mercredi 23 avril 2014

J'avançais...

Cette nuit, j'avançais. J'avançais, déterminée, mais d'une marche légère et sereine. Ce n'était pas une marche forcée, ni une fuite. Je ne sais pas où j'allais, mais j'avançais. Je parcourais les chemins, les sentiers. Des maisons se trouvaient parfois sur ma route, je traversais les pièces, une à une, et je me retrouvais de l'autre côté. Et je reprenais ma marche. Rien ne m'arrêtait, j'avançais. Je devais emprunter parfois des passages périlleux, j'étais en équilibre, mais cela ne m'inquiétait pas, j'avais confiance. J'avançais. Mon pas était léger et sûr. Je ne sais pas où j'allais et pourtant j'y allais... J'avançais.

Au réveil, une sensation agréable, un sourire aux lèvres...

Peu importe le sens de ce rêve, il m'emportait avec lui, il me transportait, et je n'avais aucune peur, j'avançais...
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mercredi 16 avril 2014

Juste un petit "coucou"

Juste un petit "coucou" car je suis très occupée ces jours et j'ai pensé que cette petite fleur était parfaite pour ce billet (sourire). Lorsque j'étais gamine, j'adorais faire de gros bouquets de coucous. Maintenant, je ne les coupe plus, je préfère les admirer dans les prés... et éventuellement les prendre en photo. :-)

Coucous photographiés près de chez moi.

lundi 14 avril 2014

C'est une vraie force

Une citation qui va dans la continuité de mon billet du 9 avril, je trouve. 

« Il faut changer d'opinion. C'est dangereux d'être rigide dans la pensée. Mais c'est aussi dangereux d'être trop fluide. J'admire ceux qui ont le courage de changer d'avis de temps en temps, sur les choses, sur les personnes. C'est une vraie force. »
-> Paul Auster
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mercredi 9 avril 2014

Trop conciliante ?

Une question me trotte dans la tête :
Lorsque nous avons un caractère trop conciliant, les autres n'en profitent-ils pas un tantinet et n'abusent-ils pas un peu de nous ?...

J'en connais la réponse, bien sûr, mais ce n'est pas toujours si facile.
C'est à nous de savoir poser les limites et de savoir dire non, ou de dire "bon, maintenant, ça suffit !". Et ce n'est pas la peine de se mettre en colère, le dire suffit. Alors, pourquoi, la plupart du temps, ne le faisons-nous pas ? Et tolérons-nous des choses que nous n'approuvons pas forcément ? Nous ne sommes pourtant plus des enfants qui ont en eux cette peur de déplaire, cette peur de ne pas être aimés par leurs parents s'ils ne sont pas conformes à leur attente... quoique... peut-être que nous traînons encore ces peurs en nous, finalement... ce serait fort possible...

Mais peut-être existe-t-il d'autres raisons au fait d'être trop conciliant(e) ?
Qu'en pensez-vous ?  Vous en connaissez d'autres ? Eclairez ma lanterne... Il est toujours riche d'avoir d'autres avis, d'autres ressentis.
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lundi 7 avril 2014

... alors il y a création.

« Être créatif ce n'est pas simplement produire des poèmes, des statues ou des enfants ; c'est être dans un état où la vérité peut entrer en existence. La vérité naît lorsqu'il y a cessation complète de la pensée ; et la pensée ne disparaît que lorsque le moi est absent, lorsque l'esprit a cessé de créer, c'est-à-dire lorsqu'il n'est plus prisonnier de ses poursuites. Lorsque l'esprit est complètement arrêté sans avoir été forcé de s'immobiliser ou entraîné à la quiétude, lorsqu'il est silencieux parce que le moi est inactif, alors il y a création. »
-> Jiddu Krishnamurti

vendredi 4 avril 2014

« Un arbre est une alliance entre le proche et le lointain parfait. »

Tilleul de chez moi
« Un arbre a besoin de deux choses : de substance sous terre, et de beauté extérieure. Ce sont des créatures concrètes mais poussées par une force d'élégance. La beauté qui leur est nécessaire c'est du vent, de la lumière, des grillons, des fourmis et une visée d'étoiles vers lesquelles pointer la formule des branches. Le moteur qui pousse la lymphe vers le haut dans les arbres, c'est la beauté, car seule la beauté dans la nature s'oppose à la gravité. Sans beauté l'arbre ne veut pas. C'est pourquoi je m'arrête à un endroit du champ et je lui demande : "ici tu veux ?" Je n'attends pas de réponse, de signe dans la main qui tient son tronc, mais j'aime dire un mot à l'arbre. Lui sent les bords, les horizons et cherche l'endroit exact pour pousser. Un arbre écoute les comètes, les planètes, les amas et les essaims. Il sent les tempêtes sur les soleil et les cigales sur lui avec une attention de veilleur. Un arbre est une alliance entre le proche et le lointain parfait.» (« Trois chevaux », Erri de Luca, p. 21)

C'est beau, non ?...

L'arbre, cet ami si majestueux, si beau et si vivant...
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jeudi 3 avril 2014

Je me dis que j'ai de la chance...

Je n'aime pas faire le ménage, ce n'est pas mon truc. J'aime pourtant avoir une maison propre, donc je le fais, mais je n'aime pas faire le ménage. Mais je me dis que j'ai de la chance d'avoir un toit à moi, une maison à moi, et que je dois donc en prendre soin et la rendre la plus agréable et belle possible. Donc, je fais le ménage en m'ôtant de la tête que c'est une corvée. Et finalement, j'y prends du plaisir.

Je ne suis pas une passionnée du jardinage, mais j'ai de la chance d'avoir un bout de terrain à moi, une terre qui m'appartient, je dois donc en prendre soin. Alors je pioche, je plante des fleurs, je repioche. Et je me dis que c'est finalement bien agréable ce contact avec la terre, et que ce n'est pas du tout une corvée, bien au contraire. Mon grand-père paternel était jardinier chez une famille bourgeoise d'Ecully, il aimait son métier, il aimait s'occuper des fleurs, des arbres, mélanger les couleurs, les variétés, les sentir, leur parler. Je pense à lui lorsque je jardine et à son amour pour son métier. Et ce que j'aurais pu considérer comme une corvée, devient un moment de plaisir.

Trouver ou donner un sens à ce que l'on fait enlève ce côté "corvée" de la chose. De plus, si l'on fait les choses avec envie, plutôt qu'en râlant ou en soupirant, on se fatigue beaucoup moins à les faire. Essayez donc, vous verrez... (sourire)
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mercredi 2 avril 2014

Curieusement, je me sentis observée...

Curieusement, alors que j'étais en train de lire, je me sentis observée... Je relevai la tête, et je le vis, lui, qui m'observait... Je vis l'oeil du citron fixé sur moi !... (sourire)
Le voyez-vous, vous aussi ? (petit clic sur les photos)