mardi 28 février 2012

La soirée des "pourquoi" ?

Certains jours -comme aujourd'hui-, je me demande pourquoi je livre parfois des choses aussi personnelles sur mon blog, quelle en est la raison ? Et qui cela peut-il vraiment intéresser et pourquoi ? Pourquoi ce besoin de raconter ainsi certains événements de ma vie, de livrer certaines émotions et ressentis ? Pour le partager, certes, mais n'y aurait-il pas une autre raison ?...

Sur un autre de mes blogs ("Des mots pour le dire"), je raconte entre autres des périodes de ma vie, de mon enfance, de mon adolescence, sous forme de petits textes ou poèmes. J'ai remarqué que je suis arrivée à faire la paix avec certaines personnes en écrivant sur elles, en m'adressant à elles. Le fait d'écrire ce que j'avais ressenti m'a permis de les comprendre et de comprendre tout court pourquoi j'avais souffert de telle situation.
On m'a dit: "mais pourquoi ne l'écris-tu pas juste pour toi, sur un cahier secret ?" J'avais essayé de le faire, mais cela n'avait pas eu le même effet. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Pourquoi faut-il un public qui me lise pour arriver à ce résultat ?

Vous qui écrivez sur vous, sur votre vie, comment expliquez-vous ce besoin : écrire et livrer nos mots à la toile, à nos ami(e)s, certes, mais aussi à des inconnu(e)s qui passent?...


vendredi 24 février 2012

Avez-vous peur du noir ?

Lorsque j'étais enfant, mes parents devaient mettre une petite veilleuse dans la pièce où je dormais car j'angoissais profondément si je me trouvais dans le noir complet. Je dis la pièce, car jusqu'à l'âge de 13 ans environ, je n'avais pas de chambre, je dormais dans un coin de la salle-à-manger dans un lit placard. Vous savez, ces lits que l'on ouvre le soir et que l'on referme le matin, ces lits qui se transforment en meubles pour la journée. Ce meuble, à lui seul, représentait ma chambre. Les moyens financiers de mes parents ne leur permettaient pas de louer plus de pièces dans cette grande maison où nous habitions. Et quand cela fut possible, il fut normal que ce soit tout d'abord ma soeur, puis ensuite mon frère (mes aînés) qui disposent en premier d'une chambre à eux. Puis, alors que cela aurait pu être mon tour, mon père est mort, subitement, et nous avons déménagé. J'ai ensuite partagé une chambre avec ma soeur. Je n'ai jamais eu une chambre pour moi toute seule. J'aurais aimé pourtant avoir ma pièce à moi, rien qu'à moi. Surtout à l'adolescence.
Donc, j'en reviens à la peur du noir, j'avais besoin d'une veilleuse pour pouvoir m'endormir, pour surveiller si personne ne rentrait dans la pièce et ne m'attaque, et surtout, surtout, pour m'assurer que je ne devenais pas aveugle. Devenir aveugle... C'était l'une de mes angoisses de petite fille: devenir aveugle. Je ne sais pas pourquoi j'avais cette peur. Et d'ailleurs, tout en écrivant, je repense à un livre, à un conte, qui a peut-être bien contribué à cette peur... Je ne me rappelle plus du titre de ce livre, c'est dommage, car je le revois dans mes mains, en train de le lire. Il s'agissait d'un conte qui racontait l'histoire d'une petite fille qui était méchante, très méchante, surtout avec sa maman. Je ne sais plus comment cela arrivait, mais celle-ci, sa maman, perdait subitement la vue. La petite fille méchante, peu à peu, apprenait ce qu'était la gentillesse, et à la fin du conte, elle offrait ses yeux pour que sa maman puisse retrouver la vue, mais elle, devenait aveugle. C'était en quelque sorte un sacrifice. Quelle drôle d'histoire à faire lire à une petite fille ! Il y a des histoires que l'on ne devrait jamais faire lire à des enfants, ceux-ci sont facilement impressionnables et encore plus s'ils ne vivent pas dans un climat suffisamment rassurant. Cette peur m'a poursuivie durant de nombreuses années.

A l'heure actuelle, je peux dire qu'elle a pratiquement disparu, mais je dois avouer que je n'aime toujours pas dormir dans une salle complètement obscure. Le cadran lumineux de mon réveil, un rai de lumière venant de la fenêtre me suffisent, juste un petit point lumineux, en fait, cela me suffit, cela me rassure...

Et vous, avez-vous peur du noir ?... Avez-vous des souvenirs liés à cette peur ? Si vous voulez raconter, allez-y, j'en serai ravie... :-)

vendredi 17 février 2012

Conte : Le pêcheur mexicain

Perdre sa vie pour gagner plus ? ou gagner sa vie sans la perdre ?
J'ai trouvé ce conte dans un livre* que je suis en train de lire, et il m'a bien plu :-)

Au bord de l’eau, dans un petit village mexicain, un bateau rentre au port. Un américain qui est là, complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses prises et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer.
Pas très longtemps, répond le Mexicain.
Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus? demande l’Américain.
Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffisent à assurer la subsistance de sa famille.
L’Américain demande alors : 
Mais que faites-vous le reste du temps? 
Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis, nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie.
L’Américain l’interrompt : 
J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre votre poisson à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico, Los Angeles, puis peut-être New-York d’où vous dirigeriez toutes vos affaires.
Le mexicain demande alors : 
- Et combien de temps cela prendrait-il ?
10 ou 20 ans, répond l’Américain.
Et après?
Après? C’est là que ça devient intéressant, répond l’Américain en riant, quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions.
Des millions? Mais après?
Après?
... Vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis…

(Auteur inconnu)

*Petit manifeste du rebelle engagé, Fabien Rodhain

mardi 14 février 2012

mercredi 8 février 2012

Quelques mots sur mon père

Cette nuit, j'ai rêvé de mon père. Il revenait d'un long voyage. J'étais heureuse de le revoir. Mais il me disait aussitôt qu'il n'allait pas rester, qu'il allait devoir repartir, qu'il ne fallait pas lui en vouloir, mais qu'il avait besoin de voyager. Mon père était un grand voyageur... dans sa tête. Il était très souvent dans un ailleurs que nous ne connaissions pas, et dont nous ne faisions pas partie.

