Les moyens financiers de mes parents ne leur permettaient pas de louer plus de pièces dans cette grande maison où nous habitions. Et quand cela fut possible, il fut normal que ce soit tout d'abord ma soeur, puis ensuite mon frère (mes aînés) qui disposent en premier d'une chambre à eux. Puis, alors que cela aurait pu être mon tour, mon père est mort, subitement, et nous avons déménagé. J'ai ensuite partagé une chambre avec ma soeur. Je n'ai jamais eu une chambre pour moi toute seule. J'aurais aimé pourtant avoir ma pièce à moi, rien qu'à moi. Surtout à l'adolescence.
Donc, j'en reviens à la peur du noir, j'avais besoin d'une veilleuse pour pouvoir m'endormir, pour surveiller si personne ne rentrait dans la pièce et ne m'attaque, et surtout, surtout, pour m'assurer que je ne devenais pas aveugle. Devenir aveugle... C'était l'une de mes angoisses de petite fille: devenir aveugle. Je ne sais pas pourquoi j'avais cette peur. Et d'ailleurs, tout en écrivant, je repense à un livre, à un conte, qui a peut-être bien contribué à cette peur... Je ne me rappelle plus du titre de ce livre, c'est dommage, car je le revois dans mes mains, en train de le lire. Il s'agissait d'un conte qui racontait l'histoire d'une petite fille qui était méchante, très méchante, surtout avec sa maman. Je ne sais plus comment cela arrivait, mais celle-ci, sa maman, perdait subitement la vue. La petite fille méchante, peu à peu, apprenait ce qu'était la gentillesse, et à la fin du conte, elle offrait ses yeux pour que sa maman puisse retrouver la vue, mais elle, devenait aveugle. C'était en quelque sorte un sacrifice. Quelle drôle d'histoire à faire lire à une petite fille ! Il y a des histoires que l'on ne devrait jamais faire lire à des enfants, ceux-ci sont facilement impressionnables et encore plus s'ils ne vivent pas dans un climat suffisamment rassurant. Cette peur m'a poursuivie durant de nombreuses années.
A l'heure actuelle, je peux dire qu'elle a pratiquement disparu, mais je dois avouer que je n'aime toujours pas dormir dans une salle complètement obscure. Le cadran lumineux de mon réveil, un rai de lumière venant de la fenêtre me suffisent, juste un petit point lumineux, en fait, cela me suffit, cela me rassure...
Et vous, avez-vous peur du noir ?... Avez-vous des souvenirs liés à cette peur ? Si vous voulez raconter, allez-y, j'en serai ravie... :-)
Donc, j'en reviens à la peur du noir, j'avais besoin d'une veilleuse pour pouvoir m'endormir, pour surveiller si personne ne rentrait dans la pièce et ne m'attaque, et surtout, surtout, pour m'assurer que je ne devenais pas aveugle. Devenir aveugle... C'était l'une de mes angoisses de petite fille: devenir aveugle. Je ne sais pas pourquoi j'avais cette peur. Et d'ailleurs, tout en écrivant, je repense à un livre, à un conte, qui a peut-être bien contribué à cette peur... Je ne me rappelle plus du titre de ce livre, c'est dommage, car je le revois dans mes mains, en train de le lire. Il s'agissait d'un conte qui racontait l'histoire d'une petite fille qui était méchante, très méchante, surtout avec sa maman. Je ne sais plus comment cela arrivait, mais celle-ci, sa maman, perdait subitement la vue. La petite fille méchante, peu à peu, apprenait ce qu'était la gentillesse, et à la fin du conte, elle offrait ses yeux pour que sa maman puisse retrouver la vue, mais elle, devenait aveugle. C'était en quelque sorte un sacrifice. Quelle drôle d'histoire à faire lire à une petite fille ! Il y a des histoires que l'on ne devrait jamais faire lire à des enfants, ceux-ci sont facilement impressionnables et encore plus s'ils ne vivent pas dans un climat suffisamment rassurant. Cette peur m'a poursuivie durant de nombreuses années.
A l'heure actuelle, je peux dire qu'elle a pratiquement disparu, mais je dois avouer que je n'aime toujours pas dormir dans une salle complètement obscure. Le cadran lumineux de mon réveil, un rai de lumière venant de la fenêtre me suffisent, juste un petit point lumineux, en fait, cela me suffit, cela me rassure...
