lundi 30 novembre 2015

Pensée pour Jean

Six ans déjà. C'était un 30 novembre, un lundi matin, comme aujourd'hui...

« Plus loin dans les bois il y a un chemin sur lequel je marchais avec toi, quand tu étais encore de ce monde. Le chemin semble indifférent mais je sais qu'il se souvient de toi. Il n'y a pas de temps. Il n'y a que la joie éternelle et nos pauvres coeurs architectes. » (Christian Bobin)

Chemin de la Breure

dimanche 29 novembre 2015

Coup de coeur du week-end

Ce week-end, près de chez moi, il y avait un marché de potiers, je m'y suis rendue avec une amie. Une trentaine de participants pour une très belle exposition de qualité, où des techniques de travail très différentes se côtoyaient. Il y en avait pour tous les goûts. J'ai beaucoup aimé les œuvres de ​ Lydie Thonnerieux, ses  personnages au regard interrogatif et à l'allure fragile, personnages dont j'avais du mal à détacher mon regard. Envie de les aimer, de les prendre dans mes bras, de les protéger...

Voici ce que dit Lydie de son travail (source :​ Lydie Thonnerieux) :

« L’homme est un patchwork, comme un assemblage de tôles froissées, mal ajustées, érodées par les aléas de la vie. Alors, il faut les raccommoder, les cautériser afin que le sujet retrouve un certain équilibre. Précarité de ces équilibres, au delà desquels tout peu basculer. Efflanqués, certains personnages semblent s’interroger sur le sens de leur vie. Prisonniers de vêtements aux coutures décousues, prêtes à craquer et à laisser passage à une autre vérité. Ils sont évidés, absorbés par le monde qui les aspire. Les liens se défont. Parfois, le maillage se distend, et, à la seule pensée de vouloir s’échapper, se dessine déjà un espoir de liberté… »

Allez découvrir son univers sur son site :​ Lydie Thonnerieux

mardi 24 novembre 2015

Jean Marc Le Bihan, des mots forts et percutants !

Un Anonyme a déposé en guise de commentaire sur le billet précédent cette vidéo de Jean Marc Le Bihan. Je l'en remercie d'ailleurs, car, bien que connaissant cet artiste, je l'avais un peu oublié. Comment ai-je pu l'oublier, d'ailleurs ? Ses mots sont tellement forts et percutants ! et me parlent tant en cette période. Je vous invite à l'écouter. Il clame haut et fort ce que beaucoup pensent tout bas, mais n'osent pas dire...

Et du coup, cette vidéo me fait sortir de mon silence...


Si cela vous intéresse de mieux le connaître, vous pouvez lire sa biographie en cliquant ->​ ici
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lundi 16 novembre 2015

« Quand je n'écris pas... »

« Quand je n'écris pas c'est que quelque chose en moi ne participe plus à la conversation des étoiles. Les arbres, eux, sont toujours dans un nonchalant état d'alerte. Les arbres ou les bêtes ou les rivières. Les fleurs se hissent du menton jusqu'au soleil. Il n'y a pas une seule faute d'orthographe dans l'écriture de la nature. Rien à corriger dans le ralenti de l'épervier au zénith, dans les anecdotes colportées à bras bruit par les fleurs de la prairie, ou dans la main du vent agitant son théâtre d'ombres. A l'instant où j'écris, j'essaie de rejoindre tous ceux-là. »
-> « La grande vie » - Christian Bobin

samedi 14 novembre 2015

Pensée

Pour les victimes et leurs proches, ce soir, en signe de solidarité et de soutien, j'ai allumé une bougie.

Je pense à toutes ces familles endeuillées et je compatis à leur peine...


vendredi 13 novembre 2015

La gentillesse

Aujourd'hui, c'est la journée de la gentillesse. C'est bien, c'est une bonne chose. Mais faut-il vraiment désigner un jour de l'année pour la gentillesse ? Celle-ci ne devrait-elle pas être naturelle, spontanée ? Si le monde pouvait en user plus souvent, ce serait merveilleux. Mais bon, je ne dirai pas de mal de cette journée (ce serait le comble !), car cela part d'un bon sentiment...

