jeudi 10 décembre 2015

De l'eau...

Ce soir, tout en relisant le billet que j'ai écrit sur le thème « de l'eau » sur mon blog ​ 100 mots par jour, des souvenirs me reviennent en mémoire, souvenirs que je ne pourrais pas écrire juste en cent mots, alors je les dépose sur ce blog. Ce thème « de l'eau » me rappelle que nous avons énormément de chance de disposer d'eau quasiment à volonté, et encore plus d'eau qui coule de nos robinets. Lorsque j'étais gamine, et que nous allions passer nos vacances à la campagne dans la petite maison bleue, il n'y avait pas d'eau au robinet, il fallait aller chercher l'eau au puits qui se trouvait tout en bas du village. Je revois ma mère remonter le chemin avec un seau d'eau dans chaque main. Les seaux étaient lourds, et elle faisait des pauses régulières. Dans la petite maison bleue, on se chauffait avec une cuisinière à bois dans laquelle se trouvait une bouillotte, c'est-à-dire un réservoir en tôle recouvert d'un couvercle où de l'eau chauffait. On la récupérait avec une louche de la forme du réservoir (je vous mets ci-dessous une photo trouvée sur le net). C'était notre réserve d'eau chaude. En bas du village, il y avait également un lavoir, où ma mère, ma tante et les femmes du village venaient laver leur linge. Une année, je me rappelle, il y avait eu un été très chaud et le puits était à sec. Il fallait aller chercher de l'eau dans le village à plusieurs kilomètres de la petite maison, à pieds bien évidemment, et rapporter l'eau dans des jerricanes. De nombreuses pauses s'imposaient, les jerricanes étant très lourds. Et pour la lessive, le lavoir étant également à sec, il fallait faire aussi plusieurs kilomètres pour aller à la rivière et pouvoir laver le linge. Lorsque je raconte tout cela, ça me paraît si lointain, et pourtant ce n'est pas si vieux. Lorsque nous rentrions chez nous, en ville, quel luxe de retrouver l'eau courante, froide et chaude ! Nous étions fortement conscients de notre chance ! 
Il y a à l'heure actuelle encore des pays où il n'y a pas d'eau courante, et où l'eau est plus que précieuse. Pensons-y...

Cuisinière avec une bouilloire d'eau chaude. Photo trouvée sur le net.

14 commentaires:

  1. Ton billet me rappelle "l'eau des collines" de Marcel Pagnol ou le très beau roman de Giono "Colline" sur le même thème. La recherche de l'eau...
    L'âpre lutte du Bossu pour aller chercher l'eau, et la cupidité du Papet et d'Ugolin..
    Une histoire où l'eau est omniprésente.
    Bisous belle nuit
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. Oui, de très beaux films sur la recherche de l'eau. Nous avons tendance à considérer l'eau courante comme naturelle alors qu'il n'y a pas si longtemps, et encore actuellement dans certains pays, l'eau était et est une préoccupation quotidienne.
      Bisous, Célestine, une belle nuit à toi aussi.

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  2. j'ai l'impression que tu parles d'un autre temps bien lointain !
    mais il est vrai que dans les campagnes la vie était encore
    difficile et compliquée il y a quelques décennies!
    et aujourd'hui on gaspille !

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    1. "Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître"... (sourire)
      Non, Marty, ce n'est pas si lointain que ça, juste quelques décennies oui. Et aujourd'hui, on gaspille, en effet...
      Bonne soirée à toi, et merci de ta visite.

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  3. Je n'ai pas connu cette quête de l'eau en France mais en Afrique lorsqu'y vivais. C'était leur quotidien.
    Bonne journée Françoise, bises.

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    1. Tu as vécu en Afrique, Philippe ? Je ne le savais pas. Tu connais donc le problème en effet.
      Bonne fin de soirée à toi. Bises.

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  4. Je suis toujours impressionné quand on parle d'eau. Tes souvenirs sur ton village me rappellent le mien où on allait souvent à la fontaine. Que de bons souvenirs qui me reviennent avec une telle nostalgie qu'à chaque fois que cela m'arrive, je fais tout pour m'y retrouver le week end.Il est vrai que les bons moments d'enfance ne sont pas au rendez-vous. mais j'ai quand même vu ma fontaine.
    Voici un lien avec les"plumes d'Asphodèle" où j'ai parlé de mon village:
    http://bi-zakarium.blogspot.com/2013/12/la-bas-mon-village.html
    Bonne journée Françoise

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    1. Merci pour le lien, Bizak. Je suis allée te lire et j'ai laissé un petit mot... mais tu l'as lu (sourire).
      Bonne soirée à toi, bises.

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  5. de jolis souvenirs... en villégiature, là où nous sommes assez souvent, nous connaissons toujours encore le plaisir du lavoir... et c'est rafraîchissant et calmant...
    bonne fin de semaine à toi - bises
    ;o)

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    1. Oui, je n'en doute pas Doume. Certaines femmes aiment continuer à s'y retrouver, et les messieurs qui le désirent aussi... (sourire)
      Belle semaine à toi aussi. Bises.

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    1. Elle n'est pas de moi, Sylvie, d'ailleurs je viens de le rajouter, mais c'est vrai qu'elle est belle. :-)
      Bonne fin de soirée, bises.

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  7. Tu as raison, on ne se rend pas compte de combien ces choses confortables qui nous paraissent "bien normale" sont un privilège. J'ai eu une période "baba-cool" où j'ai vécu en Aveyron dans un mazet, sans eau ni électricité. Je sciais mon bois, je prenais l'eau à la source (et une collection de sangsues), et on éclairait parcimonieusement pour ne pas user les lampes à pétrole et bougies. Un jour je suis allée à l'hôtel... je n'en revenais presque pas du grand bonheur d'avoir de l'eau courante et chaude dans la chambre :)

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    1. Oui, j'imagine bien combien tu as dû apprécier et la chance de pouvoir disposer de l'eau courante et chaude à volonté. On s'habitue aux choses, et on n'y prête plus attention, et pourtant tout n'était pas aussi simple avant...
      Bonne soirée à toi, Edmée, et merci de ta viste.

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Merci pour vos petits mots que j'apprécie infiniment.

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