lundi 31 mai 2010

Atelier de sculpture

Samedi, je suis allée à un atelier de sculpture sur terre. Mon challenge était de réaliser en terre le visage de mon frère... J'ai mis beaucoup d'énergie et d'amour pour le faire, mais j'ai dû arrêter, je n'y arrivais pas. Mon challenge était trop dur, j'avais mis la barre trop haute, et trop d'émotion sans doute. Je n'ai pas terminé le visage, je le finirai la prochaine fois, mais sans chercher cette fois la ressemblance. Juste pour le plaisir. Il faut avant tout que cela reste du plaisir.
Je ne considère pas cela comme un échec. J'avais mis la barre vraiment trop haute, oui. Et puis, cela faisait longtemps que je n'avais pas touché à la terre, que je n'avais pas repris contact avec elle. Avez-vous déjà travaillé la terre ? C'est un contact très agréable : la toucher, la pétrir, la sentir, lui donner forme. Oui, c'est vraiment très agréable.
J'ai beaucoup apprécié la femme qui animait cet atelier, parce que c'est une personne très à l'écoute, et lorsque je lui ai dit que j''arrêtais", que je "lâchais prise", elle a compris et même acquiescé. Elle ne dirige pas, elle est à l'écoute du ressenti de chacun, et n'intervient que si nous lui demandons et uniquement sur ce que nous lui demandons. Elle touche rarement à notre travail. Une personne très respectueuse et très intelligente dans sa façon d'être.
J'étais partie le matin à 8h30 de chez moi (j'ai trouvé le moyen de me tromper de route (je déteste les GPS qui veulent n'en faire qu'à leur tête... ou bien est-ce moi ?... (sourire)), ensuite je suis tombée dans des bouchons près de Lyon, et bien entendu je suis arrivée en retard... ;-)). Je suis rentrée chez moi après 20h. Il faut tout de même 1h40 environ pour y aller, ce n'est pas à côté, et c'est bien dommage, car pendant la séance, nous donnons beaucoup de notre énergie, et lorsqu'il faut rentrer, il est dur d'avoir encore un trajet de 1h40 à faire en voiture et être attentive à la route.
Je dois y retourner au mois de juillet. Ma "tête" m'attendra bien sagement parmi d'autres têtes et objets en attente eux aussi.

dimanche 30 mai 2010

Certaines dates...

Le 30 est devenu un nombre que je n'aime pas
il me rappelle ce maudit matin du 30 novembre
il y a six mois aujourd'hui

Le lundi est devenu un jour que je n'aime pas
je me réveille à 5h30 du matin,
juste une demi-heure avant

Certaines dates,
certains jours,
sont devenus haïssables

vendredi 28 mai 2010

Les laisser partir...

Parfois, lorsqu'on aime les gens mais que l'on ne peut rien leur offrir, il faut savoir les laisser partir...
C'est aussi une façon de les aimer...

mercredi 26 mai 2010

En attente

Il me semble que je suis en perpétuelle attente...
Attente d'un message, attente d'un coup de fil, attente d'une parole, attente d'une visite, attente de... je ne sais quoi en fait, mais en attente.
J'attends..., j'attends..., toujours j'attends.
Il y a des jours, j'ai l'impression de ne faire que cela.
Attendre que le temps passe, attendre que la vie passe...
Et puis, à la fin de ma vie, je me rendrai compte que j'aurai attendu toute ma vie. Et je ne saurais même pas ce que j'aurai attendu.
Et s'il suffisait que j'arrête d'attendre et que j'agisse, ne serait-ce pas plus enrichissant ?
Ne pas me laisser happer par le temps qui passe, mais au contraire entrer en lui, et avancer avec lui, en l'utilisant au mieux possible, ce temps, ne serait-ce pas mieux ? Il y a tant de merveilleuses choses à faire, tant de merveilleuses personnes à rencontrer, à connaître. Ce serait tout de même bête de laisser ainsi filer le temps sans rien faire d'autre que d'attendre.
Nous ne sommes pas éternels, la vie est courte, la mort de mon frère me l'a brutalement rappelé en novembre dernier...

