jeudi 30 septembre 2010

Epilogue (Deuils)

J'ai lu, récemment, un livre sur les deuils et j'avais envie de partager ce passage avec vous. Il est un peu long, mais je n'ai pas "su" le couper. Tout est intéressant à lire...

(...) 
Toute vie s' « achève » sans être achevée. La tâche des survivants est de l'achever, en en construisant le récit, en en constituant l'épilogue. Quand il n'y a plus rien à faire, il reste à dire, dans la parole ou l'écriture, ce qu'a été un être, dire et d'abord construire, dans l'après-coup, le sens d'une existence. Le sens d'une vie étant à constituer, et non pas simplement à reconstituer. Travail d'archéologue, d'historien, à la recherche de la vérité « objective », mais aussi de poète ou de romancier.
Car il ne s'agit pas simplement de découvrir, il s'agit d'inventer, de produire le mot de la fin, il s'agit de se faire non pas simplement chercheur, en accomplissant une tâche de policier, mais créateur : il s'agit de faire d'une personne – parent, ami, enfant perdu – un personnage. Création singulière, à chacun son image, son souvenir, sa construction. Créer ce personnage, c'est nous faire auteurs. En cela chacun de nous, à l'occasion d'un deuil, rencontre l'opportunité de faire œuvre d'artiste. Or cette œuvre que nous créons, ce portrait du disparu deviendra la forme sous laquelle il sera conservé dans les mémoires. Grâce à la constitution d'une parole, poétique, puisque créatrice.
Ainsi éviterons-nous au mort une seconde mort, celle dont nous les survivants sommes responsables quand nous ne gardons le souvenir que de la mort de nos morts, c'est-à-dire des circonstances des modalités de leur mort. Savoir anonyme, aseptisé, quasi policier. Nous savons presque toujours de nos ancêtres, ou des membres de notre famille que nous n'avons pas connus, de quoi ils sont morts et à quel âge, mais souvent nous n'en savons rien de plus. Après ce long silence des endeuillés, interdits de lamentations, mais aussi d'évocation, on aimerait non pas voir revenir le temps des cris, mais advenir le temps de la parole.
C'est sans doute faute de parole que nous sommes parfois tentés de hurler notre mal de vivre ; et si la parole nous manque, ce n'est pas toujours faute de mots, c'est parfois faute d'oreilles : « Nous cherchons peut-être des oreilles autant que des mots. » Mais si les oreilles nous manquent c'est que nous ne trouvons pas les mots pour nous faire entendre. Les autres rejettent les choses et les mots de la mort, les mots vides de la bêtise qui les renvoient à leurs propres deuils et à leur propre impuissance. Tous se détournent de nous, les affligés. Et dans la solitude, il ne nous reste que les larmes. Ou les cris.
Puisque notre puissance de comprendre ne peut s'exercer que sur la vie, c'est à la vie que nous devons être attentifs, à la vie de ceux qui nous ont quittés. Les morts ont besoin de nous. Nous seuls pouvons les faire survivre dans les mémoires. Après le temps du deuil, vient le temps du commentaire. Le mort ne doit pas occulter le vivant. C'est de la vie que nous avons à parler, c'est une vie que nous avons à comprendre. Constituer une parole sur la vie du disparu, moment essentiel du travail du deuil.
Mais cela ne suppose ni hurloir ni parloir. Le deuil ne doit pas se faire et se dire hors de notre commune demeure. Il n'est ni une maladie, ni un délit. Pas de risque de contamination, pas de honte à « être en deuil ». Il n'y a pas de raison d'isoler les endeuillés, de les envoyer crier ou parler ailleurs. Ils doivent pouvoir rester parmi les autres, sans être condamnés au silence.
Il ne s'agit pas non plus de les réduire, trop tôt, à la parole. Il s'agit de les y conduire. Cela sera d'autant plus facile que l'on aura respecté le rythme et le temps du deuil, sans tenter de brûler des étapes. Toute blessure suscite un processus d'auto réparation, que nous ne devons pas entraver : après le cri, les larmes, après les larmes, les plaintes, et la parole vide et répétitive, et stérile, du regret. Puis vient le temps du récit, récit de la mort, puis de la vie. Après le récit le commentaire. Et enfin l'épilogue. Qui achèvera le travail du deuil. Ainsi nos disparus trouvent-ils enfin place dans notre mémoire, et la mémoire des nôtres, non sous la forme de cadavres encombrants, mais sous la forme de personnages de si douce compagnie, modèles ou repères, complices ou témoins, et même pourquoi pas encore destinataires, pièces maîtresses en tout cas, de notre univers.
A chacun de se construire, et de se réparer, non par l'oubli mais par la mémoire, non par le hurlement ni par le silence mais par la parole. Pas besoin pour guérir de biffer ou de taire. Pas besoin non plus de cris ou de larmes. Se souvenir de nos disparus bien souvent, « ce n'est pas triste ». 

Du cri à la parole, de Annie Chalanset  
Deuils, Vivre c'est perdre
, éditions Autrement, série mutations, n° 128 - mars 1992

dimanche 26 septembre 2010

La lenteur est-elle un défaut ?

Que de bonheurs possibles dont on sacrifie ainsi la réalisation à l'impatience d'un plaisir immédiat !
(Marcel Proust)


Cette citation n'a pas un lien direct avec mon billet de ce soir, mais pourtant elle me l'a inspiré.
- Faites-vous partie des gens qui sont pressés ou des gens qui sont plutôt lents ?
- Etes-vous toujours en avance, pile à l'heure ou toujours en retard ?

Quant à moi, je vous réponds...
Je fais partie des personnes lentes... Pendant longtemps, j'ai eu le complexe d'être lente. A force que l'on me dise (parents ou professeurs) : "Allez, Françoise, dépêche-toi ! Allez, Françoise, qu'est-ce que tu peux être lente !" etc., je pensais vraiment avoir un très gros défaut. Jusqu'au jour où je me suis demandée pourquoi est-ce que ce serait un tel défaut d'être lente ? C'est quoi la lenteur, d'abord ? La lenteur, pour moi, c'est prendre son temps. La lenteur, c'est ne pas courir. La lenteur, c'est le contraire du stress et à choisir, je préfère la lenteur au stress. Les gens stressés, qui bougent beaucoup, qui parlent beaucoup et vite, qui sont toujours pressés, me fatiguent. Je ne suis pas à leur rythme, je n'arrive pas à suivre leur rythme. De plus, je les agace d'être lente, et ils m'agacent d'être stressés et pressés.
Il m'arrive tout de même, je vous rassure, de bien m'entendre avec des personnes "non" lentes, ceci quand nos différences se complètent et ne se gênent pas. Quand nos différences savent se respecter. Quand nos différences s'enrichissent mutuellement. J'apporte alors du calme à ces personnes pleines de bouillon (on m'a dit plusieurs fois que j'étais "reposante"), et elles me donnent en échange un peu de leur énergie.

Pour ce qui est d'être en avance, ou en retard... j'avoue aussi que je suis souvent en retard, ou bien alors pile à l'heure, mais jamais en avance. Je ne sais pas être en avance. Je ne sais pas pourquoi, en fait. Peut-être à cause de ma lenteur, justement. De plus, lorsque je dois me rendre quelque part, je calcule pile le temps qu'il faut, je ne compte pas les imprévus que je peux trouver sur la route. Mes retards ne sont pas non plus de gros retards, 10 à 15 mns tout au plus. Je connais pire... Quoique j'ai fait des progrès, car lorsqu'on côtoie ou vit avec des gens qui sont toujours en avance, on apprend à être un peu moins en retard (sourire).

Voilà. Si vous avez envie de me dire comment vous êtes, vous, j'en serai ravie.
Allez, racontez moi... (sourire)

vendredi 24 septembre 2010

Confusion

Les gens font souvent un vrai amalgame entre ces deux phrases:
- Je ne t'aime pas, et
- Je n'aime pas ce que tu fais.
Et pourtant, il y a une très grande différence entre les deux.

On peut aimer une personne mais ne pas toujours approuver ce qu'elle fait, ce qu'elle dit, ce qu'elle lit, etc., mais cela ne veut pas dire qu'on ne l'aime plus. Au contraire, se permettre cette franchise, oser lui dire ce qu'on pense vraiment, c'est la respecter, et c'est donc l'aimer. Aller dans son sens, alors qu'on pense le contraire, serait hypocrite et risquerait de fausser la relation.
Idem, lorsqu'on s'adresse à un enfant. Il serait bon de dire les choses ainsi : Je n'approuve pas ce que tu as fait, mais cela n'enlève en rien l'amour que j'ai pour toi. Cela éviterait bien des souffrances inutiles.
L'amour ou l'amitié, peu importe, ne sont pas des sentiments que l'on donne, et que l'on retire ainsi, du jour au lendemain, parce qu'en face, la personne a fait quelque chose qui nous a déplu. On aime la personne, mais on n'aime pas tout ce qu'elle fait, c'est tout.
Enfin, c'est ce que je pense... :-)

jeudi 23 septembre 2010

Il est permis de rêver...