Mon père est mort à l'âge de 59 ans, alors que j'allais avoir 14 ans. Je n'ai de lui qu'un souvenir d'enfant, d'adolescente. Je ne sais pas ce que notre relation d'adulte à adulte aurait donné. Il m'aurait sûrement aidée à prendre confiance en moi, à grandir plus sereinement, à m'aider dans certains choix, sûrement... ou peut-être pas. Je n'en sais rien.
Mais il m'a inculqué de belles valeurs telles que le respect et la tolérance. Il m'a légué son amour de l'art, de la musique et de la nature, son goût pour la lecture, l'écriture, la rêverie, et il m'a fait don aussi de sa grande sensibilité. Pour tout cela, je lui dis: merci !

Photo trouvée sur le net

mardi 7 février 2012

Poème et pensée pour un ami

Quelqu'un meurt,
Et c'est comme des pas
Qui s'arrêtent.
Mais si c'était un départ
Pour un nouveau voyage...

Quelqu'un meurt,
Et c'est comme une porte
Qui claque.
Mais si c'était un passage
S'ouvrant sur d'autres paysages...

Quelqu'un meurt,
Et c'est comme un arbre
Qui tombe,
Mais si c'était une graine
Germant dans une terre nouvelle...

Quelqu'un meurt,
Et c'est comme un silence
Qui hurle.
Mais s'il nous aidait à entendre
La fragile musique de la vie...

Benoît Marchon

lundi 6 février 2012

Réflexions matinales

Après une nuit assez agitée, je me suis réveillée ce matin avec ces deux mots en tête: SAGESSE et LUCIDITE.
Ainsi que ces pensées : "On ne peut s'occuper des autres qu'en s'occupant d'abord de soi-même". Et aussi, ce qui revient au même : "Avant de pouvoir aimer les autres, il faut d'abord apprendre à s'aimer soi-même."

Cette nuit, j'ai rêvé que je vivais dans une maison qui n'était pas finie : il n'y avait pas de tapisserie, pas de peinture, les murs étaient bruts, tout bosselés. Mon projet était de déménager, d'aller vivre dans une autre maison. Mais à ce moment-là de mon rêve, je me disais qu'avant de penser à déménager, il serait peut-être bon de finir les travaux de cette maison-ci et alors je pourrais ainsi décider si je désirais toujours déménager ou pas.

Tout un programme !...
Je pense que mon week-end de Reiki n'est pas pour rien dans ces réflexions et rêve...


Belle semaine à vous, et si vous sortez, habillez-vous bien. Chez moi, ce matin, le baromètre affichait - 16° !... brrr... :-)
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dimanche 5 février 2012

Second degré de Reiki

Ce week-end, je suis allée passer mon second degré de Reiki. Deux jours très riches, très denses et très forts, émotionnellement parlant, et qui m'ont permis de me recentrer (un peu trop dispersée en ce moment...). Il est vrai que lorsque je reviens d'un tel week-end, je suis rechargée à bloc et j'ai du Reiki plein les mains et la tête. Puis, les jours passant, avec le travail, le quotidien, et tout le reste, cela s'atténue. Mais je suis bien décidée cette fois à ne pas me laisser disperser et à utiliser le plus possible et le mieux possible  cet outil précieux qu'est le Reiki, et ceci autant pour moi que pour les personnes qui en auront besoin.
Pour résumer très succinctement, le second degré de Reiki permet, à l'aide de trois symboles de donner des soins à distance, et agit aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental.
Le Reiki, la méditation, la pleine conscience, que d'outils et d'atouts pour un bien-être intérieur, à condition de bien les utiliser. C'est ce que je vais essayer de faire...

mercredi 1 février 2012

Bégé et son monde intérieur

Il y a quelques jours, sur le billet vous parlant de ma rencontre avec mon amie Kat, je vous avais également parlé d'une exposition de peintures que nous étions allées voir sur Lyon. Un certain Bégé exposait ses oeuvres. J'ai envie de vous en parler, car j'ai beaucoup aimé ses tableaux, des tableaux qui ne m'ont pas laissée indifférente, qui m'ont touchée quelque part, et qui reflètent, c'est évident, un monde intérieur très riche. C'est d'ailleurs le nom de son blog : "Le monde intérieur de Bégé". Nous n'avons pas vu l'artiste, c'est dommage, il aurait été intéressant de discuter avec lui. Une autre fois peut-être. En attendant, j'ai noté le lien de son blog. Si vous avez envie de découvrir son monde et ses peintures, c'est ici --> Bégé
Voici l'un de ses tableaux, cela vous donnera déjà une petite idée de ce qu'il fait :

Peinture de Bégé prise sur son blog avec son autorisation.

Les hasards nécessaires (lecture en cours)

Quatrième de couverture :
Nous faisons tous l'expérience de coïncidences qui nous déroutent parce qu'elles semblent résolument tourner le dos au hasard, comme si les circonstances qui surviennent à des moments précis de notre vie étaient orchestrées dans un but qui échappe à notre conscience. Nous avons tous rencontré "par hasard" des personnes qui se sont mystérieusement trouvées sur notre route et qui en ont modifié radicalement la trajectoire. Qu'est-ce qui nous prédispose à de telles rencontres ? Pouvons-nous supposer que nous avons affaire à des messages de l'inconscient qui franchissent, de façon fulgurante, les portes du réel ? Inspiré par le concept de synchronicité du psychiatre suisse Carl Gustav Jung, et à la lumiere de métaphores tirées de la théorie du chaos, ce livre parcourt en toute liberté de nouvelles voies de compréhension reliées à la passionnante question de la synchronicité relationnelle.