mardi 25 mai 2010

Ne rien dire

Parfois, c'est la timidité, qui fait que nous nous taisons.
Parfois, c'est l'orgueil, l'amour-propre, qui nous empêchent de dire ce que nous ressentons vraiment et qui nous empêchent d'avouer nos véritables attentes, nos véritables désirs.
Ce peut être aussi la peur du rejet. C'est terrible la peur du rejet. Alors, pour se protéger (du moins, le croit-on) nous préférons ne rien dire et ne rien dévoiler de nos sentiments, de nos émotions.
Et puis, un jour, peut-être avons-nous été mal compris, et maintenant nous évitons de dire, pour éviter un autre éventuel malentendu.
Mais quel dommage, tout de même, de tout garder au fond de soi et de ne rien dire...

jeudi 20 mai 2010

Tourner en rond et rester sur place

N'avez-vous pas l'impression, parfois, de tourner en rond ?
Je veux dire par là de réagir toujours de la même façon, même si vous savez qu'il est possible de réagir autrement.
De répéter toujours les mêmes erreurs et que cela ne vous serve pas de leçon.
De recommencer toujours les mêmes histoires avec toujours la même fin ?
Et vous le savez pourtant, mais vous continuez.
De prendre de bonnes résolutions, mais de ne pas les tenir ?
Pourquoi repousse-t-on toujours à plus tard des choses que l'on a tant envie de faire ?
Pourquoi y pense-t-on si fort, mais ne le fait-on pas ?
Suite à la mort de mon frère, si brusque, et en pensant à cette vie qui pouvait nous lâcher du jour au lendemain si rapidement, je me disais qu'il y avait des choses qu'il fallait absolument que je réalise, celles qui me tenaient tant à coeur. Je voulais arriver à surmonter mes peurs. Et puis les mois passent et je me rends compte que je suis toujours dans le même "immobilisme".
Et parfois, cela m'inquiète... et me fout le cafard.

Promis (c'est avant tout à moi que je fais la promesse :-)), je vais tenter de réaliser une partie de ces choses, mais que je repousse tout le temps. Je dis bien une partie car tout n'est pas réalisable, hélas !... Mais je ne vous parle pas de mes projets, j'en ai plusieurs dans la tête, je vous en parlerai lorsqu'ils seront en route... ou bien avancés (sourire).
Rendez-vous dans quelques mois avec ce billet, car il aura une suite...

mardi 18 mai 2010

Le silence

J'ai énormément de mal à supporter le silence. Je veux dire le silence des autres. Ne pas avoir de nouvelles de quelqu'un qui vous est cher, par exemple. Je m'imagine toujours tout un tas de trucs et j'angoisse. Je me fais du mal inutilement parfois. Alors qu'un mot, juste un petit mot, un pauvre petit mot, ai-je envie de dire, rassure ou du moins permet de savoir où est la personne qui se tait, qui se tait volontairement, involontairement ou bien par négligence.
C'est terrible le silence, c'est pire que tout...
Et pour moi, le silence = absence = définitif. Et le mot définitif me panique, m'angoisse. Le côté définitif des choses. J'ai du mal à le gérer.
D'ailleurs, dans "définitif", n'y a-t-il pas "défin" (défunt)... Ces deux mots sont-ils de la même racine ? Il faudra que je cherche, je n'avais jamais fait jusqu'à maintenant ce rapprochement.
Savoir est mieux que le silence, même si les mots que l'on doit entendre ne sont pas ceux que l'on aimerait entendre. Mais au moins, on arrête d'être dans le flou...
Le mot silence évoque plein d'autres mots : il nous laisse dans l'incertitude, le doute, le questionnement, la souffrance, l'abandon, l'oubli... l'espoir, certes, aussi...
mais Boris Vian a dit :
Il vaut mieux être déçu que d'espérer dans le vague.
Et je pense qu'il a raison. Il vaut mieux le "savoir" que le "silence"...

jeudi 13 mai 2010

Lâcher prise

Juste une pensée du soir :

Il y a des situations - lorsqu'elles deviennent ingérables et qu'elles nous prennent toute notre énergie - où il faut savoir lâcher prise.
Parfois la sagesse et la résignation valent mieux que l'obstination.
La sagesse laisse des regrets, la résignation aussi, mais l'obstination n'engendre bien souvent que douleur et souffrance.

mardi 11 mai 2010

La lettre

Il y a des lettres que l'on écrit sous le coup de la colère ou d'une vive contrariété, mais que l'on ne devrait jamais envoyer. Le fait de les écrire nous a fait beaucoup de bien. Et cela devrait suffire.