Imaginez que vous avez la permission d'être heureux et de jouir pleinement de votre vie. Votre existence est libre de tout conflit avec vous-même et avec autrui.

Imaginez-vous vivre sans craindre d'exprimer vos rêves. Vous savez ce que vous voulez, ce que vous ne voulez pas, et quand vous le voulez ou non. Vous êtes libre de changer votre vie de la façon dont vous le souhaitez vraiment. Vous n'avez pas peur de demander ce que vous voulez, de dire oui ou non à quiconque.
Imaginez-vous vivre sans craindre d'être jugé par autrui. Vous n'adaptez plus votre comportement en fonction de ce que les autres peuvent penser de vous. Vous n'êtes plus responsable de l'opinion d'autrui. Vous n'avez plus besoin de contrôler quiconque, et personne ne vous contrôle plus non plus.
Imaginez-vous vivre sans juger les autres. Vous pouvez facilement leur pardonner et vous détacher de tout jugement à leur égard. Vous n'avez plus besoin d'avoir raison, ni de donner tort à autrui. Vous vous respectez vous-même, ainsi que les autres, et ceux-ci vous respectent en retour.
Imaginez-vous vivre sans craindre d'aimer et de ne pas être aimé. Vous n'avez plus peur d'être rejeté, ni besoin d'être accepté. Vous pouvez dire : Je t'aime, sans honte ni justification. Vous pouvez parcourir le monde le coeur totalement ouvert, sans craindre d'être blessé.
Imaginez-vous vivre sans avoir peur de prendre des risques et d'explorer la vie. Vous n'avez plus peur de perdre quoi que ce soit. Vous ne craignez plus d'être vivant, et vous n'avez pas peur de mourir.
Imaginez que vous vous aimez tel que vous êtes. Vous aimez votre corps tel qu'il est, et vos émotions telles qu'elles sont. Vous savez que vous êtes parfait comme vous êtes.

Les quatre accords toltèques, Don Miguel Ruiz, p.110-111.



Il est permis de rêver, pense-t-on en lisant cet extrait, mais ne dit-on pas que rien n'est impossible si on le désire VRAIMENT !...
Je vous conseille de lire ce petit livre. Il est clair et vite lu. Et sa lecture est très enrichissante. Je le feuillette souvent. De plus, il est plein de pensées positives et il fait du bien.

mercredi 22 septembre 2010

Un autre rêve...

Je suis en voiture sur l'autoroute, et j'essaie de rattraper la voiture où se trouvent mes fils et leur cousin. Mais leur voiture est plus puissante, et au bout d'un moment, je renonce, et je prends une bretelle de sortie.

Toujours dans le même rêve, je gare ma voiture sur une place. Et je déambule à travers les rues d'une ville. Je vais faire des courses (des cadeaux pour Noël, il me semble). Je vois plein de jolies petites choses à offrir, en vitrine, mais je n'achète rien. Et lorsque je décide de retourner à ma voiture, schéma classique dans un rêve, je ne me rappelle plus où je me suis garée. Habituellement, lorsque je rêve à cela, je commence à paniquer, je cherche et évidemment je ne retrouve pas ma voiture. Mais dans celui de cette nuit, je n'angoisse pas, et j'arrive à refaire en sens inverse tout le trajet de l'aller. Et ouf ! j'aperçois ma voiture sur la place où je l'avais garée.
Et je me réveille...


Dans la première partie du rêve, il me semble évident que je réalise que ma jeunesse est derrière moi, et qu'il est inutile de courir après, c'est du passé.
Dans la deuxième partie du rêve, ma foi, il me semble que je deviens plus sûre de moi, et que j'arrive à surmonter cette difficulté avec aisance (sourire).

mardi 21 septembre 2010

La pensée engendre la pensée

Unissez-vous avec respect, et aussi profondément que vous le pouvez, à vos pensées les plus élevées. Chaque pensée accueillie et notée est comme l'oeuf dans un nid : d'autres seront déposées à côté. Les pensées jetées ensemble au hasard forment un cadre où d'autres choses seront notées et décrites. Peut-être est-ce là l'intérêt principal de l'habitude d'écrire, de tenir un journal ; nous nous souvenons de nos meilleures pensées et nous nous entraînons. Mes pensées forment ma société. Elles ont une individualité, une existence séparée, une personnalité. Si, par hasard, j'ai noté quelques pensées sans lien et que je les réunisse, elles m'ouvrent tout un nouveau champ, où il est possible de labourer et de réfléchir. La pensée engendre la pensée.
(Henry David Thoreau)


Je disais l'autre jour que j'avais environ 50 brouillons* de billets. En fait, je me rends compte, en lisant cette citation, que ce ne sont pas des brouillons que j'ai, mais ce sont des pensées, des pensées que j'ai notées, au fur et à mesure qu'elles me venaient à l'esprit. Et ces pensées, je vais peut-être pouvoir les réunir, comme le dit Henry David Thoreau, pour m'ouvrir un "nouveau champ" où il me sera "possible de labourer et de réfléchir". Cette idée me plaît beaucoup ! (sourire)

Cliquez sur ce lien pour en savoir plus sur ce philosophe --> Henry David Thoreau

*que j'ai eu la bonne idée de ne pas avoir encore jetés !... ;-)

lundi 20 septembre 2010

Rêve d'une nuit de septembre

J'ai fait ce rêve il y a quelques jours déjà, et je ne sais pourquoi, il me revient en mémoire ce matin :

Le feu a pris dans la forêt, derrière la maison. Il avance à toute allure. Il passe dans le pré, brûle tout sur son passage. Il arrive sur la maison. La maison brûle, entièrement.
Je me retrouve dehors avec juste un petit sac contenant quelques papiers, et je me dis : "Eh bien voilà, je dois reprendre tout à zéro, maintenant..."

vendredi 17 septembre 2010

Une histoire de brouillons

Je crois bien que je vais faire du tri dans ma "remise" à brouillons...
J'explique pour ceux qui ne tiennent pas de blogs et qui n'en connaissent pas le fonctionnement. A l'intérieur du blog, il y a un endroit où l'on prépare nos billets, et si l'on ne veut pas publier ceux-ci tout de suite, on les met en "brouillons". Ils attendent donc bien sagement.
Je suis allée compter mes brouillons, tout à l'heure. J'en ai comptabilisé plus de... 50 !!... Bon, il s'agit souvent de quelques idées ne demandant qu'à être développées. Mais voilà, lorsque je les ai écrites, ces idées, j'avais un autre état d'esprit. Et je crois bien que je vais en mettre une bonne partie au panier, de ces brouillons ! hop !... Je me gênerais, tiens donc !... ;-)
C'est comme pour les livres, en fait. On achète parfois certains livres, à une certaine période, et puis, on n'a pas le temps de les lire, alors on les met de côté, en se disant qu'on les lira plus tard. Mais plus tard, notre vie a évolué, nos idées aussi, et ils ne nous parlent plus.
C'est pareil avec certains de ces brouillons, en fait. Je n'ai plus envie de les développer, ils ne m'intéressent plus. Je ne vois pas l'intérêt, maintenant, de parler de choses qui ne me passionnent plus... Pourtant, d'habitude, je suis plutôt "conservatrice", mais je dois changer, sans doute... Et le changement, c'est la vie ! ;-)

Enfin bref, c'était juste une histoire de brouillons, ou une histoire "brouillon", comme vous voulez, rien de plus !... ;-)

Sur ce, je vous souhaite de passer un très bon week-end et je vous embrasse bien fort.

mercredi 15 septembre 2010

Ma si jolie campagne

Après une petite semaine de vacances (qui n'était pas prévue), je reviens enfin. Je pensais revenir plus tôt, mais comme le travail tardait à arriver, j'ai prolongé mon séjour de quelques jours, et j'avoue que cela m'a fait un bien énorme !

