lundi 31 mars 2014

Apprendre la patience, apprendre la confiance

« Nous nous apercevons, à force de vivre, que la plupart de nos malheurs viennent de ce que nous voulons sans cesse hâter, changer, forcer les événements. Il semble qu'il y ait des enchaînements secrets, des causes, des effets, qui nous conduiraient naturellement au but de nos désirs, si l'inquiétude de nos esprits ne nous faisait faire sans cesse ce qui peut nous en éloigner. »
-> Constance de Théis

dimanche 30 mars 2014

Un petit coeur craquant

Ce matin, au petit déjeuner, un petit coeur a jailli de la croûte du pain lorsque j'ai rompu celui-ci. C'est toujours un petit bonheur pour moi lorsque des coeurs se forment ainsi et s'offrent à mon regard. Mais est-ce eux qui s'offrent à mon regard, ou moi qui leur offre mon regard ? Peu importe, ce soir, c'est moi qui vous offre ce petit coeur craquant. (sourire)

Nahko Bear - « Aloha Ke Akua »

Vous connaissez Nahko Bear ? Moi, je ne le connais que depuis 15 mns environ, mais je suis enthousiasmée par cette vidéo que je viens de découvrir. Des mots qui parlent d'Amour, qui parlent de respect de la Terre et des autres, qui parlent de paix. Une vidéo avec des images sublimes, à regarder en plein écran.
C'est pour vous :

jeudi 20 mars 2014

La petite maison bleue

Petite maison bleue cet après-midi.
Le printemps est là. Je suis allée ouvrir ma petite maison bleue restée fermée tout l'hiver  (ceux qui me lisaient sur "Un coeur qui bat" connaissent cette petite maison, pour les autres, il s'agit d'une petite maison de famille dont nous avons hérité, ma soeur et moi, de ma mère, un petite havre de paix, chargé en doux souvenirs, où j'aime me rendre car je n'y ressens que de bonnes ondes et de bonnes vibrations.)
Avec ce beau soleil, nous avons ouvert en grand toutes les fenêtres, et avons fait un bon courant d'air pour réchauffer l'intérieur un peu frais, plus un bon feu  de bois dans le poêle (comme j'aime cette odeur...). La voici en photo avec, sur le devant, les deux chiens de mon cousin berger qui vit dans une maison juste à côté.
Je ne me lasse pas de ce lieu, de cette petite maison, du bonheur qu'elle m'offre à chaque fois que je m'y rends. Une petite maison de campagne, un peu abîmée par le temps (elle date de 1867), sans grand confort, juste ce qu'il faut, mais cela suffit, comme quoi...

«Sur les flots, sur les grands chemins, nous poursuivons le bonheur. Mais il est ici, le bonheur.» (Horace)
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mardi 11 mars 2014

On a deux vies... et aussi...

« On a deux vies. La deuxième commence le jour où on réalise qu’on en a juste une ».
-> Confucius

Et aussi, et cela n'a rien à voir avec la citation de Confucius si ce n'est juste un verbe, je réalise ce soir que mon blog a 4 ans aujourd'hui ! Je réalise que le temps passe à toute allure ! Je réalise que j'ai encore très envie d'en parler ! Je réalise que j'ai encore plein de choses à dire. Et je réalise que j'ai envie de REALISER* encore et encore !... :-)

*Rendre réel, effectuer, accomplir... plein de choses... car la vie n'est que propositions et promesses...
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dimanche 9 mars 2014

Le printemps s'annonce...

« Le printemps s'annonce toujours rempli de promesses... sans jamais nous mentir, sans jamais défaillir. »
-> Michel Bouthot

Photos faites aujourd'hui.

jeudi 6 mars 2014

« Fais-le en petit, et il grandira. »

« Tu veux un monde meilleur, plus fraternel, plus juste ? Eh bien commence à le faire : qui t’en empêche ? Fais-le en toi et autour de toi, fais-le avec ceux qui le veulent. Fais-le en petit, et il grandira. »
-> Jung C.G.

mercredi 5 mars 2014

« Eloge de la faiblesse » - Alexandre Jollien

Un livre que je viens de lire et qui m'a fortement intéressée et parlé, sûrement par rapport à l'histoire de mon petit-fils.

« Il est vrai que les difficultés rencontrées peuvent devenir formatrices et qu'un homme possédant un peu de bon sens en tirera plus de profit qu'en consultant les ouvrages pompeux de bien des spécialistes de l'éducation. La difficulté aguerrit, stimule, elle oblige à trouver des solutions. A ce sujet, on m'a raconté que souvent des enfants de même handicap progressent différemment selon le cadre familial et chacun peut le constater. Je me souviens que l'on critiquait âprement une mère. Cette dernière, faisant confiance à son fils, l'avait laissé prendre le train seul malgré sa démarche qui l'apparentait plus à un automate qu'au commun des mortels. J'imagine qu'elle ne l'avait pas quitté de gaieté de coeur.
On a vu des mères qui, par amour, ne s'éloignent pas de leur enfant d'une semelle. L'amour peut constituer un frein au progrès, comme le mépris. S'il enferme, il étouffe les capacités de l'enfant. Je ne parle que de mon expérience personnelle que je ne tiens pas à généraliser. Simplement, je remarque que la confiance a été vitale dans mon parcours. » (p. 34)

« Inconsciemment je percevais et comprenais que ma présence était pour beaucoup de personnes associée à un échec, un accident. J'incarnais pour eux une sorte de souffrance qui les culpabilisait. Ils se rendaient presque coupables de mon handicap. Je jouais le rôle d'une mauvaise conscience.
A plusieurs reprises, j'ai constaté que lorsque je traverse un groupe de personnes, elles se taisent, prennent un air compassé, un peu comme on soulève son chapeau au passage d'un corbillard. Puis derrière moi, les bavardages reprennent. S'agit-il d'un réflexe ? Je l'ignore. » (p. 48)

« Je me rappelle toujours cet esprit rebelle à qui j'adressai ma salutation habituelle : "Sois sage." Un jour, il me répondeit à brûle-pourpoint : "Et toi, marche droit !" Cela me procura un plaisir extrême. Il m'estimait pour moi-même et n'avait pas pris les pincettes que prennent ceux qui me sourient béatement quand, à la caisse, je paie mon paquet de spaghettis aux herbes. Il y a des sourires qui blessent, des compliments qui tuent. » (p. 45)

« Eloge de la faiblesse », Alexandre Jollien.
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