Oui, parfois il vaut mieux ne pas l'envoyer, cette lettre, car au moment où nous l'écrivons, nous sommes dans un certain état d'esprit, qui ne sera peut-être plus le même lorsque la personne la recevra, et alors, tout sera faussé. Nous l'avons écrite sous le coup de la colère, avec peut-être des mots excessifs, des mots blessants. Et cela risque de créer une tension, un malaise, même une cause de fâcherie avec cette personne, alors que la lettre décrivait juste un ressenti à un moment bien précis, un ressenti qui se serait peut-être expliqué et adouci, par la suite, en discutant de vive voix avec cette personne.

Il faut bien réfléchir aux conséquences que la lettre peut engendrer, car les mots écrits ne s'effacent pas, et il est dur, ensuite, de les faire oublier...

lundi 10 mai 2010

Adieu mon doux rêve...

Toucher son rêve du bout du doigt et le voir soudain s'envoler...

Il ne vous est jamais arrivé de toucher du bout du doigt un rêve que vous aviez en vous,
et juste au moment de l'atteindre,
juste au moment où il allait enfin se réaliser,
de le voir s'envoler en fumée,
et de vous retrouver toute "bête",
avec un immense vide en vous et un douloureux regret ?

Moi, si...
mais c'est ainsi.
Il faut néanmoins toujours continuer à rêver,
et à espérer,
car cela veut dire que l'on est en vie !

Très souvent, au cours de notre existence, nous voyons nos rêves déçus et nos désirs frustrés,
mais il faut continuer à rêver, sinon notre âme meurt.

Paulo Coelho

dimanche 9 mai 2010

Le manque de confiance en soi

Le manque de confiance en soi, c'est terrible...
Que ce soit dans le travail, ou dans des relations plus intimes.
- Dans le travail :
Cela se manifestera par un stress, un malaise, et même dans le fait de prendre un emploi où il n'y aura pas d'initiative à prendre, ou peu, car toujours peur de faire une bêtise, ou de ne pas être à la hauteur. Même prendre un emploi en dessous de ses qualifications, car pas assez sûr de soi.
- Dans la vie affective :
Tellement peu sûr de nous, qu'un mot, une phrase, un silence, et hop ! nous nous imaginerons tout un scénario. Nous nous imaginerons, par exemple, que la personne en face de nous ne nous aime pas, ne nous aime plus, nous trouve inintéressants, et nous saborderons, alors, tous seuls, des relations qui auraient pu être riches et belles...

La confiance en soi s'acquiert lorsqu'on est enfant. Et si l'on ne donne pas cette assurance à son enfant, celui-ci doutera de lui et aura du mal à s'affirmer.
- Lorsqu'enfant, nous nous entendons dire tout le temps : "Tu n'en seras pas capable", "Ce n'est pas la peine, tu n'y arriveras jamais", "N'y penses plus, ce n'est pas pour toi", etc., il se convaincra, en effet, qu'il n'en est pas capable. Il aura du mal à avancer, et au lieu d'affronter, il se mettra en retrait, et deviendra transparent, ou se dévalorisera sans arrêt. Il se sentira inférieur.
- Ou bien, et si l'enfant ne reçoit pas de mots "aimants", de mots d'amour, ne reçoit pas assez d'affection. Il ne se sentira pas "aimable", pas digne d'être aimé. Il sera toujours en questionnement dans ses relations proches et doutera toujours de l'amour qu'on pourra lui porter.

A moins qu'un jour, adolescent, ou même adulte, une personne sache lui donner cette confiance dont il manque tant. Cela arrive. Un professeur, un proche, n'importe qui, mais quelqu'un qui trouve les mots justes, et lui donne envie d'affronter, au lieu de reculer, ou d'hésiter. Il pourra ainsi découvrir toutes les qualités et capacités qu'il a en lui, il pourra se découvrir et arrêter de penser qu'il est incapable et inintéressant.
S'il rencontre quelqu'un qui lui prouve qu'il est aimable, quelqu'un qui l'aime, qui le rassure, il pourra être confiant dans cette relation, et arrêtera de "saborder" les relations qu'il pensait impossibles avant.

vendredi 7 mai 2010

Pensée du jour

Agir selon ses propres ressentis, et ne pas se laisser parasiter par ceux des autres.
Car nous ne sommes pas les autres. Et les autres ne sont pas nous. Ils ne connaissent pas notre histoire, donc ne peuvent pas penser à notre place. Nous pouvons les écouter, mais nous sommes seuls à savoir ce qui est bon pour nous.