Extraits :
- Les rencontres déterminantes qui jalonnent notre roman personnel ne se font pas qu'avec des gens de chair. Elles se font aussi avec des idées, des symboles qui sont contenus dans la culture. Nous avons tous découvert un livre, une musique ou un film qui a bouleversé notre existence. Ces rencontres surviennent à des moments charnières et leur arrivée peut entrer en résonance avec des problématiques personnelles. Les motifs synchronistiques contenus dans la culture seront examinés selon le sens et les circonstances qui entourent l'arrivée d'oeuvres qui nous bouleversent et qui font écho, parfois mystérieusement, à notre propre vie.
- Le roman de notre vie. Dans un monde qui tente de s'unifier par des réseaux de toutes sortes, notre vie quotidienne est influencée dans ses moindres détails par une foule d'inconnus. De savoir que mon quotidien ne dépend parfois que de l'effet d'un petit papillon dans un ordinateur à Pékin n'est pas sans susciter une certaine crainte dans mon rapport à l'autre et dans mes illusions d'omnipotence. De savoir que les rencontres déterminantes de la vie ne sont parfois qu'une question de détails qui échappent au contrôle de la raison et qu'ainsi, certaines personnes peuvent bouleverser totalement mon existence est tout aussi déstabilisant.
Mais accepter le chaos, accepter d'être déstabilisé, est peut-être la voie à suivre pour atteindre de nouveaux horizons. Le petit papillon insaisissable de Psyché, ce souffle que les Grecs associaient si justement à l'âme, transporte peut-être ce vent de changement qui pourra se répercuter jusqu'aux contrées lointaines et mystérieuses de ce pays si fascinant qu'est la rencontre avec l'autre.
Jean-François Vézina

dimanche 29 janvier 2012

Causerie sur le théâtre

Ces trois derniers week-end, j'ai revêtu le rôle de guichetière. Je vous explique : Dans le petit village où je vis, toutes les années, à la même époque (en janvier), se produit une troupe de théâtre. Cette troupe existe depuis plusieurs décennies. Elle a toujours eu beaucoup de succès, si bien qu'il y a maintenant six représentations, trois week-end de suite: le samedi soir et le dimanche après-midi. Et de plus, depuis quelques années, elle joue à guichet fermé. Fait exceptionnel tout de même quand on sait que ce petit village ne compte que 3400 habitants environ, et que la salle peut contenir 250 personnes. 250 x 6 = 1500 spectateurs. C'est pas mal, non ? Il faut dire que les spectateurs ne sont pas tous du coin et viennent parfois de loin. Il y a les fidèles aussi, qui viennent chaque année.
En tant que conjointe d'un des membres de la troupe, je revêts le costume de guichetière deux fois dans le week-end (et ceci depuis plusieurs années). Mon travail consiste à donner les billets aux personnes qui les ont réservés par téléphone à l'OT, et d'en vendre sur place s'ils en restent, ou s'il y a eu des désistements. Je vois passer devant moi beaucoup de personnes, 1500 donc environ. Je me suis amusée à les observer, gentiment. Certains me regardent, répondent à mon bonjour et à mon sourire, plaisantent, rient. D'autres me répondent en souriant eux aussi. D'autres, plus timides, baissent les yeux et me répondent timidement, du bout des lèvres. D'autres encore, passent devant moi, comme si je n'existais pas, sans me regarder, sans dire un mot. Là, c'est très vexant, je trouve, pour moi qui pendant longtemps ai souffert d'avoir l'impression de ne pas exister, en plus ! :-)
Cet après-midi, c'était donc la dernière représentation. Ce soir, je rejoindrai la troupe au restaurant pour clore la saison et fêter encore cette année le succès de la pièce. Ce succès est une belle récompense, car les acteurs répètent assidûment de début octobre à mi décembre, et ceci, trois soirs par semaine. Ils sont dirigés par un metteur en scène qui ne leur laisse rien passer... Il s'agit de mon mari... (sourire).
Il m'est arrivé, il y a une quinzaine d'années environ, de jouer. En effet, il manquait une femme pour jouer un petit rôle, et on m'a demandé si je voulais bien le jouer. J'ai hésité, car j'étais très timide (je le suis encore, mais beaucoup moins), mais c'était pour moi, l'occasion de faire l'expérience de monter sur scène. Et puis, en fait, il s'agissait de jouer le rôle d'une petite bonne soeur (soeur Paula) sourde et muette. Mon rôle allait donc être vite appris, et même pas besoin de parler ! (sourire). Quoique je devais tout de même parler le langage des signes, et j'ai donc regardé plusieurs émissions à la télé pour apprendre quelques signes qui signifieraient quelque chose. Je restais dix minutes environ sur scène. Je dois dire que cela me suffisait, il fait une chaleur incroyable, sous les spots ! Et puis, je dois dire que je ne suis pas vraiment à l'aise sur une scène. Tous ces yeux braqués sur vous, qui vous regardent, qui vous étudient, qui vous dévisagent. Je suis trop timide pour cela. Pourtant on dit que le théâtre est très bon pour les personnes timides, j'aurais peut-être dû persévérer. Mais je fais tellement d'autres choses, je ne peux pas tout faire, chacun son truc après tout... Je le laisse pour les passionnés. Moi, j'ai d'autres passions.
Voilà, j'avais envie de causer un peu cet après-midi. C'est vous qui aurez eu droit à mon bavardage (sourire). Belle fin de dimanche à vous.

vendredi 27 janvier 2012

Ti-Gabriel a 1 an aujourd'hui !

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'un petit bonhomme très fort.
Gabriel a 1 an ! Gabriel est le petit-fils de mon amie Marie.
Il est né prématurément le 27 janvier 2011 : 35 cm et 1 kg 400. Mais il s'est battu comme un chef, et maintenant, il va bien, il pousse sans problèmes et il est adorable.
Ce billet pour partager avec Marie ce jour de tendresse et de bonheur.