J'ai vraiment de la chance, je me rends compte, d'avoir ce petit coin de paradis (ma petite maison bleue, pour ceux qui ne le savent pas encore ;-)) où me rendre lorsque j'ai besoin de me reposer, de me ressourcer, de recharger les batteries, de changer d'air. Dès que je me retrouve là-bas, c'est comme si je me trouvais très loin de chez moi (elle n'est pourtant qu'à une petite trentaine de kilomètres), mais l'effet dépaysant est instantané. Je prends enfin le temps de me poser et de respirer. Je mets mes chaussures de marche, je prends mon bâton, et je m'en vais sillonner les sentiers à travers la forêt, marcher dans les champs de blé fraîchement coupé, traverser les prés, passer d'une vallée à l'autre. Je savoure chaque instant. C'est le bonheur, quoi ! :-)

Vous voyez, sur la photo ci-dessous, ma petite maison bleue se trouve dans le petit village qui est tout au loin, droit devant vous. Vous le voyez ? Vous pouvez cliquer sur la photo pour voir en plus grand. J'ai fait cette photo lors d'une balade de plus de deux heures tout de même... (sourire)

J'irai vous visiter demain, il est trop tard pour ce soir.
Passez une douce nuit. Je vous embrasse.

jeudi 9 septembre 2010

Les gares, les trains

J'aime les gares, j'aime les trains. Peut-être parce que lorsque j'étais enfant, nous prenions le train pour partir en vacances avec mes parents et que c'était alors la fête !
Avant le départ, je me rappelle, mon frère et moi, nous étions excités comme des puces, on riait, on chantait ! on était heureux, quoi !
Mes parents expédiaient tout d'abord une grosse malle quelques jours avant. Le jour du départ, chacun muni d'une autre petite valise (trop heureux, nous les gosses, d'avoir notre petite valise), nous prenions tout d'abord le bus qui nous emmenait à la gare. Arrivés à la gare, nous allions sur le quai, attendre l'arrivée du train qui allait nous emmener... devinez ou ?!!... eh oui, déjà dans la petite maison bleue (qui n'avait pas encore les volets bleus à l'époque...) ! Nous montions dans le train, nous nous installions, et attendions avec impatience que le train se mette en route. Pendant le trajet, nous regardions, émerveillés, le paysage défiler sous nos yeux. Le train s'arrêtait à l'époque à une multitude de petites gares. Il fallait environ deux heures et demi pour s'y rendre. Et après, un cousin venait nous chercher en voiture pour finir d'arriver, car la gare n'était pas très proche de la petite maison. C'était une vraie expédition !... ;-)

Est-ce que ce sont ces souvenirs de jours de joie qui me font tant aimer les trains, les gares ? Peut-être bien que oui. :-)
Je n'ai pas souvent l'occasion de voyager en train, maintenant. C'est dommage.

Voici une photo de la gare de Besançon, prise de la fenêtre de l'hôtel où nous avons passé deux nuits au mois d'août.
C'était le matin, vers 8h. J'aime bien... :-)


Je repars demain matin quelques jours dans ma petite maison bleue.
A bientôt ! Bisous à vous.

lundi 6 septembre 2010

Je vais vous parler d'elle...

Je vais vous parler d'"elle"... Elle, c'est une jeune fille que j'ai appris à bien connaître, au fil des années...

Elle essaie d'être toujours avenante, gentille, souriante, même si parfois elle est contrariée et qu'elle sent la colère en elle ou les larmes monter. Elle sait très bien cacher ses émotions.
Même si elle est déçue par la réaction ou l'attitude de certaines personnes, elle leur trouve toujours des excuses. Elle trouve toujours des excuses à tout le monde, elle n'aime pas être fâchée, elle ne supporte pas.
En fait, sa peur principale est la peur de déplaire. Peur de déplaire, oui. Donc, elle va régulièrement dans le sens dans lequel les autres veulent qu'elle aille. Elle ne contredit que rarement, de peur qu'on ne l'aime plus si elle avait l'audace de le faire. C'est elle qui le dit. Et pourtant, elle en aurait des choses à dire...
Je commence à en avoir assez, tu sais ! m'a-t-elle dit l'autre jour, le coeur gros et au bord des larmes... parce qu'au fond d'elle, elle est en désaccord, et elle ne supporte plus d'être ainsi, elle ne supporte plus de ne pas oser, de toujours se taire...
Je lui dis qu'il faut qu'elle apprenne avant tout à être elle, qu'elle ne doit pas se laisser dominer par cette peur de déplaire. Si elle ne plaît pas à une personne, cela ne veut pas dire qu'elle déplaira à tout le monde. Non ! Et puis la vérité de l'autre n'est pas forcément la vérité de tous. Chacun a sa vérité, chacun peut penser différemment et les gens qu'on dit intelligents acceptent cette différence.
Ne dit-on pas que toute différence est enrichissante ? Alors...
Et puis, il faut qu'elle apprenne à dire non, lorsqu'elle a envie de le dire. Une fois qu'on a commencé, c'est même très agréable de savoir dire non, non à ce qu'on veut nous imposer, non à des idées non conformes à ce qu'on pense.
Elle a sûrement dû manquer de mots d'encouragements, de mots la complimentant sur ce qu'elle était, sur ce qu'elle faisait, et maintenant, elle a du mal avec cela. Elle se dévalorise toujours, elle n'ose pas entreprendre, elle a peur d'échouer. Et du coup, en effet, elle échoue ou bien elle n'arrive pas au bout de ce qu'elle a entrepris. Et c'est décourageant, à force...
Mais je vais l'entourer, je vais prendre soin d'elle*, je vais la prendre dans mes bras**, comme si j'étais sa mère... je vais la bercer doucement, tendrement... et lui dire des mots aimants... pour qu'elle prenne confiance en elle, pour qu'elle se sente aimée... et qu'elle ose enfin être "elle"...

*elle : cette jeune fille dont je vous parle, vous l'avez sans doute deviné, n'est autre que moi, il y a quelques (de nombreuses) années... mais il lui reste encore du chemin à parcourir... et je vais l'aider...
**Coumarine a fait un très beau billet à ce propos... -->Ici

dimanche 5 septembre 2010

L'amitié

L'une des plus jolies chansons de Françoise Hardy.
Je vous la dédicace à vous, mes ami(e)s du réel et du virtuel...
L'amitié, c'est si précieux... (sourire)

vendredi 3 septembre 2010

Les araignées

Deuxième thème de la journée, beaucoup moins sérieux que le précédent.

Aujourd'hui, j'ai sauvé... une araignée !...

En septembre, les jours diminuent, les fins de journées sont plus fraîches, les nuits plus froides, et les araignées rentrent dans les maisons. C'est bien connu.
De grosses araignées, en plus ! bien velues, avec de grandes pattes !...
Hier soir, avant d'aller me coucher (le soir, je ne suis pas bien téméraire), j'avoue en avoir tué deux... Je n'aime pas les tuer, mais la peur peut faire faire des choses bêtes... N'est-ce pas ?...
Tout à l'heure, avant de passer à table, je vais rincer un verre dans l'évier, et que vois-je ?... une grosse araignée qui était tombée au fond du bac ! Que faire ?... La tuer, encore ? comme les autres ?...
Non ! Celle-ci aura la vie sauve !
Je prends une casserole, une grande casserole, et je m'arrange, m'aidant du fond d'évier, pour la faire monter dedans. Et je sors vite dehors, en agitant bien la casserole, pour que l'araignée ne puisse pas en sortir. Je traverse l'allée, et je libère la "belle" !... et la bête, en même temps... ;-)
Je suis contente de moi !... Non seulement, j'ai vaincu ma peur (je l'ai regardée de près tandis qu'elle était dans l'évier, je me demande bien pourquoi ces petites bêtes nous font si peur...), et de plus, j'ai épargné une vie !...
Parce que les araignées, les insectes, les petites bêtes, c'est la vie aussi !...
Ma belle-soeur, qui est plus téméraire que moi, et qui ne craint pas ces petites bestioles, les prend même dans sa main pour les emporter dehors.
Je n'en suis pas encore là... (sourire)

Apprendre à se respecter

Pensée du matin :
Pour que les autres nous respectent, il faut tout d'abord apprendre à se respecter soi-même.


Article de Jacques Salomé paru dans Psychologies.com (extraits) :

Dans le monde d’aujourd’hui, dans les modes de vie qui sont les nôtres, se respecter relève d’une véritable ascèse et cela d’autant plus que nous commençons notre existence avec un handicap fondamental.
Nous sommes conditionnés ?

En effet, nous avons été, pour la plupart d’entre nous, définis très tôt par les désirs et les peurs de nos parents, conditionnés par les croyances, les valeurs et les pressions de notre environnement, asservis à des entités politiques et économiques face auxquelles notre liberté de choix et d’influence s’amenuise et, parfois même, est réduite à néant. "Je ne me sentais pas respecté chaque fois que ceux qui m’aimaient me dictaient, avec les meilleures intentions et la plus grande sincérité, comment je devais être, ce que je devais ressentir, ce que je devais dire."

- Se respecter suppose de prendre le risque de se définir. De se positionner, de s’affirmer et même de se confronter dans des rapports de force qui ne nous sont pas toujours favorables.
- Se respecter commence souvent par un conflit intrapersonnel qui se déplace sur un proche pour devenir un conflit interpersonnel.
- Se respecter suppose la capacité de dire non. Et, donc, celle de prendre le risque de faire de la peine à des proches, à des personnes significatives de notre vie.
- Se respecter, c’est accepter l’éventuelle frustration de ceux qui m’entourent quand je témoigne de ma différence, de mon altérité.
- Se respecter est une démarche d’amour à l’égard de soi-même chaque fois que ce que nous faisons ou disons est en accord avec ce que nous éprouvons.
- Se respecter est une lente démarche d’intégration qui ne relève pas de la simple volonté, mais qui s’inscrit dans un combat au quotidien.