Ce soir, 21h
J'ai mis cette pensée ce matin, parce qu'en fait, très souvent, ma spontanéité et mon élan sont stoppés par des remarques, du genre : "Tu crois que... ?", "Tu ne devrais pas...", "Tu as tort de...", etc.
L'important, c'est de faire comme on le ressent. Je le répète : faire comme on le ressent. Il n'y a que cette façon d'être en accord avec soi-même. Il nous arrivera sûrement de prendre une mauvaise décision et ensuite de la regretter. Tant pis ! Il faudra assumer. Mais au moins, on aura agi comme on le pensait, et c'est cela qui est important.
C'est mon avis...

jeudi 6 mai 2010

Chacun ses blessures

Les blessures de l'enfance... nous en avons tous des blessures remontant à l'enfance. Nous essayons de les enfouir bien loin, et de les oublier. Mais il suffit parfois d'une situation, d'un mot, d'une phrase pour qu'elles remontent soudain à la surface, et là, ça fait mal !
Oui, nous en avons tous des blessures, plus ou moins bien enfouies au fond de nous. Mais le problème, c'est que nous ne connaissons pas les blessures des autres, et par un mot ou par une réaction maladroite, nous allons blesser quelqu'un qui nous est cher, bien involontairement. Ou bien provoquer une tension, un malentendu, et parfois, se fâcher carrément. Et nous nous demandons bien ce qui a pu provoquer ce malaise. Nous nous disons que la personne est bien susceptible, alors qu'en fait, elle n'a fait que se protéger. Comme nous l'aurions fait, nous aussi.
En fait, il faudrait pouvoir le dire, pouvoir l'expliquer, simplement. Cela éviterait tout malentendu, et permettrait une relation encore plus riche. Cela vaudrait sûrement la peine...

mercredi 5 mai 2010

La musique

Aujourd'hui, j'ai été d'humeur plutôt nostalgique. Le temps n'aide pas, il est vrai, à donner le sourire.
Aussi, j'ai écouté de la musique classique.
Je n'avais jamais remarqué, avant, comme la musique classique pouvait avoir un effet apaisant et calmant sur l'esprit.
Enfant, je m'endormais, bercée par la musique classique qu'écoutait mon père dans la pièce jouxtant ma chambre.
Souvenir très lointain mais dont je suis encore imprégnée, sans doute.
La musique peut me plonger en quelques secondes des années en arrière, ou bien me ramener à un moment bien précis, qu'il soit agréable ou douloureux.
La musique m'a toujours "parlé" et fait vibrer. Je suis très sensible à la musique. Musique et chansons, bien sûr.
J'ai fait partie d'une chorale pendant plusieurs années. J'ai découvert ma voix, en fait. J'ai découvert que je chantais juste, que je pouvais chanter "haut". J'ai découvert le plaisir de chanter, de jouer avec ma voix. Si j'ai arrêté, c'est qu'il fallait se produire sur scène pour des concerts, et que je n'étais pas à l'aise en face du public. Je perdais tous mes moyens, et en plus... ma voix ! donc, j'ai arrêté la chorale. Il faudrait que je trouve un petit groupe qui chante juste pour le plaisir, et non en vue de préparer un concert. Oui, juste pour le plaisir, ce serait bien

C'est étrange un mot, en l'occurrence ce soir, le mot musique et me voilà partie dans des souvenirs. C'est peut-être ainsi que l'on apprend à écrire. Penser à un mot, et laisser les doigts courir sur le clavier. Je m'y exercerai régulièrement, tiens ! pourquoi pas ! (sourire)
Bonne nuit à vous qui passerez par ici ce soir. Faites de doux rêves...

mardi 4 mai 2010

Rêve

Cette nuit, j'ai rêvé que j'étais à un cours de... je ne sais quoi (c'était en tous cas une discipline chinoise, mais pas du Tai chi chuan). J'étais avec un maître chinois et d'autres élèves, et je devais m'élever à plusieurs mètres grâce à une longue perche de métal arrondie. Je me hissai alors agilement et me retrouvai rapidement en haut. Puis je devais ensuite traverser la pièce à l'aide d'une autre perche de métal, mais cette fois posée horizontalement. Le maître chinois était déjà en haut, en face de moi, mais de l'autre côté de la perche, et il m'encourageait. Je regardai le vide qui était en dessous de nous. J'hésitai, et puis finalement abandonnai, me laissant glisser le long de la perche, pour me retrouver en bas, près des autres élèves. Et je me dis, bien que l'on me dise de ne pas abandonner, que cette discipline n'était pas faite pour moi...