Ti-Gabriel, je te souhaite un

jeudi 26 janvier 2012

L'équilibre - Yves jamait

Il y a de la place et surtout de l'amour pour tout le monde

Un billet pour deux sujets, mais deux sujets qui se rejoignent, à mon avis.

- Nous avons des amis ayant des personnalités, des caractères, des goûts très différents, et qui ne s'entendent pas entre eux. Pourtant, et malgré cela, nous entretenons avec eux de très bonnes relations, évidemment puisque ce sont nos amis. Ils ne se font pas d'ombre les uns aux autres, puisqu'ils sont différents, et avec chacun, nous avons une relation bien particulière, nous nous apportons quelque chose de bien différent. Nous n'avons pas les mêmes discussions, les mêmes envies, les mêmes sorties. Pourquoi alors parfois se crée un sentiment de jalousie entre eux ? Il y a de la place pour tout le monde ! L'amitié que nous avons pour les uns n'efface pas l'amitié que nous avons pour les autres. Cela me semble évident, non ?...

- Cela me fait penser à une émission que j'avais vue à la télé il y a déjà longtemps. Il s'agissait d'expliquer aux enfants que, malgré la venue du deuxième, le premier n'avait pas à craindre de ne plus être aimé, qu'il y avait suffisamment d'amour de la part des parents pour tous les deux. Et la personne expliquait alors à l'enfant ceci en prenant une feuille de papier sur laquelle était dessiné un coeur. Il lui disait : "Tu vois, l'amour que te portent tes parents ne sera pas divisé par deux, non ! Je ne déchire pas la feuille en deux, je ne partage pas le coeur en deux. Regarde (il prenait alors une autre feuille similaire à la première), en voici une deuxième avec un coeur. Toi et ton petit frère aurez chacun votre coeur, vous aurez la même quantité d'amour tous les deux, un amour unique à chacun, et cet amour ne sera jamais divisé par deux". J'avais trouvé cette façon d'expliquer et de rassurer l'enfant très judicieuse et intelligente.

mardi 24 janvier 2012

Si on le désire vraiment, on trouve une solution !

Nous nous créons parfois des barrières tous seuls, et nous nous privons ainsi de choses qui pourtant nous plairaient de faire.
Un exemple :
Bon, vous saurez tout, je n'aime pas rouler sur les autoroutes, surtout les grandes autoroutes, à trois ou quatre voies, notamment celle du midi, où il y a un trafic intense. Toutes ces voitures me donnent le tournis, je ne suis pas tranquille et je stresse. Je les prends parfois bien sûr, mais je n'aime pas, surtout si je suis seule à conduire. Et à cause de cela, je préfère parfois me priver de certaines sorties. L'angoisse domine mon envie de sortir. C'est le comble !
Mais pourtant, il y a toujours une solution à chaque problème si l'on réfléchit bien, et c'est ce que j'ai fait dernièrement pour retrouver mon amie. J'ai tout simplement emprunté d'autres routes, des routes plus tranquilles, des nationales, des départementales. Evidemment, le trajet était plus long, mais au lieu d'attendre, de repousser, et surtout, de ne pas faire ! qu'est-ce que 30 mns de trajet en plus, par rapport au fait de ne pas réaliser cette envie ?... Ce n'est rien, absolument rien ! Surtout que, alors que je n'aime pas emprunter les autoroutes, je ferais des kms et des kms sur les autres routes, cela ne me dérange pas, au contraire, j'aime. :-)
Conclusion : Lorsqu'on désire vraiment faire quelque chose, en cherchant bien, on trouve toujours une solution, on se débrouille. Et on ne le regrette pas ! Si on ne trouve pas de solution, c'est que l'on n'est pas assez motivé, sans doute. C'est mon avis. :-)

lundi 23 janvier 2012

Mes mots pour en parler

Grâce à un petit logiciel trouvé chez Psyblog, qui lui-même l'a trouvé chez Christophe André, voici les mots que j'utilise le plus sur ce blog.
Il me semble bien, à moins que j'ai une très mauvaise vue (sourire), qu'il s'agisse du mot "ELLES"... puis du mot : ECHANGES, mais aussi du mot ERREURS... + tous les autres que je vous laisse lire (cliquez dessus, vous verrez mieux...).
C'est amusant et simple à faire. Si cela vous intéresse, voici le lien : ici )


samedi 21 janvier 2012

Aujourd'hui, une bien belle rencontre

Aujourd'hui, j'ai rencontré, pour de vrai, une amie blogueuse. Nous nous sommes croisées pour la première fois en septembre 2008, et peu à peu, de nombreux points communs et de nombreux liens nous ont rapprochées, la même sensibilité aussi. Depuis pas mal de temps, nous voulions nous rencontrer ! C'est tellement bien de mettre un peu de réalité dans les échanges virtuels. Eh bien voilà, c'est fait ! Nous avons passé la journée ensemble. Mon amie est exactement comme elle se montre à travers ses écrits et aussi nos échanges téléphoniques. Elle est... elle ! c'est-à-dire une bien belle personne, souriante, généreuse, aimant parler, sachant écouter, aimant rire. C'était comme si nous nous connaissions depuis toujours, la complicité créée par nos précédents échanges s'est retrouvée dès les premiers instants. Ce fut une  belle journée, riche en paroles, en échanges et aussi... en fous-rire !... :-)
Nous sommes allées voir une exposition de peintures d'un certain Bégé, dont je vous parlerai plus tard, car j'ai vraiment beaucoup aimé ses oeuvres.
Merci à toi, ma belle et douce Amie Kat. A refaire, sans hésiter ! hein ?... :-)

mercredi 18 janvier 2012

Chauve-souris en rêve

L'une de ces dernières nuits, j'ai rêvé de chauve-souris. En fait, elles étaient deux et très grosses, de la taille d'un chat, et recouvertes d'une douce fourrure marron. Au départ, c'est moi qui allais vers elles, qui allais les chercher, je ne sais plus pour quelle raison. Elles étaient tout d'abord un peu effrayées, puis je les apprivoisais, et finalement elles s'agrippaient et restaient sur mon épaule durant le trajet pour rentrer chez moi. Mais une fois arrivée, je ne voulais pas qu'elles rentrent dans la maison, et pourtant elles ne désiraient que cela. Il y avait un gros jour sous la porte d'entrée, et en grattant, elles arrivaient à se faufiler. J'étais obligée de tout calfeutrer pour qu'elles n'arrivent pas à rentrer. Il ne fallait surtout pas qu'elles rentrent !

