lundi 30 août 2010

L'homme qui voulait être heureux

L'homme qui voulait être heureux, de Laurent Gounelle

Quatrième de couverture :

Imaginez...
Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où...

Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas heureux.

Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.


Extrait :
Vous savez, l'amour est la meilleure façon d'obtenir un changement chez l'autre. Si vous allez vers quelqu'un en lui reprochant ce qu'il a fait, vous le poussez à camper sur sa position et à ne pas écouter vos arguments. Se sentant rejeté, il rejettera vos idées. Si, à l'inverse, vous allez vers lui en étant convaincu que, même si ce qu'il a fait ou dit est désastreux, il est, au fond de lui, quelqu'un de bien et qu'il avait une intention positive en le faisant, vous l'amenez à se détendre et à s'ouvrir à ce que vous voulez lui dire. C'est la seule façon de lui offrir une chance de changer.
J'adhère complètement à ces quelques lignes tirées du livre.
Et je rajoute : Toute relation devrait être basée sur l'amour. Avec l'amour, tout est possible. Avec l'amour, on obtient le meilleur de chacun.
La colère, l'agressivité, ce n'est pas bon. C'est destructeur. On fait du mal non seulement à l'autre, mais aussi à soi.
En principe, même si je suis contrariée, ou en colère, j'essaie toujours de rester calme. Il m'est arrivé pourtant de "sortir de mes gonds", et je n'en ai éprouvé aucune satisfaction, au contraire. J'ai ensuite détesté ma colère.
La lecture de ce livre m'a confirmé dans le fait que si nous avons avec les personnes des relations basées avant tout sur l'amour et le respect, nous aurons avec elles des relations saines et sereines.

J'ai tout de même "cogité" pendant mes vacances, il ne faut pas croire !... (sourire)

Retour de vacances

Coucou, me voici de retour !
Je vais bientôt revenir avec mes questions "existentielles" (sourire)
mais pas trop... j'en ai peut-être un peu assez de me prendre la tête... ;-)
J'ai lu deux livres qui m'ont bien parlé, et si je suis leurs conseils, j'arriverai peut-être à vivre plus légèrement, en me posant moins de questions. Ces deux livres sont : "L'homme qui voulait être heureux", et "Les quatre accord toltèques". D'ailleurs, je vous conseille de les lire. S'ils ne donnent pas forcément la réponse à toutes les questions que l'on se pose, cela ne fait pas de mal de les lire, au contraire !
Bonne rentrée à vous et à très vite !

PS : au fait, j'ai passé des vacances calmes et tranquilles dans ma petite maison bleue, tout à fait ce qu'il fallait pour me "retrouver"... :-)

jeudi 12 août 2010

Mes livres de vacances

Que n'oubliez-vous jamais d'emporter lorsque vous partez en vacances ?
Moi, ce sont... des livres !!!...
Ci-dessous, mes livres (et pas devoirs... ;-)) de vacances :

L'enfant à l'endroit, l'enfant à l'envers
de Nicole Versailles
(que l'on connaît mieux sous le nom de Coumarine... :-))
Ceci est une histoire de femmes.
Une histoire de vieux chagrins oubliés dans des photos sépia et des souvenirs inconsistants.
Ou presque.
Ceci est pourtant une histoire d'amour...

Mon terroir, c'est les galaxies
de Julos Beaucarne
Un recueil de considérations diverses, profondes, drôles et étonnantes où il est question de Front de Libération des Arbres Fruitiers, de sage-femmes accoucheuses d'hommes déjà vivants et de pays du rêve où personne n'est interdit de séjour.

Les quatre accords toltèques
de Don Miguel Ruiz
Dans ce livre, Don Miguel révèle la source des croyances limitatrices qui nous privent de joie et créent des souffrances inutiles. Il montre en des termes très simples comment on peut se libérer du conditionnement collectif afin de retrouver la dimension d'amour inconditionnel qui est à notre origine et constitue le fondement des enseignements toltèques.

Lumières d'automne - Journal VI
de Charles Juliet
"Les années ont passé et l'automne tant attendu a fini par venir. L'automne, saison du déclin, mais aussi saison des récoltes, de l'abondance, de la maturité. En ces mois de l'année, la lumière qui certains jours inonde les champs n'est plus celle de l'été. De même, sous l'effet du temps écoulé, la lumière interne s'est modifiée. Enfin stable, apaisée, elle est désormais plus claire et plus vive."

Les filles et les pères
de Alain Braconnier
Les pères ont une influence décisive sur l'avenir de leur fille, sur la femme qu'elle sera. Pour les filles, la relation qui les unit à leur père est déterminante, et elle le restera quand, de jeunes filles, elles deviendront mères, amantes, épouses

L'Art et la pratique du Reiki
de Patrice Gros
Redécouvert à la fin du XIXe siècle par un théologien de Kyoto, le Reiki prend sa source dans les divers courants de la pensée bouddhiste. Trop souvent présenté comme une simple technique de guérison, il est avant tout un art de soigner et une philosophie de vie essentielle.

L'amour est très surestimé
de Brigitte Giraud
Onze destins, onze nouvelles racontent la fin de l'amour. Avec une justesse et une précision douloureuse, Brigitte Giraud ausculte le désir moribond, les compromis honteux, les naufrages intimes et les silences des couples en train de se perdre. Elle traque les mensonges et le deuil, l'exil intérieur, la vie qui bascule et chacune de ses phrases, chacun de ses personnages nous tend un miroir.

La conversation amoureuse
de Alice Ferney
"Le rire était au coeur de leurs manigances galantes. C'était leur gêne, le bruit de leur déloyauté, parce que le sens des mots et des gestes avait beau être évident, ils faisaient mine, en plein cour amoureuse, de ne pas entendre en eux le grand tintamarre du sang."

Et comme chaque année, j'en emporte trop (8 pour 15 jours). Je n'aurai sûrement pas le temps de tous les lire, mais tant pis, j'aurai le choix !... :-)
Cette fois, je vous dis à bientôt (fin août).
L'heure des vacances a sonné !...
Bises à vous toutes et tous.

mardi 10 août 2010

Résignation

Une dernière réflexion "remue-méninges" avant les vacances... ;-)

Ce matin, en me réveillant, j'avais le mot "résignation" dans la tête.
Pour moi, les mots que l'on a dans la tête en se réveillant le matin, sont importants. Ils sont tirés d'une réflexion qui s'est faite d'une façon inconsciente pendant le sommeil, et il faut en tenir compte...
C'est juste moi qui le dis, hein !... Aucun preuve scientifique... ;-)
J'ai cherché sur le dictionnaire les synonymes de résignation.
J'ai trouvé : abandon, renoncement, soumission, désespérance, passivité, renonciation, désintéressement, ...
Pfff... de quoi déprimer, non ?...
Je n'aime pas tous ces synonymes du mot "résignation".
Mais j'en ai trouvé un autre, par contre, qui me plaît bien. Le mot : acceptation.
Se résigner = accepter ce qui est et que l'on ne peut changer, et du coup, accepter d'être ouvert à autre chose ! C'est plus tonique, dynamique, et positif, non ?...

D'ailleurs, je vais bientôt me résigner... à être en vacances !... (sourire)
.

vendredi 6 août 2010

Je le dis... mais je fais le contraire...

Qu'il est dur parfois d'être cohérent avec ce que l'on dit, et ce que l'on fait...
Tout comme moi, il doit vous arriver de prendre de bonnes résolutions, de les dire, de les clamer haut et fort, et puis... et puis, voilà... vous faites tout le contraire.
Les contradictions et moi, ça me connaît. Il paraît, en plus, que je ne suis pas du tout logique. Mais c'est quoi la logique, d'abord ? Chacun a sa propre logique. Qui détient la bonne ?...
Bon, mais c'est un autre sujet, que j'aborderai un autre jour, peut-être...
Donc, revenons à nos moutons. Un exemple de contradiction :
Tous les matins, je me lève et je me dis : "Bon, aujourd'hui, tu fais attention à ce que tu manges, car tu as pris des kilos ces derniers temps !" (et oui... :-( ). Et je suis bien décidée ! Et puis, la journée passe, et, et... je craque !... Et rien ne peut m'arrêter ! Je file dans le congélateur, et je me prends un bon gros magnum, vous savez, le plus gros, le plus calorique !... Et je le mange avec... huumm... délice...
Et puis, après, évidemment, je me traite de tous les noms, mais c'est trop tard.
Et tous les jours, ou presque, c'est le même scénario...
Contradictoire, non ? Envie de maigrir, mais envie de ce gros magnum. Ou bien de cette bonne barre chocolatée, bien calorique, elle aussi. Et bien évidemment, c'est toujours le magnum ou la barre chocolatée qui ont le dernier mot !...
Je n'ai peut-être pas assez de volonté ? Ou bien ne suis-je pas assez motivée ?
Je compare parfois ce besoin de sucre (voir billet d'il y a quelques jours) au besoin qu'éprouvent les fumeurs. Si je ne mange pas, à cet instant précis, ce magnum ou cette barre chocolatée, je suis en manque. Et tant que je ne l'ai pas mangé, je ne pense qu'à ça et je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose ! Comme un fumeur sans cigarette !
Mais alors, que faire pour m'arrêter ? Je n'ai pas encore trouvé la solution...
Et j'ai toujours mes kilos en trop !!!... ;-)

jeudi 5 août 2010

Sa musique...