Quel est le sens de ce rêve ?...
Veut-il dire que je ne suis pas assez persévérante, et que je baisse trop rapidement les bras ?...
Ou peut-être que je suis trop peureuse et que je n'ose pas affronter certaines situations ?...
Mais, peut-être aussi - on me l'a soufflé... -, veut-il dire que je veux aller trop vite, et qu'il ne faut pas vouloir brûler les étapes !... Chaque chose en son temps et à son heure. Ce rêve, en fait, serait plutôt positif... (merci A...).
Tous les rêves ont un sens, et les décrypter permet d'apprendre à mieux se connaître, paraît-il, car c'est notre inconscient qui parle... et il est bon de le laisser parler...

lundi 3 mai 2010

Se souvenir des belles choses

Arrivez-vous facilement à tourner la page, à passer à autre chose, lorsqu'une chose, justement, se termine ?...
Moi, j'avoue que j'ai beaucoup de mal. J'ai toujours du mal à faire le deuil d'une situation, d'une relation, d'une personne. J'ai toujours une certaine nostalgie qui persiste, et qui me freine dans mon envie d'avancer et de passer à autre chose.

Pourtant, ces derniers jours, je me dis qu'il ne sert à rien de regretter le temps passé. Cela ne veut pas dire l'oublier, non, au contraire ! mais de ne se souvenir que des bons moments, des moments heureux, des moments riches que l'on a pu vivre, et y repenser en souriant, avec tendresse et bonheur, même. Le passé devient alors un compagnon qui nous accompagne et qui nous aide à avancer.

Juste... se souvenir des belles choses... Voici ma nouvelle philosophie... du moment...

dimanche 2 mai 2010

Rencontre dans la réalité

Aujourd'hui, je devais faire la connaissance "réelle" de personnes rencontrées sur le net, des amis "virtuels" comme on dit...
Finalement, la rencontre n'aura pas lieu, pour diverses raisons, et j'en suis très déçue.
Lorsqu'on attend un événement avec impatience, que l'on s'y prépare depuis longtemps, quelle déception alors, qu'elle ne puisse pas avoir lieu... Mais bon, il y a des imprévus. Et puis, ce n'est que partie remise. Enfin, je l'espère.

Voilà déjà trois ans et demi que je me balade sur le net. Je m'étais alors dirigée sur un forum dédié à Pascal Mono. Mon premier forum ! C'était tout nouveau pour moi. Quelle excitation ! J'avais alors fait la connaissance d'une bande de joyeux lurons (ils se reconnaitront, puisque je les côtoie toujours (sourire)). J'en ai même rencontré certains dans la réalité, lors d'une petite escapade à Nice. C'est étrange quand la virtualité rejoint la réalité. Nous nous étions retrouvés comme si nous nous connaissions depuis toujours. Nous étions dans la réalité tels que nous avions appris à nous connaître dans la virtualité. Mais il y avait quelque chose de magique en plus.
Certains disent que les amis "virtuels" ne valent pas les amis réels. Je dis que c'est faux. On peut avoir des relations d'amitié très fortes avec les amis virtuels. On peut, certes, aussi, avoir des déceptions, mais c'est comme dans la "vraie" vie, certain(e)s ami(e)s nous déçoivent, il n'y a donc pas de "réelle" différence. Et même si l'on ne peut pas se rencontrer, ce n'est pas forcément grave, les échanges écrits peuvent être aussi très riches.

vendredi 30 avril 2010

Accepter

Aujourd'hui, cela fait cinq mois que mon frère est parti, et je crois que je n'ai pas encore vraiment réalisé que je ne le verrai plus. Réalisé ou accepté. Je crois que j'ai mis ma douleur dans un coin de mon coeur pour éviter d'avoir trop mal. C'est très confus, en fait. Des jours, je pense à lui comme s'il était encore là, je crois même l'apercevoir dans un groupe. Et pourtant, si je repense à ce fameux 30 novembre 2009, mon coeur s'accélère, et là, je réalise vraiment ce qui s'est passé. Mais je pense vite à autre chose pour éviter que la douleur ne resurgisse. Est-ce la bonne solution? Je ne le pense pas, mais on se protège comme on peut. Il y a des événements, dans la vie, qui sont tellement inconcevables et subis, comment peut-on arriver à les accepter? Et pourtant, faire le deuil, que ce soit pour la perte d'un être cher, ou pour une situation autre, c'est bien arriver à accepter...

jeudi 29 avril 2010

Aime-moi, je t'aimerai...