Je sais vraiment ce que je veux, moi ! même dans mes rêves ! Je les attire et plus ensuite je les repousse ! Je suis toujours la reine dans le domaine de la contradiction !... :-)

mardi 17 janvier 2012

Je fais des erreurs

Moi qui fais de la pleine conscience (du moins, qui essaie, car ce n'est pas toujours évident...), je me rends compte (ou on me le fait remarquer gentiment :-)), qu'en ce moment, dans les billets que je dépose, je fais souvent des erreurs lorsque j'écris. Par exemple, j'écris un mot pour un autre, ou je rajoute un mot, une lettre, ou autre chose. Et je me rends compte que cela m'inquiète un peu. Bon, ce qui me rassure, d'un côté, c'est que dans mon travail, je ne fais pas d'erreurs (ouf !).
Ces erreurs peuvent provenir de la fatigue, peut-être. Mais d'autre part, ne dit-on pas que les mots expliquent les maux ? Ces mots, ou du moins ces erreurs que je fais dans les mots, ne seraient-elles pas un signal, une alerte ! Elles ont peut-être un sens ? Que signifient-elles ? Peut-être qu'il faut que je fasse une pause, que je me pose, et que j'arrête de vouloir tout faire, qu'il faut que je fasse des choix ? A moi en tous cas d'y trouver la signification, si je le peux... :-)

lundi 16 janvier 2012

Les blessures de l'enfance

Malgré les années qui passent, malgré un travail sur soi, malgré tout l'amour que l'on peut nous donner, pouvons-nous vraiment un jour arriver à nous débarrasser des blessures de notre enfance ?...
Ou bien alors sommes-nous condamnés à ce qu'elles nous accompagnent (je ne sais pas si le terme est vraiment adéquat) toute notre vie, à ce qu'elles conditionnent notre façon d'être, de vivre, de réagir, et à ce qu'elles empoisonnent même carrément parfois notre existence ?

lundi 9 janvier 2012

Les signes, moi j'y crois !

Hier, nous étions le 8 janvier 2012. Mon frère aurait fêté ses 60 ans.
A cette occasion, nous avions décidé de prendre le repas du soir ensemble, ses deux soeurs, sa femme et ses deux beaux-frères, repas arrosé comme il se doit d'un bon vin sorti de la cave de mon frère (il était un fin connaisseur des meilleurs crus). J'avais allumé une petite bougie dont la flamme allait danser pour lui en cette soirée spéciale.
Je vais vous raconter juste un détail de cette soirée, un signe comme quoi Jean était avec nous hier soir. Vous savez que je crois en les signes, donc cela ne vous étonnera pas. :-)
Après le repas, nous avons joué tous les cinq au jeu de cartes "Le 6 qui prend". Mon frère aimait beaucoup jouer, et nous lui avions appris ce jeu juste quelques semaines avant qu'il ne nous quitte. Tout le long du jeu, ma soeur et son ami, mon mari et moi, étions à peu près tous regroupés au niveau points, alors que ma belle-soeur était toujours un peu en retrait par rapport à nous. Et finalement, c'est elle qui a gagné. Elle a alors annoncé son score : 60 points ! j'ai été la première à réagir : 60 !!! Eh bien, oui, 60 !!! Logique, puisque Jean aurait eu 60 ans hier ! Et de plus, en regardant la grille de points (sur 7 lignes), il y avait comme chiffres le 8 et le 1. Mon frère est né un 8/01 ! Etonnant, non ? Je pense que Jean n'était pas bien loin, hier soir, ce n'était pas que des coïncidences. En tous cas, moi j'y crois ! :-)

vendredi 6 janvier 2012

L'authenticité

Savoir rester soi, même si l'on est parfois tenté de vouloir endosser la peau d'un autre personnage, de vouloir jouer un rôle. L'authenticité est le plus beau des costumes.

mardi 3 janvier 2012

Entre les deux mon coeur balance

Lorsque j'étais gamine, à l'école, lors de la récréation, je me rappelle d'une ronde que la maîtresse nous faisait faire, une ronde que je n'aimais pas ! Au centre, se trouvait une fille (ou un garçon) qui choisissait dans la danse deux autres enfants. Elle (ou il) les prenait par la main et commençait à chanter :

Entre les deux mon coeur balance,
Je ne sais pas laquelle (lequel) aimer des deux.

Puis elle (ou il) embrassait l'un des deux enfants qui étaient au centre avec elle (ou il) et chantait :

C'est à Corinne (ou Léo) ma préférence
Et à Zoé (Mathieu) les cent coups de bâton.

Et puis elle (ou il) repoussait l'autre dédaigneusement, et tous les enfants chantaient :

Ah Zoé (Mathieu) ! Ah Zoé (Mathieu) !
Si tu crois que je t'aime,
Mon p'tit coeur n'est pas fait pour toi,
Il est fait pour celle (celui) que j'aime
Et pas pour celle (celui) que je n'aime pas

Je n'aimais pas cette ronde. Pourquoi ? parce que j'avais très peur de ne pas être la "préférée", j'avais très peur d'être celle qui allait être repoussée, bref j'avais très peur d'être celle qui allait ne pas être aimée ! et pour la petite fille timide que j'étais et doutant de sa capacité d'être aimée, c'était terrible !... Je redoutais cette ronde. Maintenant, j'en souris... :-)

La connaissez-vous ? Si oui, quels en sont vos souvenirs à vous ?... :-)

dimanche 1 janvier 2012

Bonne année 2012

J'aurais voulu écrire quelque chose d'original pour vous souhaiter une bonne année 2012, mais je ne trouve pas... Alors je vous souhaite simplement, mais du plus profond de mon coeur, une année douce et bienveillante. Qu'elle prenne soin de vous et des personnes que vous aimez.

