jeudi 19 mai 2016

La résistance sociale

Un petit bouquin très intéressant que je suis en train de lire et qui pourrait peut-être vous intéresser vous aussi :  
« Organiser la résistance sociale - Transformer les fragilités » - Fred Poché - Editions  de la Chronique sociale.

Quatrième de couverture :
A une époque où chacun se voit sommé de réussir et d'être performant, peut-être n'a-t-on jamais autant parlé de mal-être et de souffrance sociale. Naguère, les individus se regroupaient sans doute plus spontanément de façon collective pour combattre l'"oppression" ou l'"exploitation" ; ils inscrivaient leur souffrance dans une communauté humaine. Aujourd'hui, beaucoup de nos contemporains consultent, individuellement, le corps médical ou des psychologues. Les plus fragilisés par les logiques économiques actuelles et la pression sociale éprouvent un surcroît de tension. Ils ne trouvent plus d'espaces de reconnaissance et souffrent de voir sur l'écran de télévision l'argent s'étaler, les richesses déborder ; alors que leur quotidien devient de plus en plus précaire.
Une culture du ressentiment se développe. Elle fragilise nos démocraties. Comment permettre, alors, à chacun de trouver sa place ? Comme retrouver le sens du mot "société" ? De quelle manière agir face à l'inquiétante montée des inégalités sociales ? Qu'est-ce qui peut nous faire passer dune solitude habitée par la crainte d'autrui à la solidarité active et non-violente ? Comment résister à la tentation "sécuritaire" tout en se sentant en "sécurité" ? En électronique, la résistance est un conducteur dans lequel toute l'énergie électrique est transformée en chaleur. Transposée dans le domaine social, la résistance doit être comprise, dans ce livre, comme l'énergie sociale qui se manifeste, en puissance ou en acte, sous la forme d'une solidarité joyeuse et d'une espérance vécue. Face à la froideur des logiques d'exclusion et des courses au profit, la résistance met en mouvement des forces, parfois insoupçonnées, en stimulant la production de chaleur humaine. Il convient alors, plus que jamais, de l'organiser. »
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10 commentaires:

  1. Ça m'intéresse. Je vais me le procurer.
    Merci Françoise, bises.

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    1. Te connaissant un peu à travers tes billets et les légendes les accompagnant, et les commentaires que tu laisses sur mes blogs, Philippe, je pense que ce livre te plaira. :-)
      Une douce nuit à toi. Bises.

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  2. Merci Françoise, cela paraît fort intéressant, je note. Bisous

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    1. A toi aussi, Lison, je suis sûre que ce livre te plairait. :-)
      Bonne soirée, bisous.

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  3. et de fil conducteur, en aiguille de boussole.
    Bzzz...

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    1. J'aime toujours beaucoup tes commentaires, le bourdon, même si je ne les comprends pas toujours. (rire)
      Bon dimanche à toi. Bises.

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  4. L'homme ne peut trouver sa plénitude et sa force pour engager une lutte pour ses droits qu'en s'associant avec son prochain face à la puissance de l'argent qui ne génère qu'inégalité et frustration. L'indifférence des uns et des autres ne peut aboutir qu'à la prédominance des riches sur les pauvres.

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    1. Oui, Bizak. Merci pour ton commentaire qui exprime si bien ma pensée.
      Bonne soirée. Bisous.

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  5. Oui, dans une époque de froideur et d'individualisme forcené, cet écrit peut se révéler très utile!

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Merci pour vos petits mots que j'apprécie infiniment.

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