Je suis en train d'écouter de la musique, des chansons, qu'écoutait mon frère... non sans une certaine nostalgie...
Mon frère était un passionné de musique, et son grand plaisir était de nous faire découvrir un nouveau chanteur, un nouveau groupe, un nouveau morceau. Il avait une culture musicale extrêmement riche. Il était incollable ! C'était un passionné, quoi !...
Certains soirs de fête, il prenait sa guitare et chantait pour nous. Entres autres, pour mes 50 ans, où nous nous étions tous regroupés autour de lui, et l'avions accompagné de nos voix. Quel moment de bonheur...
Et maintenant qu'il n'est plus là, nous écoutons "sa" musique, nous prenons le temps de la découvrir. Il est dommage, parfois, d'attendre que la personne ne soit plus là, pour entrer dans son univers, pour découvrir sa passion, et de ne plus pouvoir la partager avec lui.
Mais chuttt... pour l'instant, j'écoute Julos Beaucarne qui chante en duo avec une dame (dont j'ignore le nom...), Julos Beaucarne, un vrai poète qu'appréciait tant mon frère...

Si vous voulez l'écouter, cliquez ici


Donne-moi la main

Donne-moi la main et nous danserons
Donne-moi la main et tu m'aimeras
Et tu m'aimeras

Nous serons ainsi qu'une seule fleur
Ainsi qu'une fleur, une fleur c'est tout
Une fleur, c'est tout

C'est le même chant que nous chanterons
C'est le même pas que nous danserons
Que nous danserons

Comme un seul épi nous ondulerons
Comme un seul épi, un épi, c'est tout
Un épi, c'est tout

Tu t'appelles rose et moi espérance
Mais nous oublierons ton nom et le mien
Ton nom et le mien

Et sur la colline, nous ne ferons plus
Qu'une unique danse, unique, c'est tout
Unique, c'est tout

Julos Beaucarne

Somatiser

Entre le corps et la tête, parfois tout s'embrouille...
"Psychosomatismer" ou "somatiser", c'est tout simplement quand ton esprit influe sur ton corps au point de le rendre malade. Biologiquement parlant plus tu stresses, plus tu ouvres la porte aux microbes et virus car tu as moins d'énergie pour tes défenses immunitaires. Statistiquement on estime que l'esprit serait ainsi à l'origine d'une pathologie sur deux !
(...)
Des petits bobos...
La somatisation "fonctionnelle" est la première étape allègrement franchie. Ca te gratte sans qu'une bête t'ait piqué ou que tu fasses de l'allergie ? T'as comme une douleur mais en fait t'arrives pas à la localiser précisément ? Ces petits symptômes qui sont plus de l'ordre de la gêne que du véritable problème de santé peuvent être uniquement liés à un léger trouble psychologique. Comme par hasard, ils arrivent à un moment où t'es pas trop en forme et s'en vont dès que t'as à nouveau la pêche.
(...)
... aux gros tracas !
La somatisation dite "organique" est plus spectaculaire. Là pour le coup ton corps en prend plein la figure. Certaines maladies sont ainsi sérieusement réputées pour n'être dues qu'au stress, à la déprime, etc... Elles ne sont que l'expression d'un problème plus profond et, en quelque sorte, remontent à la surface et débordent en devenant trouble physique !
Source --> taSante.com

L'un de mes amis m'a dit, récemment, qu'il somatisait. Je me demande si je ne somatise pas, moi aussi, parfois... (???)

Depuis quelques temps (j'en avais parlé sur un billet précédent), je souffre de légers (car ils ont diminué) vertiges tous les matins en me levant, et parfois dans la journée.
Vertiges --> Tête
--> Est-ce que je ne me prends pas trop la tête avec des choses qui n'en valent pas la peine ?...
--> Est-ce que je ne cherche pas trop d'explications à tout ?...
--> Est-ce que je ne passe pas trop de temps à réfléchir, réfléchir et réfléchir... ;-)

Je souffre également régulièrement de maux de gorge (vous saurez tout... (sourire))...
--> Ne serait-ce pas tous ces mots qui me restent en travers de la gorge ?
--> Ne serait-ce pas tous ces mots qui n'arrivent pas à sortir, tous ces mots contenus, tous ces mots non dits ?...

A la fin de la semaine prochaine, je serai en vacances. J'en profiterai pour évacuer toutes les ondes négatives, tout ce qui peut me prendre la tête et je ne la remplirai que de bonnes ondes ! Je dégagerai aussi tous ces vilains maux (mots) de ma gorge et je retrouverai une voix claire.
C'est bien fait pour cela les vacances, non ?...
Adieu les vertiges !!!... et tous les maux !!!... :-)

Et vous, avez-vous tendance à somatiser ?...
.

mercredi 4 août 2010

A force de...

A force de trop en vouloir,
on en arrive à tout perdre...

A force d'être trop exigeant,
on se retrouve seul...

A force de se taire,
on ne trouve plus les mots...

A force de dire oui,
on ne sait plus dire non...

A force de ne pas s'écouter,
on se pare de maux...

A force de trop hésiter,
on laisse partir ses rêves...

A force de se mentir à soi-même,
on passe à côté de sa vie...


A vous de continuer, si le coeur vous en dit :

A force de ...

mardi 3 août 2010

Le démarchage par téléphone

Le démarchage par téléphone, je n'aime pas du tout !...
Je vous explique un cas où j'ai vraiment détesté celui que j'ai eu à l'autre bout du fil.
Il y a plusieurs mois, j'avais reçu un appel où j'avais, soit-disant, fait une promesse de don. Je me rappelle, moi, avoir dit :
- Envoyez moi le courrier, si vous voulez, et j'aviserai lorsque je l'aurai lu.
C'était en fait pour me "débarrasser" de cet homme un peu trop insistant et qui commençait à m'agacer prodigieusement.
Quelques jours plus tard, j'ai en effet reçu la lettre de cet organisme au courrier. On me disait de la remplir, de la signer et de la renvoyer avec la promesse de don que j'avais faite au téléphone (quelle promesse de don ?...).
Je l'ai rangée dans un coin, ayant d'autres préoccupations à cette époque-là (c'était peu de temps après la mort de mon frère).
Il y a quelques semaines, je reçois à nouveau un coup de fil de cet organisme, et le même homme qui vient me faire la morale !
- Madame, vous aviez fait une promesse de don, et nous n'avons rien reçu ?...
Moi, je lui dis :
- D'abord, je ne vous ai fait aucune promesse de don, et puis, vous savez, en ce moment, je traverse une période difficile, j'ai d'autres choses à penser.
- Madame, si vous traversez une période difficile, c'est parce que vous n'avez pas tenu votre promesse, c'est pour cela que vous recevez des ondes négatives et qu'il arrive des malheurs dans votre vie !
- Quoi !!!! Ah non, alors !!!...
Et je raccroche, absolument furibarde ! et très contrariée !
J'ai détesté cet homme au plus haut point, et pourtant, c'est rare que cela arrive.
Je crois que c'est la première fois que je raccroche le téléphone au nez de quelqu'un.
Non mais, aller dire ça ! Et quand je pense que ça doit marcher auprès de certains : faire culpabiliser, dire des trucs comme ça, pour empocher quelques sous ! Ce n'est vraiment pas glorieux d'agir ainsi ! Et d'ailleurs, tout en vous le racontant, je sens encore la colère monter en moi. Non mais !!!...

Je précise que je ne suis pas tout le temps comme ça. Au contraire, très souvent, je prends le temps d'écouter -après tout, c'est leur travail-, et ensuite, je leur dis que je ne suis pas intéressée. Certains n'insistent pas, mais alors d'autres !... pfff...

Et vous, comment réagissez-vous aux démarchages par téléphone ?...
Etes-vous patients ? ou bien écourtez-vous vite la conversation ?

lundi 2 août 2010

Alors, sourions...