Juste des questions... en vrac...
- Aimons-nous les gens pour ce qu'ils sont, ou les aimons-nous pour le reflet qu'il nous renvoie de nous ? (reflet positif, bien sûr).
- Les gens nous aiment-ils pour ce que nous sommes, ou bien pour le reflet que nous leur renvoyons d'eux ?... (idem ci-dessus)
- Pouvons-nous apprécier, aimer quelqu'un qui nous renvoie un reflet négatif ?
- Pouvons-nous aimer quelqu'un qui ne nous aime pas ?
- L'amour n'est-il pas un tantinet intéressé ?
- L'amour n'est-il pas un tantinet narcissique ? Admire-moi, je t'aimerai... Cesse de m'admirer, je cesserai de t'aimer...
- Qui aime-t-on le plus des deux ? L'autre ? Ou soi ?...

mardi 27 avril 2010

Chacun a ses raisons propres

Lors de la mort de mon frère, j'étais un peu en colère et choquée par certaines personnes de mon entourage qui, je pensais, avaient eu des réactions inappropriées, des réactions que je ne comprenais pas et qui me choquaient.
Je suis allée chez une ostéopathe pour qu'elle me soulage de toutes les tensions qui s'étaient accumulées dans mon corps, et je lui en ai parlé. Elle a eu cette réponse, qui m'a plu, et que je vous livre.
Elle m'a dit : "Il n'y a pas de bonne réaction ou de mauvaise réaction. Il y a pour chacun sa propre réaction, selon sa sensibilité, sa fragilité, son vécu, sa façon de se protéger aussi."
Depuis, pour d'autres situations de la vie, moins dramatiques, heureusement, je me remémore cette réponse. Et je me dis : "Oui, chacun a ses raisons propres, que nous ne connaissons pas. Chacun a le droit de réagir différemment. Nous ne sommes pas l'autre. Nous ne connaissons pas tout de l'autre, de son histoire personnelle".
C'est vrai, chacun fait comme il le peut, comme il le sent, et nous sommes tous des êtres uniques, avec des histoires différentes, donc forcément, les réactions de certains nous choquent et nous choqueront encore, mais c'est ainsi, c'est tout... Il faut juste l'accepter, et tout ira mieux...

vendredi 23 avril 2010

Les mots dits...

Ne vous est-il jamais arrivé de dire, sous le coup de la colère ou de l'émotion, des mots qui dépassaient votre pensée, et ensuite de le regretter amèrement ?...
Mais les mots ont été dits, les mots ont été lâchés, les mots ont fait mal... Il est trop tard pour revenir en arrière, et vous avez autant mal que celui ou celle à qui vous les avez dits... Cela fait d'autant plus mal que vous n'avez pas l'habitude de les "cracher" ainsi ces mots, ce n'est pas dans votre nature, mais un excès de fatigue et de surmenage, un excès de tension, et vlan !... celui ou celle qui se trouvait en face de vous, à ce moment-là, s'est tout pris en pleine figure !
Cela ne m'est pas arrivé souvent, mais sincèrement, heureusement, parce que je me suis sentie vraiment trop mal ensuite...
Et vous, arrivez-vous toujours à contenir les mots, ou bien fusent-ils comme des balles à la moindre contrariété ?...

"Avec les mots on ne se méfie jamais suffisamment, ils ont l'air de rien les mots, pas l'air de dangers bien sûr, plutôt de petits vents, de petits sons de bouche, ni chauds, ni froids, et facilement repris dès qu'ils arrivent par l'oreille par l'énorme ennui gris mou du cerveau. On ne se méfie pas d'eux des mots et le malheur arrive. Des mots, il y en a des cachés parmi les autres, comme des cailloux. On les reconnaît pas spécialement et puis les voilà qui vous font trembler pourtant toute la vie qu'on possède, et tout entière, et dans son faible et dans son fort... C'est la panique alors... Une avalanche... On en reste là comme un pendu, au-dessus des émotions... C'est une tempête qui est arrivée, qui est passée, bien trop forte pour vous, si violente qu'on l'aurait jamais crue possible rien qu'avec des sentiments... Donc, on ne se méfie jamais assez des mots, c'est ma conclusion."
Louis-Ferdinand Céline (Voyage au bout de la nuit)

mercredi 21 avril 2010

Parler ou se taire ? pas si simple...