Photo faite par Alain M. à Montarcher. Je la trouve très belle. Merci Alain. :-)

mercredi 21 décembre 2011

Joyeux Noël et bonnes Fêtes de fin d'année

Mon blog se met en vacances pendant une dizaine de jours.
Je vous souhaite un très joyeux Noël, des bonnes fêtes de fin d'année, de doux et tendres moments avec les personnes que vous aimez et je vous dis à l'année prochaine ! Bises à vous toutes et tous.

- Je vous laisse en compagnie de Graeme Allwright qui interprète "Petit garçon", une jolie chanson de Noël.


lundi 19 décembre 2011

La Diva aux pieds nus nous a quittés

Cesaria Evora nous a quittés samedi dernier, 17 décembre.
J'avais eu le plaisir d'aller à l'un de ses concerts il y a déjà quelques années. Je la découvrais alors. Une femme et une voix inoubliables.
Adieu Cesaria...

  

Si vous ne la connaissiez pas, vous pouvez cliquer sur ce lien pour la découvrir --> Cesaria Evora

mardi 13 décembre 2011

Instant magique...

Il est 8 h. Je ne vais pas tarder à commencer ma journée de travail. J'ouvre les volets. Et alors !... des couleurs merveilleuses s'offrent à moi ! Le soleil n'est pas encore levé, mais il se prépare. Là-bas, au loin, le ciel est rouge écarlate. Plus en avant, il est bleu clair, avec des nuages légèrement cotonneux d'une couleur rose et parme. Sur la gauche, un énorme nuage s'étale, un nuage bleu sombre, bleu marine. C'est absolument magnifique ! Je suis émue tellement le spectacle est beau, je n'arrive pas à détacher mes yeux de ce cadeau que m'offre le ciel.
8h 15. Les couleurs ont changé. Le rouge a disparu. Restent le bleu ciel et ce gros nuage bleu marine qui s'éloigne et qui s'éclaircit petit à petit.
Instant bref mais que j'ai pu saisir et savourer. Merci la nature !
En temps ordinaire, je serais allée chercher mon appareil photo pour fixer ce lever de soleil. Mais ce matin, j'ai juste eu envie de le regarder et d'être présente uniquement à cet instant.
Je vous souhaite une bonne journée, aux couleurs aussi belles que le furent celles de ce lever de soleil.

Photo prise sur internet.

mercredi 7 décembre 2011

VIVRE de Monique Lucchini

Ce soir, je suis allée à la médiathèque choisir de nouveaux livres. Je suis revenue avec un petit recueil de poèmes de Monique Lucchini. Je ne la connaissais pas du tout, je la découvre donc ce soir. Elle vit en Haute-Loire, tout comme moi ! J'ai donc feuilleté son recueil, et j'ai eu un coup de coeur pour ses mots, pour ses textes. Alors, juste pour le plaisir de le partager avec vous, voici l'un d'eux, tiré de son recueil intitulé : "Au-delà du Néant"

VIVRE 

Et le cri dans le coeur
s'est libéré
Et le souffle dans la poitrine
s'est engouffré
Et la vie dans le sang
a pénétré 
La lumière a jailli 
Pure 
dans le bleu de l'immensité 

Monique Lucchini

lundi 5 décembre 2011

Que devient le petit bonhomme courageux ? / 15

Que devient le petit bonhomme courageux ? Le petit bonhomme courageux continue de lutter, de lutter et de vaincre ! Je vous en parle moins souvent car les progrès sont moins spectaculaires maintenant, mais pourtant, il progresse toujours, lentement mais sûrement.
La dernière fois que je vous en ai parlé, c'était mi octobre, je vous disais qu'il marchait dorénavant tout seul, mais il se sécurisait tout de même en visant un point, un appui à atteindre. Il a pris beaucoup d'assurance depuis. Tout récemment, encore, alors que nous étions de fête, il n'a pas hésité à traverser la salle, au milieu de plein de monde, sans peur, et vaillamment. Il avait trop envie de suivre et de jouer avec ses petits cousins. Je sais aussi, depuis hier soir, qu'il descend les escaliers tout seul. Bien sûr, son papa ou sa maman se mettent devant lui au cas où, mais c'est une sacrée victoire aussi ! Et puis, il court aussi, il court ! tout en donnant la main à quelqu'un, bien sûr, mais il court ! Quelle vie il a ce petit bonhomme ! Lorsque mon fils me téléphone, c'est d'abord lui que j'ai au bout du fil. J'adore entendre sa petite voix : "Mamiiiiie !" J'en souris et en suis toute attendrie en y pensant. Et tandis que son papa me parle, je l'entends derrière, qui rit, qui parle ! Il a une vitalité, une vie en lui ! et cette vitalité, c'est ce qui l'a sauvé, et le fait progresser encore et encore. Bien sûr, il fait quelques frayeurs à ses parents, parfois, bien involontairement. Par exemple, lorsque soudain il se plaint d'avoir mal à la tête, ou au ventre. C'est vrai que les jeunes parents sont toujours sur le qui-vivre (lapsus, je voulais dire : qui-vive), malgré tout, et cela se comprend. Mais ce qui aide énormément le petit bonhomme, c'est que ses parents lui font confiance, et ne sont pas toujours à lui dire : "Attention !" Ils le surveillent, ils sont vigilants, mais ils lui font confiance, et je trouve que c'est énorme ! et cela l'aide dans sa progression, sans aucun doute. Le plus long à revenir est la mobilité de son petit bras et de sa petite main gauches. Mais nous avons confiance, j'ai confiance, il faudra peut-être du temps, mais un jour, la vie reviendra aussi dans ce petit bras et dans cette petite main. 
Je parle bien évidemment moins de mes trois autres petits-fils, car ils "poussent" sans problèmes particuliers, ils ont cette chance. Mais je les aime tout autant, d'un amour très fort. Lorsque mes amies, grand-mères avant moi, me disaient : "Tu verras quand tu seras grand-mère, comme tu les aimeras tes petits-enfants". Eh bien, oui, elles avaient raison, comme je les aime mes quatre petits gars !... comme je les aime !!!... (sourire)

vendredi 2 décembre 2011

Etes-vous rancunier, êtes-vous fâché ?