Je suis en train de lire "L'homme qui voulait être heureux" de Laurent Gounelle.
Pas mal, comme livre.
Quelques extraits, et réflexions, pour vous donner une idée :

Quand on croit quelque chose sur soi, que ce soit en positif ou en négatif, on se comporte d'une manière qui reflète cette chose. On la démontre aux autres en permanence, et même si c'était à l'origine une création de l'esprit, cela devient la réalité pour les autres, puis pour soi.

(...) si vous êtes, au fond de vous, convaincu que tout le monde est sympathique, vous allez vous comporter de manière très ouverte avec les gens, vous allez sourire, vous montrer détendu. Et, bien sûr, cela va les conduire à s'ouvrir eux-mêmes à se détendre en votre présence. Vous aurez inconsciemment la preuve que le monde est bien sympathique. Votre croyance se renforcera. Mais il faut comprendre que tout ce processus est inconscient. C'est en cela qu'il est puissant. A aucun moment, vous ne vous direz consciemment: "C'est bien ce que je croyais, les gens sont sympathiques." Non. Vous n'aurez pas besoin de vous le dire, parce que, pour vous, c'est normal. C'est ainsi, les gens sont sympathiques, c'est une évidence. De la même manière, ceux qui croient qu'il faut à tout prix se méfier des autres trouvent naturel de rencontrer des gens fermés, désagréables, même s'ils le déplorent par ailleurs.

Il est reconnu qu'un visage ouvert et souriant attire, tandis qu'un visage fermé, renfrogné éloigne. Normal, en fait. Si quelqu'un fait la g..., nous n'avons pas envie de nous en approcher. De même, si quelqu'un détourne le regard, nous évite du regard, cela n'incite pas à aller vers lui. Alors que si quelqu'un nous regarde et nous sourit, nous sommes tout de suite plus à l'aise, nous répondons à son sourire, et nous avons envie d'engager la conversation.
C'est pareil pour nous, selon le regard et le visage que nous offrons aux autres.

Alors, sourions !!!... :-)

mercredi 28 juillet 2010

Juste un petit mot

Ce soir, juste un petit mot explicatif à propos de ce blog.
Je voudrais vous dire que ce que j'écris ne correspond pas forcément à mon état d'esprit du moment. Ou même parfois, que je prête mes mots à l'histoire d'autres personnes. Et qu'il ne faut donc pas toujours prendre au pied de la lettre (c'est le cas de le dire... ;-)) tout ce que j'écris.
Je joue avec les mots, je m'amuse avec eux. Ne voyez pas toujours du "noir" dans mes mots, même si certains jours, je l'admets, ils ne sautent pas de joie. Ou alors j'en changerai la couleur, et la texture. Voulez-vous que je les écrive en couleur ? en rouge peut-être, ou en bleu ?... Je plaisante...
Il est évident qu'il y a des choses en moi qui ressortent dans mes billets, des blessures, qui remontent parfois à bien longtemps, mais je les laisse sortir, je leur laisse la liberté de s'exprimer par mes mots. Ainsi ces mots en liberté m'évitent-ils peut-être de traîner des maux à l'intérieur de moi. Je les laisse s'exprimer, je les aide à s'exprimer, ainsi ils ne m'encombrent plus et je peux alors mieux respiiiiiiirer.
Voilà. J'avais envie de vous dire cela, ce soir... pour éviter que certaines de mes amies ne s'inquiètent... ;-)
Belle fin de soirée à vous, et douce nuit.

dimanche 25 juillet 2010

Il me faut du sucre

Lorsque j'étais une petite fille, et que je tombais et que je me faisais mal, ou lorsque j'avais du chagrin et que je pleurais, ma mère me consolait en me donnant des bonbons, du chocolat ou des gâteaux, du sucré, quoi ! "Tu t'es fait mal ? Tu pleures ? Attends, je vais te donner un bonbon, tu verras, ça ira mieux"...
Maintenant, lorsque j'ai le cafard, lorsque je suis angoissée, bref, lorsque je suis mal dans ma peau, dans ma tête, j'ai le réflexe : "sucre". Et il me faut absolument quelque chose de sucré : chocolat ou gâteaux. Et ce sucre me fait du bien, m'apaise.
Certains, lorsqu'ils vont mal, ne mangent pas, n'ont pas d'appétit. Moi, ce n'est pas que j'ai un gros appétit, lorsque je vais mal, mais il me faut du sucre ! du sucre à tout prix !
Comme quoi, mais nous le savons bien, les habitudes se prennent lors de l'enfance. Les bonnes ou les mauvaises habitudes.
L'excès de sucre n'est pas très bon pour la santé, je le sais, mais je n'ai rien trouvé d'autre pour le remplacer...
Et vous, quel est votre "sucre" à vous ?...

vendredi 23 juillet 2010

Trouver le juste milieu

Réflexion toute personnelle de milieu d'après-midi...

- Plus nous courons après l'autre, plus nous le suivons, et plus nous le perdons... plus nous le faisons fuir...

Non ?...
Vous n'avez pas cette impression bizarre, parfois ?...

Peut-être sommes-nous trop présents ? trop demandeurs ?
Peut-être que cette présence est trop envahissante, trop étouffante ?
Peut-être que cette présence est perçue comme une intrusion ?

Oui mais, pour peu que l'on arrête de courir après l'autre, qu'on arrête de le suivre, celui-ci trouvera que l'on devient indifférent, et nous le reprochera également...

Ce n'est vraiment pas évident de trouver le juste milieu... parfois...

jeudi 22 juillet 2010

L'avant... et l'après...

Pour elle...
pour elle...
et puis pour toutes les autres...

Elle aimerait tant se retrouver
plusieurs années en arrière,
à l'époque où tout allait bien,
à l'époque où son rire clair résonnait
dans les pièces de la grande maison,
où tout était si vivant et animé,
où la vie coulait, fluide et légère, sans souci,
où tout n'était qu'insouciance et joie.
C'était l'avant...

Et puis, soudain, l'impensable se produit !
l'impensable qu'elle n'avait jamais imaginé,
l'impensable qui la glace,
qui la saisit si violemment
qu'elle pense ne jamais pouvoir se relever

Et il y a l'après...
l'après où tout est bouleversé,
l'après avec les questions, les pourquoi
l'après où elle perd tout repère,
l'après où la peur s'insinue en elle,
l'après où elle devient tellement fragile et vulnérable
l'après où elle essaie de refaire surface, malgré tout,
l'après où tout est à reconstruire...

Il y a l'avant... il y a l'après... où plus rien n'est désormais pareil...

mercredi 21 juillet 2010

... parce que tu les as attirés là

Ce soir, juste cette citation qu'un ami a laissée il y a quelques temps sous le billet "Poubelle... ou pas..." (voir au 25 juin) , citation que j'ai trouvée intéressante.

Chaque personne, tous les événements de ta vie sont là
parce que tu les attirés là.

Ce que tu choisis de faire avec eux n'appartient qu'à toi.
(Richard Bach)

mardi 20 juillet 2010

Aimer les gens tels qu'ils sont

Lorsque nous aimons les gens, je pense que nous devons les aimer tels qu'ils sont, ou bien alors c'est que nous ne les aimons pas vraiment.
Certaines attitudes, certains comportements peuvent nous agacer chez certains de nos amis, de nos proches. Ou bien nous les acceptons avec leurs défauts (enfin, qui sont pour nous des défauts, mais en sont-ils vraiment ?), ou bien nous décidons d'arrêter de les fréquenter. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas parfaits nous non plus (et heureusement), et certaines de nos attitudes peuvent aussi agacer les autres.
Aimer les gens, c'est les accepter tels qu'ils sont, et ne pas vouloir les mettre dans un moule qui ne serait pas le leur. Ils ne seraient plus eux. Qu'est-ce que ce serait ennuyeux de pouvoir formater les gens comme nous le voudrions ! *
De toute façon, comme je le dis souvent, nous ne pouvons pas plaire à tout le monde et nous ne pouvons pas non plus pas aimer tout le monde. C'est logique. Et c'est tant mieux.
Et aussi, et surtout, ne rien exiger, que ce soit en amitié ou en amour. Si nous respectons les autres, si nous les aimons, nous n'avons pas le droit d'exiger, d'imposer.
Savoir accepter ce que l'on nous donne, donner sans forcément attendre en retour, voilà ce que devraient être les relations avec les gens que nous aimons. Pas toujours facile, je vous l'accorde, mais au moins pas de frustration et pas d'attente. Juste le plaisir de recevoir et de donner. Utopique ? Peut-être... mais réalisable, oui, sûrement.