Faut-il toujours dire ce que l'on pense, au risque de se fâcher avec ses ami(e)s, ou bien faut-il se taire et passer pour une bénie-oui-oui ?
En fait, j'ai un gros problème. Je n'aime pas les conflits et je les évite au maximum. C'est bien, me direz-vous. Peut-être. Peut-être pas. Bien souvent, pour éviter les conflits, je ne dis pas le fond de ma pensée, et je fais comme si tout allait bien, même si je suis fortement contrariée. Mais pourtant, tout au fond de moi, rien ne va. Les non-dits, vous savez, les non-dits font beaucoup de mal. Mots non dits, pluie de maux, c'est bien connu.
Mais, si par chance, ou par malheur, j'arrive à dire le fond de ma pensée, si j'arrive à dire mes ressentis, ou même si j'arrive à élever le ton, après un bref instant de satisfaction, je culpabilise aussitôt, et j'ai affreusement peur que la personne en face ne se fâche, et je ne suis pas plus heureuse pour tout cela.
Pourtant, j'aime que mes ami(e)s me parlent avec franchise. Je leur demande même, même si parfois cette franchise me blesse un peu. Car la franchise peut être blessante.
En fait, il faut dire, mais... avec modération...
C'est très contradictoire, en fait, tout cela.
Nous demandons à nos amis la franchise absolue et nous donnons un sens péjoratif à leurs paroles. (Augusta Amiel-Lapeyre)
Comment trouver la juste mesure ? Ce n'est pas évident.
En fait, aimer et respecter une personne, ce serait lui faire confiance en pouvant lui parler franchement et ouvertement. Ne pas lui parler franchement voudrait dire qu'elle n'est pas capable de comprendre, et ce ne serait pas très sympa pour elle. Ce serait un manque de respect et de considération.
Enfin, c'est mon point de vue. Mais ce n'est pas toujours ce que je fais... Je vais y travailler...
Et vous, qu'en pensez-vous ?...

jeudi 11 mars 2010

Les signes...

Voilà déjà bien longtemps que j'avais envie de parler des signes, des signes que l'on peut percevoir ou bien ressentir lors de la disparition d'un être proche.
Je me lance, donc. Je vais peut-être passer pour une « illuminée ». J'assume... :-)
Le premier sujet de ce nouveau blog sera donc sur "Les signes".

De plus, en parcourant certains blogs, je me suis rendue compte que je n'étais pas la seule à en avoir perçus ou ressentis, et cela m'a décidé à en parler.
Je suis très réceptive et sensible à ce genre de phénomènes. J'ai déjà perçu, en plusieurs fois, des manifestations étranges. Certaines sont peut-être « discutables », peut-être dues à mon imagination, peut-être avais-je besoin de les voir, de les ressentir à ce moment-là, pour me faire du bien, pour m'apaiser. D'autres ont été bien plus troublantes, et surtout, sans explication rationnelle.
Je vous conte tout d'abord les signes qui peuvent être nommés « imaginaires » :


En février 2002 : Ma soeur et moi étions près de notre mère, dans sa chambre, à la Mapad. Le médecin n'avait donné que deux ou trois jours à vivre à notre mère, et cela faisait une semaine. Cet après-midi là, j'ai ressenti un air froid dans la pièce. J'ai vérifié si les fenêtres étaient bien fermées, la porte, s'il n'y avait pas de courant d'air, mais non, tout était bien fermé. Ma soeur ne l'a pas ressenti. Moi, je sentais réellement cet air froid. Ma mère est partie quelques heures après. Je reste persuadée que cet air froid était dû à la présence de ses parents, de son frère, de ses soeurs, de mon père, déjà partis des années avant, et qu'ils étaient là, à l'attendre, à l'accueillir. D'ailleurs, quelques jours avant, alors qu'elle n'était pas encore tombée dans ce profond sommeil, ne tendait-elle pas les bras vers des êtres invisibles à nos yeux, mais qu'elle seule pouvait voir ?...
Les semaines qui ont suivi, j'ai ressenti encore parfois cet air froid, et je me disais : c'est elle qui est par ici, c'est elle, et je souriais.

Il y a quelques années, la femme d'un de nos amis est partie suite à une grave maladie Ils avaient deux petites filles, âgées à l'époque, l'une de 7 ans et l'autre de 10 ans environ.
Il faisait ce jour là un temps épouvantable, de la pluie, un ciel noir, du vent, des nuages.
Lors de la cérémonie, les petites avaient préparé un texte pour leur maman. Alors qu'elles étaient en train de le lire devant l'assistance, un immense rayon de soleil est passé par les vitraux, et est venu illuminer les deux petites. Personne n'a semblé s'en apercevoir. Mais pour moi, c'était évident, c'était leur maman qui était là et qui les éclairait de sa lumière. Et j'ai souri intérieurement. Un bien-être intérieur m'a envahie.