Tout en pensant à cela ce matin, une petite histoire m'est revenue en mémoire, une petite histoire qui m'a toujours fait sourire. La voici : Un vieux monsieur que je connaissais bien et que j'aimais beaucoup, et par ailleurs très gentil, s'arrêtait de fumer pendant 40 jours lors du carême de Pâques. C'était bien, il faisait vraiment un gros effort car il fumait beaucoup. Mais par contre, cela lui demandait un tel effort qu'il était exécrable avec son entourage durant ces 40 jours... Etait-ce vraiment une bonne action qu'il faisait alors en s'arrêtant de fumer ? (sourire)

Une très belle journée à vous !
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mercredi 11 novembre 2015

« Qui voit l'écorce ne connaît pas le coeur de l'arbre. »

J'avais dit que je vous reparlerai du livre d'Alain Rohand (ou AlainX). Mais pour cela, quoi de mieux que de déposer des mots écrits par lui, des mots qui m'ont parlé, des mots qui m'ont intriguée, des mots qui m'ont touchée, des mots que j'ai envie de partager avec vous.
Au fil des jours, je mettrai d'autres extraits tirés du livre d'Alain, extraits abordant des sujets différents, donc méritant chacun son billet.

Ce soir, un extrait de : « Intimité, distance et proximité » (p. 68)
« Mieux vaut parfois ne pas connaître ce que pense vraiment celui que je côtoie régulièrement, celui dont je me suis fait une opinion, réelle ou fausse, mais qu'importe c'est à celle-là que je tiens et il ne saurait être question que j'en change. Il est bien rare que l'on accepte de modifier l'image que l'on s'est faite de l'autre, si ce n'est sur quelques points de détail sans intérêt... Combien de fois ne dit-on pas : "toi, je te connais", alors qu'il n'en est rien... Qui voit l'écorce ne connaît pas le coeur de l'arbre.
Combien de gens dans la vie ont pu confier à des inconnus de passage des problématiques intimes prégnantes, simplement parce qu'on leur a donné une oreille attentive, mais surtout par que l'on savait que ces confidences ne seraient pas l'origine d'une relation suivie et encore moins approfondie.
Pour livrer le plus intime de soi, il faut une distance relationnelle suffisante. Le paradoxe n'est qu'apparent. Mais le piège est certain de croire que montrer l'intime entraînera nécessairement une plus grande proximité. Ce n'est que dans l'amour intense qu'intimité et proximité peuvent se marier harmonieusement. Et l'amour intense n'est pas le quotidien... (...) »
-> 120 Pensées Plongeantes de​ Alain Rohand.

En effet, Alain, il est parfois plus facile de se confier à un(e) inconnu(e) qu'à une personne très proche. Peut-être aussi parce que l'on ne veut pas inquiéter cette dernière, ou choquer, ou aussi décevoir. On a aussi peur de ne plus être aimé(e) en dévoilant ainsi une partie de soi jusqu'alors inconnue de l'autre.
Je pense aussi que l'on ne peut pas connaître l'autre entièrement, même la personne avec laquelle on vit, et je dirais presque que c'est souhaitable, que c'est mieux ainsi, il est important de garder une part de mystère, de préserver un jardin secret.
J'aime beaucoup tes mots : « Qui voit l'écorce ne connaît pas le coeur de l'arbre. »
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mardi 10 novembre 2015

samedi 7 novembre 2015

Faute corrigée...

Ce matin, en me réveillant, je réalise que j'ai oublié de souhaiter l'anniversaire à une amie, anniversaire passé depuis une dizaine de jours. Alors je lui envoie illico presto un mail en lui disant que je suis désolée de cet oubli. Un moment après, le téléphone sonne, c'est ma belle-soeur. Dans la conversation, je lui raconte cet oubli. Elle rit, et me dit : « Eh bien, cela concorde en tous points à la pensée du jour qui est sur mon calendrier ! ». Elle me la lit : « La vraie faute est celle que l'on ne corrige pas. » (Confucius) Ouf ! Me voilà soulagée, ma faute, si on peut appeler cela une faute, est donc corrigée. Je pourrai dormir tranquille cette nuit... (sourire)

lundi 2 novembre 2015

Sur la tendresse... elle a dit :

Un commentaire déposé par​ Edmée, des mots qui me parlent :

« Je pense que la tendresse est un don, comme l'amour. Il y a des gens qui semblent incapables de prendre le risque d'aimer ou le temps peut-être... Ils pensent prudents et lucides, à l'abri, et ils sont surtout à l'abri de tendresse et amour d'autrui car devant une porte fermée on cesse un jour d'appeler... La tendresse est presque un état de grâce... »
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