*Je repense à ce livre de Boris Vian : "Et on tuera tous les affreux". Il faudra que je vous en parle. Fameux ce livre ! ;-)
Voici déjà le résumé de l'histoire : cliquez sur Résumé

lundi 19 juillet 2010

Le tunnel

L'autre jour, je vous ai parlé de ces deux mots que j'avais dans la tête en me réveillant : "Tant pis".
Il m'arrive aussi de me réveiller avec un paysage, une vue dans la tête. Je me dis parfois que j'aimerais arriver à peindre ce que je vois. Mais j'oublie, il faudrait pouvoir le faire tout de suite. Ce n'est pas comme les mots que l'on peut écrire sur un bout de papier au réveil. Une vue, c'est plus difficile. Sortir les crayons, les tubes de peinture...
Je me rappelle pourtant de celle que j'ai eue, un matin, il y a plusieurs jours déjà. J'étais dans un immense tunnel en forme de voûte, fait en pierres beige clair, le tunnel était lui-même très clair, et au loin, en flou, un homme vêtu de noir qui s'éloignait. Cette vue, je l'ai bien gardée en tête. Je ne sais pas pourquoi plus qu'une autre. J'ai l'intention de la peindre prochainement, ou bien de faire un montage photo pour la reconstituer.
Tout comme les mots, je pense que ces vues qui nous restent en mémoire, le matin, au réveil, veulent nous dire quelque chose. J'en suis persuadée. Mais je crois que nous sommes seuls à pouvoir les déchiffrer, en fonction de notre histoire propre et unique.

dimanche 18 juillet 2010

De retour

Bonsoir ! Me voilà de retour ! et en meilleure forme.
J'avais besoin de me "poser" un peu ces derniers jours. De toute façon, de désagréables vertiges m'y ont obligée. Je devais partir trois jours (vendredi, samedi et dimanche). Je ne suis partie que vendredi. Samedi et dimanche, je me suis reposée et j'ai fait de grosses nuits. Et ce soir, je me sens beaucoup mieux.
En fait, depuis plusieurs mois, j'ai l'impression de ne plus savoir me poser, d'être toujours en action, de ne plus savoir m'asseoir tranquillement ne serait-ce que pour lire, moi qui adore lire pourtant. Et je pense que mon corps (et ma tête en l'occurrence) ont crié: "Stop ! ça suffit !"... Du coup, ces vertiges m'ont obligée à me reposer, et c'est très bien ainsi.

Vendredi, avec ma soeur, nous sommes allées à Lyon, rendre visite à une tante de 91 ans (la dernière tante qu'il me reste du côté de mon père), et j'ai eu autant de plaisir à la revoir que la dernière fois (petit clic sur Retrouvailles). C'est une petite dame qui a gardé toute sa tête, et tout son humour. Elle est très pince-sans-rire et très lucide. J'ai fait des photos d'elle et des petites vidéos. Je me régale à les regarder et à les écouter. Cela m'a fait un bien fou de la revoir. Nous avons tellement besoin des personnes âgées, elles nous apportent tant, elles nous donnent tant. Elles ont une telle richesse en elles. Il ne faudrait pas hésiter à le leur dire, car il y en a tant qui se sentent inutiles et qui sont tristes à cause de cela.

Me revoilà donc avec un bien meilleur moral que mardi dernier, et c'est tant mieux ! ;-)
Bonne fin de dimanche à vous. Je vous embrasse.

mardi 13 juillet 2010

Petit coup de fatigue

Petit coup de fatigue aujourd'hui. Si bien que j'ai mis mon blog principal (Un coeur qui bat) en repos pour quelques semaines. Quant à moi, je vais devoir attendre la mi-août pour être en repos, et je sens que cela va être dur.
Je n'aime pas, en fait, mettre mes blogs en pause, c'est comme si j'avais peur que l'on m'oublie pendant ce temps là. Ah la la, cette sacrée peur de ne pas exister, de ne pas être aimée, elle va me suivre combien de temps encore, je me demande !...
Et puis, je me rends compte aussi que, malgré le temps qui passe, il y a des événements auxquels je pense tous les jours, et qui me rendent triste. Je veux faire celle qui est forte, qui peut tout assumer, tout "encaisser", mais au fond de moi, je sens bien que je ne suis pas aussi forte que je veux le laisser croire ou qu'on voudrait bien me laisser croire. Tous les jours, je pense à mon frère, et aussi à toutes les personnes que j'aimais, que j'aime encore bien sûr, mais qui ne sont plus là, et leur absence m'est parfois insupportable, même si je ne le dis pas, même si je ne le montre pas. Je sais bien cacher mes émotions, et c'est dommage, quelque part, très dommage.
Mon billet de ce soir n'est pas très joyeux, j'en suis désolée, mais il est permis parfois de se plaindre un petit peu...
Je vais continuer à venir poster sur ce blog. Ici, je me dévoile un peu plus que sur "Un coeur qui bat" et cela me fait du bien. Et puis ici, c'est comme un petit coin à part, où je viens discuter entre ami(e)s. C'est différent. Je viens me raconter et vous raconter. Ceux que cela intéresse reviennent, et les autres ne reviennent pas. Je n'ai pas créé ce blog pour recueillir un maximum de visites, non, ce n'est pas cela que je cherche. Certains ne le comprennent pas, mais pour moi, le fait d'écrire mes ressentis, mes pensées, mes réflexions sur un blog, me fait du bien, me libère de leur poids parfois pesant.
Voilà, je vous ai tout dit pour ce soir. Merci à vous d'être là et de me lire.

lundi 12 juillet 2010

Tant pis...

Ce matin, je me suis réveillée avec ces deux mots dans la tête : "Tant pis"...
Tant pis pour quoi ?...
Tant pis pour les choses qui me tiennent à coeur et qui m'échappent ?
Tant pis pour le temps qui fuit et qui m'entraîne avec lui dans sa fuite ?
Tant pis pour tout ce que je n'arrive pas à contrôler ?
Tant pis pour tous mes actes manqués ?
Tant pis pour tous les mots que je n'ai pas su dire ?
Tant pis pour ceux qui n'auront pas eu la patience de mieux me connaître ?
Tant pis pour celui qui part sans se retourner ?

Ne vous arrive-t-il pas, à vous aussi, certains matins, de vous réveiller avec un mot, deux mots, une phrase, accrochés à vos pensées ? et d'essayer d'en comprendre le sens ?
Non ?...
Eh bien, tant pis...

jeudi 8 juillet 2010

J'arrête, ce n'est pas pour moi...

Parfois, on se fixe un objectif, un but à atteindre. Et puis, la tâche étant bien plus ardue qu'on ne l'imaginait, on décide de renoncer. Peut-on dire, pour autant, qu'il s'agisse d'un échec ?
Est-ce honteux de renoncer ? de dire : non, pouce ! j'arrête...
Je pense que non. Au départ on ne se rend pas forcément compte des difficultés que l'on va rencontrer. Ni de l'imprévu parfois qui vient se mettre en travers de notre chemin. Nous ne sommes pas maîtres de tout, et heureusement, d'ailleurs.
Je pense que ce qui est important, avant tout, c'est d'essayer. Tout désir de changement, d'aller de l'avant, même si l'on chute en cours de route, est positif. Parce que pendant quelques temps, on y a cru, on a vraiment cru que c'était possible, et ce désir nous a porté en avant.
Ce n'est pas faire marche arrière, non, ce n'est pas un échec, non plus, c'est se dire tout simplement : Stop ! ceci, ce n'est pas pour moi...
Et c'est prendre soin de soi, parfois, de savoir dire : Stop, j'arrête !...

mercredi 7 juillet 2010

Indécise, moi ? Non...