Mon frère...
Le matin de sa mort, le lundi, mes deux fils et moi, avons ressenti une profonde angoisse.
Mon fils aîné, la veille (le dimanche) avait écouté un CD que mon frère lui avait offert. Et la nuit qui a suivi, il a très mal dormi, il était très angoissé. C'était la première fois qu'il était si mal. Il s'est levé, tôt, vers 6h.
Mon fils cadet n'a fait, ce matin-là, que de rêves de mort. Première fois aussi qu'il faisait de semblables rêves.
Quant à moi, j'ai très mal dormi aussi, j'étais très angoissée, inquiète, et ne dormant toujours pas, je me suis levée vers 6h et quart.
Mon frère est mort ce lundi matin-là, à 6 h...

Le 8 janvier, alors que c'était l'anniversaire de mon frère, dans l'après-midi, alors qu'il y avait beaucoup de neige, un petit rouge-gorge est venu se poser sur le rebord de ma fenêtre, dans l'angle, face à moi, m'a regardée trois secondes, bien dans les yeux et s'est envolé (mon frère avait une passion pour les oiseaux). C'est la première fois, depuis 26 ans que j'habite cette maison, que cela se produit. Troublant...

Mon frère, lorsqu'il allait travailler, et qu'il remontait chez lui, à la nuit tombée (sur une petite route, au milieu des bois), avait l'habitude de voir un blaireau traverser la route. Personne d'autre ne l'avait vu.
Il y a quelques semaines, je suis allée passer le week-end dans sa maison, avec ma belle-soeur, sa compagne. Sur la route du retour, le dimanche soir, au loin, j'ai aperçu une bête qui traversait la route. J'étais assez loin. J'ai ralenti. L'animal a ralenti, et au lieu de continuer de passer, il s'est arrêté au bord de la route, comme s'il m'attendait. Nous nous sommes regardés, yeux dans les yeux. J'étais à deux mètres de lui, environ. Et puis, il a continué son chemin. C'était la première fois que je voyais un tel animal, et j'ai compris qu'il s'agissait d'un blaireau, un magnifique blaireau.
Etrange aussi, non ?

Bon, il est vrai que pour ces manifestations, vous pouvez dire qu'il s'agissait d'un concours de circonstances, et que cela m'a fait du bien de m'imaginer qu'il s'agissait de signes venant de la part de mon frère.


Maintenant, je vais vous raconter des faits beaucoup plus troublants.

Le 2 janvier de cette année, date anniversaire des funérailles de mon frère (un mois), alors que j'étais dans une pièce avec des amis, et que je jouais à un jeu de société avec la petite-fille d'un couple d'amis, j'ai senti dans le dos une caresse, un frôlement, comme si quelqu'un voulait passer mais n'avait pas de place, et du coup, me poussait un peu. Je me suis retournée pour voir qui c'était, il n'y avait personne, tout le monde était assis... Je n'ai rien dit, mais j'ai souri. Mon frère venait de passer...

Autre fait encore plus inexplicable :

Il y a une quinzaine d'années, alors que mon mari avait perdu sa marraine, et ceci a duré pendant une semaine environ, alors que j'étais couchée, j'entendais l'interrupteur de la salle à manger s'actionner et je voyais un rai de lumière sous la porte. Plusieurs soirs de suite. J'en avais parlé à mon mari, mais celui-ci trouvait des raisons rationnelles : j'avais dû oublier d'éteindre. Jusqu'au soir où il a été témoin en même temps que moi de ce phénomène étrange. Nous étions couchés, dans le noir, lorsqu'on a entendu l'interrupteur s'actionner et vu la lumière sous la porte. Cette fois, il me croyait, ou presque. Il m'a dit que ce devait être l'interrupteur qui avait un problème et qui s'actionnait tout seul. L'interrupteur n'avait rien de défectueux. D'ailleurs, nous ne l'avons jamais changé, et depuis, plus jamais une seule fois, il ne l'a refait.
Etonnant, aussi, non ?...


Qu'en pensez-vous ?
Si vous avez ressenti, observé des phénomènes de ce genre, parlez en. Je suis sûre de ne pas être la seule à penser que nos disparus peuvent se manifester, si nous sommes suffisamment attentifs et réceptifs, suffisamment à leur écoute...