Et vous, avez-vous peur du noir ?... Avez-vous des souvenirs liés à cette peur ? Si vous voulez raconter, allez-y, j'en serai ravie... :-)
mardi 21 février 2012
vendredi 17 février 2012
Conte : Le pêcheur mexicain
Perdre sa vie pour gagner plus ? ou gagner sa vie sans la perdre ?
J'ai trouvé ce conte dans un livre* que je suis en train de lire, et il m'a bien plu :-)
Au bord de l’eau, dans un petit village mexicain, un bateau rentre au port. Un américain qui est là, complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses prises et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer.
- Pas très longtemps, répond le Mexicain.
- Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus? demande l’Américain.
Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffisent à assurer la subsistance de sa famille.
L’Américain demande alors :
- Mais que faites-vous le reste du temps?
- Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis, nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie.
L’Américain l’interrompt :
- J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre votre poisson à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico, Los Angeles, puis peut-être New-York d’où vous dirigeriez toutes vos affaires.
Le mexicain demande alors :
- Et combien de temps cela prendrait-il ?
- 10 ou 20 ans, répond l’Américain.
- Et après?
- Après? C’est là que ça devient intéressant, répond l’Américain en riant, quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions.
- Des millions? Mais après?
- Après?
- ... Vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis…
(Auteur inconnu)
*Petit manifeste du rebelle engagé, Fabien Rodhain
mardi 14 février 2012
mercredi 8 février 2012
Quelques mots sur mon père
Cette nuit, j'ai rêvé de mon père. Il revenait d'un long voyage. J'étais heureuse de le revoir. Mais il me disait aussitôt qu'il n'allait pas rester, qu'il allait devoir repartir, qu'il ne fallait pas lui en vouloir, mais qu'il avait besoin de voyager. Mon père était un grand voyageur... dans sa tête. Il était très souvent dans un ailleurs que nous ne connaissions pas, et dont nous ne faisions pas partie.
Mon père est mort à l'âge de 59 ans, alors que j'allais avoir 14 ans. Je n'ai de lui qu'un souvenir d'enfant, d'adolescente. Je ne sais pas ce que notre relation d'adulte à adulte aurait donné. Il m'aurait sûrement aidée à prendre confiance en moi, à grandir plus sereinement, à m'aider dans certains choix, sûrement... ou peut-être pas. Je n'en sais rien.
Mais il m'a inculqué de belles valeurs telles que le respect et la tolérance. Il m'a légué son amour de l'art, de la musique et de la nature, son goût pour la lecture, l'écriture, la rêverie, et il m'a fait don aussi de sa grande sensibilité. Pour tout cela, je lui dis: merci !
Mon père est mort à l'âge de 59 ans, alors que j'allais avoir 14 ans. Je n'ai de lui qu'un souvenir d'enfant, d'adolescente. Je ne sais pas ce que notre relation d'adulte à adulte aurait donné. Il m'aurait sûrement aidée à prendre confiance en moi, à grandir plus sereinement, à m'aider dans certains choix, sûrement... ou peut-être pas. Je n'en sais rien.
Mais il m'a inculqué de belles valeurs telles que le respect et la tolérance. Il m'a légué son amour de l'art, de la musique et de la nature, son goût pour la lecture, l'écriture, la rêverie, et il m'a fait don aussi de sa grande sensibilité. Pour tout cela, je lui dis: merci !
Photo trouvée sur le net
mardi 7 février 2012
Poème et pensée pour un ami
Quelqu'un meurt,
Et c'est comme des pas
Qui s'arrêtent.
Mais si c'était un départ
Pour un nouveau voyage...
Quelqu'un meurt,
Et c'est comme une porte
Qui claque.
Mais si c'était un passage
S'ouvrant sur d'autres paysages...
Quelqu'un meurt,
Et c'est comme un arbre
Qui tombe,
Mais si c'était une graine
Germant dans une terre nouvelle...
Quelqu'un meurt,
Et c'est comme un silence
Qui hurle.
Mais s'il nous aidait à entendre
La fragile musique de la vie...
Benoît Marchon
lundi 6 février 2012
Réflexions matinales
Après une nuit assez agitée, je me suis réveillée ce matin avec ces deux mots en tête: SAGESSE et LUCIDITE.
Ainsi que ces pensées : "On ne peut s'occuper des autres qu'en s'occupant d'abord de soi-même". Et aussi, ce qui revient au même : "Avant de pouvoir aimer les autres, il faut d'abord apprendre à s'aimer soi-même."