Etes-vous toujours sûr(e) de ce que vous affirmez, de ce que vous faites, ou bien changez-vous facilement d'avis, de point de vue ?
Moi, je vous l'avoue, je suis cafie de contradictions.
Le matin, je peux penser d'une telle façon, et le soir penser d'une autre.
Donc, parfois, je peux regretter le soir ce que j'ai fait le matin...
C'est bête, hein ?...
Je suis une vraie girouette. Pourtant, je ne pense pas être dénuée de personnalité. Alors, pourquoi est-ce que je change si soudainement d'avis ?... J'aimerais le savoir. A la longue c'est pénible, car du coup, j'arrive à ne plus savoir ce que je veux, et je tourne en rond, je tourne en rond (comme dit la chanson...). Plus indécise que moi, cela n'existe pas...
Bon, heureusement, il est des choses pour lesquelles je suis sûre de moi (enfin, je pense... ;-)) et sur lesquelles je ne reviens pas. A moins qu'un petit doute s'insinue en moi, et c'est reparti...
Donc, non, je ne suis jamais sûre que ce que je fais à l'instant présent sera ce que j'aurais fait l'instant d'après...
Un peu compliquée la nana, vous ne trouvez pas ?... ;-)
Please... Vous avez un remède ?... ;-)

mardi 6 juillet 2010

Ne nous en tenez pas rigueur

Il ne faut pas croire nos forces illimitées. Nous devons nous protéger des souffrances inutiles : celles qui ne sont pas inévitables. Et nous montrer vigilants face à toutes les formes d'agression qui nous mettent peu à peu dans un état d'épuisement. L'épuisement augmente le seuil de réceptivité aux agressions : ce qui, sur un corps reposé, ne produit aucun effet, provoque à l'opposé, sur un corps fatigué, des altérations importantes. Notre sensibilité est exacerbée à cette occasion, laissant apparaître ce qui demandait à être oublié : une sensation de solitude, de rejet ou d'abandon. La répercussion symbolique des événements est alors bien plus lourde de conséquences que les événements eux-mêmes : fragilisés, nous les chargeons d'un sens qu'ils n'ont pas, et nous nous compliquons la vie pour rien. "Quand je suis malheureux, je deviens complètement parano, tout m'agresse, je me méfie de tout le monde, et je me sens trahi, justement par ceux que j'aime le plus."
Extrait du livre "Aime-toi, la vie t'aimera" de Catherine Bensaïd.

C'est vrai que lorsque nous sommes fatigués et épuisés, moralement ou physiquement, nous pouvons ne pas avoir un comportement habituel et réagir d'une façon différente, avoir une réaction disproportionnée par rapport à l'événement, ce qui peut parfois décontenancer nos proches ou nos amis.
Alors, s'il vous plaît, si cela nous arrive, essayez de comprendre avant de juger, et surtout... ne nous en tenez pas rigueur !!!... ;-)))

lundi 5 juillet 2010

L'histoire de notre vie

Toujours à propos de livres... si l'on peut dire...

Pourquoi est-ce parfois si difficile de tourner les pages d'un livre?
Pourquoi reste-t-on obstinément bloqué sur une page, un paragraphe, une ligne?
Alors qu'il serait si facile de tourner la page et d'avancer dans la lecture.
Pourquoi est-ce que l'on revient même en arrière pour relire certaines pages?
N'avons-nous donc pas envie d'aller lire la suite ? de connaître la suite?
Mais peut-être que la suite ne nous inspire-t-elle pas?

Et si c'était nous qui prenions la plume et qui écrivions la suite de l'histoire, de NOTRE HISTOIRE?
Et si nous n'attendions pas qu'on nous l'écrive à notre place, NOTRE HISTOIRE?
L'HISTOIRE de NOTRE VIE !...

- Mardi matin
Et je rajoute :

Rien n'est écrit à l'avance.
Nous sommes les auteurs (acteurs) des pages de notre propre vie !

dimanche 4 juillet 2010

Les livres et moi

Ce soir, pas de remue-méninges (comme dirait Marie ;-)), j'ai juste envie de vous parler de l'une de mes passions : les livres !...

Je me souviens de l'émerveillement que j'éprouvais, lorsque j'étais enfant, lorsque mon père ouvrait cet immense placard dans le mur, où se trouvait une quantité impressionnante de livres. C'est bien simple, il y avait des livres sur tous les rayons. Pour moi, c'était magique. Mon père lisait beaucoup. A l'époque, il fallait finir de découper les pages soi-même avec un coupe-papier. C'est d'ailleurs le dernier cadeau que je lui ai fait pour Noël 1968. Ce coupe-papier, je l'ai gardé précieusement. Il est dans le tiroir d'un secrétaire, qui a lui aussi toute une histoire, que je vous raconterai prochainement.
J'aimais aller ouvrir moi aussi ce placard, et regarder tous ces livres. Ma mère lisait moins. Par contre, après la mort de mon père, elle s'est mise elle aussi à lire beaucoup, comme si mon père lui avait légué cela en héritage.
Mes parents ont commencé à m'acheter et à me lire des livres lorsque j'étais toute petite. Je me souviens de tous ces livres, j'en ai gardé certains d'ailleurs. Un peu plus grande, on m'a offert des livres de la bibliothèque rose, de la bibliothèque verte, et puis des livres de la bibliothèque rouge et or. Enfin, moi aussi, je commençais à avoir une bibliothèque assez importante, et mes livres furent rangés eux aussi dans ce grand placard. Que j'étais fière !...
Après la mort de mon père, nous avons donc déménagé, et notre nouvel appartement était doté lui aussi de deux grands placards dans les murs, de chaque côté d'une cheminée. Les livres de mon père, ainsi que tous les autres, trouvèrent leur place tout de suite.
Cette passion du livre me poursuit toujours. Ma dépense principale est l'achat de livres, puis suit celui des CD. Je ne peux entrer dans une librairie, aller à une fête du livre, sans en ressortir avec un nouveau livre. Et puis, le sentir. J'aime sentir un livre neuf, ça sent bon... Je me rends également dans une bibliothèque près de chez moi. Je prends d'ailleurs toujours trop de livres à la fois, ils me font tous envie !
Chez moi, il n'y a pas de placard dans les murs, mais il y a des rayons avec des livres un peu dans toutes les pièces. J'ai toujours plusieurs livres de commencés en même temps, mais tous très différents les uns des autres. Et selon mon humeur, ou tout simplement mon envie, j'en choisis un plutôt qu'un autre : roman, recueil de poèmes, etc.
A une époque, dès que je recevais le livre (je commandais beaucoup à France-Loisirs ou au Grand livre du mois), je le recouvrais tout de suite d'un plastique transparent, je mettais la date à laquelle je le recevais, et j'y inscrivais mon nom. Je ne voulais pas qu'il risque d'être abimé. Ce côté un peu "maniaque" m'a passé. Je ne recouvre plus les livres, je note juste encore la date et mon nom. Contrairement à avant, j'aime que mes livres "vivent", donc j'accepte le fait que les couvertures s'usent, que les pages soient un peu cornées, je les laisse vivre et vieillir, en somme...
Voilà, en résumé, ce que je peux dire sur la relation que j'ai avec les livres.
Pour moi, un livre c'est magique. Si l'on m'offre un livre en cadeau, je ne suis jamais déçue. J'aime les livres.
Je vous mets ci-dessous un montage que j'avais fait pour le Défifoto (défi amical entre plusieurs blogueurs photographes). Vous verrez les livres que j'ai lus ou que j'ai à lire, ainsi que des CD que j'aime.

Et quelques citations sur les livres :
- Peu de livres changent une vie. Quand ils la changent c'est pour toujours, des portes s'ouvrent que l'on ne soupçonnait pas, on entre et on ne reviendra plus en arrière.
- Un livre, un vrai livre, ce n'est pas quelqu'un qui nous parle, c'est quelqu'un qui nous entend, qui sait nous entendre.
- Les livres qui échappent à la maîtrise de leur auteur sont les plus beaux des livres.
Christian Bobin

- Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux. Jules Renard
- [...] si vous lisez pour le plaisir, lisez plusieurs livres en même temps ; laissez sur votre table un livre de poésie, un roman, quelques essais et peut-être une ou deux pièces. L'idée qu'il faut lire un livre de bout en bout avant de se permettre de passer à un autre relève tout bonnement d'un puritanisme probablement hérité de l'enfance.
Robertson Davies


Voilà. Bonne lecture !... :-)

mercredi 30 juin 2010

Prendre le positif et oublier le négatif

Pourquoi est-ce qu'on se focalise très souvent plus sur l'aspect négatif d'une situation, d'un événement, et que l'on est prêt à en oublier l'aspect positif ?

Un exemple : vous avez une relation avec une personne depuis très longtemps, qu'elle soit amicale, amoureuse, ou autre. Votre entente est très bonne, votre relation toujours au beau fixe. Et puis, un jour, cette personne va vous dire quelque chose qui va vous déplaire, et brusquement, tout le reste, tout l'"avant" s'écroule. De tous les moments partagés ensemble, vous ne vous rappellerez que de celui-ci et vous éprouverez de la rancoeur. Alors que ce n'est qu'un tout petit instant au milieu d'un tas d'autres tellement riches.
Peut-on demander aux autres d'être parfaits tout le temps ? Peut-on se montrer soi-même toujours au mieux de sa forme ? Parfois, il arrive d'être fatigué, irrité par autre chose, et un mot malheureux vous échappe. C'est humain.
Oui, nous sommes humains, après tout, avec nos forces et nos faiblesses. Si nous aimons vraiment cette personne, nous devons accepter aussi ses moments de faiblesse, comme nous en avons nous aussi.
Ou bien alors c'est que cette relation que nous pensions si forte et inébranlable avait des failles quelque part, dont on ne se rendait pas compte. Parce qu'à mon avis, si vraiment on aime la personne, on ne lui en tiendra pas rigueur. Et la relation n'en sera pas entachée.