Faites-vous partie des gens qui ruminent et ressassent des rancoeurs pendant des semaines, des mois, voire des années ? Faites-vous partie des gens qui se fâchent facilement ? Ou bien oubliez-vous vite, et savez-vous ne pas tenir rigueur à ceux qui vous ont peiné, blessé ou déçu ?
Je ne suis pas rancunière, et ne le serai sans doute jamais, ou si je le suis, cela ne dure jamais très longtemps. Je pense que ressasser des histoires anciennes nous fait avant tout du mal à nous. Entretenir en nous de sombres pensées nous empêche de retrouver la sérénité. Et c'est du temps et de l'énergie perdus à jamais.
Je ne sais pas me fâcher non plus. J'ai d'ailleurs du mal à comprendre comment on peut se fâcher avec soit un membre de sa famille, soit un ami ou une amie. Il me semble que l'on peut toujours résoudre un différend en discutant, en y mettant un peu de bonne volonté. On peut s'expliquer sur le problème, c'est plus enrichissant que de s'enfermer dans un mutisme chacun de son côté. N'est-ce pas un peu puéril de se fâcher alors qu'il suffirait parfois d'un geste, d'un mot, pour que tout s'arrange. C'est souvent l'orgueil, l'amour-propre qui empêche de revenir (foutu orgueil !). Je trouve qu'il y a assez de violences et de guerres dans le monde, pourquoi en créer, en plus, pour bien souvent des broutilles qui n'en valent pas la peine ? ou des malentendus que des mots suffiraient à éclaircir. C'est trop bête, je trouve, non ? Enfin, c'est mon point de vue. Je n'ai peut-être pas été confrontée à des choses qui valaient vraiment la peine de se fâcher pour de bon, après tout. Mais je pense aussi aux personnes qui ne se sont pas réconciliées avant le départ de l'un ou de l'autre, et alors combien de remords et de regrets ! C'est vrai que ce sujet me met aussi un peu en colère, car je connais des personnes qui souffrent à cause de cette situation, qui la subissent, et qui en sont malheureuses parce que privées de la présence de personnes qu'elles aiment... Je trouve cela navrant et triste... C'est dit.

lundi 28 novembre 2011

Dans l'eau de la claire fontaine

Il y a certaines dates qu'on n'oublie pas...
Cette date approche, ce fameux matin du 30 novembre 2009...
Les pleurs ont séché, mais la nostalgie de la présence subsiste.
Mais mon frère aimait rire avant tout, il aimait jouer de la guitare, il aimait chanter, et il aimait Georges Brassens. Alors, pour lui, cette chanson: "Dans l'eau de la claire fontaine...", une chanson que j'aime et que je lui dédicace.



vendredi 25 novembre 2011

La simplicité, c'est ce qu'il y a de mieux !

Inviter la famille, les amis, les copains, à venir partager un repas à la maison, ce devrait être plutôt sympa, non?... Mais pourquoi donc voulons-nous à tout prix faire de la grande cuisine, mettre les petits plats dans les grands, passer un temps fou au fourneau, avoir une maison impeccable, faire le ménage à fond! et ensuite se retrouver fatigué(e), éreinté(e) lorsque nos invités arrivent et ainsi ne pas pouvoir profiter pleinement de leur présence comme nous l'aurions souhaité!
N'avez-vous pas remarqué comme les invitations de dernière minute sont souvent les plus réussies, parce qu'on ne se prend pas la tête avec tout ce tralala! On fait simple, on ne fait pas de chichis, on cuisine avec ce que l'on a, tout le monde met la main à la pâte, la maison est comme elle est, en désordre ou pas, et tout le monde passe un excellent moment! Non?... Restons simples, la simplicité, c'est ce qu'il y a de mieux!... à mon avis... (sourire)

dimanche 20 novembre 2011

Je fais confiance

Je reviens sur un thème que j'ai déjà abordé il y a un an à peu près: la confiance. Et en l'occurrence, ce soir, je me pose ces questions: Ferais-je trop confiance en les gens ? Serais-je trop naïve, parfois ? Si c'est le cas, en tous cas, je vous le dis tout de suite... j'assume !... (sourire)

C'est vrai que j'accorde facilement ma confiance et que je ne mets pas en doute la véracité des paroles, des propos que peuvent m'adresser les gens. Pourtant, il m'est déjà arrivé que l'on me raconte des bobards, mais malgré cela, je continue à faire confiance. Je pense que si l'on se met à douter, on devient vite parano et on ne croit plus personne. Si l'on accorde sa confiance en les gens, ceux-ci sont touchés et nous rendent cette confiance. Je le vois ainsi. Une relation ne peut être saine et ne peut durer que si l'on se fait confiance, d'un côté comme de l'autre, c'est indispensable pour sa longévité.

Pourtant, et là, vous allez peut-être bondir, je pense que faire confiance signifie aussi accepter des petits mensonges de la part de l'autre, fermer les yeux dessus, ne pas en parler même si l'on s'en aperçoit. Après tout, tout le monde a le droit de dire des petits mensonges s'ils ne causent pas de tort à l'autre. Ceux-ci permettent peut-être de se ménager un petit jardin secret qu'il est bien légitime d'avoir et qui ne met pas la relation en péril.

