mercredi 11 mars 2015

Ce n'est pas que je n'ai plus rien à vous dire...

Ce n'est pas que je n'ai plus rien à vous dire, oh non !, mais je vais ralentir l'activité de mon blog. Je me rends compte que je passe à nouveau trop de temps devant l'ordinateur. Il attire cet ordinateur, hein ! En fait, j'aimerais passer plus de temps à lire (j'ai plein de livres qui attendent d'être lus), j'aimerais perfectionner mon reiki (je suis en train de passer le 3e degré), j'aimerais faire du qi gong à la maison (j'ai acheté un livre et un CD pour réviser les mouvements appris au cours du mardi), j'aimerais aller marcher plus régulièrement, j'aimerais accorder plus de temps à la méditation, j'aimerais accorder plus de temps à modeler la terre, j'aimerais préparer un recueil de poèmes, j'aimerais écrire un livre (oui carrément !) et j'aimerais aussi passer plus de temps avec mes amies et les personnes que j'aime. Donc mon blog va sommeiller pendant quelques temps. Quand l'envie sera trop forte, je posterai un billet ou une photo, je vous donnerai de mes nouvelles en même temps. Voilà, vous savez tout. A bientôt de vous lire chez vous ! BISES.
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mardi 10 mars 2015

Si un de tes amis perd quelqu'un...

Un peu cafardeuse ce soir. Peut-être du fait de l'actualité. Et ce texte me revient en mémoire. Texte que j'ai envoyé à ma soeur qui a perdu récemment sa meilleure amie. Un très beau texte. Le voici :

« Si un de tes amis perd quelqu'un, écris-lui une lettre d'amour. Il en faut, des lettres, pour que la journée, la soirée passent quand même. On ouvre, on lit, on cherche dans les lignes le mot juste, on le trouve toujours. Si lointain que soit l'auteur de la lettre, il est là, vigilant, il t'aide à regarder la vie, il te dit qu'il sait, qu'il pense, qu'il garde, qu'il garantit. Les lettres cimentent les briques que posent les survivants. Ecris, écris, écris. Ne rate pas une occasion de le faire. Si tu as le choix entre écrire et ne pas écrire, choisis toujours d'écrire. Aucune lettre n'est déplacée. Nous en avons reçu de gens qui avaient entendu parler de nous par des amis communs, des gens que nous n'avions jamais vus. Tout est utile. Nous sommes, chacun d'entre nous, utiles à tous. J'ai gardé tout ce courrier et bien sûr ne l'ai jamais relu. J'ai oublié les mots. Des effort surhumains pour nous rejoindre dans la pauvreté du langage sont enfermés dans de grandes enveloppes à soufflets. Efforts fournis en vain ? Bien sûr que non. Tu m'aurais vue, guettant le courrier, ouvrant les enveloppes, lisant fébrilement, commentant, rangeant. Rêvant ensuite à ce qui m'avait été écrit. Y prêtant toute ma détresse. Les lettres pavaient le chemin entre mes filles et moi. » (Geneviève Jurgensen*)

*En 1980, Geneviève Jurgensen a perdu ses deux petites filles dans un accident de voiture.
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L'acceptation est un art de vivre

« Il ne sert à rien de regretter des choix passés. La vie est ainsi, elle est jalonnée d'erreurs, et sans doute ces erreurs ont-elles leur raison d'être, sans doute nous apportent-elles quelque chose malgré tout. Accepter. L'acceptation est un art de vivre. »
-> Laurent Gounelle (Le jour où j'ai appris à vivre)

lundi 9 mars 2015

Méfiez-vous du vent

Samedi, je suis allée à une journée de diététique chinoise, comme je le fais tous les deux ou trois mois environ. Encore un cours passionnant. Je ne vous le raconterai pas cette fois-ci, mais juste... méfiez-vous du vent ! Marie-Claude nous l'a bien dit, samedi. Et pourtant, je ne m'en suis pas méfiée hier en me baladant, et ce matin, j'ai un très fort mal à la gorge. En fait, le vent est pervers, il ouvre les pores (les portes) au froid, et aux microbes et ceux-ci, par les pores ouverts, peuvent entrer directement dans notre organisme. Hier, je suis donc allée marcher, il faisait beau, le soleil brillait, il y avait un peu de vent mais bon avec le soleil... Je n'ai rien mis autour du cou, j'ai la gorge fragile, j'ai mis tout l'hiver un foulard pour le protéger, mais hier non. Bien mal m'en a pris. J'ai bien senti la bise fraîche me piquer le cou. Et ce matin, pas manqué, j'ai mal à la gorge. Alors je vous le redis, méfiez-vous du vent ! Et aussi du soleil racoleur de mars, mois où l'on a tendance à trop se dévêtir malgré l'air encore frais et agressif...