Pour lire l'article dans son intégralité, cliquer --> ici

mercredi 1 septembre 2010

Ne faites pas de suppositions

Nous avons tendance à faire des suppositions à propos de tout. Le problème est que nous croyons ensuite qu'elles sont la vérité. Nous serions prêts à jurer qu'elles sont vraies. Nous faisons des suppositions sur ce que les autres font ou pensent, forts de quoi nous en faisons une affaire personnelle, puis nous leur en voulons et nous leur communiquons du poison émotionnel par nos propos. Voilà pourquoi chaque fois qu'on fait des suppositions, qu'on prête des intentions à autrui, on crée des problèmes. Nous faisons des suppositions quant aux raisons d'agir d'autrui, nous les interprétons de travers, nous en faisons une affaire personnelle, et nous finissions par créer tout un drame pour rien du tout.
Toute la tristesse et les drames auxquels vous avez été confrontés dans votre vie proviennent de cette habitude de faire des suppositions, de prêter des intentions à autrui et de prendre les choses personnellement. Le rêve de l'enfer tout entier découle de ces comportements.
(...)
Il vaut toujours mieux poser des questions que de faire des suppositions, parce que celles-ci nous programment à souffrir
.
Source : Les quatre accords toltèques, de Don Miguel Ruiz, éd. Poches Jouvence, p. 65.

Exemples de suppositions :
- Vous êtes invités chez un couple d'amis. Lorsque vous arrivez, vos amis ont l'air de faire la tête, de ne pas être contents que vous veniez, que vous soyez là. Vous vous dites qu'ils ont quelque chose contre vous, que vous avez fait quelque chose qui leur a déplu, vous vous imaginez tout un tas de choses. Alors qu'en fait, ils se sont disputés juste avant que vous n'arriviez, et qu'une tension s'est créée entre eux, vous n'y êtes donc pour rien du tout...
- Une amie a dit qu'elle vous téléphonerait tel soir, à telle heure. Vous attendez, et le coup de fil n'arrive pas. Vous allez penser qu'elle vous a oubliée, qu'elle se fiche pas mal de vous, alors que, tout simplement, elle a eu un imprévu.

On peut en trouver plein des exemples ! Je suis sûre que vous en avez !

Et vous savez quoi ? Je suis la reine des suppositions, et je suis bien décidée à me soigner !... (sourire)

lundi 30 août 2010

L'homme qui voulait être heureux

L'homme qui voulait être heureux, de Laurent Gounelle

Quatrième de couverture :

Imaginez...
Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où...

Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas heureux.

Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.


Extrait :
Vous savez, l'amour est la meilleure façon d'obtenir un changement chez l'autre. Si vous allez vers quelqu'un en lui reprochant ce qu'il a fait, vous le poussez à camper sur sa position et à ne pas écouter vos arguments. Se sentant rejeté, il rejettera vos idées. Si, à l'inverse, vous allez vers lui en étant convaincu que, même si ce qu'il a fait ou dit est désastreux, il est, au fond de lui, quelqu'un de bien et qu'il avait une intention positive en le faisant, vous l'amenez à se détendre et à s'ouvrir à ce que vous voulez lui dire. C'est la seule façon de lui offrir une chance de changer.
J'adhère complètement à ces quelques lignes tirées du livre.
Et je rajoute : Toute relation devrait être basée sur l'amour. Avec l'amour, tout est possible. Avec l'amour, on obtient le meilleur de chacun.
La colère, l'agressivité, ce n'est pas bon. C'est destructeur. On fait du mal non seulement à l'autre, mais aussi à soi.
En principe, même si je suis contrariée, ou en colère, j'essaie toujours de rester calme. Il m'est arrivé pourtant de "sortir de mes gonds", et je n'en ai éprouvé aucune satisfaction, au contraire. J'ai ensuite détesté ma colère.
La lecture de ce livre m'a confirmé dans le fait que si nous avons avec les personnes des relations basées avant tout sur l'amour et le respect, nous aurons avec elles des relations saines et sereines.

J'ai tout de même "cogité" pendant mes vacances, il ne faut pas croire !... (sourire)

Retour de vacances

Coucou, me voici de retour !
Je vais bientôt revenir avec mes questions "existentielles" (sourire)
mais pas trop... j'en ai peut-être un peu assez de me prendre la tête... ;-)
J'ai lu deux livres qui m'ont bien parlé, et si je suis leurs conseils, j'arriverai peut-être à vivre plus légèrement, en me posant moins de questions. Ces deux livres sont : "L'homme qui voulait être heureux", et "Les quatre accord toltèques". D'ailleurs, je vous conseille de les lire. S'ils ne donnent pas forcément la réponse à toutes les questions que l'on se pose, cela ne fait pas de mal de les lire, au contraire !
Bonne rentrée à vous et à très vite !

PS : au fait, j'ai passé des vacances calmes et tranquilles dans ma petite maison bleue, tout à fait ce qu'il fallait pour me "retrouver"... :-)

jeudi 12 août 2010

Mes livres de vacances

Que n'oubliez-vous jamais d'emporter lorsque vous partez en vacances ?
Moi, ce sont... des livres !!!...
Ci-dessous, mes livres (et pas devoirs... ;-)) de vacances :

L'enfant à l'endroit, l'enfant à l'envers
de Nicole Versailles
(que l'on connaît mieux sous le nom de Coumarine... :-))
Ceci est une histoire de femmes.
Une histoire de vieux chagrins oubliés dans des photos sépia et des souvenirs inconsistants.
Ou presque.
Ceci est pourtant une histoire d'amour...

Mon terroir, c'est les galaxies
de Julos Beaucarne
Un recueil de considérations diverses, profondes, drôles et étonnantes où il est question de Front de Libération des Arbres Fruitiers, de sage-femmes accoucheuses d'hommes déjà vivants et de pays du rêve où personne n'est interdit de séjour.

Les quatre accords toltèques
de Don Miguel Ruiz
Dans ce livre, Don Miguel révèle la source des croyances limitatrices qui nous privent de joie et créent des souffrances inutiles. Il montre en des termes très simples comment on peut se libérer du conditionnement collectif afin de retrouver la dimension d'amour inconditionnel qui est à notre origine et constitue le fondement des enseignements toltèques.

Lumières d'automne - Journal VI
de Charles Juliet
"Les années ont passé et l'automne tant attendu a fini par venir. L'automne, saison du déclin, mais aussi saison des récoltes, de l'abondance, de la maturité. En ces mois de l'année, la lumière qui certains jours inonde les champs n'est plus celle de l'été. De même, sous l'effet du temps écoulé, la lumière interne s'est modifiée. Enfin stable, apaisée, elle est désormais plus claire et plus vive."

Les filles et les pères
de Alain Braconnier
Les pères ont une influence décisive sur l'avenir de leur fille, sur la femme qu'elle sera. Pour les filles, la relation qui les unit à leur père est déterminante, et elle le restera quand, de jeunes filles, elles deviendront mères, amantes, épouses

L'Art et la pratique du Reiki
de Patrice Gros
Redécouvert à la fin du XIXe siècle par un théologien de Kyoto, le Reiki prend sa source dans les divers courants de la pensée bouddhiste. Trop souvent présenté comme une simple technique de guérison, il est avant tout un art de soigner et une philosophie de vie essentielle.

L'amour est très surestimé
de Brigitte Giraud
Onze destins, onze nouvelles racontent la fin de l'amour. Avec une justesse et une précision douloureuse, Brigitte Giraud ausculte le désir moribond, les compromis honteux, les naufrages intimes et les silences des couples en train de se perdre. Elle traque les mensonges et le deuil, l'exil intérieur, la vie qui bascule et chacune de ses phrases, chacun de ses personnages nous tend un miroir.

La conversation amoureuse
de Alice Ferney
"Le rire était au coeur de leurs manigances galantes. C'était leur gêne, le bruit de leur déloyauté, parce que le sens des mots et des gestes avait beau être évident, ils faisaient mine, en plein cour amoureuse, de ne pas entendre en eux le grand tintamarre du sang."

Et comme chaque année, j'en emporte trop (8 pour 15 jours). Je n'aurai sûrement pas le temps de tous les lire, mais tant pis, j'aurai le choix !... :-)
Cette fois, je vous dis à bientôt (fin août).
L'heure des vacances a sonné !...
Bises à vous toutes et tous.

mardi 10 août 2010

Résignation

Une dernière réflexion "remue-méninges" avant les vacances... ;-)

Ce matin, en me réveillant, j'avais le mot "résignation" dans la tête.
Pour moi, les mots que l'on a dans la tête en se réveillant le matin, sont importants. Ils sont tirés d'une réflexion qui s'est faite d'une façon inconsciente pendant le sommeil, et il faut en tenir compte...
C'est juste moi qui le dis, hein !... Aucun preuve scientifique... ;-)
J'ai cherché sur le dictionnaire les synonymes de résignation.
J'ai trouvé : abandon, renoncement, soumission, désespérance, passivité, renonciation, désintéressement, ...
Pfff... de quoi déprimer, non ?...
Je n'aime pas tous ces synonymes du mot "résignation".
Mais j'en ai trouvé un autre, par contre, qui me plaît bien. Le mot : acceptation.
Se résigner = accepter ce qui est et que l'on ne peut changer, et du coup, accepter d'être ouvert à autre chose ! C'est plus tonique, dynamique, et positif, non ?...

