lundi 13 octobre 2014

« Je ne demande rien au spectateur, je lui propose une peinture »

« C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. Ma peinture est un espace de questionnement où les sens qu’on lui prête peuvent se faire et se défaire. Parce qu’au bout du compte, l’oeuvre vit du regard qu’on lui porte. Elle ne se limite ni à ce qu’elle est, ni à celui qui l’a produite, elle est faite aussi de celui qui la regarde. Je ne demande rien au spectateur, je lui propose une peinture : il en est le libre et nécessaire interprète. »
-> Pierre Soulages

12 commentaires:

  1. J'aime bien cette réflexion : c'est en faisant que l'on découvre ce que l'on cherche, je suis bien d'accord

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  2. Un maître! et je lui donne raison : l'expérience des autres ne sert à rien!
    et j'aime que "l'oeuvre vit du regard qu'on lui porte".
    Merci et bonne soirée!

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    1. Soulages ? Oui, un maître ! :-)
      Bonne soirée à toi aussi, Gine.

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  3. Coucou Françoise <3
    J'aime beaucoup cette façon d'exprimer sur la toile ;))
    Effectivement l'auteur essaie d'y mettre son âme et il nous l'offre afin que nous nous l'approprions !
    Quelquefois nous avons l'explication d'une oeuvre, c'est très intéressant; mais, souvent, je préfère rester néophyte et l'interpréter selon ce que je ressens ;o))
    Je t'embrasse très fort <3
    Claude

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    1. Coucou Claude
      Cela a parfois du bon de se faire expliquer une oeuvre. Cet été, j'ai eu l'occasion d'aller dans une galerie d'oeuvres d'art où la personne qui hébergeait les oeuvres, donnait des explications sur celles-ci. Je dois dire que l'on serait passé à côté de certaines si nous n'avions pas pris le temps d'écouter les explications. Donc, il y a le pour et le contre, car c'est vrai que j'aime aussi interpréter certaines oeuvres selon mes propres ressentis.
      Bonne soirée à toi, Claude. Je t'embrasse très fort moi aussi.

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  4. Bonjour Françoise.
    Pour le peintre Rothko, c'est la personne qui se trouve devant le tableau qui achève l'œuvre en la regardant.
    Un expert en shifumi.

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    1. Ah ! je ne savais pas pour le peintre Rothko. C'est bien comme raisonnement, je trouve. En tous cas, ça me plaît.
      Bonne soirée, et merci de ta visite. :-)

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  5. Lorsque l'on peint, que l'on écrit ou que l'on sculpte et c'est ainsi pour toute création, celui qui regarde interprète à sa façon. On aime, on n'aime pas ou l'on est indifférent. Rechercher ce que l'artiste à interprété pour comprendre, certes, mais c'est surtout l'impact projeté sur moi qui est important. Bises.

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    1. Oui, Lauriza, je pense comme toi, si l'oeuvre ne me parle pas, ne me touche pas, elle ne me plaira pas. Je fonctionne ainsi moi aussi.
      Bonne soirée à toi et merci de ta visite. Bises.

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  6. Cela peut s'appliquer à la littérature et autres; c'est vrai qu'une oeuvre a une vie avec le regard qu'on lui porte ; mille regards, c'est mille vies, c'est merveilleux. Bisous

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    1. Oui, c'est vrai Lison, cela peut s'appliquer à la littérature et autres arts.
      Bisous et bel après-midi (toujours dans les champignons ? :-))

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