Sinon, ma petite minette a disparu depuis deux jours, j'espère qu'il ne lui est rien arrivé. Bichette (qui n'est pas le nom de ma minette, mais juste un terme affectueux), elle n'est pas toute jeune, donc moins agile, et moins rapide. Je suis un peu inquiète. Je vous tiens au courant.

Samedi 14 mars : Ma minette n'est toujours pas rentrée. Cela va faire une semaine qu'elle a disparu. La nuit dernière, j'ai rêvé qu'elle grattait à la porte de la chambre, qu'on lui ouvrait et qu'elle venait se pelotonner et ronronner contre moi. Est-ce que cela veut dire qu'elle va revenir ? ou bien qu'elle est venue me dire adieu ?...

Lundi 23 mars : Toujours aucune nouvelle de ma minette. Pourtant, presque chaque nuit, je rêve qu'elle revient... J'espère encore mais l'espoir s'amenuise...

jeudi 5 mars 2015

Atelier sculpture sur terre

Pendant plusieurs années, moi aussi j'ai peint : peinture à l'huile, aquarelle, peinture sur soie. Je peignais des paysages ou des motifs bien "gentils", bien réguliers, pas du tout les peintures que fait ma soeur. On me disait que je peignais bien. Mais un jour, cela ne m'a plus convenu, ma peinture était trop "sage", trop bien faite et j'ai presque envie de dire, sans âme. J'ai essayé de sortir de ces traits trop réguliers, trop contrôlés. Je n'y suis pas arrivée, alors j'ai préféré m'arrêter de peindre, cela ne m'apportait plus rien.
Par contre, le modelage de la terre est un moyen d'expression qui me convient beaucoup mieux. Le contact avec la terre, le toucher, c'est autre chose. Il y a comme une vibration entre elle et moi, un plaisir partagé, que je n'ai jamais trouvé en peignant. Je crois que c'est dans cette matière que j'arrive le mieux à me laisser aller, à ne pas vouloir contrôler, ne pas vouloir faire quelque chose de parfait ni de défini à l'avance. Même avec un modèle, je peux m'approprier la pièce. La terre est souple, elle peut se faire, se défaire, elle devient ronde, ovale, boule, carré, je peux en faire ce que je veux, elle ne m'enferme pas dans quelque chose de définitif et de stressant. Je pense que c'est ce qui me plaît également et qui me fait du bien. Le contact avec la terre est un contact tendre, doux, caressant, apaisant.
Hier, je suis allée à un atelier terre. Je vous joins quelques photos de mon "oeuvre". Je l'aime déjà beaucoup cette petite bonne femme. En yoga, on pourrait dire qu'elle est en position de l'enfant. Lorsqu'elle sera cuite, elle deviendra noire. Je remettrai une photo à ce moment-là.



mardi 3 mars 2015

A bonne distance...

« Le malheur c'est que, si vous réussissez à attraper un solitaire, vous le perdez : il n'est plus seul. Ce qui brillait autour de lui commence à s'éteindre. Les vers luisants sont fascinants dans le ciel plein d'herbe des bas fossés. Dans le creux de la main, ils n'ont presque plus de charme et ne donnent qu'une lumière pauvre, avare.
Certaines choses et certains êtres ont besoin de la distance qui les sépare de nous, et que cette distance demeure infranchissable. Ils y puisent leur nourriture. »
-> Christian Bobin

lundi 2 mars 2015

Expo Monique - Médiathèque Villars (Loire)

Comme je vous en ai parlé le 8 février dernier, ma soeur Monique expose ses croquis et peintures du 3 au 23 mars à la médiathèque de Villars (dans la Loire) (voir affiche sur colonne de gauche).

Si vous habitez dans le coin, elle vous invite à venir découvrir ses oeuvres et encourager son travail.

Si vous voulez la rencontrer et parler avec elle, elle sera présente tous les samedis de cette période.

Et si vous habitez trop loin,
allez découvrir ses oeuvres -> ici.  

Merci à vous.