D'ailleurs, je vais bientôt me résigner... à être en vacances !... (sourire)
.

vendredi 6 août 2010

Je le dis... mais je fais le contraire...

Qu'il est dur parfois d'être cohérent avec ce que l'on dit, et ce que l'on fait...
Tout comme moi, il doit vous arriver de prendre de bonnes résolutions, de les dire, de les clamer haut et fort, et puis... et puis, voilà... vous faites tout le contraire.
Les contradictions et moi, ça me connaît. Il paraît, en plus, que je ne suis pas du tout logique. Mais c'est quoi la logique, d'abord ? Chacun a sa propre logique. Qui détient la bonne ?...
Bon, mais c'est un autre sujet, que j'aborderai un autre jour, peut-être...
Donc, revenons à nos moutons. Un exemple de contradiction :
Tous les matins, je me lève et je me dis : "Bon, aujourd'hui, tu fais attention à ce que tu manges, car tu as pris des kilos ces derniers temps !" (et oui... :-( ). Et je suis bien décidée ! Et puis, la journée passe, et, et... je craque !... Et rien ne peut m'arrêter ! Je file dans le congélateur, et je me prends un bon gros magnum, vous savez, le plus gros, le plus calorique !... Et je le mange avec... huumm... délice...
Et puis, après, évidemment, je me traite de tous les noms, mais c'est trop tard.
Et tous les jours, ou presque, c'est le même scénario...
Contradictoire, non ? Envie de maigrir, mais envie de ce gros magnum. Ou bien de cette bonne barre chocolatée, bien calorique, elle aussi. Et bien évidemment, c'est toujours le magnum ou la barre chocolatée qui ont le dernier mot !...
Je n'ai peut-être pas assez de volonté ? Ou bien ne suis-je pas assez motivée ?
Je compare parfois ce besoin de sucre (voir billet d'il y a quelques jours) au besoin qu'éprouvent les fumeurs. Si je ne mange pas, à cet instant précis, ce magnum ou cette barre chocolatée, je suis en manque. Et tant que je ne l'ai pas mangé, je ne pense qu'à ça et je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose ! Comme un fumeur sans cigarette !
Mais alors, que faire pour m'arrêter ? Je n'ai pas encore trouvé la solution...
Et j'ai toujours mes kilos en trop !!!... ;-)

jeudi 5 août 2010

Sa musique...

Je suis en train d'écouter de la musique, des chansons, qu'écoutait mon frère... non sans une certaine nostalgie...
Mon frère était un passionné de musique, et son grand plaisir était de nous faire découvrir un nouveau chanteur, un nouveau groupe, un nouveau morceau. Il avait une culture musicale extrêmement riche. Il était incollable ! C'était un passionné, quoi !...
Certains soirs de fête, il prenait sa guitare et chantait pour nous. Entres autres, pour mes 50 ans, où nous nous étions tous regroupés autour de lui, et l'avions accompagné de nos voix. Quel moment de bonheur...
Et maintenant qu'il n'est plus là, nous écoutons "sa" musique, nous prenons le temps de la découvrir. Il est dommage, parfois, d'attendre que la personne ne soit plus là, pour entrer dans son univers, pour découvrir sa passion, et de ne plus pouvoir la partager avec lui.
Mais chuttt... pour l'instant, j'écoute Julos Beaucarne qui chante en duo avec une dame (dont j'ignore le nom...), Julos Beaucarne, un vrai poète qu'appréciait tant mon frère...

Si vous voulez l'écouter, cliquez ici


Donne-moi la main

Donne-moi la main et nous danserons
Donne-moi la main et tu m'aimeras
Et tu m'aimeras

Nous serons ainsi qu'une seule fleur
Ainsi qu'une fleur, une fleur c'est tout
Une fleur, c'est tout

C'est le même chant que nous chanterons
C'est le même pas que nous danserons
Que nous danserons

Comme un seul épi nous ondulerons
Comme un seul épi, un épi, c'est tout
Un épi, c'est tout

Tu t'appelles rose et moi espérance
Mais nous oublierons ton nom et le mien
Ton nom et le mien

Et sur la colline, nous ne ferons plus
Qu'une unique danse, unique, c'est tout
Unique, c'est tout

Julos Beaucarne

Somatiser

Entre le corps et la tête, parfois tout s'embrouille...
"Psychosomatismer" ou "somatiser", c'est tout simplement quand ton esprit influe sur ton corps au point de le rendre malade. Biologiquement parlant plus tu stresses, plus tu ouvres la porte aux microbes et virus car tu as moins d'énergie pour tes défenses immunitaires. Statistiquement on estime que l'esprit serait ainsi à l'origine d'une pathologie sur deux !
(...)
Des petits bobos...
La somatisation "fonctionnelle" est la première étape allègrement franchie. Ca te gratte sans qu'une bête t'ait piqué ou que tu fasses de l'allergie ? T'as comme une douleur mais en fait t'arrives pas à la localiser précisément ? Ces petits symptômes qui sont plus de l'ordre de la gêne que du véritable problème de santé peuvent être uniquement liés à un léger trouble psychologique. Comme par hasard, ils arrivent à un moment où t'es pas trop en forme et s'en vont dès que t'as à nouveau la pêche.
(...)
... aux gros tracas !
La somatisation dite "organique" est plus spectaculaire. Là pour le coup ton corps en prend plein la figure. Certaines maladies sont ainsi sérieusement réputées pour n'être dues qu'au stress, à la déprime, etc... Elles ne sont que l'expression d'un problème plus profond et, en quelque sorte, remontent à la surface et débordent en devenant trouble physique !
Source --> taSante.com

L'un de mes amis m'a dit, récemment, qu'il somatisait. Je me demande si je ne somatise pas, moi aussi, parfois... (???)

Depuis quelques temps (j'en avais parlé sur un billet précédent), je souffre de légers (car ils ont diminué) vertiges tous les matins en me levant, et parfois dans la journée.
Vertiges --> Tête
--> Est-ce que je ne me prends pas trop la tête avec des choses qui n'en valent pas la peine ?...
--> Est-ce que je ne cherche pas trop d'explications à tout ?...
--> Est-ce que je ne passe pas trop de temps à réfléchir, réfléchir et réfléchir... ;-)

Je souffre également régulièrement de maux de gorge (vous saurez tout... (sourire))...
--> Ne serait-ce pas tous ces mots qui me restent en travers de la gorge ?
--> Ne serait-ce pas tous ces mots qui n'arrivent pas à sortir, tous ces mots contenus, tous ces mots non dits ?...

A la fin de la semaine prochaine, je serai en vacances. J'en profiterai pour évacuer toutes les ondes négatives, tout ce qui peut me prendre la tête et je ne la remplirai que de bonnes ondes ! Je dégagerai aussi tous ces vilains maux (mots) de ma gorge et je retrouverai une voix claire.
C'est bien fait pour cela les vacances, non ?...
Adieu les vertiges !!!... et tous les maux !!!... :-)

Et vous, avez-vous tendance à somatiser ?...
.

mercredi 4 août 2010

A force de...

A force de trop en vouloir,
on en arrive à tout perdre...

A force d'être trop exigeant,
on se retrouve seul...

A force de se taire,
on ne trouve plus les mots...

A force de dire oui,
on ne sait plus dire non...

A force de ne pas s'écouter,
on se pare de maux...

A force de trop hésiter,
on laisse partir ses rêves...

A force de se mentir à soi-même,
on passe à côté de sa vie...