Cette nuit, j'ai rêvé que je vivais dans une maison qui n'était pas finie : il n'y avait pas de tapisserie, pas de peinture, les murs étaient bruts, tout bosselés. Mon projet était de déménager, d'aller vivre dans une autre maison. Mais à ce moment-là de mon rêve, je me disais qu'avant de penser à déménager, il serait peut-être bon de finir les travaux de cette maison-ci et alors je pourrais ainsi décider si je désirais toujours déménager ou pas.
Tout un programme !...
Je pense que mon week-end de Reiki n'est pas pour rien dans ces réflexions et rêve...
Belle semaine à vous, et si vous sortez, habillez-vous bien. Chez moi, ce matin, le baromètre affichait - 16° !... brrr... :-)
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Ainsi que ces pensées : "On ne peut s'occuper des autres qu'en s'occupant d'abord de soi-même". Et aussi, ce qui revient au même : "Avant de pouvoir aimer les autres, il faut d'abord apprendre à s'aimer soi-même."
Cette nuit, j'ai rêvé que je vivais dans une maison qui n'était pas finie : il n'y avait pas de tapisserie, pas de peinture, les murs étaient bruts, tout bosselés. Mon projet était de déménager, d'aller vivre dans une autre maison. Mais à ce moment-là de mon rêve, je me disais qu'avant de penser à déménager, il serait peut-être bon de finir les travaux de cette maison-ci et alors je pourrais ainsi décider si je désirais toujours déménager ou pas.
Tout un programme !...
Je pense que mon week-end de Reiki n'est pas pour rien dans ces réflexions et rêve...
Belle semaine à vous, et si vous sortez, habillez-vous bien. Chez moi, ce matin, le baromètre affichait - 16° !... brrr... :-)
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dimanche 5 février 2012
Second degré de Reiki
Ce week-end, je suis allée passer mon second degré de Reiki. Deux jours très riches, très denses et très forts, émotionnellement parlant, et qui m'ont permis de me recentrer (un peu trop dispersée en ce moment...). Il est vrai que lorsque je reviens d'un tel week-end, je suis rechargée à bloc et j'ai du Reiki plein les mains et la tête. Puis, les jours passant, avec le travail, le quotidien, et tout le reste, cela s'atténue. Mais je suis bien décidée cette fois à ne pas me laisser disperser et à utiliser le plus possible et le mieux possible cet outil précieux qu'est le Reiki, et ceci autant pour moi que pour les personnes qui en auront besoin.
Pour résumer très succinctement, le second degré de Reiki permet, à l'aide de trois symboles de donner des soins à distance, et agit aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental.
Le Reiki, la méditation, la pleine conscience, que d'outils et d'atouts pour un bien-être intérieur, à condition de bien les utiliser. C'est ce que je vais essayer de faire...
Pour résumer très succinctement, le second degré de Reiki permet, à l'aide de trois symboles de donner des soins à distance, et agit aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental.
Le Reiki, la méditation, la pleine conscience, que d'outils et d'atouts pour un bien-être intérieur, à condition de bien les utiliser. C'est ce que je vais essayer de faire...
mercredi 1 février 2012
Bégé et son monde intérieur
Il y a quelques jours, sur le billet vous parlant de ma rencontre avec mon amie Kat, je vous avais également parlé d'une exposition de peintures que nous étions allées voir sur Lyon. Un certain Bégé exposait ses oeuvres. J'ai envie de vous en parler, car j'ai beaucoup aimé ses tableaux, des tableaux qui ne m'ont pas laissée indifférente, qui m'ont touchée quelque part, et qui reflètent, c'est évident, un monde intérieur très riche. C'est d'ailleurs le nom de son blog : "Le monde intérieur de Bégé". Nous n'avons pas vu l'artiste, c'est dommage, il aurait été intéressant de discuter avec lui. Une autre fois peut-être. En attendant, j'ai noté le lien de son blog. Si vous avez envie de découvrir son monde et ses peintures, c'est ici --> Bégé
Voici l'un de ses tableaux, cela vous donnera déjà une petite idée de ce qu'il fait :
Voici l'un de ses tableaux, cela vous donnera déjà une petite idée de ce qu'il fait :
Peinture de Bégé prise sur son blog avec son autorisation.