Et vous, et la confiance ? Dites moi...

mardi 15 novembre 2011

Pleine conscience et méditation

Tous les quinze jours, une fois par semaine, je rejoins un groupe de méditation. C'est un jeune couple bouddhiste qui organise ces soirées, soirées gratuites je le précise et ouvertes à tout le monde, que l'on soit bouddhiste ou non. Je m'y rends, et je ne suis pas bouddhiste. Le but est de se réunir et de partager ces moments de méditation et de pleine conscience ensemble.
Nous commençons la soirée par une marche en plein air en pleine conscience. Il s'agit d'une marche lente et dans le silence. L'intérêt : être dans l'instant présent, être présent à ce qui est là et maintenant, lâcher prise avec les pensées parasitaires qui nous prennent trop d'énergie et qui nous fatiguent. Si vous arrivez à être dans l'instant présent, ces pensées parasitaires n'arrivent pas à prendre prise sur vous. Vous les regardez juste passer, vous ne les jugez pas, vous ne les interprétez pas, elles ne prennent pas possession de votre mental, car vous êtes dans le moment présent (j'espère être claire... :-)). Et de plus, vous pouvez apprécier pleinement cette marche, le paysage, le chants des oiseaux, car vous êtes dans ce que vous faites, et non ailleurs.
Après environ trente minutes de cette marche en pleine conscience, nous rentrons et nous nous installons dans le silence toujours, dans la salle de méditation. La salle est en fait une salle de restaurant végétarien tenue par une jeune femme faisant partie du groupe, et aménagée à cette occasion en salle de méditation. Nous nous installons sur des cousins, des petits bancs ou des chaises, comme nous en avons envie, le principal étant d'être bien, et nous pratiquons environ quarante cinq minutes de méditation, soit guidée, soit dans le silence. Ensuite, une personne lit un texte de Thich Nhat Hanh tiré du livre "La respiration essentielle". Et enfin, une lecture au choix d'un des participants est lue également. Nous finissons généralement en buvant un thé.
Ces soirées apportent beaucoup de calme et de bien-être. Et ce n'est pas une secte ! comme beaucoup le pensent et le disent. C'est un groupe accueillant, bienveillant et aimant. J'ai été informée de ces soirées par Isabelle, le maître de Reiki, qui m'initie à cette discipline. C'est avec ce groupe que, récemment, j'ai pu revivre un rêve durant un dimanche de pleine conscience.
Est-ce que certains d'entre vous connaissent ou pratiquent la pleine conscience ? la méditation ? C'est tout nouveau pour moi, j'ai commencé en septembre dernier, et je dois dire que cela m'apporte beaucoup en sérénité, et cela m'apprend encore plus à être à l'écoute de mon corps, de mon coeur et à l'écoute des autres, aussi.
Voilà, j'avais envie de vous en parler... (sourire)
Et maintenant à vous de vous exprimer à ce sujet, si le coeur vous en dit... :-)

dimanche 13 novembre 2011

T'es où ?... Tu fais quoi ?... T'es seul(e)... ?

Ces trois questions sont celles que nous posons régulièrement à nos compagnons, à nos amis ou à nos proches, lorsque nous les appelons avec nos téléphones portables.
Etrange, non ? surtout quand on sait que ce sont les trois questions que posent régulièrement et d'une façon répétée les jeunes enfants à leurs parents (plus particulièrement à leur maman).
Sommes-nous donc encore imprégnés par cette peur de l'abandon, de l'oubli, de l'absence ? A méditer...

Réflexions tirées de ma lecture de "Virtuel, mon amour" de Serge Tisseron.

mercredi 9 novembre 2011

Quand la nature se défend...

L'histoire du noyer

Cécile* habite un petit village perdu dans la montagne. Dans ce petit village vivent également, six mois dans l'année, dans leur résidence secondaire, Maurice* et Denise*.
Un matin, en se levant, Cécile entend un bruit de tronçonneuse. Etonnée, elle sort pour voir qui peut donc couper du bois si tôt. Elle voit alors Maurice en train de commencer à couper une branche à un superbe noyer. Il a appuyé son échelle sur le tronc de l'arbre. Elle va alors le voir et lui demande pourquoi il s'en prend à ce si bel arbre qui regorge de si belles noix, et de plus, qui ne lui appartient pas! "Il me cache la vue! Je vais le couper!" "Mais il faudrait peut-être demander avant au propriétaire?" Il ne lui répond pas et continue de scier. Cécile s'en va, très contrariée.
Ayant prévu d'aller faire des courses en ville et d'aller voir une amie, elle part pour la journée. Le soir, tracassée par cette histoire de noyer, elle retourne sur le lieu du "crime". Et elle voit, avec bonheur, que le noyer est toujours là. Par contre, une branche a été... arrachée, elle gît par terre. Bon, elle se renseignera le lendemain matin. Mais elle n'a pas à attendre, car Denise, la femme de Maurice, la voyant passer, court vers elle, et lui dit que son mari, en voulant couper la première branche de l'arbre, est tombé de l'échelle. La branche s'est cassée d'elle-même, et l'a entraîné dans sa chute. Il s'est cassé une côte, et a au moins cinq points de suture sur la tête... Il s'en tire bien, il aurait pu se faire bien plus mal... Ce n'était peut-être pas une bonne chose de vouloir couper un arbre en si bonne santé, un arbre qui ne lui appartenait pas? En tous cas, Maurice et sa femme sont repartis chez eux pour les mois d'hiver, et le noyer peut être tranquille, je ne pense pas qu'il soit à nouveau en danger...

La morale : Si un beau noyer, en pleine santé, regorgeant de beaux fruits, vous cache la vue ! surtout, laissez-le en paix!... :-)

Voilà. Cette histoire, véridique, m'a amusée, j'ai eu envie de vous la raconter (sourire).

* Prénoms d'emprunt