A vous de continuer, si le coeur vous en dit :

A force de ...

mardi 3 août 2010

Le démarchage par téléphone

Le démarchage par téléphone, je n'aime pas du tout !...
Je vous explique un cas où j'ai vraiment détesté celui que j'ai eu à l'autre bout du fil.
Il y a plusieurs mois, j'avais reçu un appel où j'avais, soit-disant, fait une promesse de don. Je me rappelle, moi, avoir dit :
- Envoyez moi le courrier, si vous voulez, et j'aviserai lorsque je l'aurai lu.
C'était en fait pour me "débarrasser" de cet homme un peu trop insistant et qui commençait à m'agacer prodigieusement.
Quelques jours plus tard, j'ai en effet reçu la lettre de cet organisme au courrier. On me disait de la remplir, de la signer et de la renvoyer avec la promesse de don que j'avais faite au téléphone (quelle promesse de don ?...).
Je l'ai rangée dans un coin, ayant d'autres préoccupations à cette époque-là (c'était peu de temps après la mort de mon frère).
Il y a quelques semaines, je reçois à nouveau un coup de fil de cet organisme, et le même homme qui vient me faire la morale !
- Madame, vous aviez fait une promesse de don, et nous n'avons rien reçu ?...
Moi, je lui dis :
- D'abord, je ne vous ai fait aucune promesse de don, et puis, vous savez, en ce moment, je traverse une période difficile, j'ai d'autres choses à penser.
- Madame, si vous traversez une période difficile, c'est parce que vous n'avez pas tenu votre promesse, c'est pour cela que vous recevez des ondes négatives et qu'il arrive des malheurs dans votre vie !
- Quoi !!!! Ah non, alors !!!...
Et je raccroche, absolument furibarde ! et très contrariée !
J'ai détesté cet homme au plus haut point, et pourtant, c'est rare que cela arrive.
Je crois que c'est la première fois que je raccroche le téléphone au nez de quelqu'un.
Non mais, aller dire ça ! Et quand je pense que ça doit marcher auprès de certains : faire culpabiliser, dire des trucs comme ça, pour empocher quelques sous ! Ce n'est vraiment pas glorieux d'agir ainsi ! Et d'ailleurs, tout en vous le racontant, je sens encore la colère monter en moi. Non mais !!!...

Je précise que je ne suis pas tout le temps comme ça. Au contraire, très souvent, je prends le temps d'écouter -après tout, c'est leur travail-, et ensuite, je leur dis que je ne suis pas intéressée. Certains n'insistent pas, mais alors d'autres !... pfff...

Et vous, comment réagissez-vous aux démarchages par téléphone ?...
Etes-vous patients ? ou bien écourtez-vous vite la conversation ?

lundi 2 août 2010

Alors, sourions...

Je suis en train de lire "L'homme qui voulait être heureux" de Laurent Gounelle.
Pas mal, comme livre.
Quelques extraits, et réflexions, pour vous donner une idée :

Quand on croit quelque chose sur soi, que ce soit en positif ou en négatif, on se comporte d'une manière qui reflète cette chose. On la démontre aux autres en permanence, et même si c'était à l'origine une création de l'esprit, cela devient la réalité pour les autres, puis pour soi.

(...) si vous êtes, au fond de vous, convaincu que tout le monde est sympathique, vous allez vous comporter de manière très ouverte avec les gens, vous allez sourire, vous montrer détendu. Et, bien sûr, cela va les conduire à s'ouvrir eux-mêmes à se détendre en votre présence. Vous aurez inconsciemment la preuve que le monde est bien sympathique. Votre croyance se renforcera. Mais il faut comprendre que tout ce processus est inconscient. C'est en cela qu'il est puissant. A aucun moment, vous ne vous direz consciemment: "C'est bien ce que je croyais, les gens sont sympathiques." Non. Vous n'aurez pas besoin de vous le dire, parce que, pour vous, c'est normal. C'est ainsi, les gens sont sympathiques, c'est une évidence. De la même manière, ceux qui croient qu'il faut à tout prix se méfier des autres trouvent naturel de rencontrer des gens fermés, désagréables, même s'ils le déplorent par ailleurs.

Il est reconnu qu'un visage ouvert et souriant attire, tandis qu'un visage fermé, renfrogné éloigne. Normal, en fait. Si quelqu'un fait la g..., nous n'avons pas envie de nous en approcher. De même, si quelqu'un détourne le regard, nous évite du regard, cela n'incite pas à aller vers lui. Alors que si quelqu'un nous regarde et nous sourit, nous sommes tout de suite plus à l'aise, nous répondons à son sourire, et nous avons envie d'engager la conversation.
C'est pareil pour nous, selon le regard et le visage que nous offrons aux autres.

Alors, sourions !!!... :-)

mercredi 28 juillet 2010

Juste un petit mot

Ce soir, juste un petit mot explicatif à propos de ce blog.
Je voudrais vous dire que ce que j'écris ne correspond pas forcément à mon état d'esprit du moment. Ou même parfois, que je prête mes mots à l'histoire d'autres personnes. Et qu'il ne faut donc pas toujours prendre au pied de la lettre (c'est le cas de le dire... ;-)) tout ce que j'écris.
Je joue avec les mots, je m'amuse avec eux. Ne voyez pas toujours du "noir" dans mes mots, même si certains jours, je l'admets, ils ne sautent pas de joie. Ou alors j'en changerai la couleur, et la texture. Voulez-vous que je les écrive en couleur ? en rouge peut-être, ou en bleu ?... Je plaisante...
Il est évident qu'il y a des choses en moi qui ressortent dans mes billets, des blessures, qui remontent parfois à bien longtemps, mais je les laisse sortir, je leur laisse la liberté de s'exprimer par mes mots. Ainsi ces mots en liberté m'évitent-ils peut-être de traîner des maux à l'intérieur de moi. Je les laisse s'exprimer, je les aide à s'exprimer, ainsi ils ne m'encombrent plus et je peux alors mieux respiiiiiiirer.
Voilà. J'avais envie de vous dire cela, ce soir... pour éviter que certaines de mes amies ne s'inquiètent... ;-)
Belle fin de soirée à vous, et douce nuit.

dimanche 25 juillet 2010

Il me faut du sucre

Lorsque j'étais une petite fille, et que je tombais et que je me faisais mal, ou lorsque j'avais du chagrin et que je pleurais, ma mère me consolait en me donnant des bonbons, du chocolat ou des gâteaux, du sucré, quoi ! "Tu t'es fait mal ? Tu pleures ? Attends, je vais te donner un bonbon, tu verras, ça ira mieux"...
Maintenant, lorsque j'ai le cafard, lorsque je suis angoissée, bref, lorsque je suis mal dans ma peau, dans ma tête, j'ai le réflexe : "sucre". Et il me faut absolument quelque chose de sucré : chocolat ou gâteaux. Et ce sucre me fait du bien, m'apaise.
Certains, lorsqu'ils vont mal, ne mangent pas, n'ont pas d'appétit. Moi, ce n'est pas que j'ai un gros appétit, lorsque je vais mal, mais il me faut du sucre ! du sucre à tout prix !
Comme quoi, mais nous le savons bien, les habitudes se prennent lors de l'enfance. Les bonnes ou les mauvaises habitudes.
L'excès de sucre n'est pas très bon pour la santé, je le sais, mais je n'ai rien trouvé d'autre pour le remplacer...
Et vous, quel est votre "sucre" à vous ?...

vendredi 23 juillet 2010

Trouver le juste milieu

Réflexion toute personnelle de milieu d'après-midi...

- Plus nous courons après l'autre, plus nous le suivons, et plus nous le perdons... plus nous le faisons fuir...

Non ?...
Vous n'avez pas cette impression bizarre, parfois ?...

Peut-être sommes-nous trop présents ? trop demandeurs ?
Peut-être que cette présence est trop envahissante, trop étouffante ?
Peut-être que cette présence est perçue comme une intrusion ?

Oui mais, pour peu que l'on arrête de courir après l'autre, qu'on arrête de le suivre, celui-ci trouvera que l'on devient indifférent, et nous le reprochera également...

Ce n'est vraiment pas évident de trouver le juste milieu... parfois...

jeudi 22 juillet 2010

L'avant... et l'après...

Pour elle...
pour elle...
et puis pour toutes les autres...

Elle aimerait tant se retrouver
plusieurs années en arrière,
à l'époque où tout allait bien,
à l'époque où son rire clair résonnait
dans les pièces de la grande maison,
où tout était si vivant et animé,
où la vie coulait, fluide et légère, sans souci,
où tout n'était qu'insouciance et joie.
C'était l'avant...

Et puis, soudain, l'impensable se produit !
l'impensable qu'elle n'avait jamais imaginé,
l'impensable qui la glace,
qui la saisit si violemment
qu'elle pense ne jamais pouvoir se relever

Et il y a l'après...
l'après où tout est bouleversé,
l'après avec les questions, les pourquoi
l'après où elle perd tout repère,
l'après où la peur s'insinue en elle,
l'après où elle devient tellement fragile et vulnérable
l'après où elle essaie de refaire surface, malgré tout,
l'après où tout est à reconstruire...

Il y a l'avant... il y a l'après... où plus rien n'est désormais pareil...

mercredi 21 juillet 2010

... parce que tu les as attirés là

Ce soir, juste cette citation qu'un ami a laissée il y a quelques temps sous le billet "Poubelle... ou pas..." (voir au 25 juin) , citation que j'ai trouvée intéressante.

Chaque personne, tous les événements de ta vie sont là
parce que tu les attirés là.