Les hasards nécessaires (lecture en cours)
Extraits :
- Les rencontres déterminantes qui jalonnent notre roman personnel ne se font pas qu'avec des gens de chair. Elles se font aussi avec des idées, des symboles qui sont contenus dans la culture. Nous avons tous découvert un livre, une musique ou un film qui a bouleversé notre existence. Ces rencontres surviennent à des moments charnières et leur arrivée peut entrer en résonance avec des problématiques personnelles. Les motifs synchronistiques contenus dans la culture seront examinés selon le sens et les circonstances qui entourent l'arrivée d'oeuvres qui nous bouleversent et qui font écho, parfois mystérieusement, à notre propre vie.
- Le roman de notre vie. Dans un monde qui tente de s'unifier par des réseaux de toutes sortes, notre vie quotidienne est influencée dans ses moindres détails par une foule d'inconnus. De savoir que mon quotidien ne dépend parfois que de l'effet d'un petit papillon dans un ordinateur à Pékin n'est pas sans susciter une certaine crainte dans mon rapport à l'autre et dans mes illusions d'omnipotence. De savoir que les rencontres déterminantes de la vie ne sont parfois qu'une question de détails qui échappent au contrôle de la raison et qu'ainsi, certaines personnes peuvent bouleverser totalement mon existence est tout aussi déstabilisant.
Mais accepter le chaos, accepter d'être déstabilisé, est peut-être la voie à suivre pour atteindre de nouveaux horizons. Le petit papillon insaisissable de Psyché, ce souffle que les Grecs associaient si justement à l'âme, transporte peut-être ce vent de changement qui pourra se répercuter jusqu'aux contrées lointaines et mystérieuses de ce pays si fascinant qu'est la rencontre avec l'autre.
Jean-François Vézina
dimanche 29 janvier 2012
Causerie sur le théâtre
Ces trois derniers week-end, j'ai revêtu le rôle de guichetière. Je vous explique : Dans le petit village où je vis, toutes les années, à la même époque (en janvier), se produit une troupe de théâtre. Cette troupe existe depuis plusieurs décennies. Elle a toujours eu beaucoup de succès, si bien qu'il y a maintenant six représentations, trois week-end de suite: le samedi soir et le dimanche après-midi. Et de plus, depuis quelques années, elle joue à guichet fermé. Fait exceptionnel tout de même quand on sait que ce petit village ne compte que 3400 habitants environ, et que la salle peut contenir 250 personnes. 250 x 6 = 1500 spectateurs. C'est pas mal, non ? Il faut dire que les spectateurs ne sont pas tous du coin et viennent parfois de loin. Il y a les fidèles aussi, qui viennent chaque année.
En tant que conjointe d'un des membres de la troupe, je revêts le costume de guichetière deux fois dans le week-end (et ceci depuis plusieurs années). Mon travail consiste à donner les billets aux personnes qui les ont réservés par téléphone à l'OT, et d'en vendre sur place s'ils en restent, ou s'il y a eu des désistements. Je vois passer devant moi beaucoup de personnes, 1500 donc environ. Je me suis amusée à les observer, gentiment. Certains me regardent, répondent à mon bonjour et à mon sourire, plaisantent, rient. D'autres me répondent en souriant eux aussi. D'autres, plus timides, baissent les yeux et me répondent timidement, du bout des lèvres. D'autres encore, passent devant moi, comme si je n'existais pas, sans me regarder, sans dire un mot. Là, c'est très vexant, je trouve, pour moi qui pendant longtemps ai souffert d'avoir l'impression de ne pas exister, en plus ! :-)
Cet après-midi, c'était donc la dernière représentation. Ce soir, je rejoindrai la troupe au restaurant pour clore la saison et fêter encore cette année le succès de la pièce. Ce succès est une belle récompense, car les acteurs répètent assidûment de début octobre à mi décembre, et ceci, trois soirs par semaine. Ils sont dirigés par un metteur en scène qui ne leur laisse rien passer... Il s'agit de mon mari... (sourire).
Il m'est arrivé, il y a une quinzaine d'années environ, de jouer. En effet, il manquait une femme pour jouer un petit rôle, et on m'a demandé si je voulais bien le jouer. J'ai hésité, car j'étais très timide (je le suis encore, mais beaucoup moins), mais c'était pour moi, l'occasion de faire l'expérience de monter sur scène. Et puis, en fait, il s'agissait de jouer le rôle d'une petite bonne soeur (soeur Paula) sourde et muette. Mon rôle allait donc être vite appris, et même pas besoin de parler ! (sourire). Quoique je devais tout de même parler le langage des signes, et j'ai donc regardé plusieurs émissions à la télé pour apprendre quelques signes qui signifieraient quelque chose. Je restais dix minutes environ sur scène. Je dois dire que cela me suffisait, il fait une chaleur incroyable, sous les spots ! Et puis, je dois dire que je ne suis pas vraiment à l'aise sur une scène. Tous ces yeux braqués sur vous, qui vous regardent, qui vous étudient, qui vous dévisagent. Je suis trop timide pour cela. Pourtant on dit que le théâtre est très bon pour les personnes timides, j'aurais peut-être dû persévérer. Mais je fais tellement d'autres choses, je ne peux pas tout faire, chacun son truc après tout... Je le laisse pour les passionnés. Moi, j'ai d'autres passions.