Et pour finir, cette histoire que vous connaissez sûrement :

C'est l'histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.
A un moment donné, ils se disputèrent et l'un d'eux gifla l'autre. Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable :
Aujourd'hui, mon meilleur ami m'a donné une gifle.
Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans laquelle ils décidèrent de se baigner. Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.
Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre :
Aujourd'hui, mon meilleur ami m'a sauvé la vie.
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda :
- Quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu écris sur la pierre. Pourquoi ?
L'autre ami répondit :
- Quand quelqu'un nous blesse, nous devons l'écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l'effacer. Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer.
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.

mardi 29 juin 2010

Lettres et souvenirs

Avez-vous gardé d'anciennes lettres, d'anciennes correspondances ? Moi, j'en ai gardé certaines. J'en ai jeté d'autres.
J'aime me replonger dans ces anciens écrits, et me remémorer l'époque où ils ont été rédigés. Avec parfois un peu de nostalgie, un peu d'attendrissement. J'ai conservé une pochette où se trouvent les lettres qu'écrivait ma mère à mon père. Comme c'était charmant et tendre.
J'ai des correspondances de mon père adressées à l'un de ses frères avec lequel il était très proche. Des notes aussi qu'il prenait.
Tout cela est d'une richesse, je trouve.
J'ai aussi une pleine boîte de cartes postales reçues de tous les coins de la France, de l'étranger, avec un petit mot au dos. Certaines personnes qui les ont envoyées sont encore là, d'autres non.
Je ne pense pas que ce soit vivre dans les souvenirs. C'est une façon de se replonger quelques instants dans une époque qui n'est plus, mais qui a été, et que l'on n'a pas envie d'oublier.
Je regrette un peu d'avoir jeté certaines lettres que j'avais reçues, j'aurais aimé les relire, aujourd'hui. Elles auraient certainement un autre goût, une autre saveur.
Je pense qu'il est important de garder les écrits, car il est tellement agréable, des années plus tard, de se replonger dedans et de les relire.
Laisser aussi des écrits à ses enfants qu'ils pourront trouver et lire, plus tard, et peut-être ainsi découvriront-ils une facette de leurs parents qu'ils ne connaissaient pas.

Cela me fait penser à autre chose, concernant ma mère :
Lorsque ma mère était en maison de retraite, qu'elle était âgée, nous avions affiché à son mur de chambre, plusieurs photos d'elle à différents âges de sa vie. Nous avions fait ceci pour que le personnel soignant et les personnes qui s'occupaient d'elle puissent la voir d'une façon différente, voir qu'elle aussi avait été jeune, belle, dynamique. Qu'il ne fallait pas qu'elles ne voient en elle qu'une vieille dame qui perdait un peu la tête. Cela aussi est très important. On a trop tendance à oublier que les personnes âgées ont été jeunes elles aussi, et que ce n'est pas parce qu'elles sont vieilles maintenant qu'il ne faut plus leur parler, leur demander leur avis, les respecter. Mais ceci est un autre sujet... dont je reparlerai d'ailleurs dans un autre billet...

lundi 28 juin 2010

Et ceux qui se mettent à la poubelle tout seuls...

Mon précédent billet parlait des gens qui mettaient si facilement les autres à la poubelle lorsqu'ils en avaient assez.
Et ceux qui se mettent tout seuls à la poubelle ?...
Je veux dire par là ceux qui disparaissent de notre horizon, alors que nous avions créé avec eux des liens que l'on croyait solides et durables, ceux dont on n'a brusquement plus de nouvelles.
Que sont-ils devenus ?
Pourquoi disparaissent-ils ainsi, sans crier gare ? sans prévenir ? sans donner d'explication ?
Pourquoi se sauvent-ils ainsi ?
Pourquoi ne donnent-ils plus signe de vie ?
C'est contrariant et inquiétant, parfois.
Je n'aime pas...

Réflexion, après coup...
En fait, j'y pense...
C'est un peu bête ce que je viens d'écrire...
Si nous n'avons plus de nouvelles de ces gens, c'est peut-être tout simplement que nous sommes dans leur poubelle... ;-)

vendredi 25 juin 2010

Poubelle... ou pas...

Nous vivons dans une société de consommation, cela, c'est certain.
Dans tous les domaines.
Et d'ailleurs, cela se retrouve, à mon avis, et malheureusement, dans les relations que certaines personnes entretiennent avec les autres.
Je ne parle pas pour un cas particulier, mais d'une façon générale.
Que ce soit en amitié, en amour, ou autre.
Cela se résume un peu à ceci :
- j'te prends
- j'te goûte
- j'te consomme
- j'te veux plus
- j'te jette !
--> poubelle...


Par contre, et heureusement cette fois-ci, sur la toile ou dans la vie réelle, se tissent parfois des liens que rien, non rien, ne pourra couper ni entamer, et qui perdureront, que ce soit par beau temps ou malgré la tempête !...
Et ce sont ceux-là les plus importants et les plus beaux ! Oublions les autres !...
(grand sourire que je vous adresse !)

jeudi 24 juin 2010

Perte de contrôle

On pense se connaître, on pense savoir tout de ses réactions et de ses ressentis, ou on le feint... Et puis, il suffit d'un événement inattendu, inhabituel, et soudain, nous avons une réaction qui ne nous ressemble pas. On ne se reconnaît pas, les autres ne nous reconnaissent pas non plus et sont interloqués. Bref, on perd le contrôle... On va dire des choses que l'on a sur le coeur, on va enfin oser se mettre en colère, on va enfin oser se rebeller contre des choses que l'on supportait jusqu'à présent, mais qui, en fait, nous pesaient gravement depuis longtemps.
Mais après tout, est-ce si grave ? C'est une partie de nous qui sort, c'est une partie de nous qui était en nous et qui se taisait. C'est sûr, cela peut étonner certains et même les déstabiliser, mais bon, pour nous, c'est peut-être bien...
Arrêter de vouloir tout contrôler, arrêter de vouloir faire toujours bonne figure, arrêter de faire mine de savoir tout gérer, cela fait du bien parfois... C'est une facette de nous que l'on avait enfouie bien loin, et qui ose enfin se manifester, qui ose s'affirmer.
Arrêter d'être celle ou celui qui encaisse tout, arrêter d'être celle ou celui qui reste toujours calme malgré le "bouillonnement" intérieur. Laisser ses émotions sortir, laisser les mots sortir... Quel bonheur !...
Mais alors, est-ce qu'on peut vraiment appeler cela une perte de contrôle ? ...
Ou bien est-ce tout simplement un lâcher prise d'avec tout un tas de principes et de bonnes manières que l'on nous a inculqués lorsqu'on était enfant, et dont on a fini par se rendre prisonniers ?...

mercredi 23 juin 2010

L'instant présent

Il est bon et doux d'avoir des souvenirs...
mais il n'est pas bon de trop s'y attarder dessus
car ils nous empêchent d'aller de l'avant
et même de profiter de l'instant présent

La vie est courte, la vie est éphémère
tout nous le rappelle à chaque instant
Ne la laissons pas filer entre nos doigts
Ne remettons pas à demain
ce que l'on peut faire aujourd'hui
dans la limite du possible, bien évidemment...

Mon frère avait acheté deux énormes livres,
des pavés, comme on dit
Ils sont sur l'étagère de sa chambre
Il devait les lire lorsqu'il serait à la retraite...
no comment...

dimanche 20 juin 2010

Mes racines paternelles

Ce week-end, je suis partie à Lyon. L'un de mes cousins m'avait invitée au mariage de sa fille.
J'avais vraiment très envie d'y aller, c'était une occasion de renouer avec mes racines paternelles.

Quelques explications :
J'ai vécu à Lyon jusqu'à l'âge de 22 ans. Et puis je suis partie "m'exiler" en Haute-Loire. Et j'ai perdu de vue presque tous mes cousins du côté de mon père.
La Haute-Loire n'est pourtant pas si éloignée que cela de Lyon, mais je ne sais pourquoi, cela s'est passé ainsi. Ou du moins si, je sais un peu, et j'essaie de l'expliquer un peu plus bas.
Et hier, lorsque j'ai retrouvé tous mes cousins, je ne peux vous dire le bonheur que j'ai éprouvé ! C'est un peu comme si je ne me sentais plus orpheline. Je n'ai plus mon père, je n'ai plus mon frère, mais je retrouvais en eux quelque chose qui me manquait. En effet, depuis que mon frère n'est plus là, j'avais l'impression d'avoir perdu mes racines me rattachant à cette branche. J'avais vraiment besoin d'aller les retrouver.