Ce que tu choisis de faire avec eux n'appartient qu'à toi.
(Richard Bach)

mardi 20 juillet 2010

Aimer les gens tels qu'ils sont

Lorsque nous aimons les gens, je pense que nous devons les aimer tels qu'ils sont, ou bien alors c'est que nous ne les aimons pas vraiment.
Certaines attitudes, certains comportements peuvent nous agacer chez certains de nos amis, de nos proches. Ou bien nous les acceptons avec leurs défauts (enfin, qui sont pour nous des défauts, mais en sont-ils vraiment ?), ou bien nous décidons d'arrêter de les fréquenter. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas parfaits nous non plus (et heureusement), et certaines de nos attitudes peuvent aussi agacer les autres.
Aimer les gens, c'est les accepter tels qu'ils sont, et ne pas vouloir les mettre dans un moule qui ne serait pas le leur. Ils ne seraient plus eux. Qu'est-ce que ce serait ennuyeux de pouvoir formater les gens comme nous le voudrions ! *
De toute façon, comme je le dis souvent, nous ne pouvons pas plaire à tout le monde et nous ne pouvons pas non plus pas aimer tout le monde. C'est logique. Et c'est tant mieux.
Et aussi, et surtout, ne rien exiger, que ce soit en amitié ou en amour. Si nous respectons les autres, si nous les aimons, nous n'avons pas le droit d'exiger, d'imposer.
Savoir accepter ce que l'on nous donne, donner sans forcément attendre en retour, voilà ce que devraient être les relations avec les gens que nous aimons. Pas toujours facile, je vous l'accorde, mais au moins pas de frustration et pas d'attente. Juste le plaisir de recevoir et de donner. Utopique ? Peut-être... mais réalisable, oui, sûrement.

*Je repense à ce livre de Boris Vian : "Et on tuera tous les affreux". Il faudra que je vous en parle. Fameux ce livre ! ;-)
Voici déjà le résumé de l'histoire : cliquez sur Résumé

lundi 19 juillet 2010

Le tunnel

L'autre jour, je vous ai parlé de ces deux mots que j'avais dans la tête en me réveillant : "Tant pis".
Il m'arrive aussi de me réveiller avec un paysage, une vue dans la tête. Je me dis parfois que j'aimerais arriver à peindre ce que je vois. Mais j'oublie, il faudrait pouvoir le faire tout de suite. Ce n'est pas comme les mots que l'on peut écrire sur un bout de papier au réveil. Une vue, c'est plus difficile. Sortir les crayons, les tubes de peinture...
Je me rappelle pourtant de celle que j'ai eue, un matin, il y a plusieurs jours déjà. J'étais dans un immense tunnel en forme de voûte, fait en pierres beige clair, le tunnel était lui-même très clair, et au loin, en flou, un homme vêtu de noir qui s'éloignait. Cette vue, je l'ai bien gardée en tête. Je ne sais pas pourquoi plus qu'une autre. J'ai l'intention de la peindre prochainement, ou bien de faire un montage photo pour la reconstituer.
Tout comme les mots, je pense que ces vues qui nous restent en mémoire, le matin, au réveil, veulent nous dire quelque chose. J'en suis persuadée. Mais je crois que nous sommes seuls à pouvoir les déchiffrer, en fonction de notre histoire propre et unique.

dimanche 18 juillet 2010

De retour

Bonsoir ! Me voilà de retour ! et en meilleure forme.
J'avais besoin de me "poser" un peu ces derniers jours. De toute façon, de désagréables vertiges m'y ont obligée. Je devais partir trois jours (vendredi, samedi et dimanche). Je ne suis partie que vendredi. Samedi et dimanche, je me suis reposée et j'ai fait de grosses nuits. Et ce soir, je me sens beaucoup mieux.
En fait, depuis plusieurs mois, j'ai l'impression de ne plus savoir me poser, d'être toujours en action, de ne plus savoir m'asseoir tranquillement ne serait-ce que pour lire, moi qui adore lire pourtant. Et je pense que mon corps (et ma tête en l'occurrence) ont crié: "Stop ! ça suffit !"... Du coup, ces vertiges m'ont obligée à me reposer, et c'est très bien ainsi.

Vendredi, avec ma soeur, nous sommes allées à Lyon, rendre visite à une tante de 91 ans (la dernière tante qu'il me reste du côté de mon père), et j'ai eu autant de plaisir à la revoir que la dernière fois (petit clic sur Retrouvailles). C'est une petite dame qui a gardé toute sa tête, et tout son humour. Elle est très pince-sans-rire et très lucide. J'ai fait des photos d'elle et des petites vidéos. Je me régale à les regarder et à les écouter. Cela m'a fait un bien fou de la revoir. Nous avons tellement besoin des personnes âgées, elles nous apportent tant, elles nous donnent tant. Elles ont une telle richesse en elles. Il ne faudrait pas hésiter à le leur dire, car il y en a tant qui se sentent inutiles et qui sont tristes à cause de cela.

Me revoilà donc avec un bien meilleur moral que mardi dernier, et c'est tant mieux ! ;-)
Bonne fin de dimanche à vous. Je vous embrasse.

mardi 13 juillet 2010

Petit coup de fatigue

Petit coup de fatigue aujourd'hui. Si bien que j'ai mis mon blog principal (Un coeur qui bat) en repos pour quelques semaines. Quant à moi, je vais devoir attendre la mi-août pour être en repos, et je sens que cela va être dur.
Je n'aime pas, en fait, mettre mes blogs en pause, c'est comme si j'avais peur que l'on m'oublie pendant ce temps là. Ah la la, cette sacrée peur de ne pas exister, de ne pas être aimée, elle va me suivre combien de temps encore, je me demande !...
Et puis, je me rends compte aussi que, malgré le temps qui passe, il y a des événements auxquels je pense tous les jours, et qui me rendent triste. Je veux faire celle qui est forte, qui peut tout assumer, tout "encaisser", mais au fond de moi, je sens bien que je ne suis pas aussi forte que je veux le laisser croire ou qu'on voudrait bien me laisser croire. Tous les jours, je pense à mon frère, et aussi à toutes les personnes que j'aimais, que j'aime encore bien sûr, mais qui ne sont plus là, et leur absence m'est parfois insupportable, même si je ne le dis pas, même si je ne le montre pas. Je sais bien cacher mes émotions, et c'est dommage, quelque part, très dommage.
Mon billet de ce soir n'est pas très joyeux, j'en suis désolée, mais il est permis parfois de se plaindre un petit peu...
Je vais continuer à venir poster sur ce blog. Ici, je me dévoile un peu plus que sur "Un coeur qui bat" et cela me fait du bien. Et puis ici, c'est comme un petit coin à part, où je viens discuter entre ami(e)s. C'est différent. Je viens me raconter et vous raconter. Ceux que cela intéresse reviennent, et les autres ne reviennent pas. Je n'ai pas créé ce blog pour recueillir un maximum de visites, non, ce n'est pas cela que je cherche. Certains ne le comprennent pas, mais pour moi, le fait d'écrire mes ressentis, mes pensées, mes réflexions sur un blog, me fait du bien, me libère de leur poids parfois pesant.
Voilà, je vous ai tout dit pour ce soir. Merci à vous d'être là et de me lire.

lundi 12 juillet 2010

Tant pis...

Ce matin, je me suis réveillée avec ces deux mots dans la tête : "Tant pis"...
Tant pis pour quoi ?...
Tant pis pour les choses qui me tiennent à coeur et qui m'échappent ?
Tant pis pour le temps qui fuit et qui m'entraîne avec lui dans sa fuite ?
Tant pis pour tout ce que je n'arrive pas à contrôler ?
Tant pis pour tous mes actes manqués ?
Tant pis pour tous les mots que je n'ai pas su dire ?
Tant pis pour ceux qui n'auront pas eu la patience de mieux me connaître ?
Tant pis pour celui qui part sans se retourner ?

Ne vous arrive-t-il pas, à vous aussi, certains matins, de vous réveiller avec un mot, deux mots, une phrase, accrochés à vos pensées ? et d'essayer d'en comprendre le sens ?
Non ?...
Eh bien, tant pis...

jeudi 8 juillet 2010

J'arrête, ce n'est pas pour moi...

Parfois, on se fixe un objectif, un but à atteindre. Et puis, la tâche étant bien plus ardue qu'on ne l'imaginait, on décide de renoncer. Peut-on dire, pour autant, qu'il s'agisse d'un échec ?
Est-ce honteux de renoncer ? de dire : non, pouce ! j'arrête...
Je pense que non. Au départ on ne se rend pas forcément compte des difficultés que l'on va rencontrer. Ni de l'imprévu parfois qui vient se mettre en travers de notre chemin. Nous ne sommes pas maîtres de tout, et heureusement, d'ailleurs.
Je pense que ce qui est important, avant tout, c'est d'essayer. Tout désir de changement, d'aller de l'avant, même si l'on chute en cours de route, est positif. Parce que pendant quelques temps, on y a cru, on a vraiment cru que c'était possible, et ce désir nous a porté en avant.
Ce n'est pas faire marche arrière, non, ce n'est pas un échec, non plus, c'est se dire tout simplement : Stop ! ceci, ce n'est pas pour moi...
Et c'est prendre soin de soi, parfois, de savoir dire : Stop, j'arrête !...

mercredi 7 juillet 2010

Indécise, moi ? Non...