Voilà, j'avais envie de causer un peu cet après-midi. C'est vous qui aurez eu droit à mon bavardage (sourire). Belle fin de dimanche à vous.
En tant que conjointe d'un des membres de la troupe, je revêts le costume de guichetière deux fois dans le week-end (et ceci depuis plusieurs années). Mon travail consiste à donner les billets aux personnes qui les ont réservés par téléphone à l'OT, et d'en vendre sur place s'ils en restent, ou s'il y a eu des désistements. Je vois passer devant moi beaucoup de personnes, 1500 donc environ. Je me suis amusée à les observer, gentiment. Certains me regardent, répondent à mon bonjour et à mon sourire, plaisantent, rient. D'autres me répondent en souriant eux aussi. D'autres, plus timides, baissent les yeux et me répondent timidement, du bout des lèvres. D'autres encore, passent devant moi, comme si je n'existais pas, sans me regarder, sans dire un mot. Là, c'est très vexant, je trouve, pour moi qui pendant longtemps ai souffert d'avoir l'impression de ne pas exister, en plus ! :-)
Cet après-midi, c'était donc la dernière représentation. Ce soir, je rejoindrai la troupe au restaurant pour clore la saison et fêter encore cette année le succès de la pièce. Ce succès est une belle récompense, car les acteurs répètent assidûment de début octobre à mi décembre, et ceci, trois soirs par semaine. Ils sont dirigés par un metteur en scène qui ne leur laisse rien passer... Il s'agit de mon mari... (sourire).
Il m'est arrivé, il y a une quinzaine d'années environ, de jouer. En effet, il manquait une femme pour jouer un petit rôle, et on m'a demandé si je voulais bien le jouer. J'ai hésité, car j'étais très timide (je le suis encore, mais beaucoup moins), mais c'était pour moi, l'occasion de faire l'expérience de monter sur scène. Et puis, en fait, il s'agissait de jouer le rôle d'une petite bonne soeur (soeur Paula) sourde et muette. Mon rôle allait donc être vite appris, et même pas besoin de parler ! (sourire). Quoique je devais tout de même parler le langage des signes, et j'ai donc regardé plusieurs émissions à la télé pour apprendre quelques signes qui signifieraient quelque chose. Je restais dix minutes environ sur scène. Je dois dire que cela me suffisait, il fait une chaleur incroyable, sous les spots ! Et puis, je dois dire que je ne suis pas vraiment à l'aise sur une scène. Tous ces yeux braqués sur vous, qui vous regardent, qui vous étudient, qui vous dévisagent. Je suis trop timide pour cela. Pourtant on dit que le théâtre est très bon pour les personnes timides, j'aurais peut-être dû persévérer. Mais je fais tellement d'autres choses, je ne peux pas tout faire, chacun son truc après tout... Je le laisse pour les passionnés. Moi, j'ai d'autres passions.
Voilà, j'avais envie de causer un peu cet après-midi. C'est vous qui aurez eu droit à mon bavardage (sourire). Belle fin de dimanche à vous.
samedi 28 janvier 2012
vendredi 27 janvier 2012
Ti-Gabriel a 1 an aujourd'hui !
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'un petit bonhomme très fort.
Gabriel a 1 an ! Gabriel est le petit-fils de mon amie Marie.
Il est né prématurément le 27 janvier 2011 : 35 cm et 1 kg 400. Mais il s'est battu comme un chef, et maintenant, il va bien, il pousse sans problèmes et il est adorable.
Ce billet pour partager avec Marie ce jour de tendresse et de bonheur.
Gabriel a 1 an ! Gabriel est le petit-fils de mon amie Marie.
Il est né prématurément le 27 janvier 2011 : 35 cm et 1 kg 400. Mais il s'est battu comme un chef, et maintenant, il va bien, il pousse sans problèmes et il est adorable.
Ce billet pour partager avec Marie ce jour de tendresse et de bonheur.
Ti-Gabriel, je te souhaite un
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