Petit retour en arrière :
Jusqu'à l'âge de 14 ans, j'habitais, avec mes parents, frère et soeur, dans une maison possédant une grande propriété : cour et jardin, et, souvent le dimanche, nous avions la visite de mes cousins et de leurs parents. Et puis, une semaine après la mort de mon père, nous avons déménagé pour nous retrouver en appartement (c'était décidé depuis bien longtemps, la maison devant être détruite pour permettre la construction d'affreux immeubles bourgeois...). Ma mère a dû se remettre à travailler, car nous étions encore jeunes et nos études n'étaient pas terminées. De ce fait, nous nous sommes beaucoup moins vus avec mes cousins. Le temps, les circonstances, en avaient décidé ainsi.
Hier, avec l'un de mes cousins, du même âge que moi, nous nous sommes rappelé de vieux souvenirs, nous avons parlé de nos parents (sa mère était la soeur de mon père), nous avons parlé de nos oncles et tantes communs, et nous étions assez émus.
Avec lui, et d'autres, nous avons échangé nos adresses, téléphones, mails, et nous sommes promis de nous revoir bientôt. Je le ferai, je le sais...

Je suis heureuse ce soir, j'ai retrouvé un peu de mes racines paternelles, à travers eux. Cela me fait chaud au coeur.
Merci à mon cousin Pierre (Pierrot pour les intimes) de m'avoir invitée et de m'avoir ainsi permis de renouer avec ma branche paternelle.

jeudi 17 juin 2010

Pensées du moment

Depuis le 30 novembre 2009 (date gravée à tout jamais dans ma mémoire), je dormais très mal, moi qui avais auparavant un si bon sommeil. Presque tous les matins, j'étais réveillée à 5h et demi, et il m'était impossible de me rendormir. Je me mettais à penser, et ma nuit était alors finie. Du fait de ces petites nuits -car jamais couchée avant minuit (je ne sais pourquoi, je recule toujours le moment d'aller me coucher)-, j'avais énormément de mal à me concentrer sur ce que je faisais (notamment, dans mon travail), d'ailleurs cela commençait à m'inquiéter sérieusement. J'avais des sautes d'humeur, j'étais même devenue agressive par moments. Bref, je n'allais pas trop bien. La disparition d'un être cher est un vrai traumatisme dont il faut arriver à se relever. Cela ne se fait pas sans peine, c'est le cas de le dire.

Malgré tout, le temps passe et il commence à adoucir tout cela. Et pour m'aider à continuer ce travail de deuil, il y a trois semaines, je suis allée voir mon médecin acupuncteur chez qui je vais assez régulièrement. Elle m'a fait une séance d'acupuncture, et nous avons beaucoup parlé. Notre discours m'a fait beaucoup de bien, car elle a "entendu" ce que je lui disais, a été très attentive, très à l'écoute. De plus, elle m'a donné un traitement en homéopathie (je me soigne par homéopathie, depuis longtemps) et depuis quelques jours, je sens que je retrouve ma tête, si l'on peut dire, j'arrive à nouveau à me concentrer plus facilement, je dors mieux, je ne me réveille plus si tôt le matin, ou bien rarement, j'ai un sommeil beaucoup plus réparateur et profond.
Cela ne veut pas dire que je ne pense plus à mon frère, non, car je pense à lui tous les jours...
Mais je sens que je suis en train, tout doucement, d'assimiler et d'accepter. Même si, par moments, je sens encore la colère monter en moi, et l'envie de crier contre cette injustice...
Voilà.. J'avais envie d'en parler...

mercredi 16 juin 2010

Le temps influence-t-il votre humeur ?

Les jours de beau temps (ils sont rares hélas ! en ce moment), j'ai envie de faire plein de choses, j'ai le sourire, je chantonne, j'écoute de la musique, je ris, j'ai plein de projets dans la tête. Bref, je vais bien.

Les jours de mauvais temps, comme aujourd'hui et ces jours-ci où il pleut sans discontinuer, j'ai les pensées tristes qui resurgissent, j'ai le manque de toutes ces personnes qui ne sont plus là, je n'ai pas envie d'écouter de la musique, je n'ai pas envie de parler, j'aurais envie de rester sous la couette, bien au chaud, de dormir et d'attendre que ça passe.

Temps pas folichon, donc humeur pas folichonne, aujourd'hui... je vous l'avoue.
Je vais noter plein de pensées positives sur une feuille de papier que je garderais près de moi, et au moindre coup de blues, les relire et penser à tous ces petits bonheurs que la vie m'offre, et il y en a plein.
Allez ! Ce n'est pas le mauvais temps qui va me faire m'enfermer dans de tristes pensées !...
Et puis, dans certaines régions, aujourd'hui, certains ont de bonnes raisons de se plaindre du mauvais temps, eux...

A propos de pensées positives, vous connaissez la méthode Coué ? --> http://www.methodecoue.com/methode.htm
Je vais la relire aussi, tiens ! Cela ne me fera pas de mal... (sourire) Oh ! j'ai souri !... ;-))

Et vous, le temps influence-t-il votre humeur du jour ?

lundi 14 juin 2010

Accepter la réponse

Parfois, nous voudrions bien avoir une réponse à une question que nous nous posons (concernant par exemple une relation avec un ami ou une amie), et nous l'anticipons déjà cette réponse. Nous l'anticipons déjà car elle est formulée dans notre question-affirmation.

Exemples :
"Si tu ne réponds pas à ma lettre, je comprendrai que tu ne veux plus me parler et je cesserai de t'écrire."
"Si tu ne réponds pas à mes coups de fil, je comprendrai que tu ne veux plus que je t'appelle et je cesserai de te téléphoner."
"Si tu ne réponds plus à mes demandes, je comprendrai que tu ne veux plus continuer notre relation et je cesserai alors de t'importuner."
Et il y a plein d'autres exemples.


En fait, nous l'avons formulée, cette réponse, parce que nous avons peur de la réponse que l'autre va peut-être nous donner (ou de la non réponse, d'ailleurs...), et en formulant la réponse dans notre question-affirmation (avant de la recevoir de celle ou celui de qui nous l'attendons), nous avons l'impression de contrôler un peu la situation et nous espérons aussi peut-être, et même surtout, provoquer une autre réponse de la part de l'autre, qui dira : "Non, ce n'est pas cela, tu te trompes ! Je tiens à notre relation !"...
Mais cette façon de faire est un peu "dangereuse", aussi, tout de même, car si la personne est hésitante, ne l'aide-t-on, finalement, à mettre un terme à cette relation à laquelle elle n'arrivait peut-être pas, d'elle-même, à mettre un terme. On lui facilite la tâche, non ?...
Et si nous n'avons pas d'autre réponse que celle que nous avons formulée nous-même dans la question-affirmation, il faudra bien s'en satisfaire... et surtout ACCEPTER cette réponse... puisque ce sera également la réponse de l'autre...

Voilà, c'était ma pensée de 17 h 15... Bonne fin d'après-midi à vous.


PS : Je me demande où je vais chercher toutes ces questions ou pensées ?... Je ne pourrais pas être un peu plus simple, des fois... ;-)

jeudi 10 juin 2010

Pensées positives

Lorsque quelque chose nous tracasse, ou lorsque quelqu'un nous contrarie, nous avons tendance à ne penser qu'à cela, à faire parfois même une fixation là-dessus (c'est mon cas, je l'avoue...). Cela vire parfois même à l'obsession. Impossible de se débarrasser de ces pensées négatives. A chercher le pourquoi du comment, pourquoi il ou elle a dit cela, etc.
Quelle perte de temps !... Quelle perte d'énergie, quand on y pense !
Alors qu'il suffit, à ce moment-là, plutôt que de ruminer et de se faire du mal, de faire ou de penser à quelque chose que l'on aime, d'écouter une belle musique, d'aller se balader, d'aller voir, d'écrire ou de téléphoner à un ami ou une amie. D'aller vers les gens qui vous apprécient, qui vous aiment. Il y en a plein, je vous assure, des gens qui nous apprécient, oui, oui ! (sourire). Ou même, tiens ! d'aller à un cours de Tai chi ! :-). Rien de tel pour oublier les soucis. Mardi soir, d'ailleurs, je suis allée à mon cours pendant deux heures. Qu'est-ce que ça m'a fait du bien ! Ne penser à rien, juste penser à moi, juste à ce que je suis en train de faire, penser à respirer, penser à laisser circuler l'énergie en moi... (Gigi, pourquoi as-tu abandonné ? ;-)). C'est vrai que, suite à la mort de mon frère, j'avais sérieusement décroché, et je n'arrivais plus à me concentrer. Mais, à nouveau, depuis quelques semaines, je suis très attentive et les cours me font beaucoup de bien. Et puis, après le cours, j'ai discuté avec mon amie MTh, qui sait si bien écouter (coucou MTh... ;-)). Et je suis rentrée à la maison, sereine et détendue.
Et puis, le soir, je vous retrouve ici, ami(e)s du réel et du virtuel, et je suis contente de vous retrouver. Je discute avec vous, je passe chez vous, je passe faire un petit coucou à mes amis forumeurs, et c'est un moment agréable pour moi.
Enfin, voilà, ce billet, juste pour dire qu'il faut, avant tout, se faire plaisir (on le peut de manière simple, comme celles dont j'ai parlé plus haut), et laissons de côté les tracasseries, les contrariétés et tout le reste qui nous font du mal à la tête et à notre corps. Prenons le positif là où il est, cela atténuera et aidera à surmonter le négatif.
Je vous embrasse très très fort, et vous souhaite une agréable soirée.