Etes-vous toujours sûr(e) de ce que vous affirmez, de ce que vous faites, ou bien changez-vous facilement d'avis, de point de vue ?
Moi, je vous l'avoue, je suis cafie de contradictions.
Le matin, je peux penser d'une telle façon, et le soir penser d'une autre.
Donc, parfois, je peux regretter le soir ce que j'ai fait le matin...
C'est bête, hein ?...
Je suis une vraie girouette. Pourtant, je ne pense pas être dénuée de personnalité. Alors, pourquoi est-ce que je change si soudainement d'avis ?... J'aimerais le savoir. A la longue c'est pénible, car du coup, j'arrive à ne plus savoir ce que je veux, et je tourne en rond, je tourne en rond (comme dit la chanson...). Plus indécise que moi, cela n'existe pas...
Bon, heureusement, il est des choses pour lesquelles je suis sûre de moi (enfin, je pense... ;-)) et sur lesquelles je ne reviens pas. A moins qu'un petit doute s'insinue en moi, et c'est reparti...
Donc, non, je ne suis jamais sûre que ce que je fais à l'instant présent sera ce que j'aurais fait l'instant d'après...
Un peu compliquée la nana, vous ne trouvez pas ?... ;-)
Please... Vous avez un remède ?... ;-)

mardi 6 juillet 2010

Ne nous en tenez pas rigueur

Il ne faut pas croire nos forces illimitées. Nous devons nous protéger des souffrances inutiles : celles qui ne sont pas inévitables. Et nous montrer vigilants face à toutes les formes d'agression qui nous mettent peu à peu dans un état d'épuisement. L'épuisement augmente le seuil de réceptivité aux agressions : ce qui, sur un corps reposé, ne produit aucun effet, provoque à l'opposé, sur un corps fatigué, des altérations importantes. Notre sensibilité est exacerbée à cette occasion, laissant apparaître ce qui demandait à être oublié : une sensation de solitude, de rejet ou d'abandon. La répercussion symbolique des événements est alors bien plus lourde de conséquences que les événements eux-mêmes : fragilisés, nous les chargeons d'un sens qu'ils n'ont pas, et nous nous compliquons la vie pour rien. "Quand je suis malheureux, je deviens complètement parano, tout m'agresse, je me méfie de tout le monde, et je me sens trahi, justement par ceux que j'aime le plus."
Extrait du livre "Aime-toi, la vie t'aimera" de Catherine Bensaïd.

C'est vrai que lorsque nous sommes fatigués et épuisés, moralement ou physiquement, nous pouvons ne pas avoir un comportement habituel et réagir d'une façon différente, avoir une réaction disproportionnée par rapport à l'événement, ce qui peut parfois décontenancer nos proches ou nos amis.
Alors, s'il vous plaît, si cela nous arrive, essayez de comprendre avant de juger, et surtout... ne nous en tenez pas rigueur !!!... ;-)))

lundi 5 juillet 2010

L'histoire de notre vie

Toujours à propos de livres... si l'on peut dire...

Pourquoi est-ce parfois si difficile de tourner les pages d'un livre?
Pourquoi reste-t-on obstinément bloqué sur une page, un paragraphe, une ligne?
Alors qu'il serait si facile de tourner la page et d'avancer dans la lecture.
Pourquoi est-ce que l'on revient même en arrière pour relire certaines pages?
N'avons-nous donc pas envie d'aller lire la suite ? de connaître la suite?
Mais peut-être que la suite ne nous inspire-t-elle pas?

Et si c'était nous qui prenions la plume et qui écrivions la suite de l'histoire, de NOTRE HISTOIRE?
Et si nous n'attendions pas qu'on nous l'écrive à notre place, NOTRE HISTOIRE?
L'HISTOIRE de NOTRE VIE !...

- Mardi matin
Et je rajoute :

Rien n'est écrit à l'avance.
Nous sommes les auteurs (acteurs) des pages de notre propre vie !

dimanche 4 juillet 2010

Les livres et moi

Ce soir, pas de remue-méninges (comme dirait Marie ;-)), j'ai juste envie de vous parler de l'une de mes passions : les livres !...

Je me souviens de l'émerveillement que j'éprouvais, lorsque j'étais enfant, lorsque mon père ouvrait cet immense placard dans le mur, où se trouvait une quantité impressionnante de livres. C'est bien simple, il y avait des livres sur tous les rayons. Pour moi, c'était magique. Mon père lisait beaucoup. A l'époque, il fallait finir de découper les pages soi-même avec un coupe-papier. C'est d'ailleurs le dernier cadeau que je lui ai fait pour Noël 1968. Ce coupe-papier, je l'ai gardé précieusement. Il est dans le tiroir d'un secrétaire, qui a lui aussi toute une histoire, que je vous raconterai prochainement.
J'aimais aller ouvrir moi aussi ce placard, et regarder tous ces livres. Ma mère lisait moins. Par contre, après la mort de mon père, elle s'est mise elle aussi à lire beaucoup, comme si mon père lui avait légué cela en héritage.
Mes parents ont commencé à m'acheter et à me lire des livres lorsque j'étais toute petite. Je me souviens de tous ces livres, j'en ai gardé certains d'ailleurs. Un peu plus grande, on m'a offert des livres de la bibliothèque rose, de la bibliothèque verte, et puis des livres de la bibliothèque rouge et or. Enfin, moi aussi, je commençais à avoir une bibliothèque assez importante, et mes livres furent rangés eux aussi dans ce grand placard. Que j'étais fière !...
Après la mort de mon père, nous avons donc déménagé, et notre nouvel appartement était doté lui aussi de deux grands placards dans les murs, de chaque côté d'une cheminée. Les livres de mon père, ainsi que tous les autres, trouvèrent leur place tout de suite.
Cette passion du livre me poursuit toujours. Ma dépense principale est l'achat de livres, puis suit celui des CD. Je ne peux entrer dans une librairie, aller à une fête du livre, sans en ressortir avec un nouveau livre. Et puis, le sentir. J'aime sentir un livre neuf, ça sent bon... Je me rends également dans une bibliothèque près de chez moi. Je prends d'ailleurs toujours trop de livres à la fois, ils me font tous envie !
Chez moi, il n'y a pas de placard dans les murs, mais il y a des rayons avec des livres un peu dans toutes les pièces. J'ai toujours plusieurs livres de commencés en même temps, mais tous très différents les uns des autres. Et selon mon humeur, ou tout simplement mon envie, j'en choisis un plutôt qu'un autre : roman, recueil de poèmes, etc.
A une époque, dès que je recevais le livre (je commandais beaucoup à France-Loisirs ou au Grand livre du mois), je le recouvrais tout de suite d'un plastique transparent, je mettais la date à laquelle je le recevais, et j'y inscrivais mon nom. Je ne voulais pas qu'il risque d'être abimé. Ce côté un peu "maniaque" m'a passé. Je ne recouvre plus les livres, je note juste encore la date et mon nom. Contrairement à avant, j'aime que mes livres "vivent", donc j'accepte le fait que les couvertures s'usent, que les pages soient un peu cornées, je les laisse vivre et vieillir, en somme...
Voilà, en résumé, ce que je peux dire sur la relation que j'ai avec les livres.
Pour moi, un livre c'est magique. Si l'on m'offre un livre en cadeau, je ne suis jamais déçue. J'aime les livres.
Je vous mets ci-dessous un montage que j'avais fait pour le Défifoto (défi amical entre plusieurs blogueurs photographes). Vous verrez les livres que j'ai lus ou que j'ai à lire, ainsi que des CD que j'aime.

Et quelques citations sur les livres :
- Peu de livres changent une vie. Quand ils la changent c'est pour toujours, des portes s'ouvrent que l'on ne soupçonnait pas, on entre et on ne reviendra plus en arrière.
- Un livre, un vrai livre, ce n'est pas quelqu'un qui nous parle, c'est quelqu'un qui nous entend, qui sait nous entendre.
- Les livres qui échappent à la maîtrise de leur auteur sont les plus beaux des livres.
Christian Bobin

- Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux. Jules Renard
- [...] si vous lisez pour le plaisir, lisez plusieurs livres en même temps ; laissez sur votre table un livre de poésie, un roman, quelques essais et peut-être une ou deux pièces. L'idée qu'il faut lire un livre de bout en bout avant de se permettre de passer à un autre relève tout bonnement d'un puritanisme probablement hérité de l'enfance.
Robertson Davies


Voilà. Bonne lecture !... :-)