samedi 13 décembre 2014

Danser avec le chaos de J.-F. Vézina

J'avais lu de lui : "Les hasards nécessaires". Et si "Danser avec le chaos" est aussi bien écrit, ou plutôt, devrais-je dire, me parle autant, je devrais l'aimer. C'est cette citation qui m'a interpellée et qui m'a donné envie d'en savoir plus sur ce livre :
"Après tout, ce qui risque de nous faire tomber peut aussi nous apprendre à danser...".
Ce qui n'est pas faux. Choisir toujours la facilité n'est pas forcément cela qui nous apprend la vie, mais ce peut être au contraire les obstacles, les embûches qui se dressent en travers de nos chemins qui nous l'apprennent le mieux, les leçons de la vie quoi. Affronter ses peurs, affronter l'imprévu, affronter ses envies, ai-je envie de dire aussi, peut nous permettre de découvrir et d'ouvrir de nouvelles portes, parfois très différentes de celles que nous connaissons mais qui valaient la peine de surmonter nos réticences premières. Cela peut être décidé d'une façon délibérée, ou bien cela peut arriver par un événement imprévu, quel qu'il soit. Cela peut être aussi occasionné par une rencontre, une personne que l'on retrouve d'une façon récurrente sur son chemin, on se demande pourquoi, jusqu'au jour où l'on comprend qu'elle est là pour nous apprendre quelque chose que nous n'avions pas encore perçu et qui nous fera avancer sur le chemin de la vie...
Ce livre, sûrement un sujet intéressant de réflexion. Je crois bien que je vais me le procurer rapidement... :-)

 "Dès notre naissance, la vie amorce sa grande conversation avec nous. Les enfants accueillent la nouveauté et répondent à la vie avec une poésie et un génie qui nous émerveillent. Puis, avec l’âge, au lieu de continuer à converser avec ce qui nous entoure, de rester ouverts à l’inattendu, nous nous réfugions souvent dans le confort et la recherche du bonheur à tout prix. Lorsque nous ne vivons que dans l’attendu, plus rien de vivant et d’original n’arrive et nous perdons notre liberté. L’auteur nous propose de prendre conscience de nos attentes, puis d’oser accepter le changement et l’imprévu comme ils surviennent. Cet imprévu prend souvent la forme d’un trickster, c’est-à-dire un élément qui vient bouleverser l’ordre établi. Ce peut être l’arrivée d’un enfant, d’un nouvel amoureux, d’un nouveau boulot, de la maladie. Le trickster sème le chaos dans l’équilibre de notre univers. Dans ce livre, l’auteur nous invite à se laisser déstabiliser par les hasards de la vie et à danser avec le chaos" (Résumé pris sur le site de INREES).

11 commentaires:

  1. tu me donnes envie de le découvrir ce livre d'un auteur que je ne connais pas du tout..MErci !

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    1. Son ouvrage : « Les hasards nécessaires », m'avait beaucoup plu. Je pense que « Danse avec le chaos » me plaira également.
      Merci à toi. Bonne soirée, Gazou.

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  2. Je crois qu'effectivement, il faut toujours être disponible pour ce qui peut arriver.
    Je note les références de ce livre. Merci et bon dimanche.

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    1. C'est moi qui te remercie, Bonheur du Jour. :-)
      Bonne soirée à toi, et bon début de semaine.

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  3. Je reste convaincu que c'est dans l'échec que l'on apprend, jamais dans le succès... Il ne s'agit pas là d'une attitude mortifère ou masochiste, mais une pensée réaliste.
    Merci de le rappeler à ta manière...
    Bonne soirée.

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    1. Bonne soirée à toi aussi, Gilles. Merci pour ton commentaire.

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  4. Bonjour Françoise

    Quelle arrogance chez cet auteur !
    Au nom de qui, de quoi peut-on écrire cette ânerie "Lorsque nous ne vivons que dans l’attendu, plus rien de vivant et d’original n’arrive et nous perdons notre liberté. "
    Osera-t-il dire cela aux quelques peuplades encore épargnées par notre civilisation, ces tribus vivant en osmose avec la Nature, vivant jour après jour un parcours linéaire harmonieux, dépouillé du superflu ?
    Osera-t-il proclamer qu'ils sont moins libres que nous ? et que le chaos, provoqué par la folie humaine, qui détruit leur territoire de survie doit être perçu comme une bénédiction ?

    Pffff...

    PM

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    1. Bonsoir PM
      Tu n'aimes pas cet auteur, ou je me trompe ? :-)
      Je te donne mon point de vue, du moins je vais essayer. Je comprends ici "chaos" comme un événement brutal (maladie, chômage, deuil) qui nous extirpera de notre ronron quotidien, confortable, et j'ai envie de dire égoïste. Cet événement nous permettra de découvrir qu'il y a autre chose qui existe à côté, et nous permettra aussi sans doute d'aller à la rencontre de personnes plus proches de la nature et du "vrai". J'extrapole peut-être, mais je le vois ainsi. La nouveauté, l'inattendu, dont parle Vézina, peuvent peut-être être tout simplement de prendre le temps de regarder, d'aller à la rencontre des autres, de leur parler, de les écouter, bref de découvrir des choses auxquelles nous ne pensions pas car trop coincés dans notre petit train train quotidien, nos habitudes, nos certitudes. En fait, je donne à ce texte un tout autre sens que celui que tu lui donnes. C'est ce qui s'appelle une perception différente. :-)
      Mais tu as eu raison de parler franchement, et sincèrement.
      Bonne fin de journée à toi, PM.

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  5. Je refuse la notion de perception différente, je m'attache aux mots et à leur sens.
    Je maintiens que ce genre de discours confortable est une négation de la réalité , qu'il est angélique, unilatéral, dangereux et manipulateur
    Je développerai mais pas ici, ce n'est pas le lieu.
    Bonne soirée

    PM

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    1. Son livre "Les hasards nécessaires" a été l'un de mes livres de chevet pendant plusieurs mois. Les mots que j'y ai lus m'ont interpellée et parlé. Quant à la personnalité de l'auteur, je ne m'y suis pas plus penchée que cela, peut-être aurais-je du le faire ? Peut-être vais-je le faire ? car la réaction que tu as contre le discours qu'il tient, m'intrigue tout de même je dois dire...
      Bonne soirée à toi aussi, PM.

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    2. Je voudrais juste rajouter, PM, que j'entends ton désaccord, et que je le respecte. J'ai répondu à côté de ton commentaire, remarque c'est ma spécialité d'être hors sujet, c'était déjà le cas lorsque je devais écrire des dissertations à l'école (sourire). Oui, je pense que Vézina n'a pas pensé à ces peuplades qui se satisfont de ce qu'elles ont et qui sont pleinement heureuses ainsi. C'est même sûrement elles qui sont dans le vrai. Elles n'attendent rien, en effet, elles vivent tout simplement. Et dans l'harmonie, je n'en doute pas. Je comprends ce que tu veux dire, PM, et je comprends également pourquoi tu désapprouves les écrits de cet auteur. Et puis, c'est ton droit. C'est peut-être ta réaction si vive de le dire, sur le coup, qui m'a étonné. En fait, je n'ai pas encore lu le livre, je sais juste que son premier m'a beaucoup parlé. Si je lis celui-ci, je penserai à toi, et je ne le lirai sans doute pas de la même façon. :-)
      Si tu veux encore débattre de ce sujet, je suis là. :-)
      Belle fin d'après-midi à toi.

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Merci pour vos petits mots que j'apprécie infiniment.

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