*Le passage d'un ami forumeur n'est pas pour rien dans mon billet positif de ce soir. Il se reconnaîtra... N'est-ce pas A ?... ;-)

mercredi 9 juin 2010

La timidité

Lorsque j'étais petite fille, j'étais d'une timidité maladive et excessive. Si bien que lorsque quelqu'un s'adressait à moi, comme je ne répondais pas, c'était ma mère qui répondait. Et j'avais pris cette habitude. Je ne faisais même plus l'effort de parler.
A la maternelle, on m'avait mise à côté d'un petit garçon, (un petit Bernard, je me souviens), qui était très bavard, et ceci pour m'inciter à parler. Mais rien du tout, je ne parlais pas davantage.
Je faisais mon petit train train, j'étais bonne élève, je ne faisais pas de bruit, mais je ne parlais pas.
Adolescente, cela ne s'est guère amélioré. Les gens qui ne me connaissaient pas disaient même de moi, que j'étais fière parce que je n'adressais la parole à personne... Moi, fière ?... J'étais tellement mal à l'aise de partout, tellement peu sûre de moi... J'aurais bien voulu être fière, oui !
Et que j'étais froide aussi ! Eh bien, oui, c'est sûr, je ne sautais pas au coup des gens, j'étais très réservée, discrète. Je n'étais pas démonstrative dans mes gestes. Mais je n'étais pas froide, au contraire, ça bouillonnait en moi, et la colère, et la passion, mais c'était tout intérieur, et personne ne s'en rendait compte.
En prenant de l'âge, j'ai acquis de l'assurance, heureusement, mais il y a toujours au fond de moi, cette petite fille timide, un peu sauvage aussi, solitaire, et pas sûre d'elle... qui doute de l'intérêt qu'elle peut avoir, et qui, lorsqu'elle suscite de l'intérêt, est tellement étonnée qu'elle n'y croit pas, et trouve tout un tas de raisons pour se dévaloriser, pour saborder des relations, juste par peur de ne pas être à la hauteur ou par peur de décevoir... J'ai toujours un peu de mal à aller vers les gens. J'attends que ce soit eux qui viennent à moi. Toujours cette peur aussi de déranger, d'être de trop. Ah la la, l'enfance... nous trimballons de lourds fardeaux de l'enfance, des fardeaux qui pèsent lourds parfois, et qui nous empêchent de vivre comme on le voudrait, qui nous bloquent notre spontanéité, notre nature profonde.
J'envie, parfois, ces gens qui sont si sûrs d'eux, si à l'aise de partout, qui n'ont pas de complexes et qui n'ont peur de rien.
Peut-être serai-je ainsi dans une autre vie, qui sait !...
A moins que je ne me soigne avant... ;-)

mardi 8 juin 2010

Arrêtons de juger les autres

De quel droit peut-on juger et critiquer les actes de telle personne, ce qu'elle fait, ce qu'elle ne fait pas, alors que nous ne connaissons rien de son histoire, de son vécu, ou bien si peu ?
Combien de fois ai-je entendu des gens parler d'untel ou d'un autre, en critiquant, en jugeant, et en étant même carrément méchants. En divulguant, parfois, de fausses rumeurs. Fausses parce qu'ils n'en savent rien ! Mais de quel droit peuvent-ils se le permettre ! Nous ne connaissons pas tout des histoires des autres, nous n'avons pas tous les éléments. Et puis, quand bien même, nous ne sommes pas des juges ! Occupons nous d'abord de notre vie à nous, ce sera bien. Nous n'avons pas à juger les autres.
C'est vrai que cela me met hors de moi lorsque j'entends des gens critiquer leurs semblables. D'ailleurs, lorsque c'est le cas, je dis toujours : "Mais ça les regarde, ce n'est pas notre problème, ni notre vie."
Et puis, on dit bien qu'il ne faut jamais dire : "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau". On ne sait pas, on ne sait jamais !...

Voilà, c'est tout... (sourire)

lundi 7 juin 2010

Aujourd'hui, j'ai un an de plus

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire !
Aujourd'hui, j'ai 55 ans ! et j'assume pleinement !
Et par la même occasion, je rejoins l'année de ma naissance, puisque je suis née le 7 juin 1955.

Bon, et bien voilà... une année de plus !
Qu'est-ce que cela me fait ?
Pas grand-chose, à vrai dire.
Si...
En fait, j'aurais aimé que certaines personnes soient encore là, pour les fêter avec moi... Je pense, entre autres, notamment et évidemment, à mon frère qui, soit me passait un petit coup de fil, soit m'envoyait une carte toujours teintée d'humour et de tendresse...
Et puis, d'autres personnes ne sont pas là non plus, elles me manquent toutes ces personnes... mais c'est ainsi...

Allez, ne parlons pas de choses tristes, aujourd'hui est un jour de fête !
Pour l'instant, les années qui passent ne me font pas peur, quoique... enfin, pas encore trop...
Dans ma tête, je n'ai pas l'impression d'avoir 55 ans, en fait. Je suppose que je ne suis sûrement pas la seule à éprouver ce sentiment. J'ai toujours en moi, et j'espère que je l'aurai encore longtemps, mon âme d'enfant, cette faculté de m'émerveiller d'un rien, de rire, de chahuter, d'aimer.
L'âge, c'est tout dans la tête, de toute façon. L'âge, cela ne veut rien dire. Ce sont juste des chiffres.
Enfin... ce qui me rappelle mon âge, tout de même, c'est l'âge de mes enfants, et aussi le fait que je suis grand-mère... (sourire).

Allez ! Bonne journée à toutes et tous !

vendredi 4 juin 2010

Ces personnes que l'on croise

Que ce soit dans la vie réelle ou dans la virtualité, nous croisons et rencontrons des personnes, avec lesquelles nous sympathisons, nous échangeons, nous partageons, des personnes avec lesquelles nous faisons un bout de chemin ensemble, on peut dire. Que ce soit verbalement ou par écrit. Nous sommes très proches pendant un certain temps.
Et puis, on ne sait pas trop pourquoi, ou on le sait, nos chemins se séparent, et elles disparaissent de notre vie. Mais elles vont laisser en nous une partie d'elles, malgré tout, comme nous allons laisser en elles une partie de nous. Et nous repenserons à elles avec une certaine nostalgie, nous repenserons à tous nos partages, à tous nos rires et sourires échangés. Un échange a eu lieu pendant un moment donné, et cet échange restera toujours en nous. Il faudra pouvoir y repenser avec le sourire, et non pas avec regret et nostalgie. La brièveté d'une rencontre ne lui enlève pas sa force et sa richesse. Au contraire, parfois.

En fait, j'ai écrit ce billet juste pour souligner le fait, qu'il s'agisse de rencontres durables ou éphémères, que toute personne laisse une empreinte indélébile en nous, et que, même si l'on sait que la relation sera courte, il ne faut pas la fuire, car toute rencontre est positive, tout échange est positif. Nous avons besoin des autres, comme ils ont besoin de nous. Si nos chemins se croisent, c'est qu'il y a une raison. Il y a toujours une raison à la présence des gens à nos côtés à un moment donné, j'en suis convaincue. Et si nos chemins se séparent, c'est que tout ce que nous pouvions nous donner, nous nous le sommes donné, ou bien c'est que la vie en a décidé ainsi. Cela ne veut pas dire, en aucun cas, que nous nous oublierons, bien au contraire.